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CHANTENT NOËL : DOUCE NUIT SAINTE NUIT, PETIT PAPA NOËL, MON BEAU SAPIN…
Ref.: FA5475
Label : Frémeaux & Associés
Total duration of the pack : 1 hours 7 minutes
Nbre. CD : 1
CHANTENT NOËL : DOUCE NUIT SAINTE NUIT, PETIT PAPA NOËL, MON BEAU SAPIN…
The Red Army Choir sings traditional and orthodox Christmas songs here, and those listening to these recordings for the first time might smile at the choice of titles in this typical concept album with a programme of carols taken from what some used to call the “international pop” genre. Not so: the precision of the ensemble’s sound reveals the full mastery of the Choir’s vocal skills combined with a unique feeling for these carols’ arrangements, reminding you exactly why the Red Army Choir was the great artistic symbol of the Soviet era. Patrick FRÉMEAUX & Laura BÉNICHOU
Like the Bolshoi Ballets, the prestigious choir founded under the name of The Red Army Ensemble is a cultural reflection of traditional Russia. The extraordinary impression of power emanating from the choir and its virtuoso soloists allowed this Ensemble to reach international fame in a domain half-way between great popular entertainment and the classical orchestra. Frémeaux & Associés is now reissuing the recordings made by the son of Alexander Alexandrov, the founder of the choir’s most famous ensemble. These recordings, first made available in France by André Bénichou (7 Productions), testify – quite independently from any ideology – to one of the most important popular expressions of the 20th century. Michel COLOMBINI
THE RED ARMY CHOIR - VOL. 5 (ADELITA, SOIR DE...
THE RED ARMY CHOIR - VOL. 1 (TROÏKA - PLAINE, MA...
THE RED ARMY CHOIR - VOL. 4 / LES YEUX NOIRS
THE RED ARMY CHOIR - VOL. 3
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PisteTitleMain artistAutorDurationRegistered in
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1Minuit chrétienBoris Alexandrov - Les Chœurs de l'Armée RougeTraditionnel00:02:081991
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2Noël blancBoris Alexandrov - Les Chœurs de l'Armée RougeIrving Berlin00:05:341991
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3Glory alleluiaBoris Alexandrov - Les Chœurs de l'Armée RougeTraditionnel00:05:291991
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4Jingle bellsBoris Alexandrov - Les Chœurs de l'Armée RougeTraditionnel00:02:481991
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5Mon beau sapinBoris Alexandrov - Les Chœurs de l'Armée RougeTraditionnel00:03:011991
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6Petit Papa NoëlBoris Alexandrov - Les Chœurs de l'Armée RougeR. Vinci00:04:451991
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7Christmas of RiminicuBoris Alexandrov - Les Chœurs de l'Armée RougeBenichou A00:04:101991
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8Ave MariaBoris Alexandrov - Les Chœurs de l'Armée RougeTraditionnel00:07:131991
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9The little drummer boyBoris Alexandrov - Les Chœurs de l'Armée RougeTraditionnel00:03:521991
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10Les cloches de la nuitBoris Alexandrov - Les Chœurs de l'Armée RougeTraditionnel00:04:551991
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11Douce nuit, sainte nuitBoris Alexandrov - Les Chœurs de l'Armée RougeTraditionnel00:02:341991
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12Douze brigandsBoris Alexandrov - Les Chœurs de l'Armée RougeTraditionnel00:04:211991
