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PIERRE ARDITI
Ref.: FA901
Artistic Direction : OLIVIER COHEN
Label : Frémeaux & Associés
Total duration of the pack : 1 hours 12 minutes
Nbre. CD : 1
Russian traditional tales, told by actor Pierre Arditi, with a musical illustration including famous acordionist Vincent Peirani. From 6 to 10 years old, in French.
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PisteTitleMain artistAutorDurationRegistered in
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1Le Déserteur et le Diable 1Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:01:192014
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2Le Déserteur et le Diable 2Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:00:592014
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3Le Déserteur et le Diable 3Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:00:592014
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4Le Déserteur et le Diable 4Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:00:522014
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5Le Déserteur et le Diable 5Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:01:252014
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6Le Déserteur et le Diable 6Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:01:212014
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7Le Déserteur et le Diable 7Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:01:072014
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8Le Déserteur et le Diable 8Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:01:092014
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9Le Déserteur et le Diable 9Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:02:222014
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10Le Déserteur et le Diable 10Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:02:022014
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11Le Déserteur et le Diable 11Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:02:172014
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12Nikita le marchand 1Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:03:112014
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13Nikita le marchand 2Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:01:442014
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14Nikita le marchand 3Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:01:582014
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15Nikita le marchand 4Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:02:192014
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16Sac à malices 1Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:01:542014
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17Sac à malices 2Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:01:392014
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18Sac à malices 3Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:01:172014
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19Sac à malices 4Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:01:242014
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20Sac à malices 5Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:01:062014
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21Sac à malices 6Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:03:042014
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22Cosma le Riche 1Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:02:362014
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23Cosma le Riche 2Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:03:182014
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24Cosma le Riche 3Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:02:552014
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25Cosma le Riche 4Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:01:452014
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26Cosma le Riche 5Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:02:132014
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27L'Oiseau de feu 1Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:02:172014
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28L'Oiseau de feu 2Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:02:372014
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29L'Oiseau de feu 3Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:02:162014
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30L'Oiseau de feu 4Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:02:042014
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31L'Oiseau de feu 5Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:02:192014
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32L'Oiseau de feu 6Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:02:252014
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33L'Oiseau de feu 7Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:05:222014
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34L'Oiseau de feu 8Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:02:002014
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35L'Oiseau de feu 9Pierre Arditi / Olivier CalmelAlexandre Afanassiev00:02:512014
Contes russes FA901
CONTES RUSSES
conté par Pierre Arditi
de 6 à 10 ans
Le déserteur et le diable • Nikita le marchand • Sac à malices • Cosma le riche • L’oiseau de feu
Musique par Olivier Calmel
Adaptation et réalisation par Olivier Cohen
Olivier Calmel, pianiste • Johan Renard, violoniste
Clément Petit, violoncelliste • Vincent Peirani, accordéoniste
Frédéric Soule, percussioniste
Il était une fois, il y a fort longtemps, un genre littéraire moqué, car ressortissant à des pratiques orales et populaires : le conte. Mais cette âge est désormais révolu, puisque les pédagogues actuels reconnaissent enfin - depuis, entre autres, la publication du célèbre essai de Bruno Bettelheim Psychanalyse des contes de fées - les vertus didactiques des récits traditionnels et les nombreux bénéfices psychologiques et sociaux que les enfants tirent de leur lecture. Au sein de ces histoires à dormir debout, vieilles comme le monde, il est question de jalousie, de bons ou de mauvais parents, de rites initiatiques, de la contradiction des désirs, de la joie face aux épreuves surmontées… Autant de sujets symboliquement édifiants, pour les enfants… ou pour les adultes!
Les contes les plus notoires, en France, sont issus du patrimoine européen. Lequel d’entre nous n’est pas périodiquement revisité par ceux de Perrault, des frères Grimm ou d’Andersen ? Mais il est une autre tradition qui nous requiert, aux marches de notre continent littéraire: celle de l’immense Russie. Issus d’un pays confronté aux rigueurs du climat et de la vie, mais débordant de sentiments profonds, les contes russes sont singulièrement captivants, pour la diversité du merveilleux, la richesse des intrigues et des péripéties, l’invention de personnages hauts en couleurs, ainsi que pour leur style riche de formules épiques.
