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D'APRES ANDERSEN CONTE PAR LUDIVINE SAGNIER
LUDIVINE SAGNIER
Ref.: FA848
Artistic Direction : OLIVIER COHEN
Label : Frémeaux & Associés
Total duration of the pack : 1 hours 10 minutes
Nbre. CD : 1
D'APRES ANDERSEN CONTE PAR LUDIVINE SAGNIER
This CD features famous and beautiful Ludivine Sagnier reading Andersen's tale La Petite sirène (The little Mermaid). The delicacy and intensity of Andersen's reading is surrounded with a musical creation by Pierre-Adrien Charpy. Read in french for children from the age of 6.
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PisteTitleMain artistAutorDurationRegistered in
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1DEBUTLUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:02:492005
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2COMME LE ROI DE LA MERLUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:04:532005
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3QUAND VOUS AUREZ QUINZE ANSLUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:02:052005
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4SOUVENT ELLE PASSAIT SES NUITS DEBOUTLUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:02:362005
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5L ANNEE SUIVANTELUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:04:252005
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6LA PREMIERE FOIS QUE L UNE DES SIRENESLUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:02:332005
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7LE SOLEIL VENAIT TOUT JUSTE DE SE COUCHERLUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:02:092005
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8UN PEU PLUS TARDLUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:03:512005
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9AU MATIN LA TEMPETE S ETAIT APAISEELUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:02:212005
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10LA CADETTE DES SIRENESLUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:01:332005
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11PAR LES VITRES CLAIRES DES HAUTES FENETRESLUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:01:542005
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12DE PLUS EN PLUS ELLE SE MIT A AIMERLUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:04:142005
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13LE BAL FUT DES PLUS SPLENDIDESLUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:02:162005
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14LA PETITE SIRENE SORTIT ALORS DE SON JARDINLUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:02:292005
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15ELLE ARRIVA DANS LA FORETLUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:05:152005
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16ELLE S EGRATIGNA ALORS LE SEINLUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:02:352005
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17LE SOLEIL NE S ETAIT PAS ENCORE LEVELUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:03:372005
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18DES CE JOUR LE PRINCE VOULUT TOUJOURSLUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:04:152005
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19APRES QUELQUES JOURS DE NAVIGATIONLUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:04:312005
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20ELLE SAVAIT QU ELLE VOYAITLUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:03:442005
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21UNE DERNIERE FOIS LES YEUX VOILESLUDIVINE SAGNIERANDERSEN00:06:512005
La petite sirène
La petite sirène
d’après Andersen
Contée par Ludivine Sagnier
Musique : Pierre-Adrien Charpy
Mise en scène sonore : Olivier Cohen
DISCOGRAPHIE
01. Début 2’49
02. Comme le roi de la mer… 4’53
03. Quand vous aurez quinze ans… 2’05
04. Souvent, elle passait ses nuits debout… 2’36
05. L’année suivante… 4’25
06. La première fois que l’une des sirènes… 2’33
07. Le soleil venait tout juste de se coucher… 2’09
08. Un peu plus tard… 3’51
09. Au matin, le tempête s’était apaisée... 2’21
10. La cadette des sirènes… 1’33
11. Par les vitres claires des hautes fenêtres… 1’54
12. De plus en plus elle se mit à aimer… 4’14
13. Le bal fut des plus splendides… 2’16
14. La petite sirène sortit alors de son jardin… 2’29
15. Elle arriva dans la forêt… 5’15
16. Elle s’égratigna alors le sein… 2’35
17. Le soleil ne s’était pas encore levé… 3’37
18. Dès ce jour, le prince voulut toujours… 4’15
19. Après quelques jours de navigation… 4’31
20. Elle savait qu’elle voyait… 3’44
21. Une dernière fois, les yeux voilés... 6’52
Musique originale : Pierre Adrien Charpy
Flûte traversière : Gilles Borgos, Clarinettes / Jérome Voisin
Tubax : Serge Bertocchi / Violoncelle : Alexis Decharmes
Enregistré au Studio Kos & Co, Paris - 2005
Illustration : Monique Gorde
La petite sirène raconte son histoire
par Brigitte Juanals
“Au large de la mer, l’eau est bleue comme les pétales du plus beau bleuet, et transparente comme le cristal le plus pur…”. C’est dans un palais scintillant, au plus profond de l’océan, que je vivais, moi, la petite sirène. Ecoute d’abord mon histoire sur le CD; ensuite, reviens lire le texte que j’ai écrit pour toi. A tout à l’heure !
