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COLLECTION ALLAIN BOUGRAIN DUBOURG
ALLAIN BOUGRAIN DUBOURG
Ref.: FA603
Artistic Direction : AURORA SOLE
Label : Frémeaux & Associés
Total duration of the pack : 1 hours 38 minutes
Nbre. CD : 2
- - RECOMMANDÉ PAR LE MONDE DE LA MUSIQUE
COLLECTION ALLAIN BOUGRAIN DUBOURG
Frémeaux & Associés and Allain Bougrain Dubourg present a sound visit of a typical farm. A 2 CD set with a 68 pages booklet featuring 80 photos and drawings. Directed by Dr Gérard Rocamora documented by Aurora Solé and Eloisa Matheu.
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PisteTitleMain artistAutorDurationRegistered in
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1LES POULESSONS DE LA NATURE00:06:011996
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2LES PINTADESSONS DE LA NATURE00:00:541996
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3LES CANARDSSONS DE LA NATURE00:02:551996
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4LES OIESSONS DE LA NATURE00:01:351996
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5LES DINDONSSONS DE LA NATURE00:02:531996
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6LES PAONSSONS DE LA NATURE00:01:391996
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7LES PIGEONSSONS DE LA NATURE00:03:171996
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8LES TOURTERELLESSONS DE LA NATURE00:00:401996
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9LES CHEVAUXSONS DE LA NATURE00:01:291996
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10LES ANESSONS DE LA NATURE00:00:371996
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11LES VACHESSONS DE LA NATURE00:02:311996
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12LES MOUTONSSONS DE LA NATURE00:02:581996
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13LES CHEVRESSONS DE LA NATURE00:02:271996
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14LES COCHONSSONS DE LA NATURE00:04:031996
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15LES LAPINSSONS DE LA NATURE00:00:511996
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16LES CHIENSSONS DE LA NATURE00:04:371996
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17LES CHATSSONS DE LA NATURE00:05:041996
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PisteTitleMain artistAutorDurationRegistered in
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1LE REVEIL DE LA FERMESONS DE LA NATURE00:05:301996
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2LA BASSE COURSONS DE LA NATURE00:08:011996
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3LA BERGERIESONS DE LA NATURE00:04:091996
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4DEPART VERS LES PATURAGESSONS DE LA NATURE00:08:481996
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5DANS LES CHAMPS AUTOUR DE LA FERMESONS DE LA NATURE00:04:551996
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6RETOUR A LA FERMESONS DE LA NATURE00:03:461996
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7FAIRE MANGER ET TRAIRE LES VACHESSONS DE LA NATURE00:10:161996
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8LA TOMBEE DE LA NUITSONS DE LA NATURE00:08:091996
PETITE ENCYCLOPEDIE DE LA FERME ET DE SES ANIMAUX
PETITE ENCYCLOPEDIE DE LA FERME ET DE SES ANIMAUX
The Farm and its Animals
Eloisa MATHEU
Conception et textes d’Aurora Solé
“Le lait est fait à partir de poudre”,
“Les volailles naissent dans du plastique”,
“L’âne est un bébé du cheval”...
Ne souriez pas, ces réflexions que l’on doit à des enfants citadins sont authentiques ! La méconnaissance du monde rural s’explique évidemment par l’incroyable ruée vers les villes qui s’est dessinée au cours de ce siècle. Désormais nous sommes plus de 80 % à avoir coupé nos racines campagnardes pour un univers de béton. Pas étonnant dès lors que les petits citadins “interprètent” à leur façon ce que nos ancêtres ont toujours connu ! Mais cette fantastique mutation, conjuguée avec le besoin incessant d’une rentabilité performante, a eu également un effet dramatique sur les animaux domestiques. A force de “fabriquer” des bêtes capables de donner toujours plus de lait, plus de viande, plus d’œufs, etc., on a fini par oublier les races d’autrefois. Au point que certaines ont d’ores et déjà disparu, tandis que bon nombre sont devenues aussi rares que les pandas... D’une certaine manière, ce coffret permet de redonner voix au chapitre à tous ces animaux laissés pour compte. Il nous invite également à renouer avec nos racines rurales grâce à ces merveilleuses ambiances de ferme qui se sont estompées au fil des temps. Notre équipe est donc heureuse de vous faire partager ce “concert des animaux de la ferme”, que nous avons eu tant de plaisir à préparer et à enregistrer.
Allain Bougrain Dubourg
LA FERME ET SES ANIMAUX
Avez-vous déjà visité une ferme? Nos parents et grands-parents, qui habitaient ou visitaient souvent la campagne, connaissaient bien les fermes. Mais dans le monde moderne d’aujourd’hui, il y a beaucoup d’enfants et de jeunes qui ne connaissent pas bien ce qu’est une ferme. Quel dommage ! Ces deux disques et ce livret vous invitent à découvrir le monde de la ferme et de ses animaux, pour que vous puissiez les entendre et apprendre à les reconnaître comme si vous étiez dans une véritable ferme. Le premier disque présente les 17 espèces domestiques les plus courantes, le second 8 ambiances de la vie quodienne dans une ferme, du lever au coucher du soleil. Vous trouverez dans ce livret des informations sur les fermes et les animaux domestiques les plus courants qu’on y élève. Cette description se veut être la plus complète possible. C’est pourquoi les plus jeunes d’entre vous vont parfois y trouver des mots qu’ils ne connaissent pas encore. Voilà une bonne occasion de demander de l’aide aux plus âgés, ou pourquoi pas au dictionnaire. Après avoir écouté les deux disques et lu ce livret, allez donc rendre visite à la ferme la plus proche, pour vérifier tout ce que vous aurez appris.
QU’EST-CE QU’UNE FERME?
C’est l’endroit où les fermiers habitent, où ils élèvent des animaux domestiques et stockent leurs récoltes. Les fermes ne sont pas toutes pareilles, elles ont beaucoup de choses en commun, mais elles peuvent être très différentes. En montagne, les machines sont parfois difficiles à utiliser à cause de la pente ou des irrégularités du terrain. Dans ces régions reculées, on trouve des fermes traditionnelles où l’on utilise encore des animaux de trait et des outils que l’on n’utilise plus dans les autres fermes. Dans les fermes de montagne, les hivers sont plus durs et les animaux tels que les vaches ne sortent pas et doivent manger du foin, c’est-à-dire de l’herbe que l’on a coupé et fait sécher pendant l’été. Au printemps, lorsque la neige a fondu, ils vont aller pâturer dans les champs. Certains animaux, en particulier les moutons sont gardés à basse altitude pendant l’hiver et entreprennent un long voyage vers les montagnes à la recherche des pâtures, ce voyage est appelé la transhumance. Il existe des fermes spécialisées dans l’élevage de quelques animaux domestiques. Ils sont généralement élevés dans des bâtiments et passent la journée à manger et à grossir pour être vendus au plus vite. Ces animaux mangent normalement de la nourriture préparée: des farines, des granulés, des céréales, etc.. On trouve dans la plupart des fermes des éléments à la fois traditionnels (outils, basse-cour) et modernes (tracteurs, engins motorisés). Les fermes peuvent être également plus ou moins spécialisées. Tout cela dépend de la nature des terres, de la région et de ses traditions, du choix du fermier et de l’argent qu’il pourra y investir. La ferme se compose de différents lieux et bâtiments qui ont chacun une fonction spéciale. Découvrons-les :
La basse-cour: c’est là que vous trouverez toutes les volailles: les poules, les canards, les pintades, les oies, les paons, les dindons, les pigeons et les tourterelles. Elles peuvent être dans des cages ou bien se promener tranquillement en picotant ici et là. Les poules habitent le poulailler, où elles peuvent pondre tranquillement. Les pigeons et les tourterelles sont dans le pigeonnier, une très grande cage avec une sortie au-dessus pour que les pigeons puissent sortir et voler autour de la ferme. Les canards, qui adorent se baigner, barbotent dans un bassin.
La porcherie: c’est l’endroit où sont installés les cochons. On les trouve parfois à l’extérieur où ils aiment se rouler dans la boue. Évidemment tout cela ne sent pas toujours très bon!
L’étable: c’est là que l’on trouve nos amies les vaches, avec leurs petits les veaux. Chaque matin et chaque soir, le fermier va y traire les vaches. Celles-ci peuvent aussi être en stabulation libre, dans une espèce d’étable ouverte sur des prairies voisines.
Le clapier: tous les lapins sont là, noirs, blancs, gris, grands et petits. Mais leurs cages sont souvent beaucoup trop petites et on a l’impression que ces pauvres lapins sont en prison.
L’écurie: c’est la maison des chevaux, des ânes et des mulets aussi. Ici ils se reposent et mangent. Lorsqu’ils ne travaillent pas, ils passent leur temps dans l’écurie, ou au pré à brouter l’herbe.
La bergerie: la bergerie accueille les moutons et les chèvres pendant la nuit. Le fermier leur donne à manger dans des râteliers en bois au moment de la traite, très tôt le matin, puis le soir lorsqu’ils sont rentrés de la pâture.
La laiterie: la laiterie est pleine de pots métalliques que le fermier utilise pour recueillir le lait. Il y a aussi des entonnoirs, ainsi que des passoires pour filtrer les impuretés.
La grange: la grange sert à abriter le fourrage et la paille que le fermier garde pour les animaux, en général sous forme de bottes ou de balles.
Le grenier: c’est l’endroit où l’on stocke la récolte de blé, de maïs, de foin, etc., dans des sacs. Généralement le grenier est situé dans l’étage de la maison du fermier. Le grain hors des sacs est conservé dans un silo, un réservoir métallique très haut en forme de fusée.
Les hangars: c’est le “garde-tout”; le fermier y loge son tracteur, les machines, les outils, les sacs, le bois pour l’hiver, etc..
Le jardin potager: il donne au fermier des légumes, tomates, haricots, pommes de terre, etc.. Ce sont des légumes qui servent à l’alimentation du fermier et sa famille.
Le verger: c’est là que l’on cultive les arbres fruitiers, pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers, amandiers, etc..
Le fermier possède en général d’autres cultures autour de la ferme: blé, maïs, orge ou autres céréales. Il y a aussi des champs que le fermier n’utilise pas pour ses cultures; ce sont alors les animaux qui l’utilisent pour le pâturage.
QUE TROUVE T-ON DANS UNE FERME?
Les animaux d’élevage. Certains animaux sont élevés uniquement pour leur viande. C’est le cas du cochon, des poulets, des pintades, des canards ou des dindons. Ces animaux sont tués puis vendus dans les boucheries et les supermarchés. Les dindons et les pintades sont surtout vendus au moment de Noël. Les vaches, les chèvres et les brebis sont élevées pour la production de viande mais surtout pour leur lait, avec lequel on fait du fromage. Les poules pondeuses donnent tous les jours des oeufs, les canes aussi mais ils sont moins bons. Les oies sont gavées pour produire le foie gras, et elles fournissent aussi des plumes, anciennement très appréciées pour bourrer les coussins. Enfin, il y a des animaux qui nous donnent leur laine ou leur fourrure. C’est le cas des moutons et des lapins.
Les animaux de trait. Les animaux destinés à tirer des charrues, des charrettes, etc. sont appelés des animaux de trait. Le cheval, l’âne, la mule ou mulet, et le boeuf sont des animaux forts et courageux que l’homme a longtemps utilisés pour l’aider dans les tâches les plus dures: travailler la terre, labourer, transporter du poids avec des couffins en osier ou une charrette, ou comme moyen de locomotion. La charrette était très utilisée car il fallait transporter la paille, les sacs de grain, le foin, les pots de lait. Même les personnes utilisaient la charrette pour se déplacer, avant qu’apparaissent les voitures automobiles. L’homme peut utiliser ces animaux aussi sans charrette, dans les endroits où il y a beaucoup de pentes. L’âne et le mulet sont très adaptés à la montagne. Avec leur marche tranquille et sûre, ils montent et descendent des côtes impossibles à emprunter pour une charrette ou une voiture. Malheureusement les animaux de trait sont de moins en moins présents dans les fermes car les tracteurs et autres engins motorisés ont pris leur place. Le fermier n’a maintenant plus besoin de leur force, car les machines vont plus vite et demandent moins d’attention.
Les animaux de compagnie. Ce sont les animaux dont le fermier ne tire aucune production. Ils aident le fermier à réaliser des tâches plus ou moins importantes dans la ferme, ou sont tout simplement de bons compagnons. Le chien est l’animal de compagnie par excellence, il est aux côtés de l’homme depuis des milliers d’années. Il existe une relation très particulière entre le chien et l’homme, le chien ayant su gagner sa confiance grâce à son intelligence et à sa sensibilité. Le chat, qui chasse les souris et les rats du grenier ou de la cuisine, est plus indépendant que le chien et il a toujours un air mystérieux. Dans certaines fermes il y a aussi des oiseaux d’agrément comme les paons, on ne les mange pas, ils n’aident pas le fermier, mais ils sont si beaux !
