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THE RED ARMY CHOIR - VOL. 2
Ref.: FA5362
Artistic Direction : André Benichou et Michel Colombini pour l'éditorialisation
Label : Frémeaux & Associés
Total duration of the pack : 50 minutes
Nbre. CD : 1
THE RED ARMY CHOIR - VOL. 2
After the Red Army Choir’s first historic recordings (“Les Choeurs de l’Armée Rouge”, FA5356), Frémeaux & Associés is now releasing a second volume devoted to great traditional Soviet melodies which includes the National Anthem of the USSR composed by Alexander Alexandrov, the founder of the Red Army Ensemble and the father of the conductor featured in these recordings. Patrick FRÉMEAUX
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PisteTitleMain artistAutorDurationRegistered in
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1Hymne national de l'URSSLes Chœurs de l'Armée rougeSerguei Mikhalkov00:03:451991
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2Chanson de l'armée soviétiqueLes Chœurs de l'Armée rougeS. Kolitchev00:02:191991
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3Soldats, garcons bravesLes Chœurs de l'Armée rougeTraditionnel00:02:481991
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4Chanson de la guerre civileLes Chœurs de l'Armée rougeBoris Alexandrov00:02:201991
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5KonameiskayaLes Chœurs de l'Armée rougeAlexei Sourkov00:02:281991
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6La chanson des défenseurs de MoscouLes Chœurs de l'Armée rougeAlexei Sourkov00:03:121991
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7La marche russeLes Chœurs de l'Armée rougeB. Doubrovin00:03:301991
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8La marche du souvenirLes Chœurs de l'Armée rougeBoris Alexandrov00:03:241991
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9Si demain arrive la guerreLes Chœurs de l'Armée rougeVassili Lebedev Koumatch00:03:451991
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10La chanson des artilleursLes Chœurs de l'Armée rougeV. Goussev00:01:381991
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11La chanson du défiléLes Chœurs de l'Armée rougeS. Belikov00:02:531991
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12En routeLes Chœurs de l'Armée rougeM. Roudin00:03:241991
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13Nous sommes les cavaliers rougesLes Chœurs de l'Armée rougeDmitri Pokrass00:02:201991
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14Il est temps de se mettre en routeLes Chœurs de l'Armée rougeVasily Soloviev-Sedoï00:02:321991
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15La chanson des bérets vertsLes Chœurs de l'Armée rougeM. Minkov00:02:191991
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16Soldat reste soldat toujoursLes Chœurs de l'Armée rougeVasily Soloviev-Sedoï00:02:441991
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17Les gardes marinesLes Chœurs de l'Armée rougeBoris Alexandrov00:02:351991
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18La chanson patriotiqueLes Chœurs de l'Armée rougeA. Machistov00:02:471991
Les choeurs de l'armée rouge volume 2 FA5362
Les CHŒURS de L’ARMÉE ROUGE Vol. 2
L’Hymne national de l’URSS…
DE BORIS ALEXANDROV - ENREGISTREMENTS HISTORIQUES / THE RED ARMY CHOIR
1. HYMNE NATIONAL DE l’URSS
