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ANTHOLOGIE - 1937-1960
Ref.: FA5349
Artistic Direction : DANY LALLEMAND
Label : Frémeaux & Associés
Total duration of the pack : 2 hours 44 minutes
Nbre. CD : 3
ANTHOLOGIE - 1937-1960
“When Georges sings you can hear kisses fly through the air.” Frédéric DARD, quoted by Janine Guétary Dany Lallemand has compiled three CDs of material which cover Georges Guétary's early career including his great hits. From his first, pre-war recordings to the days when he was a star, both in France (“La route fleurie”) and internationally (“An American In Paris”), this selection comes as a timely reminder that Georges Guétary was a key-personality in the world of French Chanson and music-hall.
Claude COLOMBINI
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PisteTitleMain artistAutorDurationRegistered in
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1Seul sur la grêveGeorges GuétaryPierre Vidier00:03:191937
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2L'Homme de nulle partGeorges GuétaryVincent Telly00:03:301941
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3Robin des boisGeorges GuétaryFrancis Lopez00:03:151943
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4Madame la Terre,arrêtez-vousGeorges GuétaryFrancois Llenas00:03:261943
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5Si vous voulez savoirGeorges GuétaryJacques Larue00:03:251943
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6La gamme et l'amourGeorges GuétaryJacques Larue00:03:081945
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7A HonoluluGeorges GuétaryFrancis Lopez00:03:071945
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8C'est la chanson des accordéonsGeorges GuétaryGine Money00:03:111945
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9Veux-tu partir un jourGeorges GuétaryRené Thuiller00:02:571945
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10Le p'tit bal du samedi soirGeorges GuétaryJean Drejac00:03:051946
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11Valse des regretsGeorges GuétaryLouis Poterat00:03:121945
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12Rosa Nina StellaGeorges GuétaryRene Rouzaud00:03:231946
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13L'oiseau fidèleGeorges GuétaryRene Rouzaud00:02:341946
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14TonightGeorges GuétaryXavier Cugat00:02:501948
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15Là- basGeorges GuétaryClaude Thornhill00:02:411948
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16Ma belle MargueriteGeorges GuétaryLouis Poterat00:03:041947
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17Near you onlyGeorges GuétaryEdy Mono Konta00:02:541948
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18BoléroGeorges GuétaryHenri Conete00:03:291948
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PisteTitleMain artistAutorDurationRegistered in
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1Journée de ParisGeorges GuétaryPierre Havet00:03:081949
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2C'est vous mon seul amourGeorges GuétaryRene Rouzaud00:03:331947
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3Le bar des adieuxGeorges GuétaryValandre00:03:101949
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4Que le temps me dureGeorges GuétaryMiarka Laparcerie00:03:251948
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5It's WonderfullGeorges GuétaryIra Gershwin00:03:061950
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6I'll build a starway to paradiseGeorges GuétaryIra Gershwin00:02:341950
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7La chanson du matinGeorges GuétaryRaymond Vinci00:03:251950
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8Je connais une fleurGeorges GuétaryAndre Hornez00:02:561951
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9La route fleurieGeorges GuétaryRaymond Vinci00:02:561952
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10C'est la vie de bohêmeGeorges GuétaryRaymond Vinci00:02:511952
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11Place du TertreGeorges GuétaryRaymond Vinci00:02:461952
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12Simple et douceGeorges GuétaryChristian Vbel00:03:091952
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13Moulin-RougeGeorges GuétaryJacques Larue00:03:581953
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14Sur la place de MurcieGeorges GuétaryJacques Larue00:02:591954
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15Deux petits chaussonsGeorges GuétaryJacques Larue00:03:581953
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16Valse russeGeorges GuétaryLouis Poterat00:03:111954
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17Tout est permis, quand on rêveGeorges GuétaryJean Boyer00:03:281955
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18La chanson de MartyGeorges GuétaryJacques Larue00:02:521955
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PisteTitleMain artistAutorDurationRegistered in
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1Relaxez-vousGeorges GuétaryFernand Bonifay00:02:551955
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2On n'aime qu'une foisGeorges GuétaryJacques Larue00:03:201955
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3De l'or, de l'orGeorges GuétaryAndre Hornez00:02:111954
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4Riche à millions!Georges GuétaryEddy Marnay00:02:421956
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5DomaniGeorges GuétaryEddy Marnay00:02:551957
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6Dites-luiGeorges GuétaryKoger Geo00:02:561956
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7Le premier matinGeorges GuétaryPierre Delanoé00:03:171956
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8Paris est un accordéonGeorges GuétaryJacques Dutailly00:02:051956
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9AndaluciaGeorges GuétaryRene Rouzaud00:03:471956
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10PacificoGeorges GuétaryRobert Chabrier00:02:371958
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11Je suis un voleurGeorges GuétaryRobert Chabrier00:03:141957
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12VénusGeorges GuétaryJean Broussolle00:02:301959
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13J'aurais voulu danserGeorges GuétaryPierre Delanoé00:02:521959
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14L'amour est dans la rueGeorges GuétaryPierre Delanoé00:02:561959
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15Les enfants du PiréeGeorges GuétaryJacques Larue00:02:411960
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16Notre concertoGeorges GuétaryJean Broussolle00:03:031960
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17Banjo BoyGeorges GuétaryJean Broussolle00:02:001960
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18KalinkaGeorges GuétaryAndre Salvet00:02:571960
GEORGES GUÉTARY
GEORGES GUÉTARY 1937-1960
Quand on demandait un autographe à Georges, il signait toujours “Avec Joie”. C’est vrai, il faisait tout avec joie. Il était formidablement gentil, généreux et il aimait par dessus tout son public. Quand il chantait sur la scène du Théâtre du Chatelet, il était le plus heureux des hommes, mais il l’était tout autant sur celle d’une plus petite salle. Son ami, notre ami Frédéric Dard, disait de lui : “Lorsqu’il chante, Georges, on entend les baisers voler” mais aussi : “Lui, l’éternel jeune premier, archétype de tous les héros romantiques, à la fois Bayard et Robin des Bois, Prince Charmant et Gentleman Cambrioleur, D’Artagnan et Siegfried, beau, noble et pur, parlant d’amour, chantant l’amour, charmeur à vie”… c’est le Georges dont je me souviens. Aujourd’hui vous sont présentés trois disques qui couvrent une grande partie de sa carrière. A travers les chansons que Dany Lallemand a choisies, vous allez pouvoir le connaître encore mieux, en savoir plus sur lui, sur sa vie et son parcours artistique. J’espère sincèrement que vous éprouverez autant de “Joie” que moi à les entendre. Bonne écoute !
Janine Guétary
De son vrai nom Lambros Worloou, Georges GUÉTARY est né le 8 février 1915 à Alexandrie (Egypte) sous le signe du verseau et septième enfant d’une famille de grecs émigrés. Trois autres enfants vont naître plus tard dans cette famille assez pauvre, mais heureuse, dont le père est surveillant dans une plantation de coton. Alors qu’il poursuit sa scolarité au lycée, le jeune Lambros pratique avec succès différents sports, en particulier le 100 mètres haies dont il devient champion. Lors de ses autres instants de loisirs, il s’accompagne à la guitare en chantant dans un petit orchestre qui anime les fêtes locales et les mariages. De passage à Alexandrie, son oncle Tasso Janopoulo, pianiste accompagnateur du célèbre violoniste Jacques Thibaud, l’invite à le suivre à Paris afin d’y poursuivre des études commerciales. Avec l’accord de ses parents, le 14 décembre 1934, le jeune Lambros Worloou quitte Alexandrie à bord du Mariette-Pacha à destination de Marseille. Cinq jours plus tard, il retrouve son oncle sur l’un des quais de la Gare de Lyon et découvre Paris avec l’émerveillement que l’on devine. Ses études commerciales vont rapidement être stoppées à la suite du réveillon de Noël 1935. Pour cette soirée, son oncle Tasso a invité les plus illustres instrumentistes de musique classique de l’époque : les violonistes Jacques Thibaud, Fritz Kreisler et Yehudi Menuhin, le violoncelliste Pablo Casals, le pianiste Vladimir Horowitz, la cantatrice Ninon Vallin…
Afin de faire diversion et mettre un terme à une discussion orageuse entre Kreisler et Horowitz, Tasso demande à Lambros de prendre sa guitare et de chanter une chanson du folklore grec “I Garifalia”. Si cette interprétation calme aussitôt les esprits, elle attire surtout l’attention de Ninon Vallin qui propose de donner des leçons de chant à notre jeune chanteur amateur dont elle a aussitôt remarqué la qualité du timbre de la voix, ainsi que le physique et la prestance. Abandonnant ses études commerciales qui l’intéressent peu, celui qui ne s’appelle pas encore Georges GUÉTARY va travailler très sérieusement sa voix avec Ninon Vallin durant plusieurs années, tout en étudiant le solfège et le piano. Parallèlement, il va suivre des cours de comédie avec René Simon et prendre aussi des leçons de danse moderne. Ce travail acharné va évidemment se révéler des plus bénéfiques pour la suite de sa carrière de chanteur. Par un heureux concours de circonstances et après une rapide audition, Lambros est engagé par le chef d’orchestre Jo Bouillon pour remplacer au pied levé son chanteur Jean Valenti indisponible. Le soir même, il se retrouve avec 25 musiciens sur la scène de l’Européen où quelques jours plus tard il chante déjà en soliste “La chanson de Marinette” et une dizaine de refrains.
