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PARIS GADJO CLUB
PARIS GADJO CLUB
Ref.: FA8583
Artistic Direction : CHRISTOPHE DAVOT
Label : Frémeaux & Associés
Total duration of the pack : 53 minutes
Nbre. CD : 1
- - RECOMMANDÉ PAR TSF JAZZ
PARIS GADJO CLUB
The Paris Gadjo Club is now open to the great classics of samba and bossa nova. And this one revisits pieces by some of the genre’s masters: take Tom Jobim for example, or Dorival Caymmi, João Donato and Marcos Valle… they have all taken on the Gadjo Club’s unique swing veneer. This is an album brimming with joie de vivre, showing all the spontaneity and frankness of both music forms in a moving conversation between Paris and Rio, two of the greatest cultural centres in the world.
Augustin BONDOUX / Patrick FRÉMEAUX
-
PisteTitleMain artistAutorDurationRegistered in
-
1Aquarela do BrasilParis Gadjo ClubAry Barroso00:03:552021
-
2TristeParis Gadjo ClubAntonio Carlos Jobim00:04:322021
-
3As Rosas nao FalamParis Gadjo ClubAngenor de Oliveira Cartola00:04:422021
-
4Sambou SambouParis Gadjo ClubJoão Donato00:04:072021
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5CarinhosoParis Gadjo ClubPixinguinha00:04:422021
-
6Samba de Uma Nota SoParis Gadjo ClubAntonio Carlos Jobim00:04:232021
-
7Fim de SonhoParis Gadjo ClubJoão Donato00:04:362021
-
8InsensatezParis Gadjo ClubAntonio Carlos Jobim00:04:012021
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9Saudade da BahiaParis Gadjo ClubDorival Caymmi00:04:212021
-
10Samba de VeraoParis Gadjo ClubMarcos Valle00:04:062021
-
11So Danço SambaParis Gadjo ClubAntonio Carlos Jobim00:03:312021
-
12Samba TokyoParis Gadjo ClubTimoteo Chiquinho00:02:492021
-
13O Grande AmorParis Gadjo ClubAntonio Carlos Jobim00:04:112021
Café du Brésil FA8583
PARIS GADJO CLUB
CAFÉ DU BRÉSIL 2
Le Paris Gadjo Club s’ouvre désormais aux grands classiques de la samba et de la bossa nova. Il revisite ici l’œuvre des maîtres du genre : Tom Jobim, Dorival Caymmi, João Donato ou Marcos Valle, avec sa patine swing unique. Un album qui transpire toute la joie de vivre, la spontanéité et la candeur de ces deux musiques et qui fait dialoguer Paris et Rio, deux grands pôles de la culture mondiale.
Augustin BONDOUX / Patrick FRÉMEAUX
The Paris Gadjo Club is now open to the great classics of samba and bossa nova. And this one revisits pieces by some of the genre’s masters: take Tom Jobim for example, or Dorival Caymmi, João Donato and Marcos Valle… they have all taken on the Gadjo Club’s unique swing veneer. This is an album brimming with joie de vivre, showing all the spontaneity and frankness of both music forms in a moving conversation between Paris and Rio, two of the greatest cultural centres in the world. Augustin BONDOUX / Patrick FRÉMEAUX
01. Aquarela do Brasil (Ary Barroso) 3.55
02. Triste (Antonio Carlos Jobim)** 4.32
03. As Rosas não Falam (Cartola)***** 4.42
04. Sambou Sambou (João Donato)*** 4.07
05. Carinhoso (Pixinguinha) 4.42
06. Samba de Uma Nota Só (Antonio Carlos Jobim) 4.23
07. Fim de Sonho (João Donato)* 4.36
08. Insensatez (Antonio Carlos Jobim)**** 4.01
09. Saudade da Bahia (Dorival Caymmi)***** 4.21
10. Samba de Verão (Marcos Valle) 4.06
11. Só Danço Samba (Antonio Carlos Jobim) 3.31
12. Samba Tokyo (Chiquinho Timoteo) pour Marine 2.49
13. O Grande Amor (Antonio Carlos Jobim) 4.11
Total Time : 53.56
Musiciens
Pierre-Louis Cas : clarinette
Christophe Davot : lead guitar, solo sifflé *
Stan Laferrière : guitare rythmique, mélodica**, solo guitare***
Éric Fournier : guitare rythmique, solo guitare ****
Laurent Vanhée : contrebasse
Special Guest
Hélène Argo : chant *****
« está délicieux ».