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13La cloche monotone sonneBoris Alexandrov - Les Chœurs de l'Armée RougeTraditionnel00:06:021991
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14Le long de la rue PiterskaïaBoris Alexandrov - Les Chœurs de l'Armée RougeTraditionnel00:03:211991
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15Les rossignols de RussieBoris Alexandrov - Les Chœurs de l'Armée RougeV. Zevachov00:05:101991
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16DalaeBoris Alexandrov - Les Chœurs de l'Armée RougeTraditionnel00:02:231991
Les Choeurs de l'armée rouge chantent noel FA5475
Les CHŒURS de L’ARMÉE ROUGE chantent Noël
Douce Nuit Sainte Nuit, Petit Papa Noël, Mon Beau Sapin…
DE BORIS ALEXANDROV -
ENREGISTREMENTS HISTORIQUES / THE RED ARMY CHOIR
1. MINUIT CHRETIENS 2’07
(trad.) Arrgt. V. Avdeev
2. NOËL BLANC 5’33
(White christmas) (I. Berlin)
3. GLORY ALLELUIA 5’29
(trad.) Arrgt. V. Avdeev
4. JINGLE BELLS 2’46
(Vive le vent) (trad.) Arrgt. V. Avdeev
5. MON BEAU SAPIN 3’00
(O Tannenbaum) (trad.) Arrgt. V. Avdeev
6. PETIT PAPA NOËL 4’43
(H. Martinet / R. Vinci)
7. CHRISTMAS OF RIMNICU 4’09
(Chant de Noël de Roumanie) (A. Bénichou)
8. AVE MARIA 7’12
(Schubert) Arrgt. V. Avdeev - Soliste : Rimma Glouchkova
9. THE LITTLE DRUMMER BOY 3’51
(L’enfant au tambour)
(trad.) Arrgt. V. Avdeev
10. LES CLOCHES DE LA NUIT 4’54
(trad.) Arrgt. V. Avdeev - Soliste : Vassili Chtefouza
11. DOUCE NUIT, SAINTE NUIT 2’32
(Stille Nacht, Heilige Nacht)
(trad.) Arrgt. V. Avdeev
12. DOUZE BRIGANDS 4’20
(Chant de Noël de Russie)
(trad.) Arrgt. V. Avdeev - Soliste : Alexi Martinov
13. LA CLOCHE MONOTONE
SONNE (Chant de Noël de Russie) 6’01
(trad.) Arrgt. V. Avdeev - Soliste : Valeri Gavva
14. LE LONG DE LA RUE
PITERSKAIA 3’20
(trad.) Arrgt. V. Avdeev - Soliste : Valeri Gavva
15. LES ROSSIGNOLS DE RUSSIE 5’08
(V. Zevachov) Arrgt. Boris Alexandrov
16. DALAE (Bois du vin) 2’23
(Chant de Noël de Géorgie) (trad.) Arrgt. V. Avdeev
Éditions : 7 productions sauf titre 2 (I. Berlin) et titre 6 (Lax Eschig)
Production : André BENICHOU - Willy WENGER / 7 Productions - PLANETT
Réalisation : Colonel Vadim AVDEEV - Alex BOGATKOV
Enregistrement : Studio de l’Armée Rouge - Moscou
LES CHŒURS DE L’ARMEE ROUGE CHANTENT NOEL
MINUIT CHRETIENS, chanté en français, chant traditionnel arrgt V. AVDEEV.
NOEL BLANC (WHITE CHRISTMAS), ce noël a été composé par l’Américain d’origine russe IRVING BERLIN . Il en existe plus de 50 millions de versions.
GLORY ALLELUIA, traditionnel américain, interprété d’une manière très martiale au début, le chœur le chante ensuite comme une prière. Chant patriotique et religieux crée pendant la guerre de sécession pour les combattants du Nord en réponse à l’hymne DIXIE de la Confédération Sudiste.
JINGLE BELLS, les cloches tintent mais traduit en Français par “vive le vent’’ chanson en vogue dans les années cinquante en France.
MON BEAU SAPIN, autre traditionnel allemand de ERNST ANSCHUTZ ‘ O TANNEBAUM’’ repris dans le monde entier.
PETIT PAPA NOEL Musique de film (1946) paroles de Raymond VINCI, musique de Henri MARTINET, interprétée pour la première fois par un chanteur corse, Tino ROSSI, 40 millions d’exemplaires et repris par nombre d’interprètes.
CHRISTMAS DE RIMNICU (chant de noël de Roumanie) Arrangement d’André BENICHOU.
AVE MARIA de SCHUBERT, Compositeur Autrichien, sa musique a été très souvent employée par le cinéma, son AVE MARIA est certainement le plus célèbre et est interprété ici par RIMMA GLOUCHKOVA.
THE LITTLE DRUMMER BOY (L’enfant au tambour) traditionnel composé par Katherine DAVIS en 1941, repris avec succès par la chanteuse grecque NANA MOUSKOURI.
