CORÉE PERCUSSIONS ET CHANTS DE HAHOE ET KYONGJU
CORÉE PERCUSSIONS ET CHANTS DE HAHOE ET KYONGJU
Ref.: FA5368

SOUTH KOREA : HAHOE MASK DANCE DRAMA AND KYONGJU: FEMALE VOCALS AND PERCUSSIONS

Ref.: FA5368

Artistic Direction : SUSIE JUNG-HEE JOUFFA & FRANCOIS JOUFFA

Label : Frémeaux & Associés

Total duration of the pack : 1 hours 1 minutes

Nbre. CD : 1

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SOUTH KOREA : HAHOE MASK DANCE DRAMA AND KYONGJU: FEMALE VOCALS AND PERCUSSIONS



Hahoe Pyolshin-gut T’al-Nori is one of Korea’s most traditional folk plays. Until 1928 the shaman ritual had been performed at intervals of three, five or sometimes ten years, depending on the revelation of the local goddess. It was said that if you did not have a chance to watch the mask dance performed in your lifetime, you could not go to heaven. Susie Jung-hee Jouffa and François Jouffa have recorded in Hahoe the actors, dancers and musicians of this show. Kyongju, the ancient capital of the millennium kingdom of Shilla has a unique tradition of female vocals and percussions. Two performances have been recorded there, in front of Lake Pomun, at nightfall. Patrick FRÉMEAUX



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  • 1
    Mudong Madang
    Lee Sang-Ho/Lim Hyung-Kyoo/Kim Choon-Teak
    Traditionnel
    00:06:32
    2000
  • 2
    Chuji Madang
    Lee Sang-Ho/Lim Hyung-Kyoo/Kim Choon-Teak
    Traditionnel
    00:06:17
    2000
  • 3
    Paekchong Madang
    Lee Sang-Ho/Lim Hyung-Kyoo/Kim Choon-Teak
    Traditionnel
    00:07:41
    2000
  • 4
    Halmi Madang
    Lee Sang-Ho/Lim Hyung-Kyoo/Kim Choon-Teak
    Traditionnel
    00:08:12
    2000
  • 5
    P'agyesung Madang
    Lee Sang-Ho/Lim Hyung-Kyoo/Kim Choon-Teak
    Traditionnel
    00:04:38
    2000
  • 6
    Yangban Sonbi Madang
    Lee Sang-Ho/Lim Hyung-Kyoo/Kim Choon-Teak
    Traditionnel
    00:04:09
    2000
  • 7
    Namdo Min Yo
    Shilla traditional arts group
    Traditionnel
    00:06:29
    2000
  • 8
    Bara Chun
    Shilla traditional arts group
    Traditionnel
    00:07:14
    2000
  • 9
    O'go Mu
    Shilla traditional arts group
    Traditionnel
    00:05:13
    2000
  • 10
    Bu Chae Chum
    Shilla traditional arts group
    Traditionnel
    00:05:33
    2000
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Corée FA5368

CORÉE 
Percussions et chants de Hahoe et Kyongju

KOREA
Vocals and percussions from Hahoe and Kyongju

Avertissement
Pour conserver l’authenticité de ces morceaux traditionnels, j’ai préféré utiliser des méthodes d’enregistrements d’un autre âge. À l’heure du tout numérique, parfait mais froid, j’ai choisi intentionnellement de travailler avec un fameux ancien magnétophone de luxe (le Nagra suisse, modèle IV-S), deux excellents micros retirés du marché (les Sennheiser electronic de type MKH 416T) et de la bonne vieille bande magnétique made in Germany (BASF) introuvable. Ce lourd et robuste matériel, digne d’un musée du son, peut, quand on sait le faire fonctionner avec amour, restituer la rondeur et la chaleur de ces musiques ancestrales en voie de disparition. Les connaisseurs apprécieront, j’espère, la différence de couleur. Merci à Claude Colombini et à Patrick Frémeaux d’y avoir été sensibles chez Frémeaux & Associés.
François Jouffa