Petite histoire des usages de la tradition orale russe
La foisonnante tradition orale russe, née autrefois « en un certain État, en un certain royaume… », pour paraphraser la tournure la plus usitée au début de nombreux contes, est l’œuvre d’un peuple très majoritairement rural et analphabète. Pendant le Moyen-âge, les récits populaires sont tenus pour le fruit du démon. Toute transcription écrite est ainsi écartée. Il faut donc attendre le XVIIIe siècle et la littérature de colportage pour que les premiers récits « folkloriques » paraissent, ainsi que des recueils de contes pseudo-littéraires. Les auteurs de ces derniers (Tchoulkov, Levchine…) collectent des histoires provenant de sources multiples (contes oraux, mais également chants épiques ou romans d’aventure), qu’ils présentent sous un style parfois ampoulé. Ils livrent par ailleurs quelques observations sur le genre : ainsi pour Tchoulkov, le conte sert-il à divertir, alors que pour Levchine, il vaut pour ses vertus historiques et pédagogiques. Ces recueils, ainsi que les éditions de colportage (l’équivalent de la Bibliothèque bleue en France) sont alors destinés aux classes marchandes, et méprisés par l’aristocratie. Néanmoins, il est remarquable que de grands écrivains russes, notamment Pouchkine, soient d’assidus lecteurs de ces textes.
Enfin Afanassiev vint !
Au XIXe siècle, des amateurs de la tradition orale russe commencent à collecter des textes de contes, de légendes, de chants épiques et spirituels, de manière de plus en plus fidèle et scientifique. Le plus célèbre d’entre eux se nomme Alexandre Afanassiev.
Grand admirateur des frères Grimm et des romantiques allemands, écrivain érudit et éclectique, ce modeste employé des Archives moscovites du Ministère des affaires étrangères publie, entre 1855 et 1863, les Contes populaires russes, dont les jeunes d’aujourd’hui sont encore friands. La démarche d’Afanassiev consiste à déceler dans les contes les traces laissées par les mythes et les empreintes produites par la littérature. Ayant accès aux transcriptions archivées depuis 1840 par la Société russe de géographie, il rassemble près de six cents textes qu’il déleste de leurs éléments rattachés à la langue écrite. Sa démarche consiste alors à en restituer autant que faire ce peut l’oralité originelle, sous la forme la plus vérace possible. Néanmoins, à l’encontre des Frères Grimm pour l’Allemagne, ce retour aux sources ne doit pas se confiner aux frontières d’une identité nationale. Il ne cherche pas à savoir ce qui dissocie les contes populaires, mais a contrario ce qui les accorde. Il est persuadé qu’il y a de nombreuses similitudes entre les contes des peuples indo-germains et que les récits issus de cultures dissemblables ont en commun les mêmes mythes ancestraux. Ces récits originels restent vivants parce qu’ils sont le propre de l’homme, indépendamment des facteurs religieux, culturels et littéraires qui ont accompagné l’évolution des peuples. Alors, si les contes sont aujourd’hui tant appréciés, ne serait-ce pas également parce que nous sommes en quête de récits communs, d’une identité partagée par-delà les frontières ?
« Voulez-vous entendre un conte amusant ? J’en connais un qui va vous surprendre. »
Qu’est-ce qu’un conte sans conteur? L’expression de charmes sans enchanteur. Le conte recèle des énoncés performatifs qui ne peuvent être efficaces que proférés à haute voix. Fidèles à leur credo de passeurs des grands textes, les Editions Frémeaux & Associés proposent donc aujourd’hui aux jeunes et moins jeunes auditeurs, cinq contes russes oralisés par la voix cadencée, profonde et enrobante de Pierre Arditi. Ils sont augmentés d’un accompagnement musical d’inspiration populaire et savante (Vincent Peirani est à l’accordéon), qui forme un habile contrepoint aux péripéties du texte et aux scansions prosodiques du conteur.
Point de fées et de baguettes magiques dans les contes russes. Néanmoins, vous y côtoierez, comme il se doit, des êtres ou des animaux pourvus de pouvoirs magiques: diablotins, dragons, loups, ours, martes, zibelines, visons… Autant de figures peuplant les immensurables étendues de la taïga et de la toundra. L’une d’entre elles sort indubitablement du lot: la paradoxale Baba Yaga (dans Kosma le riche). Cette vieille femme du peuple, anguipède (dont le corps finit en queue de serpent), a une fonction double, étant à la fois l’adversaire du héros et sa principale bienfaitrice. Tour à tour combattante et ravisseuse, elle est également maîtresse de la forêt et des bêtes sauvages, ou gardienne du royaume des morts. Elle se déplace presque toujours dans son mortier, se propulsant à l’aide de son pilon et effaçant les traces de son passage à l’aide de son balai. Les folkloristes russes en ont donné diverses interprétations, depuis la divinité chasseresse jusqu’à la simple sorcière, en passant par le chef travesti du rite d’initiation des sociétés primitives.