LES CLOCHES DE LA NUIT, traditionnel, soliste basse Vassili CHTEFOUZA.
DOUCE NUIT, SAINTE NUIT, chant traditionnel autrichien écrit en 1816 par Joseph MOHR et composé en 1818 par Franz Xavier GRUBER, connu mondialement.
DOUZE BRIGANDS, chant de noël de RUSSIE, soliste Alexi MARTINOV.
LA CLOCHE MONOTONE SONNE, également chant de noël russe, soliste Valéri GAVVA, le chœur créé la sonnerie des cloches et donne un chant grave et triste.
LE LONG DE LA RUE PITERSKAIA traditionnel chanté par Valéri GAVVA dans le style enlevé et joyeux qui invite à danser…
LES ROSSIGNOLS DE RUSSIE, musique de V. ZEVACHOV, arrgt. B. ALEXANDROV. Après une introduction douce comme le chant du rossignol par les chœurs et l’orchestre, il se termine par une reprise forte soutenue par le piano et de nouveau le calme pour terminer par le crescendo de l’ensemble.
DALAE, (bois du vin) chant de noël de GEORGIE, c’est un traditionnel et dans cette république méridionale on cultive de la vigne, la boisson traditionnelle, la vodka, est supplantée par le vin. Comme toutes les chansons à boire, elle est interprétée, ici, à plein gosier.
Les prestigieux Chœurs de l’Armée Rouge comme les Ballets du Bolchoï sont le reflet culturel de la Russie de toujours. Les chants traditionnels et modernes, les danses, forment l’héritage artistique de toutes les époques. Le chant choral, avec ses voix de basse caractéristiques, et leur interaction avec des ténors virtuoses, touche l’ensemble des mélomanes. Le chant se serait développé suite à un ukase de 1648 du tsar Alexis qui, sous la pression de l’Église orthodoxe, avait proscrit l’usage des instruments de musique. Dans la tradition russe également, on peut retrouver l’influence des troupes Cosaques, des guerriers nomades, en particulier des Cosaques du Don.
La Russie, du temps des tzars, était un pays immense dirigé par une caste de nobles, de petits fonctionnaires, et d’une population agricole pauvre soumise aux possesseurs des terres, une police omniprésente - scènes décrites abondamment par les écrivains russes du 19ème siècle (Tourgueniev, Tolstoï, Dostoïevski, Gogol, Gorki…).
A la fin de la grande guerre de 1914-1918, la révolution soviétique, en février 1917, transforma complètement cette société russe après une guerre contre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie qui s’achevait en déroute par l’armée du tzar. La révolution allait entrainer la création de l’Armée Rouge, le 5 janvier 1918, après la victoire des Bolchevicks.
Le nouveau pouvoir était combattu de l’intérieur par l’Armée blanche, issue de l’armée du tzar commandée par le Général Wrangel ainsi que par des expéditions françaises et anglaises dans la mer de Crimée mais également une légion tchèque dans l’Oural. En Extrême-Orient (Vladivostok), l’Armée japonaise, mais également les Anglais, les Français, les Chinois, les Américains envoient des troupes et contingents pour combattre l’Armée Rouge en même temps qu’un blocus était déclaré. Cette guerre civile allait durer jusqu’en 1925 où Wrangel abandonne la lutte.
Les Chœurs de l’Armée Rouge sont créés en 1928 par Alexandre Alexandrov. Au départ, il s’agit d’une douzaine d’hommes issus des soldats de la Révolution. Leur mission : conforter le courage des soldats dans les combats, leur insuffler l’esprit patriotique en interprétant les chants traditionnels que chacun connait.
En 1929, le groupe part en tournée pour soutenir le moral des soldats affectés à la construction du chemin de fer de l’Extrême-Orient avec un répertoire d’airs populaires. Car entre deux combats, il faut reconstruire un pays exsangue et transformer une patrie arriérée en pays moderne.
Dès lors, le pouvoir soviétique connut le bénéfice qu’il pouvait escompter d’une formation artistique représentant l’union, la fraternité, la force, toutes choses nécessaires au combat qu’il fallait mener contre l’ennemi intérieur et extérieur et cela contribua au développement des Chœurs de l’Armée.