Corée du Sud : Hahoe et Kyongju (62’)


I – Hahoe : percussions et masques anciens. 37’30

Le village folklorique de Hahoe
Proche de la ville d’Andong, ce village avait été celui du clan P’ungsan Ryu depuis que Ryu Chong-hye y prit ses aises à la fin de la période Koryo. Deux personnalités du clan Ryu furent les célèbres Ryu Song-ryong (1542 - 1607) et son aîné Ryu Un-ryong (1539 - 1601). Le premier, ministre de la cour,  joua un rôle important dans la défense de la Corée contre l’invasion japonaise de 1592. Le second, haut fonctionnaire, fut un grand lettré confucéen.
Hahoe est un village ancien préservé, mais toujours habité, qui abrite notamment le musée Hahoe T’al et sa collection de masques anciens en bois d’aulne (Trésor National n° 121) et plusieurs maisons traditionnelles respectées en tant que Trésors Nationaux. Ainsi la demeure Yangjindang (résidence des successeurs du clan Ryu ; Trésor n° 306) ou la Ch’unghyodang (résidence des successeurs de Ryu Song-ryong ; Trésor n° 414). Hahoe est unique par la disposition de ses maisons qui font face aux quatre directions, contrairement à celles des autres villages qui sont positionnées en direction du sud. C’est aussi un exemple unique où les maisons des riches sont au centre du village et celles de la populace, à l’extérieur. Et, pourtant, les cultures, fêtes et rituels des puissants comme ceux des miséreux ont toujours coexistés harmonieusement.
Le village émerveille aussi ses visiteurs par sa localisation près des rizières, falaises et collines, d’une forêt de sapins et des bancs de sables de la rivière Naktong-gang qui s’enroulent autour des habitations en une forme parfaite de S. C’est pourquoi ce village authentique, localisé à Pungch’on-myon, Andong, s’appelle Hahoe qui signifie « dans la courbe de la rivière ».

Spectacle de la danse des masques
Le Pyolshin-gut T’al-Nori du village de Hahoe est un des spectacles les plus anciens de Corée. Cette danse des masques est jouée depuis des siècles. Jusqu’à 1928, ce rituel chamanique n’était joué que tous les trois, cinq ou dix ans, selon les demandes imputées aux divinités locales. Le spectacle commençait le premier de l’an du calendrier lunaire et se poursuivait, dans divers endroits du village, pendant une quinzaine de jours, combinant rituels de sorcellerie et festivités populaires. Il fallait plaire aux divinités du village et exorciser les mauvais esprits. Les villageois priaient pour une moisson abondante, pour leur prospérité et la paix dans la région, tout en s’amusant à jouer les personnages satiriques des épisodes du drame.
Comme la plupart des danses masquées du théâtre folklorique coréen, le Pyolshin-gut T’al-Nori de Hahoe comporte plusieurs rôles allégoriques tel que Yangban (un aristocrate arrogant), Sonbi (un lettré prétentieux), Chung (un moine bouddhiste dépravé), Imae (domestique dingue), Paekchong (un boucher grossier), etc. Chacun de ces personnages représente une classe sociale, et leur mise en situation amoindrit les tensions entre familles et clans du village.
Chaque danse est accompagnée par le nong-ak, ensemble de percussions traditionnel cher aux fermiers, sans doute la plus ancienne des formes de danse et de musique de Corée. Le son puissant de ce quartet populaire, qui comprend le kkwaenggwari (petit gong), le chin (grand gong), le puk (petit tambour-baril), le changgo (tambour long en forme de sablier), plus le mallari (hautbois), dégage un rythme à effet hypnotique.
En 1980, le gouvernement coréen a désigné ce spectacle de danse des masques comme étant l’Important Bien Culturel Intangible n° 69, afin d’en assurer la préservation et la transmission aux générations futures. La troupe de la Société de Préservation du Pyolshin-gut T’al-Nori du village de Hahoe a pour vocation de faire connaître ce trésor culturel de Corée au reste du monde.
On disait autrefois que, si vous n’avez jamais eu la chance d’assister à ce spectacle, vous ne pourrez pas aller au paradis.