Moi, la petite sirène…
Je suis née de l’imagination de mon conteur, Hans Christian Andersen, qui habitait la ville de Copenhague, dans le Danemark du XIXe siècle. Son enfance a été très dure car ses parents vivaient dans la plus grande pauvreté ; pourtant il m’a faite fille du roi de la mer. J’étais une princesse, la plus belle d’entre toutes. Mes yeux étaient bleus comme l’océan profond, ma peau avait l’éclat d’un pétale de rose. Je dansais de manière féerique et mon chant était si mélodieux qu’il n’avait pas d’égal dans les mers et sur la terre. Mais j’étais aussi une sirène ; mon corps se terminait par une queue de poisson. Je n’avais pas d’âme immortelle. Mon destin était de devenir écume sur l’eau après trois cents années de vie. Les marins sont effrayés par la vue des sirènes : ils pensent qu’elles sont des êtres surnaturels qui cherchent à les attirer sous l’eau avec leurs chants pour mieux les tuer. Toutes ces histoires qu’ils racontent sur nous sont fausses, je te l’assure. Comme me l’a expliqué ma grand-mère, les humains ont la chance de posséder une âme immortelle. A leur mort, elle continue à vivre et monte dans les airs jusqu’aux étoiles. Moi, tout en étant une princesse, je restais sirène, et j’ai compris que je ne pourrais jamais connaître l’éternité. Cette découverte m’a beaucoup attristée. Tu peux me comprendre, toi qui es un petit garçon, ou une petite fille. Et tu as beaucoup de chance. J’ai alors réalisé ce que mon créateur avait fait de moi : il m’avait offert à ma naissance de merveilleuses qualités… cependant je restais un être inférieur en comparaison des humains. Tout comme lui, d’une certaine manière ; en y repensant aujourd’hui, j’ai l’impression qu’il m’a sans doute créée à son image. Je vais t’expliquer ce qui me fait dire cela : il est devenu un écrivain admiré et reconnu, dans son pays et à l’étranger, c’est vrai… mais toute sa vie a été marquée par son origine populaire. Il était très pauvre, son père était cordonnier et sa mère faisait des lessives. A ses débuts, il a beaucoup souffert de sa condition et du manque d’argent. Toutefois, on dit qu’à l’âge de sept ans, il racontait déjà d’étranges histoires qu’il avait inventées. Très jeune, il a montré une grande sensibilité, et une imagination étonnante. Très tôt, il a commencé à écrire des poèmes et des pièces de théâtre. Je t’ai déjà dit qu’il vivait au XIXe siècle et qu’il était danois. Dans cette société, et à cette époque, il n’était pas pensable de se libérer des barrières sociales. Il avait de puissants protecteurs mais il était né pauvre ; il lui était impossible d’appartenir véritablement à la classe dominante de l’époque – la bourgeoisie et l’aristocratie. Tout au plus pouvait-il attirer leur attention et leurs faveurs. Il a donc cherché toute sa vie à obtenir la reconnaissance des milieux favorisés. Ses qualités d’écrivain et son don de conteur lui ont permis de se faire accepter. Pour moi, la petite sirène, mon destin était semblable : j’étais attirée de manière irrésistible par le monde des humains, mais il m’était interdit en raison de mes origines. J’étais née princesse des mers et la terre n’était pas pour moi. Toutefois, je possédais aussi des qualités exceptionnelles qui faisaient l’admiration de tous : j’étais belle, je chantais et je dansais merveilleusement…