A. Alexandrov / S. Mikhalkov / G. El-Reguistan 3’39
2. CHANSON DE L’ARMÉE SOVIETIQUE
A. Alexandrov / S. Kolitchev 2’16
3. SOLDATS, GARCONS BRAVES
(Chanson ancienne des soldats – Arrgt : B. Alexandrov) - Soliste : F. Tsekinovski (Ed. 7 Productions) 2’45
4. CHANSON DE LA GUERRE CIVILE
B. Alexandrov (Ed. 7 Productions) 2’17
5. KONAMEISKAYA
Dm. et Dan. Pokrass / A. Sourkov - Soliste : E. Chanenko 2’26
6. LA CHANSON DES DÉFENDEURS DE MOSCOU
B. Mokrauousov / A. Sourkov 3’10
7. LA MARCHE RUSSE
A. Majoukov / B. Doubrovin – Soliste : L. Pshenitchny 3’29
8. LA MARCHE DU SOUVENIR
B. Alexandrov – Soliste : L. Pshenitchny (Ed. 7 Productions) 3’22
9. SI DEMAIN ARRIVE LA GUERRE
Dm. Pokrass / V. Lebedev – Koumatch 3’44
10. LA CHANSON DES ARTILLEURS
T. Khrennikov / V. Goussev – Octuor vocal de l’ensemble d’Alexandrov Accompagné par : V. ridin (bayan) 1’35
11. LA CHANSON DU DÉFILÉ
O. Karavaitchouk / S. Belikov – Solistes : A. Sibirtsev et V. Shkaptsov 2’49
12. EN ROUTE
V. Solovieuv – Sedoi / M. Roudin 3’21
13. NOUS SOMMES LES CAVALIERS ROUGES
D. Pokrass 2’17
14. IL EST TEMPS DE SE METTRE EN ROUTE
V. Soloviev – Sedoi –
Soliste : Ed. Labkovsky 2’28
15. LA CHANSON DES BERETS VERTS
M. Minkov 2’15
16. SOLDAT RESTE SOLDAT TOUJOURS
V. Solovieuv – Sedoi – Soliste : V. Rouslanov 2’41
17. LES GARDES MARINES
B. Alexandrov – Soliste : K/ Guerasimov (Ed. 7 Productions) 2’34
18. LA CHANSON PATRIOTIQUE
M. Glinka / A. Machistov – Arrgt : B. Alexandrov (Ed. 7 Productions) 2’37
Il débute par l’HYMNE NATIONAL DE l’URSS, composé en 1944 par Alexandre ALEXANDROV, le créateur des Chœurs de l’Armée Rouge. Cet hymne devint celui de la RUSSIE en 1977, en changeant les paroles, conséquence de la disparition de l’URSS. De l’interprétation de cet hymne se dégage une impression de force du à la puissance de l’ensemble du Chœur.
De même, la CHANSON DE L’ARMÉE SOVIETIQUE, l’ensemble du chœur soutenu par l’orchestre apporte un sentiment de détermination.
SOLDATS, GARCONS BRAVES, met en valeur le ténor avec accompagnement de fifre et sifflet.
Le CHANT DES PARTISANS, sans doute le plus connu d’une génération dans la France de l’après guerre, dont les paroles françaises résonnent dans les mémoires.
KONAMEISKAYA, débute par une introduction et soutien de balalaïka du chant du ténor.
LA CHANSON DES DÉFENDEURS DE MOSCOU et LA MARCHE DU SOUVENIR morceaux orchestraux permettent au ténor une prestation très martiale.
SI DEMAIN ARRIVE LA GUERRE, avec l’accompagnement du bayan et balalaïka donne l’impression d’un départ à la guerre la fleur au fusil pour défendre la Patrie.
LA CHANSON DES ARTILLEURS, met en valeur le bayan qui devait être l’instrument du bivouac.
LA CHANSON DU DÉFILÉ, permet un duo des deux ténors et en arabesque une voix off.
EN ROUTE, marche militaire.
NOUS SOMMES LES CAVALIERS ROUGES, morceau vif, à la gloire d’une tradition ancestrale de cavaliers dans ce pays si vaste, qui malheureusement mis en avant dans la guerre contre les troupes allemandes mécanisées subirent de lourdes pertes.
IL EST TEMPS DE SE METTRE EN ROUTE, morceau chanté par le ténor sur un tempo rapide.
LA CHANSON DES BERETS VERTS à la gloire des parachutistes qui sont une tradition russe, les premiers et les meilleurs du monde, de grands soldats.
SOLDAT RESTE SOLDAT TOUJOURS, introduit par tambour, trompette et balalaïka, ténor soutenu par orchestre et chœur.