Les animaux des environs. Si vous regardez autour de vous lorsque vous êtes dans une ferme, vous allez observer beaucoup d’oiseaux différents, qui passent d’un côté à l’autre de la ferme à la recherche d’une petite graine de blé oubliée, d’un ver de terre caché dans la boue, ou des mouches que les vaches chassent en remuant la queue. Parmi eux le Moineau domestique, mais aussi l’Hirondelle de fenêtre et l’Hirondelle de cheminée, qui arrivent au printemps et construisent leur nid sur les murs des bâtiments. Le Merle noir, avec son beau bec jaune, et le Rouge-gorge font retentir leur chant mélodieux dans le verger. Le Martinet noir passe son temps à faire des courses dans le ciel en criant. Quant à ces oiseaux noirs et blancs qu’on voit partout, dans les champs, sur les routes, sur les fils électriques, ce sont des Pies bavardes, elles aiment prendre tous les objets brillants qu’elles trouvent. On peut aussi trouver dans les champs autour des fermes des Perdrix, des Corbeaux, des Corneilles, des Cailles, des Alouettes, des Bruants, des Chouettes, etc.. Les souris, les rats, les fouines, les grenouilles, les chauves-souris, les lièvres et les renards sont aussi très présents aux alentours des fermes, mais ils sont toujours très bien cachés. N’oublions pas les grillons, les mouches, les abeilles, les taons, et des tas d’autres insectes qui passent souvent inaperçus.
Les outils. Les outils demandent la force de l’homme pour être utilisés. C’est pourquoi ils ont tous un manche en bois qui sert à les tenir, et une partie métallique au bout. Certains sont utilisés pour travailler la terre. Le fermier les emploie surtout dans le potager ou dans le verger. La pioche, composée d’un fer à deux pointes opposées dont une aplatie, sert à creuser des trous. La bêche, avec son fer large, plat et tranchant, sert à retourner la terre; la pelle, à enlever la terre et à faire des tas. La binette sert à remuer la terre pour l’ameublir, l’aérer, et enlever les mauvaises herbes. La houe a une lame large pour creuser ou biner les champs avant de les semer. Maintenant, la récolte du blé, du maïs, du foin etc. est faite par les machines, mais avant le fermier devait utiliser la faux et la faucille, dont une lame d’acier arquée tranche les tiges des plantes. Le râteau et la fourche servent à ramasser et à entasser l’herbe et la paille. La fourche a des longues dents alors que le râteau est fait d’une traverse munie de dents plus courtes. La brouette, sorte de petit chariot à une seule roue que l’on soulève et que l’on pousse, permet de transporter tout ce que l’on veut d’un coté à l’autre de la ferme. Parmi les autres outils que l’on trouve dans les fermes, le tamis, dont la grille permet de trier des particules de tailles différentes, la hache, qui sert à couper le bois, la scie, avec laquelle on découpe les grosses branches en morceaux ou la masse, qui sert à enfoncer les piquets de clôture dans le sol.
Les engins et les machines. Avant que les tracteurs fassent leur apparition, le fermier devait utiliser des engins tirés par les animaux de trait. La charrue est un engin pour labourer et faire des sillons. Elle possède une lame appelée soc qui tranche horizontalement la terre. Pour tirer la charrue, l’animal devait porter un joug, une pièce en bois et en métal qu’on mettait sur sa tête et qui s’attachait à la charrue. Ce joug pouvait être simple ou double, tout dépendait si le fermier utilisait un ou deux animaux pour travailler. D’autres engins tirés par les chevaux, comme les faucheuses, ont aujourd’hui pratiquement disparu des fermes. Le tracteur est la machine la plus utilisée dans la ferme et les champs, le fermier peut lui attacher une remorque, ou n’importe quelle autre machine qui pourra fonctionner grâce au moteur du tracteur. Pour labourer, on lui attachera une charrue; pour faire de la terre fine, une herse, composée de dents en fer qu’on traîne sur la terre labourée pour briser les mottes; pour planter les graines dans la terre, un semoir. On peut aussi lui attacher un épandeur d’engrais, ou une citerne contenant des produits avec un pulvérisateur pour traiter les maladies, etc.. Le travail autrefois pénible de couper, puis de battre les blés pour séparer le grain de ses enveloppes (l’ivraie), est maintenant fait par la moissonneuse-batteuse. Les ballots de paille sont faits par la presse, une machine qui prend la paille, la presse et forme les ballots.
LES ACTIVITÉS A LA FERME.
Il y a une multitude de travaux à faire dans une ferme. Certains sont difficiles ou pénibles, et le fermier doit souvent travailler très dur.
Les tâches quotidiennes. Très tôt au petit matin, le fermier (ou la fermière) va traire les vaches. S’il les trait à la main, il prendra un seau et un tabouret, s’il a des trayeuses électriques, il va installer les suceuses aux pis des mamelles des vaches. Les chèvres et les brebis doivent être traites aussi, le plus souvent à la main. Une fois la traite terminée, tout le lait est versé dans un pot et passé dans une passoire, puis stocké dans un réservoir réfrigéré et vendu à la coopérative laitière de la région. La fermière ira au poulailler chercher les oeufs que les poules auront pondus. Il faut aussi nourrir les animaux et apporter du foin à l’écurie, à l’étable, et à la bergerie; amener de l’herbe tendre et du granulé aux lapins et des graines à la volaille, sans oublier les cochons. Si les veaux ne tètent pas leurs mères, le fermier va les nourrir avec un biberon de lait de vache. Il faut aussi donner à boire aux animaux. Pour que les vaches, moutons et chèvres mangent, le fermier peut aussi les emmener pâturer dans les champs voisins. Le fermier et la fermière doivent également arroser le jardin potager presque tous les jours à l’aide d’un tuyau d’arrosage ou d’un arrosoir, car les légumes ont besoin de beaucoup d’eau pour pousser. Quel travail!
Les taches saisonnières. Les travaux des champs changent suivant les saisons: labourer et semer à l’automne, moissonner ou faucher pendant l’été. Une fois la récolte des céréales terminée, la paille sera utilisée avec le foin pour l’alimentation du bétail. Il y a également des tâches saisonnières dans l’élevage des animaux, comme aider les mères à “mettre bas”, c’est à dire à donner naissance à leurs petits. Chaque printemps, on coupe à ras la laine des moutons : c’est la tonte. Au début de l’hiver, on peut encore trouver des fermes qui tuent le cochon. Cette pratique était très répandue il y a quelques dizaines d’années. C’était une grande fête où l’on invitait les voisins et amis; on découpait le cochon en morceaux et on faisait des boudins, des saucisses, des pâtés, des rillettes et on préparait les jambons. Il y a aussi des fermes qui élèvent des oies à l’automne pour les gaver et obtenir le précieux foie-gras au moment de Noël.
Les autres tâches. Dans une ferme il y a toujours du bricolage à faire: ranger des outils, des machines, réparer des bâtiments, etc. Le fermier peut aussi faire du beurre ou des fromages avec le lait. Il y a moins de cinquante ans, on faisait encore du pain avec du levain et de la farine de seigle ou de blé, et on le cuisait dans un four chauffé au bois. La santé des animaux doit être surveillée, car les animaux tombent malades eux aussi, et il faut appeler le vétérinaire pour les soigner. Il est toujours là lors de la naissance d’un petit veau, poulain ou ânon. De temps en temps, on doit nettoyer le logis des animaux: changer la paille et mettre de la litière fraîche avec la fourche, sortir le fumier, qui sera utilisé comme engrais naturel pour enrichir la terre et faire pousser les légumes ou les arbres fruitiers. Ces derniers doivent aussi être protégés contre les maladies créées par des insectes ou des champignons, et parfois traités avec des produits pesticides. L’entretien du verger et du potager est très prenant : faire des semis pour les légumes, les protéger contre le gel en les recouvrant, creuser des trous pour planter les arbres, placer des tuteurs pour veiller à ce qu’ils poussent droit, couper les branches mortes, tailler les rameaux avec des gros ciseaux à ressort appelés sécateurs, etc.. Pour dissuader les oiseaux de venir picorer les fruits, le fermier va confectionner un épouvantail, pour faire croire aux oiseaux qu’il est toujours là. Un ou deux jours par semaine la fermière ou le fermier vont au marché pour vendre des oeufs, des fromages, des poussins, des fruits ou des légumes. Plusieurs fois par an il y a des grandes foires où tous les éleveurs de la région vendent leur bétail: veaux, moutons, chèvres, etc..
HISTOIRE DE LA FERME ET DES ANIMAUX DOMESTIQUES.
Tout au début, il y a plus de 10 000 ans, les hommes préhistoriques voyageaient tout le temps: c’étaient des nomades. Ils chassaient les animaux sauvages pour manger et se vêtir de leur fourrure, et récoltaient les fruits et les racines qu’ils trouvaient. Peu à peu, les populations sont restées de plus en plus longtemps dans un même endroit et ils se sont aperçus qu’ils pouvaient eux mêmes faire produire la terre en cultivant certaines plantes. Après beaucoup d’essais, ils sont arrivés à obtenir des légumes qu’ils ont intégrés dans leur alimentation. Cependant ils continuaient à chasser et à améliorer leurs outils. Ils ont commencé à apprivoiser les animaux sauvages les plus dociles, comme les chiens, les moutons, les aurochs (ancêtres des vaches), les sangliers. Ils ont su profiter de leur richesse, par exemple: le lait des vaches, la viande des moutons, etc.. Avec la domestication des animaux sauvages, l’homme est passé du stade de chasseur-cueilleur à celui d’agriculteur-éleveur. Il n’avait alors plus besoin d’aller chasser, car il venait de créer un moyen de trouver la base de son alimentation en élevant des animaux et en cultivant la terre. Avec le temps, d’autres animaux ont été domestiqués: poules, chèvres, chevaux, etc.. Les animaux ont alors été sélectionnés pour obtenir des caractéristiques particulières. Par exemple, on a gardé chaque fois les moutons qui produisaient plus de laine pour les faire reproduire, pour que ce caractère soit transmis à leur descendance. Les animaux sauvages ont été domestiqués un peu partout dans le monde. Il y a eu ainsi des sangliers domestiqués dans beaucoup de régions. Une fois sélectionnés, ils ont donné des cochons différents. Seulement quelques races, celles qui produisaient le plus de viande, sont parvenues jusqu’à notre époque. Cela a été pareil pour la plupart des animaux domestiques. En cherchant à obtenir des animaux de trait plus forts (chevaux et boeufs), les hommes ont continué à perfectionner leurs méthodes et leurs outils de culture. Ils ont aussi sélectionné les variétés de plantes les plus productives: céréales avec un épi plus grand, pommes de terre moins farineuses, etc.. Pendant des siècles, tout ce processus s’est déroulé à un rythme lent. C’est au cours du siècle actuel que la ferme a connu les plus grands changements.
Avec la découverte du moteur à explosion, les machines sont entrées dans la vie de la ferme. Avec le tracteur, on peut labourer plus vite un champ et le rendre plus productif, le fermier n’a donc plus besoin d’animaux de trait. Avec les machines moissonneuses, on peut faucher le blé avec moins de travailleurs. Les machines ont remplacé petit à petit les animaux de trait, même le travail des hommes a été réduit. Tout cela a entraîné des changements dans les fermes mais aussi dans la société: les hommes qui n’avaient plus de travail aux champs partaient à la ville pour travailler dans les usines. Avec le temps, cette mécanisation est devenue de plus en plus importante, jusqu’à nos jours où il existe des fermes entièrement mécanisées. Les progrès de la chimie ont également favorisé ceux de l’agriculture. L’apparition d’engrais chimiques et de pesticides pour combattre et prévenir les maladies ont fait augmenter le rendement des cultures. Toutes ces inventions et découvertes ont radicalement changé la ferme. Elle a tellement changé qu’on arrive actuellement à des situations préoccupantes: on assiste maintenant à la disparition de nombreuses races pourtant très bien adaptées au milieu naturel de leur région. Ces races sont remplacées par quelques autres très productives, comme la vache Frisonne Pie Noire. Pour empêcher la disparition des races, des instituts ont été créés pour les conserver. C’est ce qui a été fait pour l’âne du Poitou en France, dont il ne restait plus que quelques dizaines d’individus.
LES SONS DE LA FERME.
En écoutant ces deux disques vous allez vous rendre compte de la richesse des sons et des bruits différents qui existent dans une ferme. Les animaux produisent beaucoup de sons, mais ils peuvent aussi rester très silencieux. Chaque animal a sa propre voix, qui change pour exprimer des choses différentes. Il y a des cris de satisfaction, d’angoisse, d’alarme, d’appel... les animaux ont leur propre code de communication. Avec le premier disque, vous pourrez apprendre les sons de tous les animaux qui habitent la ferme. Écoutez bien et vous entendrez certains animaux qui boivent, qui mangent ou qui broutent. Il existe aussi des sons typiques produits par les outils ou les machines: la faux qui coupe l’herbe, le lait qui tombe dans le seau métallique, la trayeuse électrique...Le mélange de tous ces sons est caractéristique des fermes. Vous les retrouverez dans le deuxième disque qui présente les ambiances de la ferme.
Aurora SOLÉ
C.D. N° 1 (Durée totale : 45’29)
Le contenu des enregistrements est indiqué en italique à la fin des textes.