En 1937, lors d’une soirée à l’Alhambra où il se produit avec l’orchestre de Jo Bouillon, Lambros est remarqué par Mistinguett et Henri Varna venus en spectateurs. Une semaine plus tard, il est convoqué au Casino de Paris pour être l’un des quatre boys de la Miss, mais aussi la doublure de Réda Caire, grande vedette de la chanson de l’époque et à l’affiche de la même revue intitulée “Ça c’est parisien”. Après une tournée en province de ce spectacle, notre chanteur devenu Georges Lambros sur les affiches, est engagé par Mistinguett pour sa nouvelle revue “La féerie de Paris” présentée à Mogador, avant d’effectuer une tournée à travers la France et la Belgique avec la chanteuse Marie Dubas. Juillet 1939, suite à la déclaration de guerre, Lambros et Tasso Janopoulo se retrouvent immobilisés à Saint-Jean-de-Luz. Un peu plus tard, à la signature de l’armistice, Lambros occupe seul une chambre à Guéthary, un village proche de Saint-Jean-de-Luz, un nom qu’il retiendra au moment de choisir son pseudonyme en 1940. D’autres épiques pérégrinations le conduisent à Toulouse où il a la chance de rencontrer Odett, un chanteur fantaisiste, ami de Mistinguett et propriétaire à Paris d’un restaurant Place Pigalle. Sur les recommandations d’Odett, il est tout d’abord chanteur dans un bar minable attenant à une maison de passe, puis garçon de café dans un restaurant à menu unique. Trois semaines plus tard Lambros croise la route de Frédo Gardoni, le plus célèbre accordéoniste du moment qui, lui aussi, a déserté la capitale. Après quelques répétitions, Frédo Gardoni l’engage dans son petit orchestre et lui conseille de prendre le pseudonyme de Georges GUÉTARY (en souvenir du village basque où il a précédemment passé quelques jours).
Les nouveaux amis vont alors se produire avec succès dans les théâtres, les cinémas, les salles des fêtes, parfois dans des granges de toutes les villes du sud de la France : Montpellier, Béziers, Narbonne, Sète, Marseille, Toulon, Nice, Monte-Carlo… En 1941, nos amis assurent une prestation à Martigues où se produit aussi le violoniste Jacques Thibaud, accompagné par…Tasso Janopoulo. On devine l’émotion et la joie qu’éprouvent Georges GUÉTARY et Tasso en ces instants de retrouvailles après deux ans de séparation. Tasso Janopoulo persuade son neveu de regagner clandestinement Paris où ils se retrouvent quelques semaines plus tard, Place de la République. Malgré le désordre de cette période d’occupation, Tasso a parfaitement organisé le retour dans la capitale de Georges GUÉTARY, alors totalement inconnu. Jacques Thibaud, sous contrat chez Pathé-Marconi, recommande notre jeune chanteur auprès de Jean Bérard, directeur des disques de ce prestigieux label. C’est à cette époque que Georges GUÉTARY enregistre le 25 novembre 1941 en vedette sur l’étiquette Pathé, son premier 78 tours réunissant “L’homme de nulle part” et “Morena” accompagné par Raymond Legrand et son orchestre. La radio diffusant régulièrement cet excellent enregistrement, Georges GUÉTARY entouré de Pierre Doris et Noël Roquevert, est engagé à l’Apollo pour la reprise de l’opérette “Toi c’est moi”, précédemment créée en 1934 aux Bouffes-Parisiens, avec Pills et Tabet, Simone Simon, Pauline Carton et Koval. Il se fait applaudir le temps de quelques chansons à l’Européen et à l’Alhambra et apparaît au Théâtre des Nouveautés dans sa seconde opérette “La course de l’amour”. Entre avril 1942 et juillet 1943, il enregistre une quinzaine de faces toujours chez Pathé, mais c’est sa rencontre au début de l’année 1943 avec le compositeur Francis Lopez qui sera décisive pour la suite de sa carrière.
Leur parfaite complicité permet à Georges GUÉTARY d’enregistrer le 6 octobre 1943 la chanson “Robin des bois” qui devient aussitôt un énorme succès diffusé par toutes les radios. Côté cinéma, après deux tentatives sans lendemain, Georges GUÉTARY est engagé pour être la vedette du film “Le cavalier noir” réalisé et tourné en 1944 par Gilles Grangier, avec Mila Parely, Nicole Maurey, Alerme… La musique est signée Francis Lopez ainsi que les quatre chansons interprétées par Georges GUÉTARY : “Chic à Chiquito”, “Avec l’amour”, “La plus belle” et “Cavalier”. Il enchaîne aussitôt avec “Trente et quarante”, toujours sous la direction de Gilles Grangier, avec Martine Carol, Alerme, Gisèle Préville. Quatre chansons, sur lesquelles nous reviendrons plus loin, y sont créées. Parallèlement à ces activités cinématographiques et déjà considéré comme l’une des valeurs les plus sûres de notre music-hall, Georges GUÉTARY enregistre de nombreuses chansons qui rapidement sont sur toutes les lèvres : “A Honolulu”, “Quand un cow-boy”, “La divine mélodie”, “Le p’tit bal du samedi soir”, “Aye Mama”… A l’exception peut-être de “Rosa, Nina, Stella”, les huit chansons du film “Les aventures de Casanova” réalisé par Jean Boyer, retiendront plus discrètement l’attention du grand public. Pour les deux épisodes de cette production, Georges GUÉTARY portant perruque argentée et bouclée, est entouré de Jacqueline Gauthier, Gisèle Préville, Aimé Clariond…
Alors qu’il se produit au Casino de Nice, il est retenu par le producteur anglais Charles B. Cochran pour être le jeune premier de l’opérette “Bless the Bride” (Vive la mariée), sur une musique de Vivian Ellis. La chanson “Ma belle Marguerite” est créée dans ce spectacle parfaitement réglé qui va triompher durant plus de deux ans à l’Adelphi Theater de Londres avec Georges GUÉTARY et Lyzbeth Webb en têtes d’affiche. Il doit pourtant quitter l’Angleterre pour tourner les extérieurs du film “Jo la Romance” (1948), réalisé par Gilles Grangier, avec Ginette Leclerc, Noëlle Norman, Alfred Adam et Félix Oudart. Malgré une multitude de galas à assurer en province, on le retrouve sur les plateaux de cinéma pour le tournage du film “Amour et Cie” (1949), encore et toujours sous la direction de Gilles Grangier, avec les ravissantes Gaby Sylvia et Tilda Thamar. Le tourbillon des tournées et des contrats le conduit en Suisse, à nouveau en Angleterre (pour 100 représentations de la revue “Latin Quarter”) puis en Belgique et au Canada où on lui propose le premier rôle de l’opérette “Arms and the Girl” (avec Pearl Bailey et Nanette Fabray pour partenaires) qui sera tout d’abord rodée à Philadelphie, Boston et Chicago avant d’être présentée pendant dix mois au Theater Guild de Broadway. C’est au cours de l’une de ces représentations qu’il est remarqué par le danseur, chorégraphe, acteur et chanteur Gene Kelly. Ce dernier lui offre le rôle de Pierre dans la comédie musicale “Un Américain à Paris” (musique de George Gershwin) dont il règle les chorégraphies et que Vincente Minnelli doit réaliser dans une version filmée pour la Metro Goldwin Mayer.