19 comédiens, danseurs et musiciens (tous des mâles).
Enregistrement : le samedi 29 juillet 2000, entre 15 et 16 heures.
Lee Sang-ho (Paekchong, le boucher), Lim Hyung-kyoo (Directeur de la Preservation Society ; Sonbi, le lettré), Kim Choon-taek (Halmi, la vieille veuve), Ryoo Dong-chul (Yangban, l’aristocrate), Son Sang-rak (Pune, la jeune femme), Kim O-joung (Imae, la folie), Kwon Soon-chan (tambour-baril puk), Kim Dong-pyo (Kaskshi, la déesse), Kim Jong-heung (Chung, le moine), Ryoo Jong-hoon (Ch’oraengi le fouineur ; hautbois mallari et chant), Lee Jong-tae (petit gong kkwaenggwari), Kwon Tae-kyung (grand gong ching), Lee Kyoo-chan (tambour-baril puk), Choi Young-ho (Chuji, un lion), Jeun Hee-young (tambour-baril puk), Eom Jae-jin (tambour-sablier changgo), Kweon Young-kug (tambour-baril puk), Lee Sang-ill (tambour-baril puk), Hwang Young-ho (tambour-baril puk), Lim Jae-seun (tambour-sablier changgo).


1 - Mudong Madang. 6’32
Dans cet acte, une jeune femme (Kakshi) danse sur les épaules de plusieurs acteurs, demande qu’on les bénisse et qu’on fasse des offrandes pour qu’ils conservent leur bonne santé. Cette déesse locale ne doit jamais toucher le sol. Les villageois l’accueillent chaleureusement pour qu’elle exauce leurs souhaits.

2 - Chuji Madang. 6’18
Un Chuji (lion) mâle et un Chuji femelle dansent en se combattant.  La femelle gagne et promet une année d’abondantes moissons. Ch’oraengi (l’intriguant fouineur) chasse les lions puis danse seul. Cet acte est destiné à purifier le lieu, alors que la pièce est jouée pour éloigner les démons et autres mauvais esprits.

3 - Paekchong Madang. 7’42
Un boucher (Paekchong) arrive en dansant avec une hache et un couteau dans son sac en paille. Un grand taureau brun avance en dansant. L’homme danse avec l’animal avant de lui couper le cœur et les testicules. Quand il demande au public de les lui acheter, personne ne fait d’offre. Au son du tonnerre, effrayé, il part. Cet acte est une satire de l’attitude autoritaire des dirigeants concernant la vie sexuelle du peuple. Mais le boucher fait rire les spectateurs et gagne ainsi leur sympathie.

4 - Halmi Madang. 8’13
Une vieille veuve (Halmi), une écharpe blanche autour de la tête, apporte son métier à tisser. Elle était devenue veuve, trois jours seulement après son mariage à l’âge de 14 ans. Elle tisse, danse en se plaignant de sa pauvre condition, puis se livre à la mendicité. Cet acte symbolise la lutte des classes et illustre la souffrance de la vie quotidienne des gens du peuple.
5 - P’agyesung Madang. 4’39
Dans les montagnes, une jeune femme (Pune) apparaît en dansant. Elle regarde autour d’elle, ne voit personne, s’accroupit et se soulage. À ce moment précis, un moine dépravé (Chung) s’approche et lui manifeste son désir. Il danse avec elle puis s’enfuit en la portant sur son dos. Ch’oraengi (le fouineur) les a vus. Cet acte critique la religion et le clergé bouddhiste corrompu.