Les chanteurs, tous des soldats, ressemblaient aux combattants pour lesquels ils se produisaient. Ils représentaient ce qu’on appelait le « Théâtre aux armées » comme chaque nation en guerre en organisait, pour relever le moral des troupes – à l’instar de la France avec Maurice Chevalier et d’autres, ou des Etats-Unis avec Marylin Monroe.
A partir de 1930, avec la paix, les Chœurs de l’Armée Rouge changent de mission. Ils partent en tournée dans le monde pour faire connaitre les idéaux de leur nation. Et à travers leur répertoire de chansons anciennes de la Russie de toujours, ils feront ressentir les changements opérés dans le pays à la gloire de la révolution. En France, on les retrouve à l’exposition universelle de 1937 où ils donnent des concerts triomphaux.
C’est aussi l’époque des purges de Staline au sein de l’Armée Rouge et bien qu’il apprécie beaucoup les chœurs dont il est très fier, le fait qu’ils voyagent à l’étranger avec succès les rend suspects et plusieurs d’entre eux ont été arrêtés et condamnés.
La guerre mondiale approche, en 1939, Staline attaque la Pologne quasi en même temps qu’Adolf Hitler. Sur sa lancée, il s’engage dans un conflit avec la Finlande sur des revendications territoriales et l’Armée Rouge, mal préparée et affaiblie par les purges éprouve de lourdes pertes devant les Finnois qui signeront une paix honorable.
Le 22 juin 1941, Hitler déclare la guerre à une Union Soviétique dont l’Armée Rouge mal équipée, au commandement décapité, allait devoir reculer devant la machine de guerre allemande.
Dans les premiers jours de guerre, les allemands atteignent Leningrad mais le siège de deux ans et demi ne permit pas le triomphe des troupes allemandes, et constitua un rempart pour la partie nord de l’URSS. D’autre part, l’avancée des Allemands dans le sud constituait une large défaite pour l’Armée Rouge.
L’hymne composé par Alexandre Alexandrov fut chanté par les chœurs de l’Armée Rouge en juin 1941 aux soldats montant en ligne. Les Chœurs retrouvaient leur destination première et plus de 1200 concerts furent donnés sur le front.
Ce rappel de l’Histoire montre combien l’influence des Chœurs de l’Armée Rouge a été primordiale durant les évènements de cette période par l’exemple de leur patriotisme, par le soutien du moral de soldats confrontés à une guerre dure, meurtrière, sans oublier le côté artistique de ce peuple russe aux traditions anciennes.
Alexandre Alexandrov meurt le 8 juillet 1946. Son fils, Boris, qui a souvent dirigé l’ensemble lui succède jusqu’à sa retraite et 1987.
Le répertoire des chœurs comprend beaucoup de chants patriotiques et de guerre et cela est tout-à-fait dans leur mission : le maintien du moral des combattants.
Après les changements intervenus à partir de 1985, les chœurs deviennent indépendants de l’Armée, sous le nom d’Ensemble Académique de Chants et Danses de l’Armée Rouge Alexandrov.
Et c’est à l’occasion du MIDEM à Cannes, en 1991, qu’ils proposent leur production de nouveaux enregistrements présentés par Vadim Avdeev, chargé de la promotion. André Bénichou, guitariste et compositeur parisien, également producteur (7 Productions), se dit intéressé et commence une coopération fructueuse qui conduira à une production particulière et à des projets communs, cette première rencontre ayant débouché sur une amitié réelle.
Si l’unicité des chœurs tient au savant équilibre des voix des chanteurs, il ne faudrait manquer de citer les instruments traditionnels accompagnant ceux-ci et les propulsant sur une assise typiquement russe. Pour les cordes : la balalaïka sorte de luth à manche long et caisse triangulaire ; la domra, autre type de luth, voisin du précédent, mais à trois ou quatre cordes et à la caisse circulaire. La section cuivre est constitué des bassons (qu’on appelle aussi serpent militaire, en raison de sa forme) et cors russes (qui joue une seule note – à plusieurs octave – et dont il existe sept versions aux tons différents, de façon à pouvoir représenter les sept notes de la gamme). Enfin, citons le bayan, accordéon chromatique russe, qui embrasse l’ensemble et fait le lien entre les registres classique de l’harmonisation et populaire de la destination même de ces œuvres musicales.