Avant le tournage, Georges GUÉTARY doit se plier à toutes les contraintes qu’exige le grand professionnalisme des gens du cinéma d’Hollywood. Avec Gene Kelly dans le rôle principal, Georges GUÉTARY a aussi pour partenaires la jeune danseuse française Leslie Caron et le brillant pianiste Oscar Levant, spécialiste des œuvres de Gershwin. Quand Hollywood lui offre un contrat de neuf ans, à raison de 1500 dollars par semaine, Georges GUÉTARY décline la proposition sur les conseils de son ami Louis Jourdan précédemment engagé dans des conditions semblables, mais bizarrement résigné à l’inactivité. “Un Américain à Paris”, conçu pour une durée initiale de près de trois heures, sort sur les écrans dans une version où plusieurs scènes dont certaines chantées par Georges GUÉTARY ont hélas disparu. Cette super production remportera toutefois six oscars. Sans aucun regret donc, notre chanteur quitte Hollywood pour retrouver Paris “avec joie” (selon son expression favorite). Dès son retour, Francis Lopez lui propose le premier rôle de sa nouvelle opérette “Pour Don Carlos”, inspirée d’un roman de Pierre Benoit et qu’il monte au Châtelet dirigé depuis 1928 par Maurice Lehmann. Georges GUÉTARY y interprète notamment “La chanson du matin”, “Bergerette”, “Je suis un bohémien”, avec pour partenaire l’excellente et ravissante chanteuse Maria Lopez qui, hélas, n’a pas dans son travail la rigueur indispensable pour tenir un tel rôle. Pourtant, et malgré les absences répétées de Maria Lopez souvent remplacée, “Pour Don Carlos” va obtenir au Châtelet un énorme succès jusqu’à fin novembre 1951 et sera prolongé par une tournée à travers la France et la Belgique.
Durant la même année, dans une réalisation de Jean Stelli, Georges GUÉTARY tourne le film “Une fille sur la route” (tout d’abord intitulé “Voyage incognito”) entouré de Liliane Bert et Jean Lefebvre. L’année suivante c’est en Espagne qu’il tourne les extérieurs de “Plume au vent”, une version filmée de l’opérette de Jean Nohain et Claude Pingault précédemment créée à Paris en 1942 avec les chansons “Je n’embrasse pas les garçons”, “Simple et douce”, “Canoë”… Dans cette co-production franco-espagnole, Carmen Sevilla, Jacqueline Pierreux et Jean Gaven sont ses partenaires. Alors que Georges GUÉTARY prend quelques jours de repos à Cannes dans sa villa “La belle Marguerite”, ses amis Francis Lopez et Raymond Vincy viennent lui présenter leur dernière opérette “La Route fleurie” qui doit être montée à l’A.B.C. D’un commun accord, leur choix se fixe sur Bourvil, alors au creux de la vague, pour le rôle complémentaire de comique. Annie Cordy qui vient de débuter à Paris sa véritable carrière de chanteuse fantaisiste est engagée pour compléter la distribution ainsi que Claude Arvelle, ancienne Miss Cinémonde. Après quelques représentations au Théâtre des Célestins à Lyon, “La Route fleurie” est créée à Paris à l’A.B.C. le 19 décembre 1952. A l’instar de la complicité du tandem Bing Crosby – Bob Hope aux U.S.A., Georges GUÉTARY et Bourvil, parfaitement complémentaires, vont triompher durant trois ans sur la scène de l’A.B.C. Il faudra l’intervention d’avocats pour engager des procédures auprès de Mitty Goldin, directeur de l’A.B.C. pour mette un terme à ce triomphe qui ne permettait aucune autre activité aux trois principaux comédiens.
C’est à cette époque, à l’occasion d’une émission de radio, que Georges GUÉTARY fait la connaissance de la productrice et réalisatrice (de Télé-Paris notamment) Janine Guyon, dont il tombe amoureux. De leur union en 1955 naîtront deux enfants : François, aujourd’hui comédien et Hélène, artiste peintre, décoratrice et réalisatrice. Devant honorer ses contrats avec le cinéma, c’est en Allemagne sous la direction de Willy Forst qu’il tourne un remake du “Chemin du Paradis”, la première version ayant été réalisée en 1931 avec Henri Garat et Lilian Harvey. Dans ce film, il reprend les chansons “Avoir un bon copain”, “Tout est permis quand on rêve” et interprète aussi trois nouvelles chansons : “Cherchez la femme”, “Tout vient à point” et “Ce n’est pas tout”. Toujours en Allemagne, il tourne “Amour, tango, mandoline” également intitulé “On n’aime qu’une fois” (1955), mais c’est en Yougoslavie qu’est réalisé “Le Baron Tzigane” d’après l’opéra-comique de Johann Strauss, avec pour partenaire la hongroise Margit Saad. En mars 1957, Georges GUÉTARY présente son nouveau tour de chant à l’Olympia où la fantaisiste Odette Laure est à l’affiche de ce programme. La même année, il renoue avec le cinéma français pour “Une nuit aux Baléares”, avant de se produire à Broadway dans la comédie musicale “Portofino”. 1958 lui permet durant deux ans de retrouver son ami Bourvil et la charmante Pierrette Bruno sur la scène du Théâtre de la Porte Saint-Martin dans l’opérette “Pacifico” écrite par son pianiste-accompagnateur Jo Moutet, le livret étant de Paul Nivoix. Postérieurement aux enregistrements réunis dans ce coffret, Georges GUÉTARY sera en 1962 à l’affiche de l’opérette “La polka des lampions”, présentée au Châtelet avec Jean Richard dans une adaptation française de “Certains l’aiment chaud”.
Encore au Châtelet, il enchaînera pour deux saisons avec “Monsieur Carnaval”, sur une musique de Charles Aznavour avec pour partenaires le fidèle Jean Richard et Eliane Varon. Se succèderont “Monsieur Pompadour” (1971) à Mogador avec toujours Jean Richard et Eliane Varon ainsi que “Tom Jones” de Jacques Debronckart en 1974 au Théâtre de Paris. Citons encore “Hourra Papa” (de Jacques Demarny et Jo Moutet) avant de terminer avec les dernières opérettes de Francis Lopez dont la reprise de “Quatre jours à Paris” et les créations de “Aventure à Monte-Carlo”, “Le Roi du Pacifique”, “L’amour à Tahiti”, “Carnaval aux Caraïbes”, présentées dans des salles plus modestes. J’ai eu l’immense joie d’être le spectateur attentif de ses derniers tours de chant sur la scène de Bobino en janvier 1996. Chaque soir je fus émerveillé par son éternelle jeunesse, sa présence scénique, la qualité, la puissance, l’originalité de sa voix, sans parler de son immense professionnalisme. Je voudrais également souligner ici sa gentillesse et sa fidélité dans l’amitié dont je fus souvent le témoin privilégié. Sa prestigieuse et longue carrière dans la chanson, l’opérette et le cinéma, lui confère encore aujourd’hui une place de choix parmi les grands de notre music-hall. Georges GUÉTARY nous a quittés le 13 septembre 1997 à Mougins (Alpes Maritimes) ; sa brutale disparition a plongé dans la plus profonde tristesse sa famille, ses amis, ses partenaires mais aussi ses innombrables admiratrices et admirateurs. Quatorze ans déjà se sont écoulés depuis la dernière révérence de Georges GUÉTARY auquel nous voulons rendre hommage avec la réédition de 54 chansons choisies chronologiquement (de 1937 à 1960) parmi les plus représentatives de son exceptionnel parcours.