LES VOLAILLES ET LA BASSE-COUR
1 - LES POULES 6’01
Les poules et les coqs ont été domestiqués depuis plus de 5 000 ans, mais ils ne sont arrivés en Europe que depuis 3 000 ans. Leur ancêtre, le Coq Bankiva, venait de l’Indo-Malaisie, il était plus grand et plus coloré que ceux qu’on trouve aujourd’hui. Actuellement, il existe une centaine de races différentes de poules, sélectionnées surtout pour être de bonnes pondeuses. Les poules sont les oiseaux les plus nombreux dans la basse-cour. Elles mesurent normalement de 30 à 35 cm (centimètres) de haut et pèsent de 2 à 3 kg (kilogrammes), bien qu’il existe des races de poules naines. Leurs plumes sont courtes et arrondies et ont une couleur très variable: il y a des poules blanches, noires, marrons, etc.. Elles ont une crête rouge dentelée plus petite que celle du coq, une queue et des pattes courtes, et des doigts terminés par des ongles très durs. La poule passe sa journée à picorer des céréales, à manger des vers et des insectes. Elle pond un oeuf toutes les 24 heures dans le poulailler. Dès que l’oeuf est pondu, elle caquette joyeusement pour l’annoncer. Si les oeufs de la poule ont été fécondés par le coq, elle va les couver avec soin, et après 21 jours, des petits poussins vont briser la coquille avec leur bec. Si on ne laisse pas couver les poules et qu’on leur enlève les oeufs tous les jours, elles pondront chacune 200 à 300 oeufs par an. Les petits poussins qui pépient sans cesse vont reconnaître leur mère grâce au gloussement que celle-ci émet au moment de l’éclosion. Ils peuvent avoir un duvet jaune ou bien noir. Le coq aime se pavaner au milieu la basse-cour en levant la tête, montrant fièrement sa crête rouge et ses barbillons au milieu de toutes les poules. Il est plus grand que la poule, il mesure environ 70 cm et est aussi plus svelte. Son plumage est très beau et de différentes couleurs selon la race. Il vole très mal mais peut courir très vite en cas de danger. Ses longues pattes sont terminées par de redoutables ergots. Tous les matins il réveille la ferme avec son chant puissant, le “cocorico”, qui l’a rendu si célèbre.
a) Le chant d’un coq.
b) Deux coqs se répondent en chantant.
c) Plusieurs poules qui se reposent dans le poulailler.
d) Une poule sur le point de pondre.
e) Un élevage de poules pondeuses.
f) Une mère poule accompagnée de deux poussins.
g) Les pépiements d’une dizaine de poussins nouveau-nés, que leur mère appelle de temps en temps.
h) Les voix de plusieurs jeunes poulets.
2 - LES PINTADES 0’54
La pintade est originaire d’Afrique; elle est apparue en Europe depuis 2 500 ans grâce aux Romains. Actuellement il existe différentes races domestiques dont le plumage varie: pintades lilas, blanches, rougeâtres, etc., mais celles qui sont les plus communes ont le plumage sombre semé de taches noires. Elles ont la taille d’une poule d’environ 55 à 60 cm. Leur cimier, espèce de crête osseuse en forme de pointe d’une couleur rouge, est très caractéristique. De leur face pendent deux barbillons rouge et bleu. Les pintades sont les oiseaux les plus indépendants et sauvages de la basse-cour. Elles criaillent en courant dans tous les sens. On ne distingue guère le mâle de la femelle. Les pintades se nourrissent principalement de maïs, de graines et de légumes divers, atteignant 1,5 kg. La femelle pond à partir d’avril et jusqu’à l’été. C’est une bonne pondeuse qui peut fournir environ 100 oeufs par an. La couvaison est d’environ 24 à 28 jours. Les pintadeaux sont très différents des adultes, bruns avec des rayures noires. Ils commencent à voleter à l’âge de 15 jours et ils atteignent la taille adulte au bout de six mois seulement. Comme les poussins de poule, les pintadeaux quittent le nid dès leur naissance. Ils restent cependant sous la vigilance et la protection de leurs parents. Le mâle et la femelle s’occupent tout les deux des pintadeaux, mais c’est avec la mère qu’ils vont se reposer la nuit. Groupe de cinq pintades adultes qui criaillent.
3 - LES CANARDS 2’55
La domestication des canards est très récente en Europe, elle daterait du Moyen Âge. Les races de canards domestiques proviennent pour la plupart du Canard colvert qui habite l’Amérique du Nord et l’Eurasie, ou du Canard musqué originaire de l’Amérique du Sud. Le Colvert mâle possède un plumage vert sur la tête et le cou, avec un collier blanc. La femelle, plus discrète, est de couleur marron. Les canards musqués sont plus grands et de couleur sombre, mais les races domestiques sont souvent de couleur blanche avec des caroncules rouges autour des yeux. Les canards ont les pattes palmées, le bec jaune et large et les ailes longues et pointues. Les canards sont omnivores, ils se nourrissent de graines, de larves d’insectes, de têtards, de limaces, de vers et de plantes diverses. Ils mangent deux fois plus que des poules de même poids. On peut distinguer le mâle de la femelle grâce à leur cri différent. On dit que les canards cancanent ou nasillent. Les canards sont élevés pour leur chair. Ce sont souvent eux qui fournissent les douces plumes de nos édredons et de nos oreillers. La cane pond plus de 200 oeufs par an. Ils sont plus colorés que ceux de la poule. Au printemps, la cane pond puis couve de 10 à 14 oeufs. Après 4 semaines, les oeufs éclosent et de beaux canetons tout jaunes et tous avec la même petite voix sortent de leur coquille. Ils seront guidés jusqu’à leur soixantième jour par le cancanement de leur mère. Le caneton sait nager d’instinct, il peut suivre sa mère dans l’eau sans problèmes. Il pourra, plus tard, chercher sa nourriture tout seul.
a) Groupe de canards blancs domestiques, mâles et femelles (la voix des femelles est plus forte).
b) Plusieurs mâles de canard colvert en train de se baigner.
c) Le cancanement des femelles de canard colvert.
d) Canetons qui se promènent avec leur mère.
4 - LES OIES 1’35
L’oie domestique provient de l’Oie cendrée. Sa domestication est très ancienne en Égypte. Ce sont les Romains qui l’ont répandue en Europe et qui ont su produire le foie gras, en forçant ces pauvres animaux à avaler de grandes quantités de nourriture, c’est-à-dire en les gavant. L’espèce domestique est très souvent blanche ou bien du même plumage que l’Oie cendrée. Le corps des oies est trapu et massif, le cou est plus long que celui des canards, leur duvet est abondant, leurs pattes sont palmées. Il faut faire attention à leur bec car il est très fort. L’oie et le jars (le mâle) ont une voix très forte, on dit qu’ils cacardent. Ils ont une voix et un plumage identique et il est très difficile de les différencier. Ils sont méfiants de nature et ils savent distinguer les personnes dangereuses de celles qui ne le sont pas. Pour défendre leur territoire, ils avancent tête en haut et très vite vers “ l’agresseur “, ce qui peut nous donner une sensation de danger. L’oie et le jars sont de gros oiseaux lourds. Ils pèsent environ 10 kg et leur taille dépasse 45 cm. Herbes, plantes aquatiques, vers et insectes sont leur nourriture préférée. Au printemps, l’oie pond de 12 à 14 oeufs deux fois plus gros que des oeufs de poule, et ce n’est qu’après 4 semaines que naissent les oisons. Comme les canetons, ils peuvent nager dès leur naissance et marcher grâce à leurs pattes palmées. On élève les oies pour leur chair et leurs plumes, et aussi pour la production de foie-gras.
a) Un couple d’oies domestiques qui cacardent et soufflent pour tenter d’intimider un intrus.
b) Les différents cris de trois oisons.
5 - LES DINDONS 2’53
Le dindon est originaire des forêts américaines. Il a été rapporté par les espagnols au XVIe siècle de l’Amérique Centrale où les Mayas et les Aztèques l’avaient domestiqué. Il habite encore à l’état sauvage dans le sud-ouest de l’Amérique du Nord. Son plumage est brun et noir mêlé de vert, jaune et blanc, les parties dénudées de la tête et du cou sont recouvertes d’une membrane granuleuse rouge violacée. On dit que “là où le dindon vagabonde, les serpents point n’abondent!”. Grâce à leur bonne vue les dindons alertent toute la basse-cour lorsqu’ils repèrent un intrus. La base de leur régime alimentaire est constituée de céréales concassées. Ils mangent aussi des végétaux et des insectes. Le dindon est le plus gros oiseau de la basse-cour, il peut peser jusqu’à 20 kg et mesurer jusqu’à 1,20 m (mètre) de long. Il fait la roue pour séduire la femelle, la dinde. Il déploie alors les plumes de sa queue et laisse pendre celles de ses ailes. Il glougloute en gonflant la petite trompe rouge qui pend de son bec. La dinde couve pendant 21 jours après avoir pondu entre 15 et 20 oeufs. Elle est très bonne couveuse: tant qu’elle ne voit pas ses dindonneaux apparaître, la dinde continue de couvrir les oeufs. Les dindonneaux ont le plumage gris-noir, la tête couleur crème avec des taches marron foncé. Quittant le nid dès la naissance, ils vont rester avec leur mère pendant presque un an.
a) Glougloutements d’un groupe de dindons (dindes en second plan).
b) La parade d’intimidation d’un dindon qui souffle et secoue ses ailes.
c) Cris d’une dinde qui se promène.
d) La voix de plusieurs petits dindonneaux.
6 - LES PAONS 1’39
Le paon est originaire des Indes et de Ceylan et fut répandu en Europe par les Romains. Avec le temps et à travers les croisements on a obtenu des races domestiques, le paon bleu étant la plus connue. Le mâle possède une belle queue verte qui peut mesurer jusqu’à 1,50 m de longueur. Elle est composée d’une centaine de plumes d’un vert doré avec à l’extrémité une sorte d’oeil bleu, blanc et châtain. Lorsque le mâle fait la roue à la femelle, il ouvre sa queue en éventail et on a l’impression qu’il y a une multitude d’yeux qui regardent. Quand la saison de l’accouplement est terminée, les plumes de la queue du mâle tombent. Son cou et son corps sont d’un bleu très vif. Sa petite tête porte une touffe de plumes droites. La femelle, la paonne, n’a pas de longues plumes sur la queue, sa couleur est terne et elle passe inaperçue lorsqu’elle couve et élève les paonneaux. Elle pèse de 2,5 à 4 kg tandis que le mâle pèse de 4 à 6 kg. Les paons sont omnivores, ils se nourrissent de graines, d’insectes et de fruits. La femelle pond de 3 à 6 oeufs qu’elle couvera pendant environ 28 jours. Les poussins ont du brun foncé et du roux au-dessus et du brun clair sur le ventre.
a) Le chant d’un paon: “ mè-o “
b) Petits paonneaux nouveau-nés accompagnés par une paonne.
7 - LES PIGEONS 3’17
L’origine du pigeon domestique est le Pigeon biset, qui vit encore en liberté dans quelques régions. Sa domestication est très ancienne, depuis plus de 6 500 ans. Les pigeons peuvent voler très vite, en particulier si on les élève pour faire des courses. Lâchés à des centaines de kilomètres de leur pigeonnier, ils peuvent y retourner en un temps record. Au Moyen Âge, les pigeons étaient très utilisés pour amener des messages urgents. Les pigeons ont une petite tête et un bec grêle très fin. Leur plumage est souvent blanc, mais il peut être gris comme celui du biset. Les pigeons vivent en couple. Ils peuvent vivre jusqu’à 15 ans et plus, et leur régime alimentaire se compose essentiellement de graines et d’eau comme tous les autres volatiles. Les pigeons ne peuvent pas mâcher; c’est pour cela qu’ils avalent des petites pierres. Une fois arrivées dans ce qu’on appelle le gésier, les pierres sont pressées par des muscles et elles écrasent les graines. Tous les oiseaux qui mangent des graines utilisent ce même procédé. Les mâles font la roue à la femelle en période de reproduction, ils gonflent les plumes de leur cou et tournent autour de la femelle en roucoulant. Les pigeonnes pondent deux oeufs et la couvaison est de 18 jours environ. Le mâle, contrairement à beaucoup d’oiseaux ou de volailles, couve aussi. Les pigeonneaux pèsent environ 12 grammes à la naissance, et entre 350 et 400 grammes avant de quitter le nid un mois plus tard. Ils se nourrissent d’un lait spécial que leurs parents produisent dans le jabot. Lorsqu’un petit a faim, il pique le bec de l’un de ses parents, qui fait alors remonter ce lait et le fait couler dans le bec du pigeonneau.
a) Roucoulements et claquements d’ailes des pigeons mâles en train de faire la cour aux femelles.
b) Les cris d’un pigeon mâle en compagnie d’une femelle.
c) Voix et claquements d’ailes d’une pigeonne dérangée par la fermière qui veut lui prendre ses oeufs.