6 - Yangban & Sonbi Madang. 4’06
Un aristocrate (Yangban) et un lettré (Sonbi) sont en grande discussion mégalomaniaque, chacun tachant de surpasser l’autre par son savoir. Ch’oraengi (le fouineur) se moque d’eux et ils perdent ainsi la face. Paekchong (le boucher) s’approche pour leur demander d’acheter les testicules du taureau qu’il vient de tuer. Proposition indécente au départ, vite transformée en enthousiasme quand ils comprennent que ces attributs virils augmenteront leur énergie sexuelle. Ils rivalisent en propositions financières. La vieille veuve (Halmi) arrive pour se moquer de leur comportement, puis les aide à apprécier leurs différences. Ch’oraengi (le fouineur) les rejoint. Ils dansent tous ensemble dans la joie. Cet acte encourage les dirigeants à se positionner dans la société et à lâcher la bride des petites gens, afin d’atténuer les conflits entre classes sociales.

II – Kyongju : percussions et chants féminins. 24’20

Ancienne capitale millénaire du royaume de Shilla (de -57 à 935), Kyongju s’appelait d’abord Kaerim, puis Donghyong sous la dynastie de Koryo (de 935 à 1408), Kyongjubu sous la dynastie de Choson (de 1408 à 1859), et Kyonjuup en 1859. La ville de Kyongju d’aujourd’hui s’enorgueillit d’un prestigieux patrimoine national et autres héritages culturels : 30 objets classés Trésor National, 76 Trésors, 72 monuments, 218 lieux culturels.


A - Deux enregistrements, le lundi 31 juillet 2000 au lac Pomun, à 20 heures 30, dans le cadre de l’Outdoor Korean Traditional Music Performance, du Shilla Traditional Arts Group (directeur : Kim Min-tae).

7 - Namdo min yo. 6’26
Namdo est une province de l’ouest de la Corée du sud. Min signifie folklore et yo, une chanson. Deux musiciennes accompagnent les danseuses et chanteuses : Mme Li Sung-ae sur daegum (flûte traversière à 6 trous) et Mme Ju Yong-hee sur changgo (tambour en forme de sablier).

8 - Bara chun. 7’11
Bara est le nom coréen des cymbales et chum veut dire danse. Onze danseuses, avec chacune une paire de cymbales, sont accompagnées par cinq musiciennes : grand gong jing ou ching, petit gong kkwaenggwari ou sogum, grand gong taegum, grand tambour-sablier janggu ou changgo, petit tambour-baril p’ungmul buk ou puk.


B - Deux autres enregistrements, cette fois dans la salle du Ho Ban Jang sur le lac Pomun, le lundi 31 juillet 2000, à 18 heures. La première danse provient de l’époque de la dynastie Choson, mais elle a été modernisée avec l’apport de 5 tambours. Les deux musiciennes principales sont Mme Li Sung-ae (flûte traversière daegum à 6 trous) et Mlle Yu Ji-hae (grand tambour-sablier changgo).

9 - O’go mu. 5’10
O’go signifie 5 tambours et mu veut dire danse. La danseuse Sun Mi-young s’active, seule, avec cinq tambours go : trois verticaux derrière elle, un à sa gauche et un à sa droite. Elle virevolte, une baguette bukchae à chaque main, en un solo de percussions époustouflant, tout en sautillant. Danseuse, acrobate et percussionniste à la fois.

10 - Bu chae chum. 5’34
Bu chae veut dire éventails et chum signifie danse en coréen, parfois appelé mu qui est un nom d’origine chinoise. Cette danse de l’éventail est interprétée par quatre jeunes femmes qui chantent à la fin du morceau, habillées du hanbok, robe traditionnelle très colorée. Les éventails, rose pivoine, se développent comme des fleurs, des papillons ou des vagues ondulantes.


Production-réalisation : Susie Jung-hee Jouffa et François Jouffa.
Enregistrements : 29-31 juillet 2000 à Hahoe et Kyongju, Corée du Sud.
Photos : Sylvie Jouffa.
Interprète : Park Sun-hee.
Montage et mixage en 2008 au studio Art & Son, Paris, France, par Alexis Frenkel.
Conseiller technique et artistique en 2012 : Benjamin Goldenstein.