Quand la mer était calme, je pouvais apercevoir le soleil qui brillait comme une fleur pourpre au travers des eaux. J’habitais un palais de jade, de coquillages et de perles fines. Dans la lueur bleue des profondeurs, les arbres étaient rouge feu, bleu sombre, les fruits brillaient comme l’or, et les fleurs, comme le feu… Pourtant, comme le monde des hommes me semblait fascinant ! Les histoires de ma grand-mère me faisaient rêver et j’écoutais avec avidité les récits de mes sœurs qui avaient eu la chance de s’aventurer près de la terre. J’avais cette passion en commun avec mon créateur : Andersen a été, lui aussi, attiré de manière irrésistible par la possibilité d’un “ailleurs”. Il avait une véritable passion pour le voyage. Il a visité beaucoup de pays, l’Allemagne, la Suède, mais aussi l’Italie, la France, et a fait le tour de l’Europe. Enfin, j’ai pu partir à la découverte de la Terre ! Dès mon premier voyage, le destin a mis sur mon chemin un jeune prince magnifique. Je lui ai sauvé la vie lors du naufrage de son bateau et je suis tombée amoureuse de lui. J’aurais donné mon existence pour le conquérir. Avoir moi aussi une âme immortelle et découvrir les merveilles de la terre ! J’étais prête à tous les sacrifices pour y parvenir. Tu as entendu les tortures que j’ai supportées ! Pourtant, la sorcière de la mer m’avait prévenue : chacun de mes pas serait comme marcher sur un couteau tranchant et provoquerait d’horribles souffrances. En acceptant qu’elle me coupe la langue, j’ai aussi renoncé à mon chant et à ma voix. Pour arriver à m’élever au-dessus de l’eau, à marcher sur la terre et à approcher le prince, j’ai accepté de me mutiler et de souffrir jusqu’à la fin de mes jours. Je savais aussi que si le prince ne répondait pas à mon amour, mon cœur se briserait, et je me transformerais en écume sur l’eau. Moi, princesse des mers, je me suis mise volontairement au service du prince de mes rêves. Sans voix, endurant les pires souffrances à chaque pas, j’ai essayé de lui faire comprendre la profondeur de mon amour. Dans ma soumission volontaire, j’ai accepté avec joie de dormir par terre, devant sa porte. Tu le sais, le prince ne m’a jamais aimée. Il a choisi d’en épouser une autre. En le tuant, j’aurais pu retrouver mon identité de sirène et retourner dans ma famille sous les mers. Mais, pour la deuxième fois, j’ai choisi de me sacrifier en sauvant sa vie et en renonçant à la mienne. Je suis devenue une fille des airs, un esprit invisible cherchant à faire le bien parmi les hommes. Pourquoi Andersen a-t-il imaginé un destin aussi tragique pour moi, sa petite sirène ? A-t-il lui-même beaucoup souffert pour accéder à un milieu social privilégié ? A-t-il dû faire des sacrifices ? Je ne le saurai jamais. Moi, j’ai renié ma nature et mes origines, renoncé à mes parents et à mes sœurs qui m’aimaient tant ! En dépit de mes sacrifices, de mon amour et de mes talents merveilleux, le prince m’a toujours traitée comme l’un de ses sujets. Il ne m’a jamais accepté comme une personne de sang royal, comme son égale. C’est terrible de se soumettre et de se mutiler de manière volontaire. Je trouve aujourd’hui que c’est d’une grande injustice. Après tout, j’aurais pu avoir une autre destinée : vivre heureuse sous les mers, conquérir le monde des humains sans me renier, tomber amoureuse d’un autre prince qui m’estime à ma juste valeur… Heureusement, tu vis à une autre époque. Rien ni personne ne peut t’obliger à renoncer à ce que tu es pour réaliser tes rêves !
Qui était Hans Christian Andersen ?