D’autres figures vous seront sûrement plus familières. Le diable, tout d’abord, comme infatigable tentateur du permissionnaire dans Le déserteur et le diable. Un conte qui inspirera plus tard Charles-Ferdinand Ramuz pour son Histoire du soldat, mise en musique par Igor Stravinsky, à la fin de la Grande Guerre. Le Dragon ensuite, animal coutumier des légendes germaniques, que Nikita le marchand subjuguera tel un Siegfried slave. Et comment ne pas évoquer L’Oiseau de feu, figure merveilleuse, toute d’or et de flammes, qu’Ivan Tsarévitch poursuit inexorablement. Stravinsky, encore lui, lui a rendu un vibrant hommage dans son magnifique ballet.
Mais laissons là notre présentation et cédons la place au conteur, qui en préambule au Sac à malice nous sollicite : « Voulez-vous entendre un conte amusant ? J’en connais un qui va vous surprendre. »
Christophe Lointier
© 2015 Frémeaux & Associés
Biographie Pierre Arditi
Pierre Arditi entame sa carrière de comédien au théâtre en 1965, avec L’Opéra du Monde, une pièce de Jacques Audiberti mise en scène par Marcel Maréchal. Dans les années 1970, il accompagne Pierre Debauche et Gabriel Garan dans le mouvement de décentralisation dramatique en région parisienne avec Ma déchirure, La Cerisaie et Le Jeune Homme. Avec Bernard Murat, il joue dans la pièce à succès L’Eloignement et obtient, pour La Répétition ou l’Amour puni, le Molière du meilleur comédien dans un second rôle en 1987.
C’est en 1978 que Pierre Arditi apparaît pour la première fois sur le grand écran aux côtés du jeune Daniel Auteuil, dans le film L’Amour violé de Yannick Bellon. Il se fait alors remarquer par le réalisateur Alain Resnais qui l’engage pour son premier grand rôle dans Mon oncle d’Amérique (1980), et en fait l’un de ses acteurs favoris. De leur prolifique collaboration, il reçoit le César du meilleur acteur pour Smoking / No Smoking en 1994, et celui du meilleur second rôle pour Mélo en 1987.
Dans les années 2000, l’acteur gagne en éclectisme et élargit son registre aux romans policier dans les adaptations de Bruno Podalydès (Le mystère de la chambre jaune, Le parfum de la dame noir) et dans Le Grand Alibi de Pascal Bonitzer. Il joue aussi auprès de réalisateurs prestigieux tels que Costa-Gravas (La Petite Apocalypse), Claude Berri (L’un reste, l’autre part), Claude Lelouche (Hasards ou coïncidences) ou encore Didier Bourdon (Bambou).
En parallèle de sa passion pour le théâtre et le cinéma, Pierre Arditi s’est brillamment illustré devant le petit écran. Dès les années 1970, on le voit dans de nombreux téléfilms tels que Blaise Pascal ou Les Amours des années folles. Aux côtés de Gérard Depardieu et Jean Rochefort, il tient le record d’audience pour un téléfilm français avec Le Compte de Monte Cristo de Josée Dayan (1998). Il est également très demandé pour doubler des personnages (Christopher Reeve, Dustin Hoffman), et pour poser sa voix dans des documentaires et des films d’animation (Les Chroniques de la terre sauvage, Kung Fu Panda I et II).
CONTES RUSSES
conté par Pierre Arditi
Qu’est-ce qu’un conte sans conteur ? L’expression de charmes sans enchanteur. Le conte recèle des formules qui ne peuvent être envoûtantes qu’adressées à haute voix. Fidèles à leur credo de passeurs des grands textes, les Editions Frémeaux & Associés proposent donc aujourd’hui aux jeunes et moins jeunes auditeurs, cinq contes russes rythmés par la voix cadencée, profonde et enrobante de Pierre Arditi. Ils sont enrichis d’un accompagnement musical d’inspiration populaire et savante, qui forme un habile contrepoint aux intrigues et aux sortilèges du conteur.
Christophe Lointier
• Olivier Calmel, pianiste • Johan Renard, violoniste
• Clément Petit, violoncelliste • Vincent Peirani, accordéoniste
• Frédéric Soule, percussioniste.
Adaptation et réalisation : Olivier Cohen