- Our Catalog
- Philosophy
- Philosophers of the 20th century and today
- History of Philosophy (PUF)
- Counter-History and Brief Encyclopedia by Michel Onfray
- The philosophical work explained by Luc Ferry
- Ancient thought
- Thinkers of yesterday as seen by the philosophers of today
- Historical philosophical texts interpreted by great actors
- History
- Books (in French)
- Social science
- Historical words
- Audiobooks & Literature
- Our Catalog
- Jazz
- Blues
- Rock - Country - Cajun
- French song
- World music
- Africa
- France
- Québec / Canada
- Hawaï
- West Indies
- Caribbean
- Cuba & Afro-cubain
- Mexico
- South America
- Tango
- Brazil
- Tzigane / Gypsy
- Fado / Portugal
- Flamenco / Spain
- Yiddish / Israel
- China
- Tibet / Nepal
- Asia
- Indian Ocean / Madagascar
- Japan
- Indonesia
- Oceania
- India
- Bangladesh
- USSR / Communist songs
- World music / Miscellaneous
- Classical music
- Composers - Movie Soundtracks
- Sounds of nature
- Our Catalog
- Youth
- Philosophy
- News
- How to order ?
- Receive the catalog
- Manifesto
- Dictionnary
- Our Catalog
- Philosophy
- Philosophers of the 20th century and today
- History of Philosophy (PUF)
- Counter-History and Brief Encyclopedia by Michel Onfray
- The philosophical work explained by Luc Ferry
- Ancient thought
- Thinkers of yesterday as seen by the philosophers of today
- Historical philosophical texts interpreted by great actors
- History
- Books (in French)
- Social science
- Historical words
- Audiobooks & Literature
- Our Catalog
- Jazz
- Blues
- Rock - Country - Cajun
- French song
- World music
- Africa
- France
- Québec / Canada
- Hawaï
- West Indies
- Caribbean
- Cuba & Afro-cubain
- Mexico
- South America
- Tango
- Brazil
- Tzigane / Gypsy
- Fado / Portugal
- Flamenco / Spain
- Yiddish / Israel
- China
- Tibet / Nepal
- Asia
- Indian Ocean / Madagascar
- Japan
- Indonesia
- Oceania
- India
- Bangladesh
- USSR / Communist songs
- World music / Miscellaneous
- Classical music
- Composers - Movie Soundtracks
- Sounds of nature
- Our Catalog
- Youth
- Philosophy
- News
- How to order ?
- Receive the catalog
- Manifesto
- Dictionnary
GÉRARD PHILIPE
GERARD PHILIPE
Ref.: FA909
Artistic Direction : JEAN-BAPTISTE MERSIOL
Label : Frémeaux & Associés
Total duration of the pack : 1 hours 7 minutes
Nbre. CD : 1
Audiobook, in French.
This album brings together two records for children recorded by the great Gérard Philipe. Firstly, the adaptation of "Sleeping Beauty", written by the choreographer and librettist Janine Solane and recorded with the Collegium Musicum of Paris. It offers a version of the most famous children's tale orchestrated with music by Vivaldi (note the participation of Maurice André on trumpet and Jean-Pierre Eustache on flute). This work is followed by the sound adaptation of Fanfan la Tulipe, the actor's major role.