« O Grupo Paris Gadjo Club faz uma música alegre e divertida, como é a nossa música brasileira. O Improviso, e a libertade, e espírito do jazz estão presentes em cada momento,
nos fazendo muito felizes, o que é o objetivo da música.
O Sambou Sambou está délicieux. »
« Le groupe Paris Gadjo Club fait une musique enjouée et divertissante comme l’est notre musique brésilienne. L’improvisation, la liberté et l’esprit du jazz sont
présents à chaque instant, nous remplissant de bonheur, ce qui est la finalité de la musique.
L’album Sambou Sambou est délicieux. »
Merci !
João Donato
Rio de Janeiro, Outubro 2020
Paris Gadjo Club ou Django meets Brazil
La première vraie rencontre entre le jazz et la musique brésilienne a eu lieu dans les années 1960 via Stan Getz, Coleman Hawkins et quelques autres. En 2018, presque 60 années plus tard, le groupe Paris Gadjo Club, emmené par le guitariste Christophe Davot, publiait Café du Brésil, Swingin’ the Choro. Un premier disque remarqué, hommage aux grands compositeurs de choro, salué par le grand Hamilton de Holanda lui-même, conjuguant musiques brésiliennes et swing manouche ; une convergence inédite et pourtant si évidente, tant les similitudes sautent aux oreilles, que l’on s’étonne que personne n’y ait pensé avant !
Rappelons tout de même que Django Reinhardt enregistra trois versions de « Brazil », superbe samba composée en 1939 par Ary Barroso et dont le vrai nom est Aquarela do Brasil (tube considéré à l’époque par les nord-américains comme une « pacotille exotique » et dont Django fera l’un de ses chevaux de bataille) : la première en 1947, une autre à Rome en février 1949 et la dernière, très épurée du 10 mars 1953, « récapitulation de tout ce que Django avait fait et de tout ce qu’il commençait à faire [...] un équilibre parfait entre la richesse de la sonorité et ledépouillement de la phrase » (1).
Avec ce Café du Brésil II Sambou Sambou, il ne s’agit pas d’une redite du volume I, mais plutôt d’un prolongement. Si deux choros figurent sur ce nouvel opus, Carinhoso de Pixinguinha et As Rosas Não Falam de Cartola (ce dernier très joliment chanté par Hélène Argo, invitée sur l’album qui intervient également avec beaucoup d’émotion sur Saudade da Bahia de Dorival Caymmi), le groupe explore ici la samba, la musique la plus populaire du Brésil et la plus connue à travers le monde ; la bossa nova à la rythmique plus lente, syncopée et épurée. Ces standards qui ne savent pas vieillir, mêlent sensualité des rythmes, élégance et beauté des mélodies de la musique brésilienne (O Grande Amor ou Samba de Uma Nota Só de Tom Jobim, Samba de Verão deMarcos Valle, etc.) . L’approche reinhardtienne du Paris Gadjo Club les revêt d’habits élégants et fort seyants : instruments à cordes pincées et clarinette (une instrumentation identique à celle du second quintette du Hot Club de France), avec cette pulsation qui bouge et ne bouge pas que l’on appelle la pompe manouche et des chorus de guitare à la Django. Ainsi l’on pourrait croire que tous ces morceaux ont été composés dans cette esthétique tant ce traitement original les rend aussi neufs qu’au premier jour.