Les membres des Chœurs de l’Armée Rouge sont militaires et vivent en caserne avec leur famille. Toutefois ces casernes sont formées de petites unités d’habitation avec confort donnant sur la Place Rouge à Moscou. En tant que militaires, les membres de Chœurs sont rémunérés par l’Armée, avec des primes de concert.
Les solistes - donc les vedettes - sont en principe au nombre de cinq (premier soliste, deuxième soliste, etc.).
Les danseurs font le spectacle avec quelquefois des danseuses qui sont soit également des militaires soit des épouses de membres des Chœurs.
L’orchestre proprement dit est composé d’une cinquantaine de musiciens, variables suivant le morceau interprété.
En comptant la cinquantaine de choristes, l’ensemble représente donc environ 120 exécutants.
La troupe est donc considérable, et à l’occasion d’un grand concert donné à Paris (à l’église de la Madeleine), le producteur André Bénichou avait dû faire loger les Chœurs de l’Armée Rouge dans la caserne de la Garde Républicaine, boulevard Sully-Morland à Paris, seul endroit assez vaste pour loger toute la troupe !
Michel COLOMBINI
© Frémeaux & Associés
Enregistrements historiques des Chœurs de l’Armée Rouge sous la direction de Boris Alexandrov, initialement remis à la disposition du public en 1991 par André Bénichou (7 Productions) et Laura Bénichou (Rendez-vous Digital), aujourd’hui licenciés en disques physiques à Frémeaux & Associés.
THE RED ARMY CHOIR play NOËL
MINUIT, CHRETIENS, sung in French, is a traditional carol arranged by V. Avdeev.
NOEL BLANC, WHITE CHRISTMAS, was composed by the Russian American Irving Berlin; more than fifty million versions of it exist.
GLORY ALLELUIA is a traditional American piece sung in a very martial tone by the Choir at first before it becomes a prayer. This religious patriotic song was created during the American Civil War as a hymn for those fighting in the north, in response to the Confederate anthem “Dixie” adopted by southerners.
JINGLE BELLS is the English title, but the French version became very popular in the Fifties as “Vive le vent”.
MON BEAU SAPIN is the French title given to another traditional German carol by Ernst Anschutz which became popular throughout the world as “O Tannenbaum’’.
PETIT PAPA NOEL is taken from the soundtrack of a 1946 film; with lyrics by Raymond Vinci and music by Henri
Martinet, it was sung for the first time by the Corsican artist Tino Rossi, whose version has sold some forty million copies… Many other performers have recorded this carol.
CHRISTMAS DE RIMNICU is a Rumanian carol arranged by André Benichou.
AVE MARIA, the music of the Austrian composer Schubert has often been used in films; his “Ave Maria” is certainly his most famous work, here sung by Rimma Glouchkova.
THE LITTLE DRUMMER BOY, a traditional piece composed by Katherine Davis in 1941, was also a hit for Greek singer Nana Mouskouri.
LES CLOCHES DE LA NUIT, a traditional carol, features bass soloist Vassili Chtefouza.
DOUCE NUIT, SAINTE NUIT is known throughout the world as “Silent Night”, whose lyrics were written in 1816 by Austrian Joseph Mohr, set to music in 1818 by composer Franz Xavier Gruber.
DOUZE BRIGANDS, or “Twelve Brigands”, is a Russian carol featuring the soloist Alexi Martinov.
LA CLOCHE MONOTONE SONNE, another Russian carol, this time with soloist Valery Gavva, has the Choir reproducing the sound of bells, giving the song a sad, serious air.
LE LONG DE LA RUE PITERSKAIA is another traditional piece sung by Valery Gavva in a bright and joyful style which makes dancing irresistible…
LES ROSSIGNOLS DE RUSSIE [“Russian Nightingales”] was composed by V. Zevachov and arranged by B. Alexandrov. Softly introduced by like the nightingales’ song by the Choir and orchestra, it concludes with a strong reprise of the theme carried by the piano which fades into calm before the crescendo finale by the ensemble.
DALAE [“Drink wine”], a Georgian carol, reminds us that Georgia is a southern Republic with many vineyards… Wine has replaced the traditional vodka there, and the Choir sings this, like all drinking songs, at the top of its voice!