8 - LES TOURTERELLES 0’40
La tourterelle a été domestiquée très récemment et serait originaire de l’Inde. Elle est plus fine et petite que son cousin le pigeon. Sa longueur est de 25 à 30 cm environ et elle peut peser de 132 à 162 grammes. Elle possède un demi collier noir et un plumage clair, marron clair ou blanc. Vous l’entendrez souvent roucouler sur une branche ou un perchoir. Pour faire la cour à la femelle, le mâle roucoule près d’elle en baissant et en relevant la tête avec sa gorge gonflée. Elle produit aussi un autre cri semblable à un rire. Les tourterelles aiment manger des petites graines, des brins d’herbe et avalent aussi des petites pierres pour écraser les graines dans le gésier. La femelle et le mâle vont couver les oeufs et les tourtereaux vont naître au bout de 15 jours. Le nourrissage des petits est pareil à celui des pigeons: le petit met son bec dans celui des ses parents et avale un lait spécial qu’ils font remonter de leur estomac. Après 15 jours ils vont commencer à voler. Cris, roucoulement des mâles et envols de plusieurs tourterelles domestiques.
LE BÉTAIL
9 - LES CHEVAUX 1’29
Les ancêtres du cheval domestique étaient des chevaux sauvages préhistoriques qui habitaient les forêts d’Europe et d’Asie. Ils étaient de petite taille et à crinière dressée, de couleur grise ou marron. Ils ont probablement été domestiqués il y a environ 5 000 ans. Le cheval domestique a un pelage court, une crinière assez longue et pendante, une queue avec de longs poils, un museau allongé, des oreilles pointues, les pattes longues et des sabots ronds. Il existe des chevaux de différentes races. Parmi elles les chevaux de trait, utilisés autrefois dans les fermes pour labourer la terre. Le cheval est, parmi les animaux de la ferme, le plus délicat. Il a besoin d’une nourriture régulière et équilibrée (grain, foin, et paille), d’une litière très propre et d’environ 20 litres d’eau par jour. Les chevaux émettent une dizaine de sons différents pour communiquer entre eux, le plus connu est le hennissement. Ils l’utilisent lorsqu’ils s’approchent des femelles ou bien lorsqu’ils veulent communiquer à distance. Quand ils sont fatigués vous les entendrez souffler. La taille au garrot d’un cheval moyen est de 1,50 m. Son poids peut dépasser 1 000 kilos et sa force permet au fermier de tirer une charrette et de porter de lourdes charges. Sa durée moyenne de vie est d’environ 18 ans, mais certains peuvent vivre beaucoup plus vieux. L’étalon est le cheval qui féconde la jument, la femelle. Après 11 mois de gestation elle donne naissance à un seul petit, le poulain, on dit alors qu’elle pouline. L’allaitement dure presque un an et depuis l’âge d’un mois il broute déjà l’herbe en imitant sa mère. Avant le sevrage (c’est-à-dire avant qu’il cesse de téter), le poulain la suit partout et la jument peut très bien le trouver parmi plusieurs poulains grâce à son odorat. Le poulain aime sauter et galoper, c’est en jouant qu’il apprend à connaître et à maîtriser sa force.
a) Hennissements et soufflements d’un étalon, puis bruit de ses sabots lorsqu’il marche au pas.
b) Une jument nerveuse qui donne des coups de sabots par terre et qui souffle.
10 - LES ÂNES 0’37
Pendant la préhistoire des ânes sauvages vivaient en Europe, mais l’âne domestique trouve son origine dans les ânes sauvages qui habitaient le nord de l’Afrique et que les Hébreux ont réparti en Europe. C’est un animal doux et courageux, capable de porter des charges très lourdes. C’est pourquoi les ânes étaient autrefois très répandus dans les fermes, surtout dans les pays méditerranéens. Les ânes sont plus petits que les chevaux, ils possèdent de longues oreilles et une grosse tête avec une crinière généralement dressée. Leur pelage est généralement gris, mais aussi noir, brun foncé, blanc ou tacheté, souvent avec une ligne dorsale, un dessin en croix sur les épaules ou des rayures sur les pattes. Le cri de l’âne est très connu, on dit qu’un âne brait. Les femelles, les ânesses, ont une très longue gestation de 12 mois, un de plus que les juments. L’ânesse met au monde un seul petit, l’ânon, qui va se nourrir du lait de sa mère, un lait très riche en protéines qui le rendra très vigoureux. Il restera attaché à sa mère jusqu’à ce qu’elle mette bas un autre petit au printemps suivant. Les ânes aiment beaucoup les carottes ou les fruits mais ils mangent d’habitude de l’herbe et du foin. Leur poids peut atteindre 350 à 400 kilos. Bien que s’agissant de deux espèces différentes, un âne étalon peut se croiser avec la jument pour donner un mulet. A l’inverse, le cheval peut s’accoupler avec l’ânesse, qui donnera alors naissance à un bardot. Un âne qui brait.
11 - LES VACHES 2’31
Les vaches et les taureaux sont des ruminants, qui furent domestiqués environ 2 000 ans avant notre ère. Il paraît que leur ancêtre sauvage était l’Aurochs, un taureau aujourd’hui disparu qui habitait en Mésopotamie. Ces animaux sont massifs et possèdent un cou fort, une tête au front plat, un mufle (extrémité du museau) toujours humide, avec deux grandes cornes creuses. Leur pelage varie avec les races. Les taureaux servent à s’accoupler avec les vaches. Si on les rend stériles dès leur jeune âge par une opération appelée castration, ils deviennent des boeufs. Ces derniers étaient élevés pour le travail agricole, par exemple pour tirer des charrettes, ou bien la charrue à la période des labours. Aujourd’hui les bovins sont élevés uniquement pour leur viande et leur lait, et les tracteurs remplacent les boeufs dans la ferme. La vache est avec le cheval l’animal le plus gros de la ferme. Elle pèse entre 400 et 600 kg, et peut dépasser 1,50 m au garrot. Elle possède une mamelle à 4 pis. Pour se nourrir, elle consomme en moyenne 60 kg d’herbe fraîche par jour. Le fermier complète son alimentation avec du foin et des céréales. Elle produit du lait après la naissance de son petit, le veau, c’est le vêlage. La période de gestation dure environ 9 mois. Pendant les trois mois de sa vie, il ne boit que le lait de sa mère, puis il tète moins et commence à brouter de l’herbe. Le veau deviendra soit un taurillon (jeune taureau), soit une génisse (jeune vache). Pendant la période de lactation on peut obtenir de 3 000 à 5 000 litres de lait avec des très bonnes vaches laitières. Le fermier le récolte chaque matin et chaque soir, c’est la traite. Le taureau peut être très dangereux lorsqu’il se fâche. Très puissant et pesant parfois plus de 800 kilos, il peut charger et donner de terribles coups de corne. Sa voix est très semblable à celle de la vache. On dit qu’ils meuglent ou mugissent, ce qui leur permet de communiquer entre eux.
a) Vaches, génisses et jeunes taureaux à l’étable.
b) Un petit veau de deux jours en train de téter au biberon.
c) Veau de quelques semaines (moineaux domestiques en second plan).
12 - LES MOUTONS 2’58
Le mouton est avec le chien l’un des premiers animaux que l’homme a domestiqué, il y a de cela plus de 7 000 ans. L’ancêtre sauvage du mouton, contrairement à ce qu’on pourrait croire, n’est pas le mouflon occidental, mais semble-t-il le mouflon de l’Asie Mineure et celui d’Afghanistan, l’Urial. Ceux-ci constitueraient la souche de toutes les races de moutons domestiques. Les moutons peuvent être très différents selon les milieux où ils habitent. Normalement ils ont un pelage blanc bourru avec des longs poils frisés, c’est la laine. Mais ils peuvent être noirs ou tachetés. Le mouton est aussi un ruminant. Après avoir mangé, son estomac régurgite la nourriture, puis l’animal la mastique avec ses dents jusqu’à en faire une boule qu’il avale: on dit qu’il rumine. Il pèse environ 70 kg et mesure aux alentours de 75 cm au garrot. Il se nourrit principalement d’herbe, de pousses tendres, de diverses plantes et de céréales. Les moutons sont élevés pour leur viande, leur laine, ou leur lait dont on fait également le fromage. Le mâle reproducteur s’appelle le bélier et possède de fortes cornes sur la tête. La femelle, la brebis, agnelle une à deux fois par an. Elle met bas après 5 mois de gestation de 1 à 4 agneaux à chaque fois. Très peu de temps après leur naissance, les petits sont déjà debout et prêts à téter leur mère. Elle peut donner jusqu’à 200 litres de lait pendant environ 170 jours de lactation. Les petits agneaux vont suivre leur mère partout en bêlant, chacun a une voix différente que leur mère est capable de reconnaître.
a) Moutons (brebis et béliers ont une voix semblable) qui bêlent dans la bergerie.
b) Les voix des agneaux et des brebis ensemble. Les agneaux cherchent leurs mères pour pouvoir téter et les appellent. On entend également la voix du berger.
13 - LES CHÈVRES 2’27
Il semblerait que l’apparition de la chèvre domestique remonte à environ 8 000 ans. La détermination de leur ancêtre est difficile car il y a de nombreuses races de chèvres sauvages, originaires pour la plupart du proche Orient. Ce sont aussi des ruminants comme les moutons, mais elles sont plus agiles et grimpent beaucoup mieux. Elles peuvent sauter jusqu’à 1,50 m en hauteur et de plusieurs mètres en longueur. Elles sont capables de subsister dans des milieux très secs et désertiques. Elles se nourrissent normalement de feuillage qu’elles broutent sur les branches basses des arbres, de graminées et d’autres plantes. Leur poids peut atteindre 50 kg et leur taille 70 cm au garrot. Elles peuvent vivre jusqu’à quinze ans. Elles sont revêtues d’une toison grossière, faite de duvet et de longs poils rêches. Leurs jambes sont fines et possèdent des sabots. Leurs cornes sont arquées. Le mâle ou bouc, a une odeur très caractéristique, forte et déplaisante. Il porte sur le menton une barbe plus épaisse que celle de la femelle. Après 5 mois et demi de gestation, la chèvre met bas 1 à 2 chevreaux, qui auront déjà de belles cornes de 6 cm à l’âge de 3 mois. Elle allaite pendant 200 jours environ et peut donner de 350 à 1 000 litres de lait par an. Le lait de chèvre est très apprécié pour faire des fromages. Le cuir des chèvres sert à la fabrication des chaussures. Pour communiquer entre eux ils bêlent ou chevrotent.
a) Petit troupeau comprenant une vingtaine de chèvres adultes et quelques boucs (voix semblables). On entend le chevrier qui siffle et les appelle.
b) Chevreaux qui courent, sautent et jouent dans la bergerie, en bêlant de temps à autres.
14 - LES COCHONS 4’03
Le cochon domestique provient directement du sanglier auquel les hommes ont fait subir beaucoup de sélections. Sa domestication semble avoir été entreprise à la fin de l’époque Néolithique. C’est l’animal le plus gras de la ferme. Son poids et sa taille varient beaucoup en fonction du type d’alimentation et de la race. Un mâle adulte peut mesurer 1,10 m au garrot et atteindre les 300 kilos. Normalement le cochon n’a pas de poils, il peut être rosé ou bien noir. Sa tête est caractérisée par son museau, le groin, et sa petite queue en forme de tire-bouchon contraste avec son gros corps. Omnivore, le cochon mange tout ce qu’il trouve. Il grouine de plaisir lorsqu’il mange des glands. Son odorat très développé lui permet de déceler la présence de nourriture sous plusieurs centimètres de terre. Il est élevé pour sa viande et est utilisé dans certaines régions pour la recherche des truffes. Malgré son corps obèse, il est capable de courir très vite. Le verrat est le mâle reproducteur. La truie, la femelle, met au monde deux fois par an, de 8 à 12 porcelets, qu’elle a porté dans son ventre pendant trois mois, trois semaines et trois jours et qu’elle allaite ensuite pendant 3 à 7 semaines. Grâce à la haute valeur énergétique de son lait, les porcelets vont grandir très vite. Dès la fin de leur première année, ils peuvent atteindre 100 à 200 kg.
a) Les grognements et soufflements d’un verrat qui va et vient dans la porcherie.
b) Truies calmes au repos; puis plusieurs truies nerveuses et affolées.
c) Cris aigus et angoissés d’un porcelet que le fermier attrape, ce qui provoque la réaction de sa mère et des autres truies.
d) Douze petits porcelets en train de téter leur mère, dont on entend les grognements
15 - LES LAPINS 0’51
Bien avant leur domestication, les lapins sauvages habitaient la péninsule ibérique (l’Espagne et le Portugal) d’où ils se sont ensuite répandus dans les autres pays. Leur domestication date du Moyen Age, tout comme l’apparition de lapins avec des pelages différents que celui des sauvages. Actuellement la plupart des lapins domestiques sont blancs avec des yeux rouges, mais leur pelage continue à être doux et délicat. Ils possèdent deux paires de dents, les incisives, qui coupent très facilement tous les végétaux qu’ils trouvent. Ils ont des griffes fendues et une queue courte et ronde. Le mâle peut peser jusqu’à 3 kilos. Le lapin ne marche pas, il saute. Il a un odorat très fin et une ouïe sensible. Il ne produit que peu de sons mais si vous écoutez bien vous l’entendrez clapir. Son régime alimentaire se compose d’herbe tendre, de légumes, de foin et de graines. La lapine est très féconde, elle peut mettre bas 70 lapereaux par an, entre 6 à 10 chaque fois! Les lapereaux naissent nus et aveugles après environ 4 semaines de gestation. La mère s’arrache les poils du ventre pour faire un nid plus douillet et se couche sur eux pour les tenir bien au chaud. A six semaines ils pourront se débrouiller tout seuls. Les lapins sont élevés à la ferme pour leur viande ou pour leur fourrure.
a) Les cris aigus d’une lapine que le fermier attrape.
b) Cris de frayeur d’un lapereau que l’on attrape, puis cris plus graves.