Nota Bene:
In order to respect this ancestral music, François Jouffa preferred working with his good old Nagra IV-S analog tape recorder. In today’s world of perfect but cold digital sound, these traditional pieces have retained their warmth, colour and original resonance, which will appeal to connoisseurs.  Patrick Frémeaux

South Korea : Hahoe and Kyongju. (62’)


I – Hahoe mask dance drama. 37’30

Andong Hahoe Maul (Hahoe Village, Andong):
This folk village is located in Pungch’on-myon, Andong, and is called Hahoe (in the bend of the river) because the Naktong-gang flows around the village in a S-shape. The village is quite unique in that the houses face outwards in all four directions from the center whereas most houses in the villages face towards the south. Hahoe is also unique in that the upper class houses are located in the center and the lower class ones on the outskirts.
This village has been the home of P’ungsan Ryu clan since Ryu Chong-hye moved into the village in the late Koryo period. Of the Ryu clan members, Ryu Song-ryong (1542 - 1607) and his helder brother, Ryu Un-ryong (1539 -̴ 1601), are well known. Ryu Song-ryong became a famous court minister and played a prominent role in protecting Korea when the Japaneses invaded in 1592. Ryu Un-ruong was a great Confucian scholar and served many years as a high official.
Hahoe is of  interest to scholars in that it is the home of many traditional festivals and rituals, and in that two different cultures, those of the upper and lower classes co-existed in harmony there.
In the village there are 18 cultural properties, such as Yangjindang (the residence of successors of the Ryu Clan ; Treasure No. 306) or Ch’unghyodang (the residence of Ryu Song-ryong successors; Treasure No. 414).
The village commands a beautiful view with its sandy riverside, pine tree forest, and beautiful cliffs and hills (Important Folklore Material No. 122).


Hahoe mask dance drama
Hahoe Pyolshin-gut T’al-Nori is one of Korea’s most traditional folk plays. Handed down at Hahoe-ri, P’ungch’on-myon, Andong-shi, Kyongsangbuk-do, Korea, the mask dance drama has been performed for centuries as a village ritual. Until 1928 the shaman ritual had been performed at intervals of three, five or sometimes ten years, depending on the revelation of the local goddess. The performance began on lunar New Year’s Day and continued at various places around the village until midmonth.
The drama combines shaman rituals and popular entertainment. The village ritual was intended to please the local goddess and exorcise evil spirits. The villagers prayed for an abundant harvest and for peace and prosperity, while enjoying themselves performing the play.
Like most other folk mask dance dramas handed down in rural communities across Korea, Hahoe Pyolshin-gut T’al-Nori features varous allegorical characters, such as Yangban (an arrogant aristocrat), Sonbi (a pedantic scholar), Chung (a depraved Buddhist monk), Imae (a foolish servant), Paekchong (a coarse butcher) and so on. Each of these characters represents a social class. Conflicts among different classes and individuals were satirized to relieve social tensions among the families in the village.
The dance is accompanied by nong-ak, the traditional Korean farmer’s percussion ensemble. Nong-ak is Korea’s most popular and probably oldest dance music. The powerful sounds of the traditional quartet, comprising the kkwaenggwari (small gong), ching (large gong), puk (large drum) and changgo (long drum), pour forth a hypnotic beat.
In 1980, the government designated the mask dance drama as Important Intangible Cultural Property No. 69, to ensure its preservation and transmission to future generations. The Hahoe Pyolshin-gut T’al-Nori Preservation Society seeks also to introduce one of Korea’s greatest cultural treasures to the rest of the world.
It was said that if you did not have a chance to watch the mask dance performed in your lifetime, you could not go to heaven.