Si le résultat a si fière allure, c’est aussi et surtout parce que les musiciens de jazz chevronnés qui se sont lancés dans cette aventure musicale et que l’on retrouve dans moult formations, figurent parmi les meilleurs du jazz français qui swingue. Une rythmique souple et légère, redoutablement efficace (Laurent Vanhée, contrebasse, Stan Laferrière et Eric Fournier, guitares), déroule le tapis à des solistes très en verve : Pierre-Louis Cas, au jeu très lyrique et constamment inspiré à la clarinette (cf. son solo sur Insensatez de Tom Jobim) et bien sûr Christophe Davot, dont le phrasé sensible et délicat et les chorus remarquablement construits font chanter les notes avec légèreté et une grande fraîcheur d’inspiration (cf. son solo à la Fapy Lafertin sur O Grande Amor, par exemple).
Ici, pas d’esbroufe ni de bavardage, mais des notes qui ont un sens et racontent une histoire. Sérénité, finesse, sensibilité et musicalité sont les maîtres mots de ce quintette parfaitement équilibré qui laisse la musique respirer et où chacun a de la place pour s’exprimer.
Ne se contentant pas d’assurer la rythmique, Laurent Vanhée par exemple se fait aussi soliste (cf. son jeu à l’archet et son chorus sur Carinhoso et ses interventions sur Sambou Sambou de João Donato ou Só Danço Samba de Tom Jobim). Sur l’interprétation d’Insensatez, renouvelée par la pulsion swinguante de la pompe, c’est Eric Fournier qui se fend d’un chorus aux petits oignons.
Ajoutez à cela un vrai son d’ensemble, une mise en place impeccable et des idées d’arrangement originales (sur le bluesy Triste de Jobim, le melodica du multi-instrumentiste surdoué Stan Laferrière, qui signe aussi le chorus de guitare sur Sambou Sambou, le chorus sifflé par Christophe Davot sur Fim do Sonho de João Donato ou l’accélération de tempo judicieuse sur Samba de Verão) et vous obtenez un cocktail haut de gamme !
La classe, incontestablement !
Francis Couvreux
(1) Patrick Williams, Django, Editions Parenthèses, 1998.
Paris Gadjo Club ou Django meets Brazil
O primeiro encontro real entre o jazz e a música brasileira aconteceu na década de 1960 através de Stan Getz, Coleman Hawkins e alguns outros. Em 2018, quase 60 anos depois, o grupo Paris Gadjo Club, liderado pelo violonista Christophe Davot, publicou Café du Brésil, Swingin’ the Choro, disco dum casamento musical inédito, homenagem aos grandes compositores de choro, saudado pelo próprio grande Hamilton de Holanda, combinando música brasileira e swing cigano ; uma convergência sem precedentes e, no entanto, tão óbvia, dado as semelhanças que saltam aos ouvidos, que nos surpreendemos que ninguém tenha pensado nisso antes !
Lembremos ainda que Django Reinhardt gravou três versões de « Brazil », soberbo samba composto em 1939 por Ary Barroso, eternizado pelo João Gilberto e cujo verdadeiro nome é Aquarela do Brasil (aliás um sucesso considerado pelos norte-americanos na época como uma « pacotilha exótica » e que Django fará um de seus cavalos de batalha), a primeira em 1947, outra em Roma em fevereiro de 1949 e a última, muito refinada de 10 de março de 1953 : « recapitulação de tudo o que Django havia feito e de tudo o que ele começava a fazer [...] um equilíbrio perfeito entre a riqueza do som e o despojamento da frase ”(1).