Hans Christian Andersen est né le 2 avril 1805 dans la petite ville d’Odense, au Danemark. Sa famille était très pauvre ; son père était cordonnier et sa mère lavandière. Très jeune, Andersen montre une forte sensibilité et une imagination particulièrement fertile. Il développe une passion pour la littérature et le théâtre qu’il gardera toute sa vie. Son enfance l’a marqué et, à l’âge adulte, il reste très préoccupé par l’argent et les questions matérielles. Dans ses contes, les personnages issus du peuple sont toujours traités avec une grande humanité. En 1819, il décide d’aller à Copenhague, la capitale, pour s’essayer au théâtre, au chant et à la danse, sans grand succès. Il obtient le soutien d’un grand bourgeois, Jonas Colin ; grâce à son aide, il reprend des études, qu’il suit avec difficultés. A partir de 1821, il commence à publier des romans, des poèmes et des contes qui, ainsi qu’il le précisait lui-même, ne s’adressaient pas particulièrement aux enfants. Son premier recueil de contes et histoires paraît en 1835 ; il publiera le dernier en 1874. Il se passionne pour les voyages, ce qui l’amènera à séjourner régulièrement dans différents pays européens (l’Allemagne, la Suède, la Suisse, l’Italie, la France…). Andersen a consacré son existence à la littérature ; son activité d’écrivain se poursuivra jusqu’à la fin de sa vie. C’était un être extrêmement sensible et solitaire.
Les Contes racontés aux enfants
Le premier recueil des Contes racontés aux enfants (Eventyr fortalte til børn) paraît le 8 mai 1835. Le premier cahier contient Le briquet, Le Petit Claus et le Grand Claus, La Princesse au petit pois, Les Fleurs de la petite Ida ; le deuxième cahier contient Poucette. Le troisième cahier, publié en 1837, raconte l’histoire de La Petite Sirène et Les Habits neufs de l’empereur. Dès leur première parution, ces histoires connaissent un grand succès, aussi bien au Danemark qu’à l’étranger. L’Intrépide Soldat de plomb, Le Vilain Petit Canard et La Petite Fille aux allumettes sont publiés dans des recueils de Contes ultérieurs. Les histoires d’Andersen ne correspondent pas aux contes classiques, comme ceux de Charles Perrault (1628-1703) ou des frères Jacob (1785-1863) et Wilhelm (1786-1863) Grimm, que tu as sûrement déjà lus ou écoutés. Leur auteur considère qu’elles ne s’adressent pas spécifiquement aux enfants. De manière générale, elles restent difficilement assimilables à un genre littéraire, tant la personnalité d’Andersen est riche et complexe. L’ironie ou l’originalité sont souvent présentes. Tu peux aller au-delà des apparences en écoutant ce que te dit l’enfant dans Les habits neufs de l’empereur : “il n’a rien sur lui !”, autrement dit, le roi est nu. Des faits ou des éléments absurdes, invraisemblables, sont présentés comme naturels et allant de soi. Les histoires débutent souvent à partir d’observations de la vie quotidienne : un canard dans une basse-cour, une pâquerette dans une touffe d’herbe, des soldats de plomb rangés dans une boîte, le chant d’un oiseau, une image… Dans ces histoires inclassables, la nature (la mer, la forêt, les montagnes, les cieux, les fleurs, les arbres…) et les animaux (le rossignol, la corneille, l’hirondelle…) jouent un rôle important. Des personnages de tous les jours (des petits garçons ou des petites filles, des paysans, des cordonniers…) croisent des rois, des reines, des princes ou des princesses. Des créatures extraordinaires, comme les sirènes, les sorcières ou les anges, semblent faire partie du quotidien. Les jouets, les arbres, les vents ou les fleurs parlent, et personne ne s’en étonne. Il est difficile de trouver une “morale” dans ces histoires racontées avec une langue simple, à la fois littéraire et populaire, parlée et écrite. Certes, la vie est dure, et bien des hommes sont méchants et cruels ; mais les personnages d’Andersen, par leurs qualités propres (le courage, la bonté, un talent particulier…), parviennent à la dépasser. Ainsi, elle peut aussi devenir étonnante, drôle, belle ou touchante. Contrairement aux contes classiques, les histoires d’Andersen ne se terminent pas toujours bien ; La petite sirène ou Les souliers rouges en sont des exemples terrifiants.