LES GARDES MARINES, également une grande tradition russe de la marine de guerre, qui remet en mémoire la mutinerie du Potemkine en 1905 et le bombardement du palais des tzars à Saint-Pétersbourg par le croiseur Aurore.
LA CHANSON PATRIOTIQUE, chant lent emprunt de sacré qui montre l’attachement à la Patrie.
Les prestigieux Chœurs de l’Armée Rouge comme les Ballets du Bolchoï sont le reflet culturel de la Russie de toujours. Les chants traditionnels et modernes, les danses, forment l’héritage artistique de toutes les époques. Le chant choral, avec ses voix de basse caractéristiques, et leur interaction avec des ténors virtuoses, touche l’ensemble des mélomanes. Le chant se serait développé suite à un ukase de 1648 du tsar Alexis qui, sous la pression de l’Église orthodoxe, avait proscrit l’usage des instruments de musique. Dans la tradition russe également, on peut retrouver l’influence des troupes Cosaques, des guerriers nomades, en particulier des Cosaques du Don.
La Russie, du temps des tzars, était un pays immense dirigé par une caste de nobles, de petits fonctionnaires, et d’une population agricole pauvre soumise aux possesseurs des terres, une police omniprésente - scènes décrites abondamment par les écrivains russes du 19ème siècle (Tourgueniev, Tolstoï, Dostoïevski, Gogol, Gorki…).
A la fin de la grande guerre de 1914-1918, la révolution soviétique, en février 1917, transforma complètement cette société russe après une guerre contre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie qui s’achevait en déroute par l’armée du tzar. La révolution allait entrainer la création de l’Armée Rouge, le 5 janvier 1918, après la victoire des Bolchevicks.
Le nouveau pouvoir était combattu de l’intérieur par l’Armée blanche, issue de l’armée du tzar commandée par le Général Wrangel ainsi que par des expéditions françaises et anglaises dans la mer de Crimée mais également une légion tchèque dans l’Oural. En Extrême-Orient (Vladivostok), l’Armée japonaise, mais également les Anglais, les Français, les Chinois, les Américains envoient des troupes et contingents pour combattre l’Armée Rouge en même temps qu’un blocus était déclaré. Cette guerre civile allait durer jusqu’en 1925 où Wrangel abandonne la lutte.
Les Chœurs de l’Armée Rouge sont crées en 1928 par Alexandre Alexandrov. Au départ, il s’agit d’une douzaine d’hommes issus des soldats de la Révolution. Leur mission : conforter le courage des soldats dans les combats, leur insuffler l’esprit patriotique en interprétant les chants traditionnels que chacun connait.
En 1929, le groupe part en tournée pour soutenir le moral des soldats affectés à la construction du chemin de fer de l’Extrême-Orient avec un répertoire d’airs populaires. Car entre deux combats, il faut reconstruire un pays exsangue et transformer une patrie arriérée en pays moderne.
Dès lors, le pouvoir soviétique connut le bénéfice qu’il pouvait escompter d’une formation artistique représentant l’union, la fraternité, la force, toutes choses nécessaires au combat qu’il fallait mener contre l’ennemi intérieur et extérieur et cela contribua au développement des Chœurs de l’Armée.
Les chanteurs, tous des soldats, ressemblaient aux combattants pour lesquels ils se produisaient. Ils représentaient ce qu’on appelait le « Théâtre aux armées » comme chaque nation en guerre en organisait, pour relever le moral des troupes – à l’instar de la France avec Maurice Chevalier et d’autres, ou des Etats-Unis avec Marylin Monroe.
A partir de 1930, avec la paix, les Chœurs de l’Armée Rouge changent de mission. Ils partent en tournée dans le monde pour faire connaitre les idéaux de leur nation. Et à travers leur répertoire de chansons anciennes de la Russie de toujours, ils feront ressentir les changements opérés dans le pays à la gloire de la révolution. En France, on les retrouve à l’exposition universelle de 1937 où ils donnent des concerts triomphaux.