La réédition de son premier disque enregistré en 1937 sous le nom de Lambros W. en qualité de chanteur de l’orchestre de Jo Bouillon me semblait indispensable, aucune compilation consacrée jusqu’à ce jour à Georges GUÉTARY n’ayant repris “Seul sur la grève” (CD1 - N°1) disque rarissime où se révèlent déjà toutes les qualités de sa voix. De même, “L’homme de nulle part” (CD1 - N°2) enregistré le 25 novembre 1941 chez Pathé, a l’intérêt d’être le premier 78 tours paru sous le nom de Georges GUÉTARY ; les trois disques suivants ne seront réalisés qu’en 1942. Il lui faudra attendre 1943 pour connaître un énorme succès avec la chanson “Robin des Bois” (CD1 - N°3) offerte par Francis Lopez, largement diffusée par la radio et immédiatement adoptée par le public. La même année, mais un mois plus tôt (en juin 1943), Georges GUÉTARY accompagné par Marius Coste et son orchestre a fixé dans la cire quatre chansons de films dont “Madame la terre, arrêtez-vous” (CD1 - N°4), un slow-fox créé et chanté par Marika Rökk dans le film de la U.F.A. “La danse avec l’empereur”. De cette production, il a également enregistré lors de la même séance “Printemps viennois”. 1943 est aussi l’année de la création de “Si vous voulez savoir” (CD1 - N°5), une superbe mélodie de René Sylviano (par ailleurs compositeur de l’inoubliable “Premier rendez-vous” chanté par Danielle Darrieux), à laquelle notre jeune ténorino donne tout son éclat grâce à une parfaite technicité vocale acquise au cours de ses sérieuses études de chant avec Ninon Vallin. Il est tout aussi remarquable dans “Veux-tu partir un jour ?” (CD1 - N°9), adaptation du célèbre tango d’Isaac Albeniz (1860-1909) issu d’un cycle de six pièces écrites pour piano et précédemment enregistré vocalement en 1936 par Ninon Vallin. Le public réservera un meilleur accueil encore à l’excellent texte de Louis Poterat “La valse des regrets” (CD1 - N°11) adapté sur la célèbre valse en la de Johannes Brahms.
Georges GUÉTARY gardera toujours cette œuvre à son répertoire, en l’interprétant souvent “a capella”, comme j’ai eu le plaisir de l’entendre à Bobino en janvier 1996 lors de l’un de ses derniers tours de chant. Si en raison de sa culture musicale, les goûts personnels de Georges GUÉTARY se portaient essentiellement sur les superbes mélodies que nous venons d’évoquer, il a toujours su choisir aussi et parallèlement, des chansons populaires destinées à un plus large public. Ses deux plus grands succès de l’après guerre furent sans conteste la rumba “A Honolulu” (CD1 - N°7) toujours de son ami Francis Lopez et “Le p’tit bal du samedi soir” (CD1 - N°10) une java dans la meilleure tradition que tous les accordéonistes adoptèrent aussitôt dans les bals musette, les dancings et les fêtes populaires. “La chanson des accordéons” (CD1 - N°8) enregistrée plus d’un an auparavant (le 11 avril 1945) fit une carrière plus discrète sur un tempo de valse signée Jack Ledru, l’un des premiers pianistes de Georges GUÉTARY. Parmi les chansons créées dans ses films, j’ai retenu “La gamme et l’amour” (CD1 - N°6), la plus connue semble-t-il extraite de “Trente et quarante”, son deuxième long métrage dans lequel il chante aussi “Magdalena”, “Comme une étoile” et “Banco”. Autres chansons appartenant à la bande sonore d’un film : “Rosa, Nina, Stella” (CD1 - N°12) et “L’oiseau fidèle” (CD1 - N°13), deux titres choisis parmi les huit interprétés dans “Les Aventures de Casanova” (1946) de Jean Boyer, un long métrage exploité en deux épisodes. C’est l’année suivante qu’est enregistré à Londres “C’est vous mon seul amour” (CD2 - N°2), un slow de Jack Ledru sur des paroles de René Rouzaud, qu’il reprendra dans le film “Jo la Romance” de Gilles Grangier, sorti en mars 1949. De même, “Journée de Paris” (CD2 - N°1), valse de Tito Fuggi enregistrée le 22 juillet 1949, ne sera reprise qu’en 1951 dans le film de Pierre Montazel “Paris chante toujours”.
“Tonight” (CD1 - N°14) version chantée en anglais de la célèbre rumba “Perfidia” de Alberto Dominguez, “Là-bas” (CD1 - N°15) samba de Paul Misraki créée dans l’opérette “Le chevalier Bayard” (où ne figure pas Georges GUÉTARY) et “Near you only” (CD1 - N°17) chanté en grec (ainsi que trois autres titres parus sur le label Liberty) furent enregistrés en 1948 lors de ses nombreux séjours à Londres, alors qu’il se produisait dans le spectacle “Bless the Bride” avec Lizbeth Webb, trois enregistrements rares et témoignages de cette période dans sa brillante carrière internationale. Je n’ai pu résister au plaisir de vous faire partager l’émotion qui m’emporte à chaque écoute des deux magnifiques chansons que sont “Le bar des adieux” (CD2 - N°3), une création exclusive de Georges GUÉTARY, et “Que le temps me dure” (CD2 - N°4), un slow de Miarka Laparcerie également enregistré par les Sœurs Etienne et Marianne Michel. Les fidèles admiratrices et admirateurs de Georges GUÉTARY auront grand plaisir à réentendre deux chansons qu’il interprète dans le film “Un Américain à Paris” tourné à Hollywood sous la direction de Vincente Minnelli. Il chante “‘S Wonderful” (CD2 - N°5) en duo avec Gene Kelly et “I’ll Build a Stairway to Paradise” (CD2 - N°6) en un solo remarquable par l’alliance réussie d’autant de swing que d’élégance. Ces deux œuvres sont signées Ira et George Gershwin. Au retour de cette aventure américaine, Georges GUÉTARY est au Châtelet pour la création de l’opérette “Pour Don Carlos” dans laquelle six chansons sont créées dont “La chanson du matin” (CD2 - N°7). Particulièrement sensible aux pages classiques reprises par Georges GUÉTARY, j’ai choisi “Je connais une fleur” (CD2 - N°8), texte de René Rouzaud et André Hornez sur une mélodie de Brahms dans un arrangement de Paul Bonneau, chantée dans le film “Une fille sur la route” (1951) de Jean Stelli avec Liliane Bert et Jean Lefebvre.
Un minimum de trois chansons semblait incontournable pour présenter la mythique opérette “La Route fleurie” dans laquelle Georges GUÉTARY chantait neuf chansons, seul ou en duo, parmi les seize qu’il partageait avec Bourvil et Annie Cordy. Ecoutons une fois encore “La Route fleurie” (CD2 - N°9), puis le désopilant duo avec Bourvil, toujours dans nos mémoires “C’est la vie de bohème” (CD2 - N°10) et cette gracieuse évocation de la “Place du Tertre” (CD2 - N°11). Soucieux de présenter ici en 54 chansons l’essentiel de l’exceptionnelle carrière de Georges GUÉTARY, j’ai retenu une chanson de chaque film dont il fut la vedette. De “Plume au vent” (1952) réalisation de Louis Cuny : “Simple et douce” (CD2 - N°12), dans “Le chemin du Paradis” (de Willy Forst et Wolf) : la reprise de “Tout est permis quand on rêve” (CD2 - N°17) créée en 1931 par Henri Garat et Lilian Harvey dans la première version du film. La valse lente “On n’aime qu’une fois” (CD3 - N°2) est l’une des quatre chansons du film éponyme de A-M. Rabenalt, exploité aussi en France sous le titre “Amour, tango, mandoline” (1956). Du “Baron Tzigane”, dans la pure tradition viennoise vous valserez avec “De l’or, de l’or” (CD3 - N°3) de Johann Strauss. Dans “C’est arrivé à 36 chandelles” réalisé en 1957 par Henri Diamant-Berger, Georges GUÉTARY ne manque pas d’humour pour nous avouer “Je suis un voleur” (CD3 - N°11). Encore deux chansons de films mais auxquels Georges GUÉTARY n’a pas participé : “La chanson de Marty” (CD2 - N°18) valse du film américain “Marty” (1955) avec Ernest Borgnine et Betsy Blair ; la charmante Mathé Altéry, qui comme Georges GUÉTARY est en exclusivité sur le label Pathé, est son invitée pour reprendre le dernier refrain avec toute la grâce, le talent et les qualités vocales que nous lui connaissons.