16 - LES CHIENS 4’37
Le chien semble avoir été le premier animal domestiqué par l’homme, qu’il a aidé ensuite à domestiquer d’autres animaux. L’origine du chien est très reculée, les plus anciens restes de chiens ont été trouvés en Allemagne et au Danemark, dans des sites archéologiques vieux de 9 500 à 10 000 ans. Il est bien possible que parmi les ancêtres du chien se trouve le loup, car certaines races y ressemblent beaucoup. Des chiens sauvages, actuellement disparus, pourraient être aussi à l’origine du chien. Il y a 340 races différentes actuellement, chacune ayant ses propres particularités. On trouve toujours un chien dans les fermes. Il monte la garde et est un vrai compagnon pour le fermier. C’est aussi un courageux travailleur lorsqu’il aide le berger à garder le troupeau, ou lorsqu’il défend la ferme contre les voleurs. Normalement le chien aboie, mais lorsqu’il se sent triste il se met à hurler. Il possède une ouïe et un odorat très développé. Les chiens entendent des sons très aigus que l’oreille de l’homme ne peut pas percevoir (ultrasons) et leur odorat est mille fois plus développé que le notre. Sa nourriture préférée est la viande, mais il peut manger d’autres choses. Son poids adulte est en rapport avec sa race. Il peut vivre jusqu’à environ 15 ans, rarement plus. Après 63 jours de gestation, la chienne met bas de 4 à 6 chiots. Ils naissent avec les yeux fermés; ce n’est qu’après 10 à 12 jours qu’ils les ouvrent. A la fin de la troisième semaine, le chiot doit maintenir des contacts répétés avec sa mère, ses frères et les humains, pour ne pas devenir sauvage.
a) Un chien adulte qui aboie.
b) Hurlements d’un autre chien adulte et d’un chien plus jeune (plus aigus).
c) Deux chiens adultes qui jouent et se chamaillent.
d) Deux chiots de quelques jours qui cherchent leur mère et gémissent.
e) Les mêmes chiots qui grognent, âgés de trois semaines.
f) Les mêmes chiots en train de téter leur mère.
17 - LES CHATS 5’04
Les chats ont été connus en Europe grâce aux Romains, mais ils étaient alors très rares. Il est possible que leur expansion soit liée à l’apparition du rat noir dans les maisons au 11e siècle. Par contre il était déjà connu en Égypte comme animal de compagnie au 5e siècle avant notre ère. Il est certain que le chat domestique a eu pour ancêtre une espèce de chat sauvage. Son ouïe très fine et sa vue perçante en font un très bon chasseur. Le chat est aussi très agile. Il aime se pavaner sur les murs de clôture, où il a l’habitude de miauler et de ronronner. Le chat a la tête ronde avec de longs sourcils et des moustaches, les oreilles toujours dressées. Il utilise sa langue pour faire sa toilette, c’est un animal très propre. Ses longues pattes sont terminées par des griffes qu’il utilise pour se défendre. Chaque chat a son propre caractère et sa propre personnalité. C’est un bon compagnon de l’homme, mais il reste très indépendant. Il n’a pas sept vies comme on le dit souvent mais il peut atteindre les 20 ans. Sa nourriture préférée ce sont les souris, les jeunes oiseaux et les poissons. Le chat peut peser jusqu’à 5 kg et mesurer 60 cm de long. La chatte, la femelle, peut mettre au monde 2 à 5 chatons une ou deux fois par an, après 65 jours de gestation. Ils naissent sourds et aveugles, mais grâce à leur odorat ils peuvent facilement trouver leur mère. A dix jours, ils ouvrent les yeux, et ils commencent à jouer entre eux et avec tout ce qui se trouve à leur portée.
a) Les miaulements d’un grand chat mâle que la fermière caresse; puis de deux femelles qui demandent à manger (on entend la pluie en bruit de fond).
b) Ronronnement et miaulements d’un chat mâle, avec un appel très bref d’une femelle au tout début (au second plan, un Hibou petit duc).
c) Quatre chatons qui viennent juste de naître, en compagnie de leur mère et d’une autre chatte qui répondent à leurs appels.
d) Petits chats âgés de cinq semaines et déjà très dégourdis, à la recherche de leur mère.
Aurora SOLÉ
C.D. N° 2 (Durée totale : 53’57)
1. LE REVEIL DE LA FERME 5’30
Chaque matin, les animaux de la ferme se réveillent avec le lever du jour. Le coq, qui commence à chanter alors qu’il fait encore nuit, est le plus matinal. On entend ensuite les canards, les poules, les vaches, les pigeons, mais aussi les moineaux domestiques et d’autres petits oiseaux des alentours qui se réveillent et se mettent à chanter.
2. LA BASSE-COUR 8’01
Les poules et les coqs séjournent tranquillement dans le poulailler. La fermière leur jette des feuilles de salade et des petits escargots qu’ils se disputent et s’empressent de picorer, courant et voletant à travers la basse-cour. Les poussins se joignent à la fête en pépiant. On entend aussi des oies, puis des canards et des canetons qui boivent et barbotent dans le bassin. Au second plan, le roucoulement des pigeons ainsi que les chants de nombreux petits oiseaux.
3. LA BERGERIE 4’09
De bon matin, pendant l’hiver, les moutons réclament à manger. Le fermier nettoie tout d’abord les mangeoires, puis il leur verse un aliment à base de farine. Les moutons se mettent à manger en silence et le berger en profite alors pour traire quelques brebis. Dès qu’il fera un peu plus chaud, ils sortiront paître.
4. DEPART VERS LES PÂTURAGES 8’48
Un grand troupeau de moutons et de chèvres part vers les pâturages. Cloches et clochettes de différentes tonalités carillonnent et créent une atmosphère à la fois douce, paisible et magique. Le berger guide le troupeau par des appels et des puissants sifflets. C’est le printemps, et on peut entendre de nombreux oiseaux et insectes qui chantent dans les champs. Lorsqu’on s’approche du troupeau, les gros chiens qui montent la garde aboient. Ensuite le berger donne des ordres à des chiens plus petits qui rattrapent les moutons qui se sont trop éloignés et leur font regagner le troupeau.
5. DANS LES CHAMPS AUTOUR DE LA FERME 4’55
Aux alentours de la ferme, on entend de nombreux oiseaux chanter: la Perdrix, le Rossignol, le Loriot, la Huppe, la Tourterelle, le Bruant...Le fermier aiguise sa faux et fauche de l’herbe qu’il donnera ensuite à ses vaches. Un peu plus loin, un autre fermier travaille avec son tracteur.
6. RETOUR À LA FERME 3’46
En fin d’après-midi, le troupeau de moutons est sur le chemin du retour. L’hiver, les jeunes agneaux ne sortent pas avec le troupeau mais restent à la bergerie. Lorsqu’ils entendent tinter les clochettes du troupeau qui se rapproche, les agneaux se mettent à bêler et les mères leur répondent. Le berger fait alors rentrer les mères dans l’enclos où sont enfermés les petits. Lors des retrouvailles brebis et agneaux bêlent et se flairent, puis les petits se mettent à téter et l’atmosphère se calme peu à peu.
7. FAIRE MANGER ET TRAIRE LES VACHES 10’16
a) En fin d’après-midi, les vaches se mettent à mugir car elles ont faim. Le fermier leur amène l’herbe qu’il a fauché et leur distribue dans les mangeoires. Elles se calment alors et mangent goulûment.
b) La fermière appelle les vaches Câline et Polka par leur nom, et celles-ci lui répondent.
c) Elle commence à traire les vaches à la main, et on entend le bruit du lait qui jaillit dans le seau métallique, bruit qui change à mesure que le seau se remplit. Avez-vous remarqué le chant bref d’une hirondelle de cheminée qui niche dans l’étable?
d) Les vaches passent par une salle de traite où on place des suceuses sur leurs pis, et la trayeuse électrique les trait en quelques minutes seulement. Le lait est acheminé dans des tubes vers un grand récipient. Le bruit sourd et rythmé de la machine ne semble pas déranger les vaches, qui préfèrent d’ailleurs être traites ainsi plutôt qu’à la main.
8. LA TOMBEE DE LA NUIT 8’09
Les poules, les canards et les dindons profitent des dernières lueurs du jour avant que la fermière ne les fasse rentrer au poulailler. Les moineaux et les hirondelles sont toujours aussi bavards. Le cheval hennit lorsqu’il voit passer le fermier devant l’écurie. Il vient de traire les vaches et reprend le tracteur avec lequel il a transporté l’herbe pour le rentrer dans le hangar. Dans la bergerie, les moutons sont tranquilles. Dehors, la nuit tombe et les chiens se mettent à aboyer, ce qui les effraie un peu. Les grenouilles et les crapauds chantent près de la mare, et on entend les chuintements d’une Chouette effraie qui niche dans le grenier et dont les poussins soufflent. La campagne s’endort avec le chant des grenouilles et des grillons.
Eloisa MATHEU
Les enregistrements sonores de ces deux disques sont de Eloisa Matheu, à l’exception des n° 6 a , 14 b 2ème partie et 16 a (disque 1), n° 1, 7 b et 7 c (disque 2) qui sont d’Alain Vierne; n° 5 c, 16 d, 16 e, 16 f, et 17 b (disque 1) qui sont d’Aurora Solé et de Gérard Rocamora. Les enregistrements réalisés par Eloisa Matheu proviennent de Catalogne et d’Extremadure (Espagne), ceux réalisés par Alain Vierne de Corrèze (Limousin, France), et ceux d’Aurora Solé et Gérard Rocamora des Seychelles (sauf n°5 c qui provient de Catalogne). Les photographies sont de Aurora Solé et Eloisa Matheu. Tous les dessins sont de Philippe Vanardois.
english notes
“Milk is made from powder”
“Poultry is born in plastic bag”
“The donkey is a baby horse”... ...
Don’t laugh, these are true remarks of some town dwelling children !
This misunderstanding of rural life can be explained by the incredible exodus towards the town that has occurred in the last century. Thus, more than 80 % of the population have today broken their ties with the rural way of life to live in the concrete jungle. It’s hardly surprising that young town-dwellers put a bizarre interpretation on that which our ancestors knew so well. But this incredible change, along with a never ending need for an increased performance, also had a dramatic effect on our domestic animals. By concentrating on “making” animals capable of producing more milk, more meat, more eggs, etc., we have forgotten many ancient breeds. To such an extent that many have now disappeared, whereas others have become as rare as the Panda. In a certain sense, this boxed CD set allows some of these forgotten animals to have another say. It also invites us to rediscover our rural roots thanks to the marvellous farm atmospheres it contains, otherwise but a blurred memory. Our team is happy to share with you this “farm animal concert” that we had so much pleasure in preparing and recording.
Allain Bougrain Dubourg
THE FARM AND ITS ANIMALS
Have you ever been to a farm? Our parents and grandparents, especially those who lived in rural areas, were well acquainted with the farms. But today there are many children and young people who do not really know what a farm is, it’s a shame. These two discs and the booklet invite you to discover the world of the farm and its animals, so that you can hear them and learn how to recognise them, as if you were really there. The first disc presents the 17 more common domestic species, the second 8 atmospheres of the daily life in a farm, from sunrise to sunset. In the booklet you will find information about farms and the more common domestic animals that occur there. These descriptions are as thorough as possible, this is why some of the youngest amongst you will sometimes come across words you do not know. So it is a good opportunity to ask an adult, or why not look in a dictionary. After having listened to the two discs and read the booklet, why not go and visit the nearest farm, to make certain of everything you’ve learnt ?
WHAT IS A FARM ?
It is where a farmer lives, where he rears his animals and harvests his crops. Farms are not always alike, they all have much in common, but each one may be very different from the other. In mountainous areas, it is often impossible to use machines on steep slopes or undulating fields. In these isolated areas, we find traditional farms where animals are still used for ploughing and there are tools that are no longer used in more modern farms. In mountain farms, winters are more severe and animals, such as cows, stay inside and are fed on hay. During the spring, once the snow has melted, they go outside to graze in the meadows. Some animals, particularly sheep, are kept at low altitudes during the winter, then undergo a long voyage to the mountains in search of new pastures, this is called the transhumance. Some farms specialize in rearing certain sorts of domestic animals. They are normally reared in buildings and spend their days eating and putting on weight to be sold as quickly as possible. These animals usually eat prepared foods : meal, granules, cereals, etc. In most farms we find both traditional (tools, poultry-yard) and modern (tractors, motorized machines) elements. Farms can be more or less specialized. It all depends on the nature of the soil, the area and its traditions, the choice made by the farmer and the amount of money he can invest. A farm is made up of different places and buildings each with their own use. Discover them here :
The poultry-yard : this is were we find all the different types of fowl : hens, ducks, guinea-fowl, geese, peacocks, turkeys, pigeons and doves. They are either in cages or free to peck about where they like. The pigeons and doves will be in the dovecote, a large cage with an exit near the top so that the pigeons can leave to fly around the farm. The ducks which love to swim, paddle in the pond.