-
PisteTitleMain artistAutorDurationRegistered in
-
1La Belle au bois dormant - Il était une fois (Vivaldi - Concerto pour 2 trompettes en Do Majeur)Gérard PhilipeCharles Perrault00:04:031962
-
2La Belle au bois dormant - Le baptême (Vivaldi - Concerto pour 2 trompettes en Do Majeur)Gérard PhilipeCharles Perrault00:03:121962
-
3La Belle au bois dormant - La vengeance future du destin humilié (Vivaldi - Concerto en Sol Mineur « La Notte »)Gérard PhilipeCharles Perrault00:02:321962
-
4La Belle au bois dormant - Les prédictions des fées (Vivaldi - Concerto en Sol Mineur « La Notte »)Gérard PhilipeCharles Perrault00:03:401962
-
5La Belle au bois dormant - Le destin attend le jour de sa revanche (Vivaldi - Concerto en Sol Mineur « La Notte »)Gérard PhilipeCharles Perrault00:01:161962
-
6La Belle au bois dormant - La princesse grandit (Vivaldi - Concerto en Sol Mineur « La Notte »)Gérard PhilipeCharles Perrault00:02:251962
-
7La Belle au bois dormant - La princesse abandonnée à sa destinée (Vivaldi - Concerto pour violoncelle en Sol Majeur)Gérard PhilipeCharles Perrault00:04:181962
-
8La Belle au bois dormant - Le désespoir de la reine et du roi (Vivaldi - Concerto pour violoncelle en Sol Majeur)Gérard PhilipeCharles Perrault00:01:571962
-
9La Belle au bois dormant - La longue nuit de 100 ans (Vivaldi - Concerto pour violoncelle en Sol Majeur)Gérard PhilipeCharles Perrault00:02:581962
-
10La Belle au bois dormant - Un coeur pur traverse la forêt (Vivaldi - Concerto pour violoncelle en Sol Majeur)Gérard PhilipeCharles Perrault00:05:471962
-
11La Belle au bois dormant - L’amour plus fort que le destin ? (Vivaldi - Concerto pour viole d’amour en Sol Majeur)Gérard PhilipeCharles Perrault00:04:261962
-
12La Belle au bois dormant - Et ils furent heureux (Vivaldi - Concerto pour viole d’amour en Sol Majeur)Gérard PhilipeCharles Perrault00:04:281962
-
13Fanfan la Tulipe - IntroductionGérard PhilipeRené Wheeler, René Fallet00:05:281954
-
14Fanfan la Tulipe - Et la fille du roi…Gérard PhilipeRené Wheeler, René Fallet00:02:491954
-
15Fanfan la Tulipe - Oh Merci…Gérard PhilipeRené Wheeler, René Fallet00:02:461954
-
16Fanfan la Tulipe - Adeline qui avait des remords…Gérard PhilipeRené Wheeler, René Fallet00:04:531954
-
17Fanfan la Tulipe - C’est ma faute….Gérard PhilipeRené Wheeler, René Fallet00:02:571954
-
18Fanfan la Tulipe - En avant…Gérard PhilipeRené Wheeler, René Fallet00:02:521954
-
19Fanfan la Tulipe - Nous avançons…Gérard PhilipeRené Wheeler, René Fallet00:02:461954
-
20Fanfan la Tulipe - Monsieur la Tulipe…Gérard PhilipeRené Wheeler, René Fallet00:01:521954
Gérard Philipe - La belle au bois dormant / Fanfan la tulipe
Gérard Philipe
Né le 4 décembre 1922 à Cannes, Gérard Philip (sans le e) passe son enfance avec son frère Jean et ses parents, dans un climat aisé bien que son père, riche hôtelier dû par obligation abriter l’état major Mussolinien durant la seconde guerre mondiale. Sa mère, Marie Elisa Vilette (surnommée Minou), quant à elle était fille d’un immigré tchèque directement venu de Prague. Gérard Philip suit sa scolarité au lycée de l’Institut Stanislas de Cannes et y obtient son baccalauréat (nous sommes au début de la guerre). Son père qui le destinait à devenir juriste, l’inscrivit à la faculté de droit de Nice en 1942, mais il rencontre déjà à partir de 1940 des artistes réfugiés sur la côte d’azur, ce qui le décide à devenir acteur. En 1941, Marc Allégret, lui-même réfugié dans la région est entraîné