Dans le film “High Society” (1956) Bing Crosby et Grace Kelly chantent “True Love”, une valse lente de Cole Porter mondialement connue et adaptée en français par Pierre Delanoë sous le titre “Le premier matin” (CD3 - N°7) que Georges GUÉTARY, toujours séduit par les mélodies transcendantes, mit aussitôt à son répertoire. Il en est de même pour “Relaxez-vous” (CD3 - N°1) que Dean Martin, de sa décontraction légendaire, avait précédemment fait efficacement swinguer. On a déjà tout dit sur les grandes chansons internationales : “Moulin Rouge” (CD2 - N°13) de Georges Auric, “Deux petits chaussons” (CD2 - N°15) de Charlie Chaplin et la canzonetta “Domani” (CD3 - N°5) aux innombrables versions chantées et orchestrales. Rappelons toutefois que les deux chansons “J’aurais voulu danser” (CD3 - N°13) et “L’amour est dans ta rue” (CD3 - N°14) sont les adaptations françaises signées Pierre Delanoë et Jacques Plante des deux principaux thèmes de la comédie musicale “My Fair Lady”, créée sur scène en 1956 avec Julie Andrews et reprise dans une version filmée en 1963 avec Audrey Hepburn (doublée pour les chansons) et Rex Harrison. A propos de toutes les chansons présentées dans le troisième CD de ce coffret, il est important de souligner la qualité des orchestrations dues à l’arrangeur Jo Moutet, aussi adroit pour habiller les slows “Dites-lui” (CD3 - N°6) et “Notre concerto” (CD3 - N°16) que les rythmes plus vifs de “Pacifico” (CD3 - N°10) et “Banjo Boy” (CD3 - N°17) ou encore de l’increvable “Kalinka” (CD3 - N°18). D’inspiration éclectique, il va également donner toute sa couleur à “Paris est un accordéon” (CD3 - N°8) une valse populaire traditionnelle de l’ami Jacques Dutailly – rappelons que Jo Moutet fut aussi un brillant accordéoniste ayant enregistré de nombreux disques sous plusieurs pseudonymes (Jo l’Auvergnat, Gaston Temporel). Saluons donc l’exceptionnelle complicité entre Georges GUÉTARY et Jo Moutet, deux artistes aussi talentueux que perfectionnistes dans l’exercice de leur métier. Georges GUÉTARY, un grand serviteur de l’opérette et de la vraie chanson française, celle qui, sans artifice, va droit au cœur du public et sait toucher l’âme populaire.
Dany LALLEMAND
© 2011 Frémeaux & Associés – Groupe Frémeaux Colombini
Disques originaux (78, 45 et 33 tours) et photos : collection Dany Lallemand
Remerciements à Coralie Immacolato
english notes
Whenever Georges was asked for an autograph, he would sign “With joy”. The phrase is so apt, because Georges did everything with joy. He was incredibly generous, and kind, and above all, he loved his public. Whether he was singing on the immense stage of the Chatelet Theatre in Paris or treading the boards of a smaller theatre, he was the happiest man in the world. Our good friend, Frédéric Dard used to say of him, “When Georges sings, you can hear kisses fly”… “He is the eternal leading man, the epitome of all romantic heroes, Bayard and Robin Hood, Prince Charming and the Gentleman Thief, D’Artagnan and Siegfried; handsome, noble and pure, speaking of love, singing of love, forever the charmer”… this is the Georges I remember. This three disk collection covers a large part of his career. Through the songs chosen by Dany Lallemand, you will get to know the man better, by learning about his life and the course of his career. I sincerely hope you experience as much “joy” as I do when you listen to these songs.
Janine Guétary
Born Lambros Worloou on February 8th 1915 in Alexandria, Egypt, Georges Guétary was the seventh child born into a family of Greek immigrants. Three other siblings followed him, and modest, happy family lived on a cotton plantation where the boy’s father worked as an overseer. At school, the young Lambros excelled in various sports, even becoming a champion in the 100m hurdles, but in his spare time he played guitar and sang in a small orchestra performing at weddings and social events. In 1934, his uncle Tasso Janopoulo, a pianist – he accompanied the famous French violinist Jacques Thibaud – invited him to join him in Paris and study as a salesman; the young Lambros duly left Alexandria in mid-December on a ship bound for Marseilles. Five days later his uncle met him on a platform at the Gare de Lyon, and took the young man to marvel at the sights of the French capital.
His studies came to a halt on New Year’s Eve 1935: his uncle Tasso had invited some of the classical world’s most famous instrumentalists for the evening, among them violinists Jacques Thibaud, Fritz Kreisler and Yehudi Menuhin, cellist Pablo Casals, pianist Vladimir Horowitz, the cantatrice Ninon Vallin… When Kreisler and Horowitz became entangled in an angry discussion, Tasso asked Lambros to pick up his guitar and sing something that would relieve the tension: a Greek folk-song entitled «I Garifalia». His performance calmed things down but, more than that, the young amateur’s timbre, looks and presence caught the attention of Ninon Vallin, who offered to give the young man some serious singing-lessons. Becoming a salesman was much less interesting than a future in music, and so Lambros – still not yet ‘Georges Guétary’ – worked on his voice with Vallin for several years, also studying music- theory and the piano. He took acting-lessons at René Simon‘s school, too, and modern-dance courses, all of which would prove invaluable later. As luck would have it, after a quick audition Lambros was hired by bandleader Jo Bouillon as a last-minute replacement for his singer Jean Valenti, who was unavailable. That very evening, Lambros found himself on the stage of the Européen Theatre surrounded by 25 musicians, and a few days later he became a soloist, singing «La chanson de Marinette» and a dozen other songs. In 1937, this time at The Alhambra although still with Jo Bouillon, Lambros was spotted by Mistinguett and Henri Varna, who were in the audience. A week later he was summoned to the Casino de Paris as one of Mistinguett’s «Four Boys», but he also stood in for Réda Caire, a great song-star of the period whose name was on the bill of the same revue, «Ça, c’est parisien». The revue went on tour in the provinces, and afterwards – the name Georges Lambros had by now appeared on its posters – the young singer joined Mistinguett in her new revue called «La féerie de Paris», which was staged at Mogador.
After war was declared in 1939, Lambros and Tasso Janopoulo found themselves cut off from Paris in Saint-Jean-de-Luz, and when the Armistice was signed Lambros was occupying a room in nearby Guéthary, a name he’d remember when the time came to choose a pseudonym. Other adventures in this saga took him to Toulouse, and there he met a variety-singer named Odett who owned a restaurant on the Place Pigalle in Paris. Odett was a friend of Mistinguett, and he found several jobs for Lambros, first as a singer (in a seedy bar next to a brothel), and then waiting on tables in a café (with a single meal on its menu...) Three weeks later Lambros crossed paths with Frédo Gardoni, the most famous accordionist of the time; Gardoni had also deserted the capital and, after several rehearsals, the latter hired Lambros to sing with his own little group, advising him to use the pseudonym Georges Guétary (a reminder of the village in the Basque country where he’d stayed for a while). The two became friends and appeared in theatres, cinemas and other venues together (sometimes even in barns!) throughout the south of France and as far as Monte Carlo. In 1941 the tandem were in Martigues, where Jacques Thibaud was also appearing, accompanied by… Georges’ uncle Tasso; you can imagine the joy they felt when they were reunited after a two-year separation! Tasso convinced his nephew to secretly return to Paris, and a few weeks later Georges discovered his uncle had been preparing his arrival: Guétary was still totally unknown, but Jacques Thibaud had a recording-contract with Pathé-Marconi and he’d recommended him to Jean Bérard, who managed the prestigious label... On November 25th 1941, Guétary recorded his very first single under his new name, a 78rpm record featuring «L’homme de nulle part» and «Morena», accompanied by Raymond Legrand and his Orchestra. It was an excellent record, played regularly on radio, and it brought Guétary offers to appear at the Apollo, the Européen, and the Alhambra.
Between April ‘42 and July ‘43 he went on to record fifteen more sides for Pathé, but his career was decided in early 1943 when he met composer Francis Lopez. Their complicity resulted in Georges’ recording (on October 6th 1943) of the song «Robin des bois», and it became an enormous hit. The cinema beckoned and, after a couple of short-lived attempts, Georges was finally cast to star in «Le cavalier noir», a 1944 film made by Gilles Grangier with Mila Parely and Nicole Maurey; the music was written by Francis Lopez, and included four songs for Guétary: «Chic à Chiquito», «Avec l’amour», «La plus belle» and «Cavalier». He followed this film with Grangier’s «Trente et quarante», where the cast included Martine Carol. Another four songs resulted (see below), but films didn’t stop Guétary pursuing his activities in music-halls, or as a recording-artist: many songs were soon on everyone’s lips, including «A Honolulu», «Quand un cow-boy», «La divine mélodie», «Le p’tit bal du samedi soir», «Aye Mama»… With the exception of «Rosa, Nina, Stella», perhaps, the success of the eight songs from the Jean Boyer film «Les Aventures de Casanova» was more reserved: the film was divided into two episodes, and Guétary – donning a wig of silvery curls – played opposite Jacqueline Gauthier… The Casino in Nice was his next step, where English producer Charles B. Cochran designated him as the romantic male lead in the operetta «Bless the Bride» (the music was by Vivian Ellis). It saw the first performance of the song «Ma belle Marguerite», and this operetta enjoyed a run at the Adelphi Theatre in London, with Guétary and Lizbeth Webb on the bill, which lasted for two years. He left London due to film commitments – the location-shooting of Grangier’s «Jo la Romance» in 1948 – but continued to appear in many concerts while starring in films such as «Amour et Cie» in 1949.