The pigsty : where the pigs are kept. Sometimes they go outdoors where they love to role in mud. Obviously, an area that does not smell too pleasant !
The cowshed : where we find the friendly cows and their calves. Each morning and evening the farmer milks the cows. They can also be in a free-range system, a sort of cowshed with free access to the surrounding meadows.
The rabbit hutch : where of course we find all sorts of rabbits, black, brown, grey, big and small. Often the cages are too small giving the impression that the poor rabbits are in a prison.
The stable : where we find the horse, donkeys and mules as well. Here they rest and eat. When they aren’t working they spend their time in the stable or grazing in a meadow.
The sheep-pen : the place where the sheep and goats spend the night. The farmer gives them their rations in the wooden hay rack whilst they are being milked, early in the morning, and in the evening when they return from the fields.
The milk parlour : full of metal churns that the farmer uses for keeping the milk. There are also funnels, as well as sieves for filtering out foreign bodies.
The barn : where the farmer stocks the hay and straw, usually in bales, that he needs for his animals.
The loft : where the harvest of wheat, maize, hay, etc. is kept often in sacks. Sometimes the loft is above the farmers’ house. Grain not put into in sacks is usually placed in a silo, a high metal store in the shape of a rocket.
The sheds : these are the store places, the farmer leaves his tractor there, other machines, tools, sacks, wood for the winter, etc.
The vegetable garden : where the farmer grows all sorts of things : tomatoes, beans, potatoes, etc.; the vegetables for himself and his family.
The orchard : where fruit trees are grown : apples, pears, plums, cherries, almonds, and other fruits or nuts. The farmer often grows other crops around the farm : wheat, maize, barley and other cereals. There are other fields not used for crops; they are grazed by the animals.
WHAT DO WE FIND ON A FARM ?
Stock animals.
Some animals, such as pigs, chickens, guinea-fowl, ducks and turkeys are reared exclusively for meat. They are killed and sold at the butchers or in a supermarket. Turkeys and guinea-fowl are mainly sold at Christmas. Cows, goats and sheep are reared for their meat but especially for their milk, used for making cheese. Laying hens give eggs every day, ducks also but their eggs are less popular. Geese may be force-fed to produce foie gras (a French speciality), and their feathers were also much used in the past, to fill cushions and quilts. There are also animals such as sheep and rabbits that give us wool or whose skins we use.
Draught animals.
Animals used to pull the plough, carts, etc; are called draught animals. The horse, donkey, mule and bullocks are all strong, courageous animals that man has long used to help with heavy work, working the ground, ploughing, carrying loads in carts, or as a means of transport. Carts were very much used for carrying straw, sacks of grain, hay and milk churns. Even people used carts as transport before cars appeared. Man can also use these animals without a cart, especially in hilly areas. Donkeys and mules are especially well adapted to mountainous areas. With their steady, sure walk, they descend and climb slopes that no cart or car could ever cross. Unfortunately these draught animals are becoming less and less common on farms, having been replaced by tractors and other machines. The farmer no longer requires their strength, machines work more quickly and demand less attention.
Pet animals.
These are the animals that do not produce for the farmer. They help the farmer in a small way on the farm, or are good friends. The dog is an excellent pet animal who has been living with man for thousands of years. There is a very special relationship between man and dog, the dog having gained mans’ confidence thanks to his intelligence and good nature. The cat, who rids the loft or kitchen of mice and rats always has a mysterious side to his character. On some farms there are also ornamental birds such as peacocks. They are not eaten, they do not work, but they are beautiful.
Animals round about.
If you look around whilst you are on a farm, you will see all kinds of wild birds, that fly about the farm looking for a spilt grain of wheat, a worm in the mud, or the flies that the cow wafts away with her tail. Amongst them House sparrows, House martins and Swallows that arrive with the spring and choose to build their nests on the farmyard walls. The Swift forever calling as it chases about. The Blackbird, with its yellow beak, and the beautiful Robin give their melodious song from the orchard. And those black and white birds we see everywhere, in the fields, on the roadside, perched on wires, are Magpies, who like to take any shiny object they find. In the fields around the farm we can also find Partridges, Rooks, Crows, Skylarks, Buntings, Owls, etc.. Mice, rats, frogs, bats, hares, and foxes also occur around farms, but they are often well hidden. Not to forget crickets, flies, bees, horse-flies, and a multitude of other insects that go about their daily lives unnoticed.
The tools.
A tool needs man’s energy to be useful. This is why they all have wooden handles to be held in the hand, with a metal part at the other end. Some are used for working the soil. The farmer uses them especially in the garden and orchard. The pick, made of iron, with its’ two opposing points, one flattened, is used for digging holes. The spade, with its wide, flat, cutting blade, is used to turn the soil; the shovel, for lifting soil into piles. Various hoes are used for working and aerating the soil, and taking up the weeds, one with a wide blade for digging and breaking the soil before sowing. Nowadays, harvesting wheat, maize, hay, etc. is done by machine, in the past the farmer had to use the scythe and sickle, with their curved steel blades, for cutting the stems. The fork has long prongs, whilst the rake is wider and has several shorter prongs. The wheelbarrow, a sort of small truck on one wheel that one lifts and pushes, can carry about the farm anything that needs moving from one place to another. Among other tools on the farm we find, the sieve, whose grill sorts matter into particles of a certain size, the axe, for chopping wood, the saw, for cutting branches or planks of wood, or the sledge-hammer, used for driving fence-posts into the ground.
Machines and contraptions.
Before tractors came onto the scene, the farmer relied on machines pulled by draught animals. The plough is used for turning the soil and making furrows. It is made up of blades called ploughshares that cut the ground laterally. To pull the plough the animal wore a yoke, a wooden or metal device that was put over the head and fixed to the plough. The yoke was either single or double depending on whether the farmer used one or two animals to work. Other machines such as the mowers and reapers pulled by horses have nowadays all but disappeared from farms. The tractor is the everyday machine of farm and field, the farmer can attach a trailer to it, or any other machine that works thanks to the tractors motor. For ploughing, a plough is attached, to break up the soil, a harrow, with its many metal teeth, and to plant seeds, a seed-drill. Its also possible to attach a muck-spreader or a tank with a pulverizer for spreading chemicals to control pests and diseases, etc. The once hard task of cutting, then threshing the wheat for separating grain from chaff, is now done by the combine-harvester. Straw bales are now done with a baler, a machine that takes up the straw and presses it into bales.
WHAT IS TO BE DONE ON THE FARM ?
There are a multitude of jobs to be done on the farm. Some are difficult or tedious, so the farmer often has to work hard.
The daily tasks. Early in the morning, the farmer (or his wife) has to milk the cows. If the milking is done by hand, he uses a bucket and a stool, if there is a milking machine, he puts the nozzles on the cows udder. Goats and sheep may also have to be milked, more often than not by hand. Once the milking is finished, all the milk is poured into a vessel and passed through a sieve, then stored in a refrigerated tank and sold to the local milk marketing board. The farmer’s wife will go to the hen-shed to collect the eggs the hens have laid. The animals have to be fed and hay carried to the cowshed, the stable, and the sheep-fold; fresh grass and granules taken to the rabbits and grain to the poultry, the pigs must not be forgotten. If the calves are not suckling from their mothers, the farmer will feed them by bottle with cow’s milk. The animals also need to be watered. In order that the cows, sheep and goats can eat, the farmer can also put them in the nearby meadows. The farmer and his wife have also the garden to water each day with a hose-pipe or watering-can, as vegetables need a lot of water to grow well. What work !
The seasonal tasks. Work in the fields changes according to the season : ploughing and seeding in the autumn, harvesting and mowing during summer. Once the cereal harvest is finished, the straw is used with hay to feed the animals. There are equally seasonal tasks in animal rearing, such as helping with births during the appropriate season. Each spring the wool is taken : it is sheep-shearing. At the start of winter, there are still farms that kill their own pig. This practice was still widespread thirty or forty years ago. Its a time of rejoicing, when neighbours and friends are invited; the pig is cut into pieces and black pudding, sausages, paté, chitterlings and hams are prepared. There are also farms that rear geese in the autumn, force-feeding them to acquire the precious foie-gras for Christmas.
Other tasks. Something always needs doing on the farm : looking after the tools, the machines, repairing buildings, etc. The farmer may also make butter or cheese from the milk. Less than fifty years ago, bread was still made from yeast and wheat or rye flour, and baked in a wood heated oven. The animals’ health needs to be checked, as animals can also become ill, the vet is then called to cure them. He is always there during the birth of a calf, foal or baby donkey. From time to time the animals’ stalls need cleaning : the straw is changed and fresh bedding put in with a fork, the manure cleared out and used as a natural fertilizer to enrich the soil and for growing vegetables and fruit trees. The last should also be protected from disease caused by insects or fungi, and sometimes treated with pesticides. Gardens and orchards need a lot of upkeep : vegetable seeds sown, cover provided against frosts, holes dug for planting trees, stakes planted to keep them upright, dead branches removed, pruning with large spring-loaded scissors called secateurs, etc. To keep birds off the fruit, the farmer puts out a scarecrow, so that the birds think he is always there. Once or twice a week, the farmer or the farmer’s wife go to market to sell eggs, cheeses, chicks, fruit or vegetables. A few times each year there are agricultural shows where stockmen sell their animals : calves, sheep, goats, etc.
A HISTORY OF THE FARM AND DOMESTIC ANIMALS.
In the beginning, more than 10,000 years ago, prehistoric man roamed all the time ; he was a nomad. He hunted wild animals for meat and for skins to make clothing, he harvested those fruits and roots he could find. Little by little, populations stayed for longer and longer in the same place and they realized that they, themselves, could cultivate the soil in order to produce certain plants. After many trials, they managed to obtain vegetables that could be incorporated into their diet. At the same time they continued to hunt and improve their tools, they started to tame the more docile wild animals, such as dogs, sheep, the auroch (ancestor of the cow) and wild boars. They learnt how to use what animals produced, for example and milk from cows, meat from sheep, etc. With the taming of wild animals, man passed from being a hunter-gatherer to being a farmer-herdsman. He did not need to hunt anymore, as he had created a means of finding the basics of his diet by rearing animals and cultivating the ground. With time other animals were domesticated : hens, goats, horses, etc. These animals were then selected to obtain particular characteristics. For example, we keep each sheep that produces the most wool in order to breed, so that that characteristic will be passed on to its offspring. Wild animals have been domesticated in many parts of the world. Thus, domestic wild boar occur in many regions. With selection, different types of pig occurred. Only a few breeds, those that produce most meat, have survived to the present day. It is a similar story for most domestic animals. In looking to obtain the strongest draught animals (horses and oxen), man continued to improve his methods and his implements.
He also chose the most productive varieties of plants : cereals with large ears, less floury potatoes, etc.. For centuries, this whole process carried on slowly. It is during the present century that we have seen the biggest change in farm life. With the invention of the internal combustion engine, machines entered farming life. With a tractor, it is quicker to plough a field and it is made more productive so the farmer no longer needs draught animals. With modern harvesting machines, wheat can be harvested with less man power. Machines have gradually replaced the draught animal, even man’s work is far reduced. All that has not just brought about changes on the farm but also in society as a whole : those who no longer had work in the fields moved to towns to work in factories. With time this mechanization has steadily increased, so that today some farms are totally mechanized. Progress in the chemical industry have also helped in agriculture, as chemical fertilizers and pesticides for fighting and prevent diseases, have increased crop productivity. All these inventions and discoveries have radically altered farm life. In fact, so much so, that we are faced with a worrying situation with many races of animals having now disappeared even though well adapted to the natural conditions in their region. These breeds have been replaced by a few other very productive breeds such as the Friesian cow. To try and make sure breeds no longer disappear, various rare breeds centres have been set up.
SOUNDS ON THE FARM.
By listening to these two discs you will discover the variety of different sounds and noises that occur on a farm. The animals produce a lot of noises, they can also rest very silently. Each animal has its particular voice, which changes to express different things. There are calls of satisfaction, distress, alarm or contact... they have their own means of communication. On the first disc you will learn the sounds of all the animals on the farm. Listen closely and you will hear some animals drinking, or eating, or grazing. There are also sounds typical of certain tools or machines : the scythe for cutting grass, the milk running into the metal bucket, the electric milking-machine...The mixture of all these sounds typifies a farm. You will find these on the second disc that presents sound atmospheres on the farm.
Aurora SOLÉ
C.D. N° 1 (Plating time : 45’29)
Contents of the recordings are given in italics at the end of each text.