19 actors, dancers and musicians (all males).
Recording: Saturday, July 9, 2000, between 3:00 and 4:00 p.m.
Lee Sang-ho (Paekchong, the butcher), Lim Hyung-kyoo (Chief of Preservation Society; Sonbi, the scholar), Kim Choon-taek (Halmi, the old widow), Ryoo Dong-chul (Yangban, the aristocrat), Son Sang-rak (Pune, the flirt), Kim O-joung (Imae, the fool), Kwon Soon-chan (large drum puk), Kim Dong-pyo (Kaskshi, the goddess), Kim Jong-heung (Chung, the monk), Ryoo Jong-hoon (Ch’oraengi the meddler; oboe mallari and chant), Lee Jong-tae (small gong kkwaenggwari), Kwon Tae-kyung (large gong ching), Lee Kyoo-chan (large drum puk), Choi Young-ho (Chuji, a lion), Jeun Hee-young (large drum puk), Eom Jae-jin (long drum changgo), Kweon Young-kug (large drum puk), Lee Sang-ill (large drum puk), Hwang Young-ho (large drum puk), Lim Jae-seun (long drum changgo).


1 - Mudong Madang. 6’32
In this act, a young lady (Kakshi) appears, dancing on the shoulders of other performers and asks people to make offerings for their blessing and wealth. She is believed to be the personified local goddess, so she must not tread on the ground. By welcoming Kakshi, the villagers please the goddess and pray for peace and an abundant harvest.

2 - Chuji Madang. 6’18
A male and female Chuji (lion) appear, dancing and playfully fighting. The female lion wins, promising the village an abundant harvest for the year. Then Ch’oraengi (the meddler) chases the Chujis away, and dances on alone. This act sanctifies the place where the play is to be performed by driving away demons and evil spirits.

3 - Paekchong Madang. 7’42
A butcher (Paekchong) enters with a straw bag containing an ax and a knife. When he sees a big brown bull, he dances with the animal, then kills it with his ax and cuts out its heart and testicles. He asks the spectators to buy the heart or testicles when no one offers to buy them. When it thunders, he gets frightened and exits. The act satirizes the authoritative attitudes of the ruling class toward sexual life. This causes the spectators to laugh, and the butcher wins their sympathy.

4 - Halmi Madang. 8’13
An old widow (Halmi) appears with a white scarf around her head and carrying a hand loom. The granny became widowed only three days after her wedding at the age of fourteen. She weaves then gets up and dances alone, bewailing her ill-fortune and begging the spectators for donations. The act symbolizes the conflicts between social classes and the pain of life for the common people.

5 - P’agyesung Madang. 4’39
In the mountains, a young woman (Pune) appears performing a dance. She looks around to make sure nobody is nearly, then squats and relieves herself. A wandering monk (Chung) catches sight of her and it stirs up his passion He dances with her. As he runs away with the girl on his back, he is seen by Ch’oraengi (the busybody). This act criticizes religion corruption.

6 - Yangban and Sonbi Madang. 4’06
An aristocrat (Yangban) and a scholar (Sonbi) appear, each trying to outshine the other in his knowledge and status. They are mocked by Ch’oraengi (the meddler) and lose face. Paekchong (the butcher) approaches the pair, asking them to buy the bull testicles. At first they think it would be indecent, but when the butcher says the testicles will strengthen their sexual energies they quarrel with each other to buy them. The old widow (Halmi) enters again and laughs at their behavior, then helps reconcile their differences. Ch’oraengi joins them and they all dance joyfully. This act encourages the ruling class to reconsider its real place in society, while the commoners let off a little steam, alleviating conflict between classes.

II – Kyongju: female vocals and percussions. 24’20

Ancient capital of the millennium kingdom of Shilla (from 57 B.C. to 935 A.D.), Kyongju was first called Kaerim. Its name changed into Donghyong under the Koryo Dynasty (from 935 to 1408), into Kyongjubu under the Choson Dynasty (from 1408 to 1859) and into Kyonjuup in 1859. The modern city of Kyongju has inherited of a prestigious national and cultural heritage: 30 objects classified as National Treasures, 76 Treasures, 72 monuments, 218 cultural sites.
A - Two recordings, taken from the Outdoor Korean Traditional Music Performance by the Shilla Traditional Arts Group (Director: Kim Min-tae), Monday, July 31, 2000, Lake Pomun at 8:30 p.m.