He visited Switzerland, Philadelphia, Boston and Chicago (not forgetting England, where he gave a hundred performances in the London revue «Latin Quarter» – and then spent ten months on Broadway with the Theatre Guild. It was during one of his shows there that he was noticed by the dancer / actor / singer / choreographer Gene Kelly, who offered Georges the role of Pierre in the Gershwin musical «An American in Paris»: Kelly was its choreographer and Vincente Minnelli turned the musical into a film for MGM, Guétary complying with all the demands one expects from Hollywood professionals... The film starred Gene Kelly and among Guétary’s other partners were Leslie Caron and the brilliant pianist Oscar Levant, a Gershwin-specialist. Hollywood offered Guétary a nine-year contract worth some $1500 per week, but he declined the offer after taking advice from his good friend Louis Jourdan, who had already experienced a similar offer only to find himself resigned to sitting idly around while he waited for a call from the studio... «An American in Paris», originally a three-hour musical, was abbreviated when it reached the silver screen: several scenes, including some with songs sung by Guétary, had strangely disappeared. It was most unfortunate, but the film still went on to receive six Oscars. The singer left Hollywood with no regrets, however, and returned to Paris «avec joie», to use one of his favourite catch-phrases. Francis Lopez offered him the lead in his new operetta «Pour Don Carlos», and Georges partnered the excellent – and ravishing – singer Maria Lopez (whose professional conscience, admittedly, left something to be desired).
It was while Georges was taking a short vacation at his Cannes retreat that Lopez came down to the Riviera with Raymond Vincy to present him their latest operetta, «La Route fleurie», due for staging at the ABC in Paris. They needed someone to play a comedy-role and had chosen Bourvil, then temporarily out of favour with the public. The operetta’s first performance, also featuring Annie Cordy, was duly given at the ABC on December 19th 1952, but Guétary and Bourvil – complementing each other perfectly like a French Bing Crosby/Bob Hope duo – scored a triumph, and the run lasted for three years. The ABC’s director Mitty Goldin had to hire a battery of lawyers to put an end to it all, due to the clause in the contract which forbade all three of the musical’s leads from appearing anywhere else... At around this time, Guétary met Janine Guyon during a radio show and they fell in love. They married in 1955 and had two children: François, today an actor, and Hélène, a painter, decorator and producer. Georges returned to films meanwhile, and spent some time in Germany (for the films «Le Chemin du Paradis» and «Amour, tango, mandoline»), and Yugoslavia, where he made «Le Baron Tzigane» based on Johann Strauss’ comic-opera. In March 1957 Georges returned to The Olympia in Paris with a new song-recital and then went off to Broadway for the musical «Portofino». The following year saw him renew his acquaintance with Bourvil in Paris when «Pacifico» was staged in France. The recordings contained in this set (see below) were followed by a long period in which Georges Guétary appeared in many revues and operettas (including a French adaptation of «Some Like It Hot») featuring music and/or lyrics written by such diverse songwriters as Charles Aznavour, Jacques Demarny or Francis Lopez, including the latter’s four last creations.
I was immensely fortunate in being able to see Georges Guétary’s ultimate performances as a singer, at Bobino in Paris in January 1996. Every evening, I was one of the privileged spectators who witnessed his eternal youthfulness onstage, the quality, power and originality of his voice, and his immense professionalism. I would like to take this occasion to emphasize the kindness and loyal friendship he showed to those around him. His prestigious careers – in films, musicals, operettas and the world of song – fully justify his place among the music-hall greats. Guétary passed away on September 13th 1997 in Mougins; his brutal disappearance was met with great sadness not only by his family, friends and partners, but also his countless admirers. Fourteen years have already gone by since Georges’ final bow, and this collection which reissues 54 songs (presented in chronological order, from 1937 to 1960,) is a tribute to his exceptional career. I thought it was essential to reissue the first record Guétary made in 1937 – as Lambros W. – when he was singing with Jo Bouillon’s orchestra: no other compilation to date has included «Seul sur la grève» (CD1 - N°1), an extremely rare recording on which all his vocal qualities can already be heard. «L’homme de nulle part» (CD1 - N°2), recorded for Pathé in November 1941, is included for similar reasons, and it was the first 78rpm record he made as Georges Guétary.
His next three records came in 1942 but he had to wait a year his first great hit: «Robin des Bois», (CD1 - N°3), a song given to him by Francis Lopez, was played widely on radio and immediately won favour with the public. «Madame la terre, arrêtez-vous» (CD1 - N°4) is one of four film-songs from June 1943, a slow-fox number from the film «La danse avec l’empereur»; «Si vous voulez savoir» (CD1 - °5) is a superb René Sylviano melody brilliantly performed by our young tenorino, and he shows the perfect vocal technique acquired from the «serious» singing-lessons given to him by Ninon Vallin; Guétary sings just as remarkably on «Veux-tu partir un jour?» (CD1 - N°9), an adaptation of the famous tango written by Isaac Albeniz (1860-1909), one of a cycle of six pieces for piano which Vallin herself recorded in 1936. The public gave an even warmer reception to «La valse des regrets» (CD1 - N°11) adapted from Brahms’ famous waltz in A-flat major, and Guétary gave the song a permanent place in his repertoire, often singing it a cappella (I heard him do this at Bobino in 1996 during one of his final recitals). While it’s true that Georges’ musical tastes lay essentially in superb melodies such as these classical pieces, he always knew which popular songs to choose for a wider audience. His two greatest post-war hits were undoubtedly the rumba «A Honolulu» (CD1 - N°7), again a Francis Lopez tune, and «Le p’tit bal du samedi soir» (CD1 - N°10), the wonderful traditional java which all accordionists played in dance-halls, «musettes» and popular gatherings. «La chanson des accordéons» (CD1 - N°8) was recorded a year earlier (April 1945), a waltz-tempo song by Jack Ledru, one of Guétary’s first pianists. I wanted to include «La gamme et l’amour» (CD1 - N°6) as it seems to be one of Georges’ most well-known film-songs, a tune taken from his second feature-film «Trente et quarante» in which he also sang «Magdalena».
Other songs from film-soundtracks include «Rosa, Nina, Stella» (CD1 - N°12) and «L’oiseau fidèle» (CD1 - N°13), two titles selected from the eight he sang in Jean Boyer’s «Les Aventures de Casanova» (1946), a two-part feature-film. The next year, in London, Georges recorded «C’est vous mon seul amour» (CD2 - N°2), a slow number by Jack Ledru which Georges sang in Grangier’s 1949 film «Jo la Romance». «Journée de Paris» (CD2 - N°1), a Tito Fuggi waltz recorded in 1949, wasn’t used in a film until 1951 (Pierre Montazel‘s «Paris chante toujours»). The songs «Tonight» (CD1 - N°14), an English-language adaptation of the famous rumba «Perfidia» by Alberto Dominguez, «Là-bas» (CD1 - N°15), Paul Misraki’s samba from the operetta «Le chevalier Bayard» (Guétary didn’t appear in that one), and «Near you only» (CD1 - N°17), sung in Greek like three other titles released by Liberty, all date from 1948 and one of Guétary’s many visits to London while he was appearing in «Bless the Bride» with Lizbeth Webb; all three songs are rare recordings from this phase of Guétary’s brilliant international career. I couldn’t resist sharing the emotion that sweeps me away every time I hear these two magnificent songs: «Le bar des adieux» (CD2 - N°3), an exclusive Guétary creation, and «Que le temps me dure» (CD2 - N°4), a slow-tempo song written by Miarka Laparcerie. Loyal fans of Georges Guétary will also love this new chance to listen to two songs from «An American in Paris», the film Minnelli made in Hollywood with Gene Kelly. «‘S Wonderful» (CD2 - N°5) is a duo with the singer & dancer, and «I’ll Build a Stairway to Paradise» (CD2 - N°6) allows us to hear Georges in a remarkable solo where swing and elegance go hand in hand. Both pieces were written by the Gershwins. When Georges returned to France after his American adventures he appeared at the Châtelet in the new operetta «Pour Don Carlos»; six songs were premiered, including «La chanson du matin» (CD2 - N°7).