Brigitte JUANALS
© GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS 2005
Ludivine Sagnier
Malgré son jeune âge, Ludivine Sagnier a déjà consacré à la comédie près de la moitié de sa vie ! Et c’est à juste titre qu’elle est devenue l’une des actrices phares de la jeune génération de comédiens français. Née en 1979, elle suit des cours de théâtre dès son plus jeune âge. A 10 ans, on peut la voir apparaître dans le très beau Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau. En 1994, Ludivine Sagnier entre au Conservatoire d’art dramatique de Versailles. Elle y remporte deux Premiers prix : l’un pour le concours classique et l’autre pour le concours moderne ! Elle fait ses réels débuts au cinéma en 1988 avec Les maris, les femmes, les amants de Pascal Thomas. Deux ans plus tard, elle tourne sous la direction de François Ozon Gouttes d’eau sur pierre brûlante. C’est le début d’une collaboration qui va la mener aux premiers rangs du cinéma français. En 2002, on la voit à l’affiche du film-sensation en hexagone : 8 femmes, de François Ozon, qui remporte l’Ours d’argent du Festival de Berlin et qui vaut aux actrices de se partager un European Film Award de la meilleure interprétation. A titre personnel, Ludivine est alors nominée pour le César du meilleur jeune espoir féminin. L’année suivante, elle est à l’affiche du nouveau film de François Ozon, Swiming Pool, aux côtés de Charlotte Rampling. La prestation de Ludivine lui vaut d’être nominée au César de la meilleure actrice dans un second rôle. Le film est présenté au Festival de Cannes en même temps que La Petite Lili de Claude Miller, dont elle occupe le premier plan. Les talents de Ludivine Sagnier séduisent jusqu’à l’Amérique : elle est choisie pour inerpréter la fée Clochette dans le Peter Pan de Paul J. Hogan. A l’affiche en 2005 pour Une Aventure, de Xavier Giannoli, elle tourne actuellement une adaptation cinématographique de Belle du Seigneur, où elle interprète la belle Ariane.
Ecouter La petite sirène - d’après Andersen (livre audio) © Frémeaux & Associés / Frémeaux & Associés est l'éditeur mondial de référence du patrimoine sonore musical, parlé, et biologique. Récompensés par plus de 800 distinctions dont le trés prestigieux "Grand Prix in honorem de l'Académie Charles Cros", les catalogues de Frémeaux & Associés ont pour objet de conserver et de mettre à la disposition du public une base muséographique universelle des enregistrements provenant de l'histoire phonographique et radiophonique. Ce fonds qui se refuse à tout déréférencement constitue notre mémoire collective. Le texte lu, l'archive ou le document sonore radiophonique, le disque littéraire ou livre audio, l'histoire racontée, le discours de l'homme politique ou le cours du philosophe, la lecture d'un texte par un comédien (livres audio) sont des disques parlés appartenant au concept de la librairie sonore. (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, cours sur CD, entretiens à écouter, discours d'hommes politiques, livres audio, textes lus, disques parlés, théâtre sonore, création radiophonique, lectures historiques, audilivre, audiobook, audio book, livre parlant, livre-parlant, livre parlé, livre sonore, livre lu, livre-à-écouter, audio livre, audio-livre, lecture à voix haute, entretiens à haute voix, parole enregistrée, etc...). Les livres audio sont disponibles sous forme de CD chez les libraires et les disquaires, ainsi qu’en VPC. Enfin certains enregistrements de diction peuvent être écoutés par téléchargement auprès de sites de téléchargement légal.