THE RED ARMY CHOIR
Like the Bolshoi Ballet, the prestigious Red Army Choir is the cultural reflection of eternal Russia, whose traditional (and modern) songs and dances form an artistic heritage encompassing its entire history. And the songs of the Choir, with their characteristic bass voices interacting with virtuoso tenors, reach out to music-lovers everywhere. This form of song is said to have developed after the 1648 ukase of Tsar Alexis: under pressure from the Orthodox Church, the Tsar’s proclamation banned the use of musical instruments. Elsewhere, Russian tradition also shows the influence of Cossack troops, nomadic warriors like the Don Cossacks.
In the time of the Tsars, Russia was an immense country in the hands of a caste of noblemen and civil servants, with a population of poor agricultural workers subjected to the authority of landowners and an omnipresent police-force—scenes described in profusion by such 19th century writers as Turgenev, Tolstoy, Dostoyevsky, Gogol or Gorki. Towards the end of the Great War, the Soviet Revolution of February 1917 completely transformed Russian society after the war against Germany and Austro-Hungary ended in the rout of the Tsar’s army. The Revolution would lead to the creation of the Red Army on January 5th 1918 after the Bolshevik victory.
This new power was contested from the inside by the White Army, formed out of the Tsar’s armed forces under General Wrangel, and also by French and English expeditionary forces sent to the Crimea (plus Czech legions in the Urals). In far-eastern Vladivostok, the armies of Japan, England, France, China and America sent contingents of troops to fight the Red Army at the same time as a blockade was declared. This Civil War lasted until 1925, when Wrangel finally abandoned the struggle. By 1917 the Red Army was also waging war against newly-independent Poland, and also Finland, to recapture former Tsarist territories. In September 1929 they also had to face the Chinese Army…
The Red Army Choir was created in 1928 by Alexander Alexandrov. At its inception, the Choir was made up of only twelve men, all of them soldiers of the Revolution, whose mission was to bolster the courage of soldiers in combat, and instil patriotic spirit into them by means of traditional songs which were familiar to everyone. The group began a tour in 1929 with a repertoire of popular songs aimed at boosting morale among troops assigned to the construction of the Orient railway: between battles, a country on its knees had to be rebuilt, and a backward motherland transformed into a modern state.
From then on, Soviet authorities could count on the benefits to be drawn from an artistic ensemble representing union, fraternity and strength, all of them forces to be reckoned with in the struggle against enemies both outside and within; and this contributed further to the development of the Red Army Choir. The group’s singers, all soldiers, were like the combatants for whom they sang; they were “military theatre”, as others had been in times of war, morale-boosters like Marilyn Monroe later became for GI’s, or Maurice Chevalier in France.
Beginning in 1930 once peace had been restored, the Red Army Choir’s mission changed: when they toured, it was to spread the ideals of their nation. And with their repertoire of songs from Old Russia, they caused people to feel the changes made in their country, changes which glorified the Revolution. The Universal Exhibition in France in 1937 allowed the French a glimpse of this, in the course of several triumphal concerts.
This was also the era of Stalin’s purges inside the Red Army, and even though the former appreciated its Choir—he was even extremely proud of it—the fact that its members met with success in their travels abroad made them suspect in his eyes, and several were arrested and convicted. World war was approaching. In 1939 Stalin attacked Poland almost at the same time as Hitler; he engaged in a conflict with Finland over territorial claims and the Red Army, ill-prepared and weakened by purges, suffered heavy casualties at the hands of the Finns before a treaty was signed. When Hitler declared war on the Soviet Union on June 22nd 1941, the Red Army was still ill-equipped to deal with further hostilities; with its command decapitated, Russia was obliged to retreat in the face of the German war-machine, which reached Leningrad in the early days of the war. The city formed the northern ramparts of the USSR, and despite a siege lasting two and a half years, the Germans failed to triumph. They were more successful in the south, however, where they defeated the Red Army.
The anthem composed by Alexander Alexandrov was sung by the Red Army Choir in June 1941 as Russian troops moved to the front. The Choir regained its original role and gave more than 1200 front-line concerts.