au parc de l’Hôtel Palace à Grasse dans lequel la maman du jeune Gérard pratique des séances de spiritisme. Lors de cette rencontre, elle persuade Marc Allégret d’auditionner son fils, qui lui conseille de s’inscrire au centre des jeunes du cinéma à Nice et l’envoie prendre les cours d’art dramatique de Jean Wall et Jean Huet à Cannes. Dès 1942, Gérard Philipe va jouer au théâtre, notamment sous l’impulsion de Claude Dauphin pour une pièce d’André Roussin au casino de Nice : Une grande fille toute simple. Cette même année voit la première apparition au cinéma de Gérard Philipe dans La boite aux rêves de Yves Allégret, frère de Marc. C’est lorsque la famille s’installe à Paris en 1943 que Gérard Philipe s’inscrit au conservatoire national supérieur d’art dramatique et qu’il suit les cours de Denis d’Inès, puis ceux de Georges Le Roy avant d’obtenir le second prix de comédie. Le succès est immédiat alors qu’il n’a que vingt ans et que nous sommes en pleine guerre mondiale : son rôle dans Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux est remarqué par le public mais aussi la profession. Membre des FFI, il participe à la libération de Paris en 1944 et contribue sous les ordres de Roger Stéphane à la libération de l’Hôtel de ville (août 1944). Ce n’est qu’à ce moment là, que Marie Elisa lui conseille de rajouter un e à son nom de famille : elle pense que cette idée lui portera chance, puisqu’il portera 13 lettres à son nom de scène. Un drame familial survient en 1945, lorsque son père est condamné à mort pour intelligence avec l’ennemi, bien que Gérard Philipe ait contribué à la libération de Paris ; son père s’échappera en Espagne où il lui rendra régulièrement visite. Dès 1945, la carrière de Gérard Philipe va devenir grandiose, grâce à ses rôles au théâtre dans Caligula d’Albert Camus. Coté cinéma, il connaît un succès sans précédent avec Le Diable au corps de Claude Autant-Lara en 1947. Il s’engage auprès du Parti Communiste français et est l’un des premiers à signer l’appel de Stockholm en 1950 contre l’armement nucléaire (nous sommes en pleine guerre froide). Il devient président du Syndicat des artistes-interprètres (SFA) dès 1958 et œuvre pour la défense des droits des artistes. Dès 1951, il intègre le Théâtre National Populaire (TNP) sous la direction de Jean Vilar et joue Le Prince de Hombourg de Kleist et Le Cid de Corneille. Dès ce moment là il met en scène lui-même des pièces classiques comme Lorenzaccio d’Alfred de Musset. Il remporte un vif succès international grâce à son charisme reconnu dans tous ses films, à l’exception peut-être de la nouvelle vague de cinéastes qui le rejette. Peut-être que sa jeunesse et sa beauté dérangent, notamment avec l’énorme succès de Fanfan la Tulipe. Durant les années cinquante, il ne va cesser de tourner un nombre impressionnant de films, tous de bonne qualité, et il enregistre de très nombreux disques pour le compte de diverses maisons de disque : Pathé, Le petit Ménestrel, Chant du Monde, Festival, Ducretet Thomson. Il s’inscrit comme un porte parole de la littérature et de la culture hexagonale, puis de l’élégance française. Il meurt brutalement le 25 novembre 1959 en pleine gloire. Alors qu’il rentrait de tournage avec Luis Buñuel au Mexique pour le film La fièvre monte à El Pao, son cancer du foie l’emporte. Il est enterré à Ramatuel, vêtu du costume de Don Rodrigue qu’il portait dans la pièce de théâtre, Le Cid. Telle était sa dernière volonté.