C’est aussi l’époque des purges de Staline au sein de l’Armée Rouge et bien qu’il apprécie beaucoup les chœurs dont il est très fier, le fait qu’ils voyagent à l’étranger avec succès les rend suspects et plusieurs d’entre eux ont été arrêtés et condamnés.
La guerre mondiale approche, en 1939, Staline attaque la Pologne quasi en même temps qu’Adolf Hitler. Sur sa lancée, il s’engage dans un conflit avec la Finlande sur des revendications territoriales et l’Armée Rouge, mal préparée et affaiblie par les purges éprouve de lourdes pertes devant les Finnois qui signeront une paix honorable.
Le 22 juin 1941, Hitler déclare la guerre à une Union Soviétique dont l’Armée Rouge mal équipée, au commandement décapité, allait devoir reculer devant la machine de guerre allemande.
Dans les premiers jours de guerre, les allemands atteignent Leningrad mais le siège de deux ans et demi ne permit pas le triomphe des troupes allemandes, et constitua un rempart pour la partie nord de l’URSS. D’autre part, l’avancée des Allemands dans le sud constituait une large défaite pour l’Armée Rouge.
L’hymne composé par Alexandre Alexandrov fut chanté par les chœurs de l’Armée Rouge en juin 1941 aux soldats montant en ligne. Les Chœurs retrouvaient leur destination première et plus de 1200 concerts furent donnés sur le front.
Ce rappel de l’Histoire montre combien l’influence des Chœurs de l’Armée Rouge a été primordiale durant les évènements de cette période par l’exemple de leur patriotisme, par le soutien du moral de soldats confrontés à une guerre dure, meurtrière, sans oublier le côté artistique de ce peuple russe aux traditions anciennes.
Alexandre Alexandrov meurt le 8 juillet 1946. Son fils, Boris, qui a souvent dirigé l’ensemble lui succède jusqu’à sa retraite et 1987.
Le répertoire des chœurs comprend beaucoup de chants patriotiques et de guerre et cela est tout-à-fait dans leur mission : le maintien du moral des combattants.
Après les changements intervenus à partir de 1985, les chœurs deviennent indépendants de l’Armée, sous le nom d’Ensemble Académique de Chants et Danses de l’Armée Rouge Alexandrov.
Et c’est à l’occasion du MIDEM à Cannes, en 1991, qu’ils proposent leur production de nouveaux enregistrements présentés par Vadim Avdeev, chargé de la promotion. André Bénichou, guitariste et compositeur parisien, également producteur (7 Productions), se dit intéressé et commence une coopération fructueuse qui conduira à une production particulière et à des projets communs, cette première rencontre ayant débouché sur une amitié réelle.
Si l’unicité des chœurs tient au savant équilibre des voix des chanteurs, il ne faudrait manquer de citer les instruments traditionnels accompagnant ceux-ci et les propulsant sur une assise typiquement russe. Pour les cordes : la balalaïka sorte de luth à manche long et caisse triangulaire ; la domra, autre type de luth, voisin du précédent, mais à trois ou quatre cordes et à la caisse circulaire. La section cuivre est constitué des bassons (qu’on appelle aussi serpent militaire, en raison de sa forme) et cor russes (qui joue une seule note – à plusieurs octave – et dont il existe sept versions aux tons différents, de façon à pouvoir représenter les sept notes de la gamme). Enfin, citons le bayan, accordéon chromatique russe, qui embrasse l’ensemble et fait le lien entre les registres classique de l’harmonisation et populaire de la destination même de ces œuvres musicales.
Les membres des Chœurs de l’Armée Rouge sont militaires et vivent en caserne avec leur famille. Toutefois ces casernes sont formées de petites unités d’habitation avec confort donnant sur la Place Rouge à Moscou. En tant que militaires, les membres de Chœurs sont rémunérés par l’Armée, avec des primes de concert.