I particularly like Guétary’s classical reprises, and to represent these I’ve chosen «Je connais une fleur» (CD2 - N°8), based on Brahms’ melody with an arrangement by Paul Bonneau; Georges sang this song in the Jean Stelli film «Une fille sur la route» (1951) starring Liliane Bert and Jean Lefebvre. There seemed to be no way to avoid choosing at least three songs from the legendary operetta «La Route fleurie»; Georges sang nine songs in this film, either alone or as duets, and they were all in the sixteen-song repertoire he shared with Bourvil and Annie Cordy. The title-song «La Route fleurie» (CD2 - N°9) accompanies the extremely funny duet «C’est la vie de bohème» (CD2 - N°10), sung with Bourvil, and the graceful evocation of Montmartre entitled «Place du Tertre» (CD2 - N°11).
This entire collection of 54 songs was conceived to focus on the essentials in Guétary’s exceptional career, and so I chose one song from each film in which he starred. «Simple et douce» (CD2 - N°12) comes from «Plume au vent» (Louis Cuny, 1952); in Willy Forst’s «Le chemin du Paradis», Georges sang this reprise of «Tout est permis quand on rêve» (CD2 - N°17); the slow waltz «On n’aime qu’une fois» (CD3 - N°2) is one of four songs from the film of the same name made by A-M. Rabenalt but which was distributed in French cinemas as «Amour, tango, mandoline» (1956). From «Le Baron Tzigane», Johann Strauss’ «De l’or, de l’or» (CD3 - N°3) has you waltzing in the pure Viennese tradition; the song in which Georges confesses, not without humour, «Je suis un voleur» (CD3 - N°11), dates from 1957 and the film «C’est arrivé à 36 chandelles», directed by Henri Diamant-Berger. I’ve also included two songs from films where Georges was absent from the screen: «La chanson de Marty» (CD2 - N°18) is a waltz taken from the American film «Marty» (1955) which starred Ernest Borgnine and Betsy Blair; as for the charming Mathé Altéry who, like Guétary, also had an exclusive contract with Pathé, she was invited to sing the final chorus with Georges, a refrain in which he displays all the graciousness, talent and vocal skills which made him instantly recognizable. As for «Le premier matin» (CD3 - N°7), this was originally «True Love», the world-famous slow waltz from the pen of Cole Porter which Bing Crosby and Grace Kelly sang in «High Society» (1956); it was adapted into French by Pierre Delanoë and Georges – showing he’d lost none of his love for transcendental melodies – immediately put it into his repertoire.
The same might be said for «Relaxez-vous» (CD3 - N°1), a song which Dean Martin (whose penchant for relaxation was legendary) had already recorded with efficient swing. Much has already been said about Guétary’s great international songs, from «Moulin Rouge» by Georges Auric (CD2 - N°13), Charlie Chaplin’s «Deux petits chaussons» (CD2 - N°15) and the canzonetta «Domani» (CD3 - N°5), to countless versions either sung or instrumental. But it’s worth remembering the two songs «J’aurais voulu danser» (CD3 - N°13) and «L’amour est dans ta rue» (CD3 - N°14), which are French adaptations (by Pierre Delanoë and Jacques Plante) of the two main themes from the musical «My Fair Lady» (first performed onstage by Julie Andrews in 1956), and taken up in the filmed version made in 1963 with Rex Harrison and Audrey Hepburn (whose voice was dubbed by Marni Nixon). A highlight of all the songs included in CD3 of this set is the quality of the orchestrations written by arranger Jo Moutet, who shows equal skill whatever the tempo: «Dites-lui» (CD3 - N°6) and «Notre concerto» (CD3 - N°16) are slow numbers, and the rhythms of «Pacifico» (CD3 - N°10) and «Banjo Boy» (CD3 - N°17) are much quicker; and as for the indestructible «Kalinka» (CD3 - N°18)... jus listen! An eclectic arranger, Moutet provided «Paris est un accordéon» (CD3 - N°8) with all of its colour – a traditionally popular waltz we owe to Jacques Dutailly – and Moutet was a brilliant accordionist himself, making many records under various pseudonyms such as Jo l’Auvergnat or Gaston Temporel. This is our chance to pay tribute to the exceptional complicity between Guétary and Moutet: both were artists who showed talent and perfection in the exercise of their craft and, thanks to Moutet in particular, Georges Guétary became one of the greatest servants of operetta and authentic French «Chanson», both of them genres which reached out to the heart of the public without artifice, and touched people’s souls.
Adapted by Martin Davies from the french text of Dany LALLEMAND
© 2011 Frémeaux & Associés – Groupe Frémeaux Colombini
CD 1
1) Seul sur la grève (janvier 1937) 3‘17 (P. Vidier - Jo Bouillon, Albert Lasry) Jo Bouillon et son orchestre Chanté par Lambros Worloou 78 t. Pathé PA 1121 - CPT 3109 - 1
2) L’homme de nulle part (22 novembre 1941) 3‘28 (Vincent Telly - Moïses Simon) Orchestre direction Raymond Legrand 78 t. Pathé PA 2048 - CPT 5347 - 1
3) Robin des bois (6 octobre 1943) 3’13 (Francis Lopez et François Llenas - Francis Lopez) Orchestre direction Marius Coste 78 t. Pathé PG 128 - CPT 5732 - 1
4) Madame la terre, arrêtez-vous (10 juin 1943) 3’24 (François Llenas - Franz Grothe) Orchestre direction Marius Coste 78 t. Pathé PD 28 - CPT 5656 - 1
5) Si vous voulez savoir (14 décembre 1943) 3’23 (Jacques Larue - René Sylviano) Orchestre direction Marius Coste 78 t. Pathé PG 296 - CPT 5779 - 1
6) La gamme et l’amour (6 avril 1945) 3‘06 (Jacques Larue - Louiguy) Du film “Trente et quarante” Orchestre direction Van Hoorebeke 78 t. Pathé PA 2317 - CPT 5890 - 1
7) A Honolulu (3 juillet 1945) 3‘05 (Francis Lopez) Orchestre direction Marius Coste 78 t. Pathé PG 137 - CPT 5965 - 2
8) C’est la chanson des accordéons (11 avril 1945) 3‘09 (Gine Money - Jack Ledru) Orchestre direction Van Hoorebeke 78 t. Pathé PG 136 - CPT 5894 - 1
9) Veux-tu partir un jour ? (26 octobre 1945) 2‘55 (R. Thuillier - Albeniz) Orchestre direction Marcel Cariven 78 t. Pathé PA 2319 - CPT 6005 - 1
10) Le p’tit bal du samedi soir (22 juin 1946) 3‘03 (Jean Dréjac, Jean Delettre - Jean Delettre, Borel-Clerc) Orchestre direction Guy Luypaerts 78 t. Pathé PG 274 - CPT 6164 - 1
11) Valse des regrets (26 octobre 1945) 3’10 (Louis Poterat - J. Brahms) Orchestre direction Marcel Cariven 78 t. Pathé PA 2319 - CPT 6006 - 1
12) Rosa, Nina, Stella (26 novembre 1946) 3‘21 (René Rouzaud, Maurice Vandair - René Sylviano) Du film “Les aventures de Casanova” Orchestre direction Jacques Météhen 78 t. Pathé PA 2364 - CPT 6324 - 1