7 - Namdo Yo Min. 6’26
Namdo is a province located in Western South Korea. Min means folklore and yo song. Two female musicians accompany the dancers and singers: Mrs Li Sung-ae playing the daegum (six-hole transverse flute) and Mrs Ju Yong-hee playing the changgo (double-headed hourglass drum).

8 - Bara Chun. 7’11
Bara is the Korean name for cymbals and chum means dance. Eleven dancers, each with a pair of cymbals, are accompanied by five female musicians: large gong jing or ching, small lipped flat bronze gong kkwaenggwari or sogum, big brass gong taegum, large double-headed hourglass drum janggu or changgo, small barrel drum p’ungmul buk or puk.


B - Two other recordings, this time in the hall of Ho Ban Jang on Lake Pomun, Monday, July 31, 2000, at 6:00 p.m. The first dance is dated from the Choson Dynasty, but it has been modernized with the addition of five drums. The two main female musicians are Mrs Li Sung-ae (six-hole transverse flute daegum) and Miss Yu Ji-hae (large hourglass drum changgo).

9 - O’go Mu (The Five-Drum Dance). 5’10
O’go means five drums and mu means dance. The female dancer Sun Mi-young moves about alone with five drums go: three are fixed vertically behind her, one is on her left and the last one on her right. While hopping, she twirls around with a drumstick bukchae in each hand, in an amazing drum solo. She is a dancer, an acrobat and a percussionist all at the same time.

10 - Bu Chae Chum (Fan Dance). 5’34
Bu chae means fans and chum means dance in Korean, like the word mu which has a Chinese origin. The Fan Dance is interpreted by four young women who sing at the end of the piece. They wear hanbok, the Korean traditional dress. They use fans painted with pink peony blossoms, as flowers, butterflies or waves.


Production and direction: Susie Jung-hee Jouffa and François Jouffa.
The recordings took place on July 2000 in Hahoe and Kyongju, South Korea.
Pictures: Sylvie Jouffa.
Interpreter: Park Sun-hee.
Editing and mastering in 2008 at the studio Art & Son, Paris, France, by Alexis Frenkel.
Artistic advisor in 2012: Benjamin Goldenstein.


CORÉE - Percussions et chants de Hahoe et Kyongju
KOREA - Vocals and percussions from Hahoe and Kyongju
Réalisation Susie Jung-hee Jouffa & François Jouffa
Jouée depuis des siècles, la danse des masques Pyolshin-gut T’al-Nori du village de Hahoe est un des spectacles les plus anciens de Corée. Jusqu’à 1928, ce rituel chamanique n’était joué que tous les trois, cinq ou dix ans, selon les demandes imputées aux divinités locales. Susie Jung-hee Jouffa et François Jouffa ont enregistré à Hahoe les dix-neuf comédiens, danseurs et musiciens qui composent la représentation dont on disait autrefois que, si vous n’aviez jamais eu la chance d’y assister, vous ne pourriez pas aller au paradis !
Kyongju, ancienne capitale millénaire du royaume de Shilla, propose quant à elle un patrimoine unique de percussions et de chants féminins. Deux spectacles y ont été captés, au lac Pomun, à la tombée de la nuit.
Patrick Frémeaux

Hahoe Pyolshin-gut T’al-Nori is one of Korea’s most traditional folk plays. Until 1928 the shaman ritual had been performed at intervals of three, five or sometimes ten years, depending on the revelation of the local goddess. It was said that if you did not have a chance to watch the mask dance performed in your lifetime, you could not go to heaven. Susie Jung-hee Jouffa and François Jouffa have recorded in Hahoe the actors, dancers and musicians of this show.
Kyongju, the ancient capital of the millennium kingdom of Shilla has a unique tradition of female vocals and percussions. Two performances have been recorded there, in front of Lake Pomun, at nightfall.
Patrick Frémeaux


CD COREE PERCUSSIONS ET CHANTS HAHOE ET KYONGJU, SUSIE  JUNG-HEE JOUFFA ET FRANCOIS JOUFFA © Frémeaux & Associés 2012 (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)

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