La belle au bois dormant
Gérard Philipe est l’acteur de sa génération qui a le plus enregistré de disques. Il excelle dans l’art littéraire mais non pas uniquement : il a su également prêter sa voix pour des textes d’ordre politique comme ceux de Karl Marx ou pour des biographies comme celle de Mozart. Il n’est donc pas étonnant de l’entendre ici dans un enregistrement quelque peu surprenant qui associe littérature et musique classique. La parution en 1962 de La Belle au bois dormant pour le compte de la maison de disque L’encyclopédie sonore a des airs précurseurs de disque concept. Non content de se limiter à la lecture du conte de Charles Perrault, il présente plusieurs scènes illustrées avec des extraits d’Antonio Vivaldi. Dans un enregistrement extrêmement soigné, nous sommes amenés à voyager dans l’histoire aux cotés de l’Orchestre du Collegium Musicum de Paris, et une autre future star de la musique classique y tient un rôle important : Maurice André. La réalisation de ce disque a été pensé par Janine Solane qui a judicieusement eu l’idée d’associer l’art littéraire de Charles Perrault à la musique de Vivaldi, deux artistes contemporains.
Charles Perrault est né le 12 janvier 1628 à Paris et est essentiellement connu pour ses Contes de ma mère l’Oye. À l’origine il est aussi connu pour ses textes religieux tout en étant le chef de file des Modernes dans la Querelle des anciens et des modernes. Sa collecte de la retranscription des contes dans la tradition orale fait de lui le maitre du conte merveilleux et l’un des plus grands auteurs du XVIIe siècle. Son immortelle popularité a été acquise avec la publication d’un simple petit volume appelé Contes de ma mère l’Oye ou Histoires du temps passé en 1697. C’est dans ce recueil qu’il publie chez Claude Barbin le conte qui le rendra célèbre : La Belle au bois dormant, bien qu’il soit publié indépendamment l’année précédente dans le Mercure Galant. Ce recueil contient sept autres contes : Le petit Chaperon rouge, La Barbe Bleue, Le Chat Botté, La Fée, Cendrillon (ou La petite pantoufle de Verre), Riquet à la houppe, Le Petit Poucet. Ce recueil a eu tellement de succès qu’il a fait l’objet de deux contrefaçons, l’une en France et l’autre à Amsterdam. Ce qui a fait le succès d’un tel livre n’est pas dû uniquement au fait qu’il s’adresse au monde des enfants, mais à l’époque le genre des contes de fées était devenu à la mode dans les salons mondains au point que des membres de la haute société assistaient aux veillées populaires et prenaient note des histoires qui s’y racontaient. Toutefois une polémique a éclaté au sujet de l’œuvre : on a prétendu que le chef d’œuvre n’était pas de Charles Perrault mais de son fils sous le nom duquel il le publia : Pierre Darmancour. Toutefois les contes de Perrault ont connu des modifications et des adaptations au long des siècles, ainsi le public ignore parfois tout de la version originale de ceux-ci. Par exemple, le Petit Chaperon Rouge a bel et bien été mangé par le loup et ce n’est que dans l’adaptation de Disney que le Prince réveille La Belle au bois dormant, or dans la version de Perrault, elle se réveille seule tandis que le Prince se tient agenouillé auprès d’elle. La Belle au bois dormant inspira le ballet russe Spiachtchaïa Krassavitsa sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Il fut adapté par les frères Grimm et sera adapté au cinéma par Disney en 1959.
De son côté Antonio Lucio Vivaldi est né à Venise le 4 mars 1678. Compositeur et violoniste mais surtout connu sous le pseudonyme de « Prêtre roux » il a suscité l’admiration de ses contemporains. Il est reconnu comme étant le plus important des compositeurs de la période baroque. Officiant dans la musique instrumentale et particulièrement au violon, il compose de nombreuses musiques religieuses et lyriques, ainsi il produit un nombre considérable de concertos, sonates et opéras. Son œuvre la plus célèbre reste les Quatre saisons chef d’œuvre incontestable de la musique classique. Ici la narration de Gérard Philipe va se déployer en compagnie de divers concertos du maître de la musique baroque, créant ainsi un chef d’œuvre artistique alliant littérature et musique classique. En 1962, cela paraît peut-être peu évident, mais cette réalisation pressent la riche période des albums concept qui feront leur apparition dès 1966 avec Pet Sounds des Beach Boys ou encore Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles. Bien entendu nous ne sommes pas dans le registre de la pop music internationale mais la démarche a de quoi surprendre et semble s’inscrire dans la continuité d’artistes comme Léo Ferré qui associent la chanson à texte et la musique classique comme la mise en musique du poème de Guillaume Apollinaire : La Chanson du Mal Aimé.