13) L’oiseau fidèle (27 novembre 1946) 2’33 (René Rouzaud, Maurice Vandair - René Sylviano) Du film “Les aventures de Casanova” Orchestre direction Jacques Météhen 78 t. Pathé PA 2364 - CPT 6329 - 1
14) Tonight (Perfidia) (chanté en anglais) (1948) 2’48 (Cugat, Heagney - Alberto Dominguez) Orchestre direction Philip Green 78 t. Columbia DB 2427 - CA 20.783 - 1
15) Là-bas (chanté en anglais) (1948) 2’39 (Thornhill - Paul Misraki) With orchestral accompaniment From London Casino Revue “Latin Quarter” 78 t. Columbia DB 2513 - CA 21.038 - 1
16) Ma belle Marguerite (1947) 3‘02 (Louis Poterat - V. Ellis) Orchestre direction Philip Green 78 t. Pathé PA 2525 - CM 253 - 1
17) Near you only (chanté en grec) (1948) 2’52 (Mono Konta Edy) Avec le trio S. Raphaël 78 t. Liberty 97 A
18) Boléro (23 décembre 1948) 3‘29 (Henri Contet - Paul Durand) Orchestre direction Jacques Météhen 78 t. Pathé PG 215 - CPT 6973 - 1
CD 2
1) Journée de Paris (22 juillet 1949) 3’06 (Pierre Havet - Tito Fuggi) Du film “Paris chante toujours” Orchestre direction Marius Coste 78 t. Pathé PG 319 - CPT 7112 - 1
2) C’est vous mon seul amour (1947) 3’31 (René Rouzaud - Jack Ledru) Du film “Jo la Romance” Orchestre direction Philip Green 78 t. Pathé PA 2524 – CM 255 - 1
3) Le bar des adieux (22 juillet 1949) 3’08 (Valandré - Borel-Clerc) Orchestre direction Marius Coste 78 t. Pathé PG 319 - CPT 7111 - 1
4) Que le temps me dure (23 décembre 1948) 3’23 (Miarka Laparcerie) Orchestre direction Jacques Météhen 78 t. Pathé PG 215 - CPT 6975 - 1
5) ‘S Wonderful (chanté en anglais avec Gene KELLY) (20 juillet 1950) 3’04 (Ira Gershwin - George Gershwin) Du film “Un Américain à Paris” Avec Johnny Green et le MGM Studio Orchestra 78 t. MGM 4093 - 51 S 3102
6) I’ll build a Starway to Paradise (chanté en anglais) (25 juillet 1950) 2’32 (Ira Gershwin - George Gershwin) Du film “Un Américain à Paris” Avec Johnny Green et le MGM Studio Orchestra 78 t. MGM 4093 - 51 S 3104
7) La chanson du matin (21 novembre 1950) 3’23 (Raymond Vincy - Francis Lopez) De l’opérette “Pour Don Carlos” Orchestre direction Albert Lasry et les chœurs R. Saint-Paul 78 t. Pathé PG 448 - CPT 7912
8) Je connais une fleur (août 1951) 2’54 (André Hornez et René Rouzaud - J. Brahms, arrangements Paul Bonneau) Du film “Une fille sur la route” Orchestre direction Paul Bonneau 78 t. Pathé PG 512 - CPT 8266 - 21
9) La route fleurie (25 novembre 1952) 2’54 (Raymond Vincy - Francis Lopez) De l’opérette “La route fleurie” Orchestre direction Jacques-Henri Rys 78 t. Pathé PG 677 - CPT 9305 - 21
10) C’est la vie de bohème (avec BOURVIL) (25 novembre 1952) 2’49 (Raymond Vincy - Francis Lopez) De l’opérette “La route fleurie” Orchestre direction Jacques-Henri Rys 78 t. Pathé PG 677 - CPT 9304 - 21
11) Place du Tertre (25 novembre 1952) 2’44 (Raymond Vincy - Francis Lopez) De l’opérette “La route fleurie” Orchestre direction Jacques-Henri Rys 78 t. Pathé PG 680 - CPT 9300 - 21
12) Simple et douce (28 mars 1952) 3’07 (Christian Vebel et Jean Nohain - Claude Pingault) Du film “Plume au vent” Orchestre direction Jacques Météhen 78 t. Pathé PG 607 - CPT 8811 - 21
13) Moulin Rouge (30 septembre 1953) 3’56 (Jacques Larue - Georges Auric) Orchestre direction Jacques-Henri Rys - piano : Tasso Janopoulo 78 t. Pathé PG 764 - CPT 10.055 - 21
14) Sur la place de Murcie (16 juin 1954) 2’57 (Jacques Larue - Jean Lutèce) Orchestre direction Franck Pourcel 78 t. Pathé PG 882 - CPT 10.977 - 21
15) Deux petits chaussons (“Terry’s theme”) (7 octobre 1953) 3‘56 (Jacques Larue - Charlie Chaplin) Orchestre direction Jacques Météhen 78 t. Pathé PG 767 - CPT 10.079 - 21
16) Valse russe (Ton coeur oubliera) (novembre 1954) 3’09 (Louis Poterat - Paul Durand) Orchestre direction Jacques Météhen 78 t. Pathé PG 926 - CPT 11.314 - 21
17) Tout est permis quand on rêve (mai 1955) 3‘27 (Jean Boyer et André Hornez - Richard Heymann) Du film “Le chemin du paradis” Orchestre direction Jean Marion 45 t. EP Pathé EG 199
18) La chanson de Marty (avec Mathé ALTERY) (9 juin 1955) 2‘52 (Jacques Larue - Harry Warren) Orchestre direction Jean Marion 45 t. Pathé G 1129
CD 3
1) Relaxez-vous (1956) 2’53 (Fernand Bonifay - Arthur Schwartz) Orchestre direction Jo Moutet 45 t. EP Pathé EG 211
2) On n’aime qu’une fois (28 décembre 1955) 3’18 (Jacques Larue - Willy Mattes) Du film “Amour, Tango, Mandoline” Orchestre direction Hans Carste 45 t. EP Pathé EG 175
3) De l’or, de l’or (9 septembre 1954) 2‘09 (André Hornez - Johann Strauss) Du film “Baron Tzigane” Orchestre et chœurs direction Jacques Météhen 33 t. Pathé AT 1048
4) Riche à millions (1956) 2‘40 (Eddy Marnay - Emil Stern) Orchestre direction Jo Moutet 45 t. EP Pathé EG 224
5) Domani (1957) 2’53 (Eddy Marnay – U. Minucci) Orchestre direction Hans Carste 45 t. EP Pathé EG 243
6) Dites-lui (1956) 2‘54 (Géo Koger - Loulou Gasté) Orchestre direction Jo Moutet 45 t. Pathé G 1237
7) Le premier matin (True Love) (15 janvier 1957) 3’15 (Pierre Delanoë - Cole Porter) Orchestre direction Jo Moutet 45 t. Pathé G 1318
8) Paris est un accordéon (1956) 2‘03 (Jacques Dutailly) Orchestre direction Jo Moutet 45 t. Pathé G 1239
9) Andalucia (18 décembre 1956) 3‘45 (René Rouzaud - Enrique Granados) Orchestre direction Jo Moutet - piano : Robert Valentino 45 t. EP Pathé EG 243
10) Pacifico (1958) 2‘35 (Robert Chabrier - Jo Moutet) De l’opérette “Pacifico” Orchestre direction Jo Moutet 33 t. Pathé ATX 133
11) Je suis un voleur (3 juin 1957) 3’12 (Robert Chabrier - Jo Moutet) Du film “C’est arrivé à 36 chandelles” Orchestre direction Jo Moutet 45 t. EP Pathé EG 306
12) Vénus (1959) 3’28 (Jean Broussolle - Ed. Marshall) Orchestre direction Jo Moutet 45 t. EP Pathé EG 479
13) J’aurais voulu danser (décembre 1959) 2’50 (I could have danced all night de “My Fair Lady”) (P. Delanoë et J. Plante - A.J. Lerner, F. Loewe) Orchestre direction Jo Moutet 45 t. EP Pathé EG 509
14) L’amour est dans ta rue (décembre 1959) 2’54 (On the street where you live de “My Fair Lady”) (P. Delanoë et J. Plante - A.J. Lerner, F. Loewe) Orchestre direction Jo Moutet 45 t. EP Pathé EG 509
15) Les enfants du Pirée (1960) 2’39 (Jacques Larue - M. Hadjidakis) Orchestre direction Jo Moutet 45 t. EP Pathé EG 526
16) Notre concerto (3 octobre 1960) 3’01 (Jean Broussolle - Umberto Bindi) Orchestre direction Jo Moutet 45 t. EP Pathé EG 531
17) Banjo Boy (3 octobre 1960) 1‘58 (Jean Broussolle - Niessen) Orchestre direction Jo Moutet 45 t. EP Pathé EG 531
18) Kalinka (3 octobre 1960) 2’57 (André Salvet, Jacques Datin - André Popp) (sur un air du folklore) Orchestre direction Jo Moutet 45 t. EP Pathé EG 531
CD Georges Guétary © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)