This historical resume shows how capital was the influence of the Red Army Choir during the events of the period: their patriotism was an example for all in their support of soldiers confronted by murderous warfare in harsh conditions, and they provided considerable spirit; nor should one forget the artistic side of this Russian people with ancient traditions.
Alexander Alexandrov died on July 8th 1946. His son, who often conducted the ensemble, succeeded him until his retirement in 1987. The Choir’s repertoire contains many patriotic war-songs which perfectly suited their mission: to preserve morale.
After changes were made beginning in 1985, the Choir achieved its independence from the Red Army and took the name A.V. Alexandrov Russian Army Song and Dance Ensemble. In 1991 they appeared at MIDEM in Cannes with new recordings presented by Vadim Avdeev, who was responsible for promoting them. The Parisian guitarist and composer André Bénichou—also a seven-time producer—showed interest, and he began collaborating with the Choir on various projects which resulted in a production together, and they became firm friends.
If the uniqueness of the Choir lies in the skilful balance between the singers’ voices, one must also give special mention to the traditional instruments which accompany them, propelling the Choir over a typically Russian foundation. For the strings: the balalaika, a lute-like instrument with a long neck and triangular body; the domra, another type of lute, is close to the balalaika but with three or four strings and a circular sound-box. The brass section is made up of bassoons (bass wind-instruments also known in military parlance as “serpents”, due to their shape) and Russian horns (which play a single note—on several octaves—and which exist in seven versions of different keys representing the seven notes of the scale). Finally, there’s the bayan, a chromatic Russian accordion which embraces the ensemble and links the classical harmonic register with the popular destination of these works of music.
Michel COLOMBINI
Translated in English by Martin DAVIES
© Frémeaux & Associés
Les Chœurs de l’Armée Rouge interprètent des chants de Noël occidentaux et orthodoxes. L’auditeur qui s’apprête à écouter ces enregistrements pour la première fois, appréhende probablement le moment avec dérision, ou un certain décalage, pour ce disque, qui est typiquement un « concept album » issu des riches heures de ce que l’on appelait alors la variété internationale. Cependant, force est de constater que la rigueur et le son d’ensemble des qualités vocales du Chœur, combinés ici à un sens unique des arrangements, rappellent avec quelle maestria était conduite cette grande vitrine artistique de l’époque soviétique.
P. Frémeaux & L. Bénichou
Les prestigieux Chœurs de l’Armée Rouge, comme les Ballets du Bolchoï, sont le reflet culturel de la Russie de toujours. L’extraordinaire puissance dégagée par le Chœur et ses solistes virtuoses a permis à l’ensemble de gagner une renommée internationale dans un entre-deux de grand-spectacle populaire et d’orchestration classique.
Frémeaux & Associés remet à la disposition du public les enregistrements du fils d’Alexandre Alexandrov, le fondateur des Chœurs les plus connus, rendus célèbres en France par André Bénichou (7 Productions), qui témoignent – même indépendamment de toute idéologie – de l’une des expressions populaires les plus marquantes du XXè siècle.
Michel Colombini
The Red Army Choir sings traditional and orthodox Christmas songs here, and those listening to these recordings for the first time might smile at the choice of titles in this typical "concept album" with a programme of carols taken from what some used to call the “international pop” genre. Not so: the precision of the ensemble’s sound reveals the full mastery of the Choir’s vocal skills combined with a unique feeling for these carols’ arrangements, reminding you exactly why the Red Army Choir was the great artistic symbol of the Soviet era.
Patrick Frémeaux & Laura Bénichou
Like the Bolshoi Ballets, the prestigious choir founded under the name of The Red Army Ensemble is a cultural reflection of traditional Russia. The extraordinary impression of power emanating from the choir and its virtuoso soloists allowed this Ensemble to reach international fame in a domain half-way between great popular entertainment and the classical orchestra. Frémeaux & Associés is now reissuing the recordings made by the son of Alexander Alexandrov, the founder of the choir’s most famous ensemble. These recordings, first made available in France by André Bénichou (7 Productions), testify – quite independently from any ideology – to one of the most important popular expressions of the 20th century.
Michel Colombini
CD Les Choeurs de l'armée rouge chantent noël, Boris Alexandrov © Frémeaux & Associés 2014