Crime et Chatiment AU8901

Crime
et châtiment
lu par Vincent Violette
Dostoïevski
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INTEGRALE
TEXTE
INTEGRAL
23 H 35 MIN
5CDMP3
A Saint-Pétersbourg, en 1865, Raskolnikov, un jeune noble sombre et altier, renfermé mais aussi généreux, a interrompu ses études faute d’argent. Endetté auprès de sa logeuse qui lui loue une étroite mansarde, il se sent écrasé par sa pauvreté. Mais il se croit aussi appelé à un grand avenir et, dédaigneux de la loi morale, se pense fondé à commettre un crime : ce qu’il va faire bientôt - de manière crapuleuse.
Publié en huit livraisons par Le Messager russe au cours de l’année 1866, le roman de Dostoïevski montre en Raskolnikov un témoin de la misère, de l’alcoolisme et de la prostitution que l’auteur décrit sans voiles, un criminel aussi qui ne sait trop pourquoi il l’est devenu, tant les raisons qu’il s’invente pour agir sont contradictoires. Mais la tragédie n’exclut pas la vision d’une vie lumineuse, et le châtiment de son crime va lui permettre un long cheminement vers la vérité, et la renonciation à sa mélancolie brutale. Après quoi sera possible ce que l’épilogue annonce : l’initiation de Raskolnikov à une réalité nouvelle, le passage d’un monde à un autre monde.
CD1
Partie 1 : Chapitre 1 à 7
Partie 2 : Chapitre 1 à 2
 
CD2
Partie 2 : Chapitre 3 à 7
Partie 3 : Chapitre 1 à 3
 
CD3
Partie 3 : Chapitre 3 à 6
Partie 4 : Chapitre 1 à 6
 
CD4
Partie 5 : Chapitre 1 à 5
Partie 6 : Chapitre 1 à 2
 
CD5
Partie 6 : Chapitre 3 à 8
Épilogue : Chapitre 1 à 2

Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski
(Moscou 1821 – Saint-Pétersbourg 1881)
Maître de l’analyse du bien et du mal, Dostoïevski pousse ses personnages aux extrêmes des dilemmes de la morale, et la grandeur de son art vient du fait qu’il parvient à ne pas trancher à la place de ses lecteurs (ou de ses auditeurs).
S’il connaît le succès populaire dès sa jeunesse, avec la parution de son premier roman Les Pauvres Gens en 1844, la gloire est éphémère et l’accueil méprisant réservé à ses publications suivantes comme Le Double et La Logeuse est d’autant plus difficile. En 1849, il est arrêté dans son milieu de jeunes intellectuels prônant l’abolition du servage, et condamné à mort. La peine, commuée à l’issue d’un simulacre saisissant d’exécution en quatre ans de travaux forcés, laisse Dostoïevski extrêmement éprouvé physiquement et moralement.
Acculé par les dettes, il vit de peu et se trouve obligé d’écrire sur commande ; il entame en 1862 une vie d’errance et d’exil durant laquelle il publie Crime et Châtiment (1866).
Sur ses dernières années, animé du foi intense alliée à une conviction de la supériorité du « génie russe », Dostoïevski rentre à Saint-Pétersbourg avec une aura d’écrivain national ; son cortège funéraire sera suivi par plus de trente mille personnes.