POULTRY AND THE POULTRY-YARD
1 - HENS 6’01 Hens and cockerels have been domesticated for more than 5,000 years, but did not arrive in Europe until some 3,000 years ago. Their ancestor, the Red Junglefowl, from the Indo-Malaysia region, is bigger and more colourful than those we find today. There are now about 100 different breeds of hen, selected mainly to be good layers. Hens are easily the commonest poultry of the poultry-yard. They are normally about 30 to 35 cm (centimeters) high and weigh between 2 and 3 kg (kilograms), although there are Bantams (dwarf varieties). Their feathers are short and rounded, variable in colour : hens can be black, white, brown, etc.. They have a fingered, red comb on their heads, smaller than the cocks, short tails and legs, and their feet have strong claws at their ends. The hen spends her day pecking for grain, and eating worms and insects. She lays an egg a day in the henshed. As soon as the egg is layed she clucks with joy to announce the arrival. If her eggs were fertilized by the cock, she will carefully incubate them, and after 21 days, the small chicks will break out using their egg-tooth. If we do not let the hens incubate, but take the egg each day, each hen can lay between 200 and 300 eggs a year. The young chicks, that cheep constantly, know their mother thanks to her cluck that she gave at hatching. The chicks have either black or yellow down. The cock likes strutting in the middle of the poultry-yard with his head high, showing off his fine red comb and wattles to the surrounding hens. He is bigger than the hen, some 70 cm high, and slimmer. He has a fine plumage, the colours depending on the breed. He cannot fly well, but runs fast when danger presents. His long legs finish in formidable spurs. Every morning he wakes up the farm with his loud ‘cock-a-doodle’-doo!, his clame to fame.
a) The song of the cock.
b) Two cocks calling to each other.
c) Several hens resting in the hen-shed.
d) A hen about to lay an egg.
e) a battery of laying hens. f) A mother hen with her two chicks.
g) The cheeping of some ten newly hatched chicks, who the mother calls from time to time.
h) Voices of several young chickens.
2 - GUINEA-FOWL 0’54
The guinea-fowl originates in Africa, it has been in Europe for the last 2,500 years thanks to the Romans. There are now different domestic breeds with varying plumage, lilac, white, red, etc., but the most commonest plumage is dark speckled with black. It is about the same size as a hen, 55 to 60 cm high. Their helmet, a sort of red, pointed, bony crest is characteristic. Two red and blue wattles hang from their face. Guinea-fowl are the most independent and wild of all in the poultry-yard. They call whilst running here and there. The males are difficult to distinguish from females. They feed mainly on maize, grain and various vegetables, and can weigh up to 1.5 kg. The female lays from April until the summer. They are good layers that can lay up to 100 eggs a year. Incubation lasts between 24 and 28 days. Young guinea-fowl are very different from the adults, brown with black stripes. They start to fly at 15 days old but only reach adult size at six months. As with hens, the chicks leave the nest as soon as they hatch. They are however watched over and protected by their parents. Both parents look after the chicks, but chicks go to roost for the night with their mother. Group of five adult Guinea -fowls.
3 - DUCKS 2’55
The appearance of the domestic duck occurred very recently in Europe, around the Middle Ages. Most breeds of domestic ducks find their origins in the Mallard, which inhabits much of North America and Eurasia, or the wild Muscovy duck from South America. The male Mallard has green plumage on the head and neck, with a white collar. The female, less colourful, has a brown plumage. Muscovy ducks are larger and of a dark colour, however the domestic forms are often white with red wattles around the eyes. Ducks have webbed feet, a wide yellow bill and long, pointed wings. Ducks are omnivores, they feed on grain, insect larvae, tadpoles, slugs, worms and various plants. They eat twice as much as a hen of the same weight. Males can be distinguished from females by their different calls. We say that ducks quack. They are reared for their meat, and its often ducks that give us the soft feathers used in pillows and eider-downs. A female duck can lay more than 200 eggs a year. They are more colourful than those of the hen. In the spring, she lays and incubates between 10 and 14 eggs. After 4 weeks the eggs hatch and fluffy, little, yellow ducklings, all with the same quiet call, hatch from their shells. They will be guided for the next sixty days by the quacking of their mother. Ducklings instinctively know how to swim. They follow their mother into the water without any problem. Later, they will find their food independently.
a) Group of white domestic ducks, males and females (the females have the louder voices).
b) Several male Mallard ducks bathing.
c) The quacking of female Mallards.
d) Ducklings walking with their mother.
4 - GEESE 1’35
The domestic goose originated from the Greylag goose. It has long been domesticated in Egypt. It was the Romans who spread them to Europe and who knew how to produce ‘foie-gras’, by forcing these poor geese to swallow large amounts of food, to gorge them. The domestic breed is either white, or grey like the Greylag goose. Its body is thick-set and heavy, the neck is longer than the ducks’, they have a lot of down, their feet are webbed. Be careful of their beaks, which are very strong. The goose and the gander (the male) are big, heavy birds. They weigh around 10 kg and are more than 45 cm in height. Their preferred food : aquatic plants, worms and insects. In the spring, the goose lays 12 to 14 eggs twice the size of a hens’ egg, which hatch into goslings after four weeks. Like ducklings, they can walk and swim from birth, thanks to their webbed feet.
a) A pair of domestic geese honking and hissing to try and see off an intruder.
b) Different calls of three goslings.
5 - TURKEYS 2’53
The Turkey originates from the American forests. It was brought here from central America by the Spaniards in the 16th century, where the Mayas and Aztecs had domesticated them. They still exist as wild birds in the south-west of North America. They have a black and brown plumage, mixed with green, yellow and white, the bare skin of the head and neck is covered with a granulous reddy-violet skin. There is a saying in France ‘where the turkey roams, snakes are hardy found’. Thanks to their fine sight, turkeys let the whole poultry-yard know when there is an intruder. The basis of their diet is usually broken corn, they also eat plants and insects. The turkey is the biggest bird of the poultry-yard, it can weigh up to 20 kg and be 1.20 m in length. He displays to seduce the female, the hen. He fans out the feathers of his tail and lets those of his wings droop. He gobbles by inflating the small red pocket that hangs below his beak. The hen starts to incubate for 21 days after having laid between 15 and 20 eggs. She is a very good brooder; so long as she has not seen her chicks hatch, she continues to incubate her eggs. The chicks have a grey-black plumage, their head a cream colour with dark brown spots. Leaving the nest as soon as hatched, they will stay with their mother for nearly a year.
a) Calls and songs of a group of male Turkeys (calls of a female in the background).
b) The intimidation display of a male turkey, blowing and shaking his wings.
c) Call of a female as she walks.
d) The voices of several Turkey chicks.
6 - PEACOCKS 1’39
The peacock originates from India and Sri Lanka and was spread to Europe by the Romans. With time and through selection domestic breeds have been obtained, the blue peacock being the best known. The male has a fine green tail, up to 1.50 m long. It is made up of about 100 golden-green feathers, each with a sort of large, blue, white and chestnut eye at its tip. When the male displays to the female, he opens out his tail in a fan giving the impression that a multitude of eyes are looking on. When the mating season is over, the male looses his tail feathers. His neck and body are of a very bright blue. His small head carries a tuft of erect feathers. The female, peahen, has no long tail feathers, she is a dull colour and remains unseen as she incubates and rears her pea-chicks. She weighs between 2.5 and 4 kg, whereas the male weighs from 4 to 6 kg. Peacocks are omnivores, feeding on grain, insects and fruit. The female lays from 3 to 6 eggs that she incubates for about 28 days. The chicks are dark brown and reddish above, light brown below.
a) The song of the Peacock.
b) Newly hatched peachicks with a peahen.
7 - PIGEONS 3’17
The domestic pigeon originates from the Rock Dove, which still lives in the wild in some regions. It has been domesticated for a long time, more than 6,500 years. Pigeons can fly very fast, especially if bred to race. Released hundreds of kilometres from their loft, they can return in record time. In the Middle Ages they were widely used for carrying urgent messages. Pigeons have a small head with a small, slender bill. They often have a white plumage, but can be grey like the Rock Dove. Pigeons live in pairs. They can reach an age of 15 years or more, and their diet is composed essentially of grain and water, as with many birds. They cannot chew their food, this is why they swallow grit. Once in the gizzard, the grit is pushed by muscles and crushes the grain. All grain-eating birds use this same process. The males display to the females during the courtship period, they inflate their neck feathers and walk around the female, at the same time cooing. They lay two eggs and incubation lasts about 18 days. The male, unlike many poultry and other birds, also incubates. The young pigeons weigh 12 grams on hatching and between 350 to 400 grams before leaving the nest one month later. They are fed solely on pigeon-milk, specially produced in their parents crop. When a chick is hungry it pecks at a parents bill, which brings up the milk and lets it run into the chicks beak.
a) Cooing and wing-clapping of male pigeons displaying in front of females.
b) Calls of a male pigeon in company with a female.
c) Call and wing- clapping of a female pigeon, upset by the farmer who wants to take its egg.
8 - BARBARY DOVES 0’40
Very recently domesticated, originally in India. It is more slender and smaller than its cousin, the pigeon. About 25 to 30 cm long, it weighs between 130 and 160 grams. It has a black half-collar on an otherwise pale plumage, light brown or white. It can often be heard cooing from a branch or other perch. To court the female, the male coos close to her whilst lowering and lifting his head with its throat inflated. She also gives a call, similar to a laugh. Doves enjoy eating small grains and grass shoots, they also swallow grit to help with breaking grain in the gizzard. Both male and female will incubate the eggs, which hatch after 15 days. The chicks are fed in the same manner as pigeons : the chick puts its bill into that of its parents and swallows the special milk that comes up from the parents stomach. They start to fly after 15 days. Calls and cooing of several male domestic doves before they take to the air.
THE LIVESTOCK
9 - HORSES 1’29
The ancestors of the domestic horse were prehistoric wild horses of the forests of Europe and Asia. They were small with an erect mane, either grey or chestnut. They were probably domesticated sometime around 5,000 years ago. The domestic horse has a short coat, a long drooping mane, a tail with long hairs, an elongated muzzle, pointed ears, long legs and round hooves. There are many different breeds of horse. Among them draught-horses, used on the farm in the past for ploughing. Amongst farm animals the horse is one of the most delicate. It needs a regular and balanced supply of food (grain, hay and straw), very clean litter and up to 20 litres of water a day. Horses use some ten different sounds to communicate between themselves, the best known is the neigh. They use it when approaching a female or when at a distance. When they are tired you can hear them blowing. On average a horse measures 1.50 m at the withers. He can weigh more than 1.000 kg. and his strength allowed the farmer to pull carts and to carry heavy loads. His average life-span is about 18 years, but some live much longer. The stallion is the horse that mounts the mare, the female. After 11 months of gestation she will give birth to a single young, a foal, we say that she has foaled. The foal suckles for nearly a year and from the age of one month the foal already grazes, copying its mother. Before the foal is weaned (when it stops suckling) it follows the mare everywhere, who can easily find its foal in a group by smell. Foals love to jump and gallop, it is in play that they learn to know and use their strength.
a) Neighing and blowing of a stallion, then the sound of his hooves whilst walking.
b) A nervous mare tapping a hoof on the ground and blowing.
10 - DONKEYS 0’37
In prehistoric times wild donkeys inhabited Europe, but the ancestors of the domestic donkey were the wild donkeys of north Africa that the Hebrews brought to Europe. A gentle, courageous animal, capable of carrying heavy loads; the reasons for which donkeys were once common on farms, especially in the Mediterranean area. Donkeys are smaller than horses, they have long ears and a large head, usually with an upright mane. Their coats are normally grey, but can be black, dark brown, white or spotted, often with a dark spinal line, a cross mark on the shoulders or stripes on the legs. Donkeys love carrots and fruits but normally eat grass and hay. They can weigh as much as 350 to 400 kg. Although they belong to two different species, a stallion donkey can mate with a mare horse and will give birth to a mule. Inversely, a stallion can mate with a mare donkey which gives birth to a hinny. A braying donkey
11 - CATTLE 2’31
Cows and bulls are ruminants, that were domesticated some 2,000 years before our times. It appears that their wild ancestor was the Auroch, a wild bull that no longer exists that inhabited Mesopotamia. They are thickset animals, with a strong neck, a flat fronted head, a damp muzzle, and large, hollow horns. Their coats vary according to the breed. Bulls are there to mate with the cows. Bulls are made sterile early in their lives by an operation called castration, and are called bullocks or oxen. At one time they were reared for agricultural work, such as pulling carts, or even ploughs at ploughing time. Today cattle are reared solely for their meat and their milk; tractors have replaced oxen on the farm. Along with the horse the cow is the biggest animal on the farm. She weighs between 400 and 600 kg, and can measure more than 1.50 m at the shoulder. She has an udder with four teats. She eats on average 60 kg of fresh grass a day. The farmer supplements her diet with hay and cereals. She produces milk after calving, giving birth to her offspring, the calf. The gestation period lasts for 9 months. For three months of its life the calf drinks only its mothers milk, after which it suckles less and starts grazing grass. The calf will become either a bull, or a cow. During the lactating period (period when milk is produced) a high performing dairy cow may give between 3,000 and 5,000 litres of milk. The milk is taken each morning and evening, at milking time. The bull is a dangerous animal, especially when it is cross. Very strong and sometimes weighing more than 800 kg, it may charge and cause severe wounds with its horns. It makes a sound similar to that of the cow. We say that they moo, a sound they use to communicate with each other.
a) Cows, heffers, and young bulls in the cowshed.
b) A small two-day calf suckling from a bottle.
c) Calf of a few weeks old (House sparrows in the background).