Les solistes - donc les vedettes - sont en principe au nombre de cinq (premier soliste, deuxième soliste, etc.).
Les danseurs font le spectacle avec quelquefois des danseuses qui sont soit également des militaires soit des épouses de membres des Chœurs.
L’orchestre proprement dit est composé d’une cinquantaine de musiciens, variables suivant le morceau interprété.
En comptant la cinquantaine de choristes, l’ensemble représente donc environ 120 exécutants.
La troupe est donc considérable, et à l’occasion d’un grand concert donné à Paris (à l’église de la Madeleine), le producteur André Bénichou avait dû faire loger les Chœurs de l’Armée Rouge dans la caserne de la Garde Républicaine, boulevard Sully-Morland à Paris, seul endroit assez vaste pour loger toute la troupe !
Michel COLOMBINI
© Frémeaux & Associés
Enregistrements historiques des Chœurs de l’Armée Rouge sous la direction de Boris Alexandrov, initialement remis à la disposition du public en 1991 par André Bénichou (7 Productions) et Laura Bénichou (Rendez-vous Digital), aujourd’hui licenciés en disques physiques à Frémeaux & Associés.
The set begins with the HYMNE NATIONAL DE l’URSS, the National Anthem of the USSR composed in 1944 by Alexander ALEXANDROV, the creator of the Red Army Ensemble. It became the Russian anthem in 1977, with different lyrics as a consequence of the disappearance of the USSR. An impression of strength and power emanates from this performance by the choir.
The CHANSON DE L’ARMÉE SOVIETIQUE continues this impression with the ensemble adding a feeling of determination, backed by the orchestra.
SOLDATS, GARCONS BRAVES features the choir’s tenor soloist accompanied by the fife and whistle.
The CHANT DES PARTISANS is probably the song which the French post-war generation knew best, thanks to its memorable French lyrics.
KONAMEISKAYA begins with an introduction played on the balalaika which accompanies the tenor.
LA CHANSON DES DÉFENDEURS DE MOSCOU and LA MARCHE DU SOUVENIR are two orchestral pieces which allow the tenor to give a very martial performance.
SI DEMAIN ARRIVE LA GUERRE, accompanied by the bayan and the balalaika, gives the impression of soldiers enthusiastically going off to war to defend their homeland.
LA CHANSON DES ARTILLEURS features the bayan, the button accordion which was played by soldiers in camp.
LA CHANSON DU DÉFILÉ features a duet by the two tenor soloists, with a stylistic voice-over in the background.
EN ROUTE is a military march.
NOUS SOMMES LES CAVALIERS ROUGES, a lively piece, is a tribute to the glorious ancestral tradition of horsemen riding through the steppes; during the war, they had to face mechanised German troops and suffered heavy losses.
IL EST TEMPS DE SE METTRE EN ROUTE is sung by the tenor at a quick tempo.
LA CHANSON DES BERETS VERTS is a song to the glory of Russian parachutists, a tradition whose members were great soldiers, the best in the world.
SOLDAT RESTE SOLDAT TOUJOURS, introduced by the drum, trumpet and balalaika, features the tenor backed by the orchestra and chorus.
LES GARDES MARINES refers to the great Russian naval tradition, and reminds us of the Potemkin mutiny in 1905 and the shelling of the Tsar’s Palace in Saint-Petersburg by the cruiser Aurore.
LA CHANSON PATRIOTIQUE, a slow song borrowed from religious works, shows the Ensemble’s attachment to its homeland.