Com este Café du Brésil II Sambou Sambou, não temos uma repetição do volume I, mas sim um prolongamento. Se dois choros aparecem nesta nova obra, Carinhoso de Pixinguinha e As Rosas Não Falam de Cartola (este último muito bem cantado por Hélène Argo convidada nesse disco, que também interpreta com muita emoção Saudade da Bahia de Dorival Caymmi), o grupo explora aqui o samba, a música mais popular do Brasil e mais conhecida em todo o mundo, e a bossa nova de ritmo mais lento, sincopado e apurado. Estas canções não envelheceram (O Grande Amor ou Samba de Uma Nota Só de Tom Jobim, Samba de Verão de Marcos Valle etc.) e misturam sensualidade dos ritmos, elegância e beleza das melodias da música brasileira. A abordagem reinhardtiana do Paris Gadjo Club as reveste de roupas elegantes e muito próprias : instrumentos de cordas dedilhadas e clarineta (uma instrumentação idêntica à do segundo
quinteto do Hot Club de France), pulsação que se move e não se move que chamamos de “pompe manouche” e solo de guitarra à la Django. Poderíamos até pensar que todas estas músicas foramcompostas nessa estética, já que esse tratamento original as torna tão novas como se acabassem de ser criadas.
Se o resultado atinge tal qualidade é também e sobretudo porque os músicos que embarcaram nessa aventura musical são músicos de jazz experientes, que estão entre os melhores do jazz francês do swing e que se encontram em muitas formações. A rítmica flexível, leve, extremamente eficaz (Laurent Vanhée, contrabaixo, Stan Laferrière e Eric Fournier, guitarras), desenrola o tapete para solistas muito animados : Pierre-Louis Cas, com um toque muito lírico e constantemente inspirado pela clarineta (cf. seu solo em Insensatez) e, claro, Christophe Davot, dotado dum fraseado sensível e delicado e cujas improvisações admiravelmente construídas fazem as notas cantar com leveza e grande frescor de inspiração (cf. seu solo à la Fapy Lafertin em O Grande Amor, por exemplo).
Neste disco, nada de fanfarronice ou conversa fiada, mas notas que fazem sentido e contam uma história. Serenidade, sutileza, sensibilidade e musicalidade são as marcas deste quinteto perfeitamente equilibrado que deixa a música respirar e onde todos têm espaço para se expressar. Não contente em simplesmente dar o ritmo, Laurent Vanhée, por exemplo, também atua como solista (cf. seu arco e seu solo no Carinhoso e suas intervenções no Sambou Sambou de João Donato e Só Danço Samba de Tom Jobim). Na interpretação de Insensatez, renovada pelo impulso oscilante do swing cigano, é Eric Fournier quem se divide em um solo caprichado. Adicione a isso um verdadeiro som do conjunto, uma colocação impecável e ideias de arranjos originais (no bluesy Triste de Jobim, o melódica do talentoso multi-instrumentista Stan Laferrière, que também assina o solo de guitarra no Sambou Sambou, o solo assobiado por Christophe Davot no Fim do Sonho de João Donato ou a maliciosa aceleração do tempo no Samba de Verão) e você ganha um coquetel de alta qualidade e de grande elegância, com certeza!
Francis Couvreux
(1) Patrick Williams, Django, Editions Parenthèses, 1998.
Crédits
Prise de son Christophe Davot : les 9 et 10 novembre 2019 au studio Boléro
Mixage et Mastering : Carl Schlosser au Studio du Marais
Dessins : Anna Marin
Conception visuelle : Sabine Segura
Texte livret : Francis Couvreux
Traduction textes en portugais du Brésil : Cristina Goldman
Remerciements
Un grand merci au maître pianiste et compositeur João Donato, à Ivone Belem, à Hélène Argo, Francis Couvreux,
Cristina Goldman, Anna Marin, Sabine Segura,
Oscar Barahona, Carl Shlosser, Roberta Cunha Valente, Thierry Brugier et Aurore Bouit
de Embase Système Audio, Brahim Haouani,
Mathias Caron luthier, Jef Troulard,
Augustin Bondoux.
Contact
parisgadjoclub@gmail.com
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