12 - SHEEP 2’58
The sheep along with the dog was one of the first animals to be domesticated, more than 7,000 years ago. The wild ancestor of our sheep, contrary to what we might suppose, was not the western Mouflon, but the Asiatic Mouflon or Urial from Afghanistan and Asia minor, so it would appear. This animal was the basis for all domestic breeds of sheep. Sheep can be very different according to where they live. Normally they have a thick, white coat of long, curly hair: wool. They may also be black or spotted. The sheep is also a ruminant. After having fed, the stomach regurgitates the food, and the animal chews it with its teeth until a ball is formed which is swallowed : we say it is ruminating. A sheep weighs around 70 kg and measures around 75 cm at the shoulder. It feeds mainly on grass, tender new shoots, on various plants and on cereals. Sheep are reared for their meat, their wool, or even their milk for making cheese. Reproductive males are called rams and have heavy horns on their heads. The female, the ewe, can give birth to lambs twice a year. The gestation period lasts five months with between 1 and 4 lambs each time. A very short time after their birth, the lambs are on their legs and ready to suckle their mothers. Ewes can give up to 200 litres of milk during the 170 days of lactation. When the young lambs follow their mothers they bleat, each with a slightly different voice that their mother can identify.
a) Sheep (rams and ewes have the same voice) bleating in the sheep-shed.
b) Voices of lambs and ewes together. The lambs search for their mothers to suckle, calling them. We can also hear the shepherd ‘s voice.
13 - GOATS 2’27
It would appear that the domestication of goats occurred some 8,000 years ago. It is difficult to identify their ancestry as their are numerous different breeds of wild goats, most from the near Orient. They are also ruminants, like sheep, but are more agile and climb better. They can jump 1.50 m high and several metres in length. They can survive in very dry, desert like, areas. Unlike horses, sheep or cattle, goats normally browse, eating leaves and small branches from the lower parts of trees and bushes, but also grasses and other plants. They can reach a weight of 50 kg and a height of 70 cm at the shoulder. They can live for 15 years. They have a very rough fleece, made up of a mat of long, coarse hair. They have slim legs with hooves and curved horns. The male, the billy-goat, has a very particular smell, strong and unpleasant. On their chin they have a beard, bigger than that of the female. After a gestation period of 5 months and a half, the female gives birth to one or two kids, that already have good, 6 cm long horns at three months of age. The female gives between 350 and 1.000 litres of milk for some 200 days during the year. Their milk is much sought after for making goats-cheese. Even their hides are used to make shoes. To keep in touch with each other they bleat.
a) Small flock of some twenty nanny-goats with a few Billy-goats (same voices).
b) Kids running, jumping and playing in the goat-shed, whilst at the same time calling.
14 - PIGS 4’03
The domestic pig originates directly from the Wild Boar which has undergone much selection by man. It appears that it was domesticated at the end of the Neolithic period. Its the fattest animal on the farm. Its size and weight vary greatly according to the type of food and breed. A male can measure as much as 110 cm at the shoulder and weigh 300 kg. Normally the pig has no hair, it is usually pink or black. It is characterized by its nose, the snout, and its tiny tail in the form of a cork-screw which contrasts sharply with its plump body. An omnivore, the pig eats anything it finds. It squeals with pleasure when it eats acorns. Its well developed sense of smell allows it to detect its food some distance under the soil. It is reared for its meat, and in some regions to search for truffles. Despite its rotund body, it can run very quickly. The boar is the reproductive male. The sow, the female, can give birth twice a year to between eight and twelve piglets, that have been in the womb for three months, three weeks and three days, and which she suckles for between 3 and 7 weeks. Thanks to the high fat content of her milk, the piglets grow very quickly. As soon as the end of their first year they can weigh between 100 and 200 kg.
a) The grunting and blowing of a boar as he walks here and there in the pigsty.
b) Calm sows resting; then several distraught and nervous sows.
c) High-pitched, anguished cries of a piglet the farmer has caught, which causes a reaction from the mother and the other sows.
d) Twelve small piglets suckling from their mother, whose grunts we can hear.
15 - RABBITS 0’51
Long before being domesticated, wild rabbits inhabited the Iberian peninsula (Spain and Portugal) from where they spread into other countries. They were first domesticated in the Middle Ages, at which time the colour of the rabbits fur began to vary from that of wild rabbits. Nowadays most domestic rabbits are white with red eyes, but they still have a delicate, soft fur. They have two pairs of teeth, incisors, which easily cut any vegetation. They have split claws and a short, round tail. Males can weigh up to 3 kg. The rabbit doesn’t walk, it hops, it has a good sence of smell and acute hearing. They produce few sounds, but if you listen carefully you will hear them squeal. Their diet consists mainly of tender grasses, vegetables, hay and grain. They are very prolific, a female can give birth to 70 young a year, between 6 and 10 in each litter! The young are born naked and blind, after a gestation period of about 4 weeks. The mother pulls out hair from her stomach to make a nice nest and covers them to keep them warm. At 6 weeks of age they can be independent.
a) The shrill cries of a doe rabbit, caught by the farmer.
b) Frightened call of a rabbit that has been caught, then lower-pitched calls.
16 - DOGS 4’37
It appears that the dog was the first animal to be domesticated by man, and it helped in the domestication of other animals. Dogs originate a long time ago, the oldest remains of dogs were found in Germany and Denmark, in archaeological remains some 9,500 to 10,000 years old. It is possible that the wolf is one of the dog’s ancestors, as many breeds resemble it. Wild dogs, that have since disappeared, may also have been the dog’s ancestor. There are actually 340 different breeds, each with its own characteristics. Every farm has its dog. He keeps guard and is a real companion for the farmer. He is also a courageous worker when helping the shepherd to look after the sheep, or when defending the farm against thieves. Normally a dog barks, but when he is miserable he starts to howl. He has a sharp sense of hearing and smell. Dogs can hear very high pitched sounds (ultrasonic) that man cannot perceive and has a sense of smell 1,000 times more developed than ours. Their preferred food is meat, but it can eat other things. The weight of an adult depends on the breed. It can live for about 15 years, rarely more. After a gestation period of 63 days, the bitch, female, gives birth to 4 to 6 puppies. They are born with their eyes closed; and it is only after 10 to 12 days that they open. At the end of their third week, the puppy should be kept in contact with its mother, brothers, sisters and humans, if he is not to become wild.
a) An adult dog barking.
b) Howls of another adult dog and those of a younger dog (higher-pitched).
c) Two adult dogs playing and squabbling together.
d) Two puppies a few days old searching for their mother and groaning.
e) The same puppies growling, now three weeks old.
f) The same two puppies suckling their mother.
17 - CATS 5’04
Cats occur in Europe thanks to the Romans, but they were very rare in Roman times. It is possible that they expanded with the appearance of the Black Rat in houses in the 11th century. However, they were already kept as pets in Egypt in the 5th century before Jesus Christ. Certainly, the ancestor of our domestic cat was a species of Wild Cat. Its sharp sense of hearing and piercing eyesight make it an excellent hunter. The cat is also very agile. It likes to strut on the garden wall, where it is used to miaowing and purring. The cat has a round head with long eyebrows and a moustache, and its ears are always erect. It uses its tongue to clean itself. It is a very clean animal. Its long legs finish in sharp claws with which it defends itself. Every cat has its own character and personality. It is a good friend to man, but always remain a little independent. It does not really have the nine lives that are often talked about, but can live for up to twenty years. Its preferred foods are mice, young birds and fish. A cat can weigh up to 5 kg and be 60 cm in length. The female gives birth to between 2 and 5 kittens, once or twice a year, after 65 days gestation. They are born blind and deaf, but thanks to their sense of smell can easily find their mother. At ten days, their eyes open, they then start to play among themselves with anything they find handy.
a) The miaowing of a big tomcat being stroked by a farmer’s wife; then two female cats asking to be fed (we can hear the rain in the background).
b) Purring and miaowing of a tom-cat, with a brief reply of a female at the very beginning (in the background, a Scops Owl).
c) Four new-born kittens, accompanied by their mother and another female that replies to their calls.
d) Small kittens, five weeks old and already wide-awake, looking for their mother.
Aurora SOLÉ
C.D. N°2 (Plating time : 53’57)
1 - THE FARM AWAKES 5’30
Each morning, all the animals on the farm wake up at sunrise. The cockerel, who starts crowing even when it is still dark, is the earliest riser. Next we hear the ducks, hens, cows, pigeons, but also the sparrows and other small birds around that wake up and start to sing.
2 - THE POULTRY-YARD 8’01
The hens and cockerels are quietly resting in the hen-shed. The farmer’s wife throws them some lettuce leaves and little snails that they fight over and they hurry to peck up, running and flying all over the yard. Chicks join in the party whilst cheeping. We can also hear geese, ducks and ducklings as they drink and paddle in the pond. In the background, pigeons coo and the songs of many small birds can be heard.
3 - THE SHEEP-HOLD 4’09
Early in the morning, in winter, the sheep are asking to be fed. The farmer firstly cleans the troughs, then he empties in food in the form of meal. The sheep start eating quietly , as the shepherd takes the chance to milk a few ewes. As soon as it warms up a little they will go out to graze.
4 - DEPART FOR THE MEADOWS 8’48
A large flock of sheep and goats leaves for the meadows. Bells of different sizes chime with varied notes creating a soft, peaceful and magical atmosphere. The shepherd drives the flock with calls and loud whistles. It is spring, and we can hear many birds and insects singing in the fields. If we approach the flock, the large dogs on guard bark. Then, the shepherd gives orders to the smaller dogs who round up those sheep that have strayed too far, bringing them back to the flock.
5 - IN FIELDS AROUND THE FARM 4’55
Around the farm we can hear many different birds singing like Partridge, Nightingale, Oriole, Hoopoe, Dove, Bunting...The farmer sharpens his scythe and cuts some grass to give to his cows. A little further away, another farmer works with his tractor.
6 - RETURN TO THE FARM 3’46
At the end of the afternoon, the flock of sheep are on their way back. In winter the young lambs do not go out with the flock, but stay inside. As soon as they hear the approaching bells chiming, the lambs start bleating and their mothers reply. The shepherd lets the mothers into the pen containing the lambs. Once they have found each other, ewe and lambs bleat and smell each other, then the lambs start suckling and the atmosphere gradually quietens down.
7 - FEEDING AND MILKING THE COWS 10’16
a) During late afternoon, the cows start mooing as they become hungry. The farmer brings them the grass he has cut and puts it into their troughs. Then they calm down and eat greedily.
b) The farmer’s wife calls the cows Câline and Polka by their names, and they reply.
c) She starts to milk the cows by hand, and we hear the milk squirting into the metal bucket, a sound that changes as the bucket fills. Have you noticed the short song of a Swallow that is nesting in the cowshed ?
d) The cows pass through a milk-palour where the milking machines are placed on their teats, the electric machines milk them within a few minutes. The milk passes through tubes and into a big container. The low, rhythmic sound of the machine appears not to disturb the cows, that prefer being milked this way rather than by hand.
8 - AS NIGHT FALLS 8’09
Hens, ducks and turkeys use the last rays of light before the farmer’s wife shuts them in the hen-shed for the night. Sparrows and swallows are still as noisy as ever. The horse neighs as the farmer passes in front of the stable. He has just finished milking the cows and is using the tractor to carry grass into storage in the barn. In the sheep-shed, everything is calm. Outside, night falls and the dogs start to bark as they are a little afraid. Frogs and toads call near to the pond , and we can hear the calls of a Barn Owl which is nesting in the hay-loft, and whose chicks are hissing. The countryside falls asleep to the accompaniment of the calls of frogs and crickets.
Eloisa MATHEU
Ecouter PETITE ENCYCLOPEDIE DE LA FERME ET DE SES ANIMAUX (livre audio) © Frémeaux & Associés / Frémeaux & Associés est l'éditeur mondial de référence du patrimoine sonore musical, parlé, et biologique. Récompensés par plus de 800 distinctions dont le trés prestigieux "Grand Prix in honorem de l'Académie Charles Cros", les catalogues de Frémeaux & Associés ont pour objet de conserver et de mettre à la disposition du public une base muséographique universelle des enregistrements provenant de l'histoire phonographique et radiophonique. Ce fonds qui se refuse à tout déréférencement constitue notre mémoire collective. Le texte lu, l'archive ou le document sonore radiophonique, le disque littéraire ou livre audio, l'histoire racontée, le discours de l'homme politique ou le cours du philosophe, la lecture d'un texte par un comédien (livres audio) sont des disques parlés appartenant au concept de la librairie sonore. (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, cours sur CD, entretiens à écouter, discours d'hommes politiques, livres audio, textes lus, disques parlés, théâtre sonore, création radiophonique, lectures historiques, audilivre, audiobook, audio book, livre parlant, livre-parlant, livre parlé, livre sonore, livre lu, livre-à-écouter, audio livre, audio-livre, lecture à voix haute, entretiens à haute voix, parole enregistrée, etc...). Les livres audio sont disponibles sous forme de CD chez les libraires et les disquaires, ainsi qu’en VPC. Enfin certains enregistrements de diction peuvent être écoutés par téléchargement auprès de sites de téléchargement légal.