Michel COLOMBINI
English translation: Martin DAVIES
© Frémeaux & Associés
THE RED ARMY CHOIR
Like the Bolshoi Ballet, the prestigious Red Army Choir is the cultural reflection of eternal Russia, whose traditional (and modern) songs and dances form an artistic heritage encompassing its entire history. And the songs of the Choir, with their characteristic bass voices interacting with virtuoso tenors, reach out to music-lovers everywhere. This form of song is said to have developed after the 1648 ukase of Tsar Alexis: under pressure from the Orthodox Church, the Tsar’s proclamation banned the use of musical instruments. Elsewhere, Russian tradition also shows the influence of Cossack troops, nomadic warriors like the Don Cossacks.
In the time of the Tsars, Russia was an immense country in the hands of a caste of noblemen and civil servants, with a population of poor agricultural workers subjected to the authority of landowners and an omnipresent police-force—scenes described in profusion by such 19th century writers as Turgenev, Tolstoy, Dostoyevsky, Gogol or Gorki. Towards the end of the Great War, the Soviet Revolution of February 1917 completely transformed Russian society after the war against Germany and Austro-Hungary ended in the rout of the Tsar’s army. The Revolution would lead to the creation of the Red Army on January 5th 1918 after the Bolshevik victory.
This new power was contested from the inside by the White Army, formed out of the Tsar’s armed forces under General Wrangel, and also by French and English expeditionary forces sent to the Crimea (plus Czech legions in the Urals). In far-eastern Vladivostok, the armies of Japan, England, France, China and America sent contingents of troops to fight the Red Army at the same time as a blockade was declared. This Civil War lasted until 1925, when Wrangel finally abandoned the struggle. By 1917 the Red Army was also waging war against newly-independent Poland, and also Finland, to recapture former Tsarist territories. In September 1929 they also had to face the Chinese Army…
The Red Army Choir was created in 1928 by Alexander Alexandrov. At its inception, the Choir was made up of only twelve men, all of them soldiers of the Revolution, whose mission was to bolster the courage of soldiers in combat, and instil patriotic spirit into them by means of traditional songs which were familiar to everyone. The group began a tour in 1929 with a repertoire of popular songs aimed at boosting morale among troops assigned to the construction of the Orient railway: between battles, a country on its knees had to be rebuilt, and a backward motherland transformed into a modern state.
From then on, Soviet authorities could count on the benefits to be drawn from an artistic ensemble representing union, fraternity and strength, all of them forces to be reckoned with in the struggle against enemies both outside and within; and this contributed further to the development of the Red Army Choir. The group’s singers, all soldiers, were like the combatants for whom they sang; they were «military theatre», as others had been in times of war, morale-boosters like Marilyn Monroe later became for GI’s, or Maurice Chevalier in France.
Beginning in 1930 once peace had been restored, the Red Army Choir’s mission changed: when they toured, it was to spread the ideals of their nation. And with their repertoire of songs from Old Russia, they caused people to feel the changes made in their country, changes which glorified the Revolution. The Universal Exhibition in France in 1937 allowed the French a glimpse of this, in the course of several triumphal concerts.
This was also the era of Stalin’s purges inside the Red Army, and even though the former appreciated its Choir—he was even extremely proud of it—the fact that its members met with success in their travels abroad made them suspect in his eyes, and several were arrested and convicted. World war was approaching. In 1939 Stalin attacked Poland almost at the same time as Hitler; he engaged in a conflict with Finland over territorial claims and the Red Army, ill-prepared and weakened by purges, suffered heavy casualties at the hands of the Finns before a treaty was signed. When Hitler declared war on the Soviet Union on June 22nd 1941, the Red Army was still ill-equipped to deal with further hostilities; with its command decapitated, Russia was obliged to retreat in the face of the German war-machine, which reached Leningrad in the early days of the war. The city formed the northern ramparts of the USSR, and despite a siege lasting two and a half years, the Germans failed to triumph. They were more successful in the south, however, where they defeated the Red Army.
The anthem composed by Alexander Alexandrov was sung by the Red Army Choir in June 1941 as Russian troops moved to the front. The Choir regained its original role and gave more than 1200 front-line concerts.