Fanfan la tulipe
Le contrat qui lie Gérard Philipe à la maison de disque Le Petit Ménestrel a donné naissance à trois magnifiques disques : Don Quichotte de la Manche, La vie de Mozart et Fanfan la Tulipe. Cette dernière histoire que nous citons est en fait la première collaboration entre l’acteur et la maison de disque. Elle a été enregistrée et publiée en 1954 et a été adaptée du film de Christian Jacques paru en 1952 pour le jeune public d’après le scénario de René Wheeler, René Fallet et les dialogues de Henri Jeanson. Contrairement à d’autres albums disques parus chez Le Petit Ménéstrel comme 20 000 lieues sous les mers avec Jean Gabin adapté du grand film de Disney, cet enregistrement reprend la musique originale du film par Georges Van Parys et Maurice Thiriet. Cependant la collaboration de Maurice Jarre pour la réalisation et la musique du disque est sollicitée. Ce n’est pas la première fois que le compositeur est appelé en renfort pour cette même maison de disques.
Une fois de plus un très beau casting d’acteur constitue cet enregistrement, ainsi outre le fait que Gérard Philipe tient le rôle principal en la personne de Fanfan la Tulipe, Daniel Sorano est Tranche montagne, Jean-Paul Moulinot tient le rôle de La Franchise, Monique Chaumette est Adeline, André Schlesser est le capitaine de La Houlette, Edwine Moiti est Madame de Pompadour. Notons la présence exceptionnelle de Georges Wilson dans le rôle de Fier à Bras. Georges Wilson, comparse au théâtre de Gérard Philipe semble donc ici un choix judicieux et évident. Gérard Philipe qui sera habitué aux éditions prestigieuses à droit ici à un magnifique livre disque illustré par Jacques Pecnard. Si le livre-disque connaît un succès considérable, ce n’est pas un hasard, il le doit au film de Christian-Jacques sorti deux années auparavant et qui constitue le plein essor de la carrière d’acteur de Gérard Philipe. Le film d’aventures de 102 minutes au format noir et blanc est récompensé au Festival de Cannes en 1952 (Prix de la mise en scène) et au festival de Berlin, la même année (Ours d’argent). Le film a attiré pas moins de 6,73 millions de spectateurs et fera l’objet d’une colorisation très réussie en 2000. Produit par les Films Ariane, le casting n’en demeure pas moins impressionnant : Gina Lollobrigida y joue le rôle de Adeline La Franchise, Olivier Hussenot est Tranche-Montagne, Nerio Bernardi, le sergent la Franchise, Jean Parédès est le capitaine de La Houlette. L’action se déroule durant la guerre de sept ans (1756-1763). Fanfan la Tulipe s’engage dans l’armée française afin d’échapper au mariage forcé qui l’attend avec une fille de paysan. Fanfan prend cette décision après qu’Adeline, une soi-disant diseuse de bonne aventure lui eut prédit une brillante carrière ainsi qu’un mariage avec la fille du roi de France : Louis XV. Or après avoir signé son engagement dans l’armée, Fanfan se rend compte qu’Adeline n’était autre que la fille du sergent recruteur La Franchise, et qu’il n’est pas le premier à se faire piéger de la sorte. Ainsi, Fanfan se jure d’accomplir la prédiction coûte que coûte. Un événement majeur va le faire avancer dans son entreprise : il sauve à la fois la vie de Madame de Pompadour (la maitresse du roi) et de Madame Henriette (la fille du roi) suite à l’attaque de voleurs de grand chemin. En guise de remerciement, Madame de Pompadour offre à notre héros une broche en forme de tulipe d’où son surnom « Fanfan la Tulipe ». Par la suite, toutefois, il est condamné à mort pour avoir pénétré dans le château et avoir rendu visite à Henriette mais Adeline vient à demander elle-même sa grâce auprès de Louis XV qui voudrait ses faveurs en contrepartie. Refusant ses avances, elle est contrainte de se réfugier et se cacher dans un couvent. Le valet du roi découvre sa cachette et part à sa recherche. Fanfan part ainsi à sa poursuite pour l’empêcher de la ramener au château, de ce fait, il tombe au beau milieu du quartier général ennemi et capture les généraux adverses et connaît une victoire triomphante. Fanfan la tulipe est remercié par le roi, ainsi il est fait capitaine et se voit proposer d‘épouser Adeline que le roi lui présente comme sa fille adoptive. Ainsi la prédiction se réalise en quelque sorte. Cet enregistrement marque le début d’une riche carrière discographique pour Gérard Philipe, acteur de talent mais aussi en quelque sorte directeur artistique de son état.