This historical resume shows how capital was the influence of the Red Army Choir during the events of the period: their patriotism was an example for all in their support of soldiers confronted by murderous warfare in harsh conditions, and they provided considerable spirit; nor should one forget the artistic side of this Russian people with ancient traditions.
Alexander Alexandrov died on July 8th 1946. His son, who often conducted the ensemble, succeeded him until his retirement in 1987. The Choir’s repertoire contains many patriotic war-songs which perfectly suited their mission: to preserve morale.
After changes were made beginning in 1985, the Choir achieved its independence from the Red Army and took the name A.V. Alexandrov Russian Army Song and Dance Ensemble. In 1991 they appeared at MIDEM in Cannes with new recordings presented by Vadim Avdeev, who was responsible for promoting them. The Parisian guitarist and composer André Bénichou—also a seven-time producer—showed interest, and he began collaborating with the Choir on various projects which resulted in a production together, and they became firm friends.
If the uniqueness of the Choir lies in the skilful balance between the singers’ voices, one must also give special mention to the traditional instruments which accompany them, propelling the Choir over a typically Russian foundation. For the strings: the balalaika, a lute-like instrument with a long neck and triangular body; the domra, another type of lute, is close to the balalaika but with three or four strings and a circular sound-box. The brass section is made up of bassoons (bass wind-instruments also known in military parlance as «serpents», due to their shape) and Russian horns (which play a single note—on several octaves—and which exist in seven versions of different keys representing the seven notes of the scale). Finally, there’s the bayan, a chromatic Russian accordion which embraces the ensemble and links the classical harmonic register with the popular destination of these works of music.
Michel COLOMBINI
Translated in English by Martin DAVIES
© Frémeaux & Associés
Après les premiers enregistrements historiques « Les Chœurs de l’Armée Rouge » référence FA5356, Frémeaux & Associés remet à disposition du public un second volume des grands traditionnels soviétiques, dont l’Hymne national de l’URSS, composé par Alexandre Alexandrov, fondateur des Chœurs de l’Armée rouge.
Patrick Frémeaux
Les prestigieux Chœurs de l’Armée Rouge, comme les Ballets du Bolchoï, sont le reflet culturel de la Russie de toujours. L’extraordinaire puissance dégagée par le Chœur et ses solistes virtuoses a permis à l’ensemble de gagner une renommée internationale dans un entre-deux de grand-spectacle populaire et d’orchestration classique. Frémeaux & Associés remet à la disposition du public les enregistrements du fils d’Alexandre Alexandrov, le fondateur des Chœurs les plus célèbres, rendus connus en France par André Bénichou (7 Productions), qui témoignent – même indépendamment de toute idéologie – de l’une des expressions populaires les plus marquantes du XXè siècle.
Michel Colombini
After the Red Army Choir’s first historic recordings (“Les Chœurs de l’Armée Rouge”, FA5356), Frémeaux & Associés is now releasing a second volume devoted to great traditional Soviet melodies which includes the National Anthem of the USSR composed by Alexander Alexandrov, the founder of the Red Army Ensemble and the father of the conductor featured in these recordings.
Patrick Frémeaux
Like the Bolshoi Ballets, the prestigious choir founded under the name of The Red Army Ensemble is a cultural reflection of traditional Russia. The extraordinary impression of power emanating from the choir and its virtuoso soloists allowed this Ensemble to reach international fame in a domain half-way between great popular entertainment and the classical orchestra. Frémeaux & Associés is now reissuing the recordings made by the son of Alexander Alexandrov, the founder of the choir’s most famous ensemble. These recordings, first made available in France by André Bénichou (7 Productions), testify – quite independently from any ideology – to one of the most important popular expressions of the 20th century.
Michel Colombini
CD LES CHOEURS DE L'ARMEE ROUGE VOLUME 2 DE BORIS ALEXANDROV - ENREGISTREMENTS HISTORIQUES © Frémeaux & Associés 2012 (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)