Jean-Baptiste Mersiol
© Frémeaux & Associés 2021
GÉRARD PHILIPE – LA BELLE AU BOIS DORMANT / FANFAN LA TULIPE
La Belle au bois dormant
1. Il était une fois (Concerto pour 2 trompettes en Do Majeur) 4’03
2. Le baptême (Concerto pour 2 trompettes en Do Majeur) 3’12
3. La vengeance future du destin humilié (Concerto en Sol Mineur « La Notte ») 2’32
4. Les prédictions des fées (Concerto en Sol Mineur « La Notte ») 3’40
5. Le destin attend le jour de sa revanche (Concerto en Sol Mineur « La Notte ») 1’16
6. La princesse grandit (Concerto en Sol Mineur « La Notte ») 2’25
7. La princesse abandonnée à sa destinée (Concerto pour violoncelle en Sol Majeur) 4’18
8. Le désespoir de la reine et du roi (Concerto pour violoncelle en Sol Majeur) 1’57
9. La longue nuit de 100 ans (Concerto pour violoncelle en Sol Majeur) 2’58
10. Un cœur pur traverse la forêt à la conquête de la princesse endormie (Concerto pour violoncelle en Sol Majeur) 5’47
11. L’amour plus fort que le destin ? (Concerto pour viole d’amour en Sol Majeur) 4’26
12. Et ils furent heureux (Concerto pour viole d’amour en Sol Majeur) 4’28
Fanfan la Tulipe
13. Fanfan la Tulipe (introduction) 5’28
14. Et la fille du roi… 2’49
15. Oh Merci… 2’46
16. Adeline qui avait des remords… 4’53
17. C’est ma faute…. 2’57
18. En avant… 2’52
19. Nous avançons…. 2’46
20. Monsieur la tulipe… 1’52
1 à 12 : Disque L’encyclopédie sonore 320 845. 1962. Narration : Gérard Philipe. Orchestre du Collegium Musicum de Paris sous la direction de Roland Douatte. Violoncelle : Bernard Fontenay. Flûte : Jean-Pierre Eustache. Trompettes : Marcel Lagorge et Maurice André. Violon : Huguette Fernandez.
13 à 20 : Disque le petit ménestrel ALB. 4. 1954. Adaptation pour les enfants du film de Christian Jaque. Scénario de René Wheeler et René Fallet. Dialogues de Henri Jeanson.
Films Ariane - Filmsonor. Musique et Chansons du Disque : Maurice Jarre. Gérard Philipe (Fanfan la Tulipe), Daniel Sorano (Tranche Montagne), J.P Moulinot (La Franchise), Monique Chaumette (Adeline), Georges Wilson (Fier à bras), André Schlesser (La Houlette), Edwine Moiti (Madame de Pompadour).