GERMAINE TILLION
DANS L’ALGERIE EN GUERRE

Livre audio lu par Roselyne Sarazin

Adapté de Germaine Tillion, L’Afrique bascule vers l’avenir (1999) et Les ennemis complémentaires (2005) © Éd. Tirésias - Michel Reynaud

2 CD MP3

8 H22 MIN

Lu par
Roselyne Sarazin

« Témoignage, étude historique ou récit autobiographique ? Cette œuvre est tout cela à la fois ; mais demeure, avant tout, un condensé d’engagement, de courage, de lucidité, de loyauté et d’humanité. »

Abderrahmane MOUSSAOUI, Professeur en anthropologie, Université Lyon 2

L’entrée, en 2015, de Germaine Tillion au Panthéon a consacré un itinéraire remarquable. Après avoir mené des recherches ethnologiques dans l’Aurès, Germaine Tillion s’engage dès 1940 dans la Résistance ; elle est arrêtée, sur dénonciation, en 1942, est emprisonnée puis déportée à Ravensbrück où elle vit et voit l’horreur pendant 18 mois. Après la guerre, elle enquête inlassablement sur les crimes du nazisme et du stalinisme puis, en 1954, elle est envoyée en Algérie où elle entreprend de lutter contre la « clochardisation » et où « soucieuse de sauver des têtes avant de défendre des causes », elle mène des combats contre les exécutions capitales, contre la torture et pour une paix équilibrée. C’est sur cet épisode de sa vie que porte ce livre-audio. S’y révèle le profond humanisme de celle qui n’a « ni rompu avec la justice pour l’amour de la France, ni rompu avec la France pour l’amour de la justice » et qui a « délibérément choisi de sauver tous ceux qu’elle a pu, Algériens et Français, de toutes opinions. » 

Christian BROMBERGER & Patrick FRÉMEAUX

GERMAINE TILLION
DANS L’ALGERIE EN GUERRE

Adapté de Germaine Tillion,
L’Afrique bascule vers l’avenir (1999)
et Les ennemis complémentaires (2005)
Éd. Tirésias - Michel Reynaud

Germaine Tillion est restée longtemps, non pas inconnue, mais largement et injustement méconnue. La redécouverte de son œuvre sur les deux rives de la Méditerranée et au-delà progresse. Elle intéresse aujourd’hui, de plus en plus, tous ceux qui sont à la recherche de clés pour comprendre l’histoire que le présent ne cesse de ré actualiser.

Désormais, une partie de ses travaux est accessibles en audio. C’est une bonne chose et correspond tout à fait à l’esprit de celle qui sait, par-delà les codes linguistiques et les formalismes, parler et se faire comprendre de tous, du lettré, du paysan et quelquefois même de celui que la surpuissance peut rendre sourd.

Marquée par des vies plurielles, l’œuvre de celle qui a traversé tout le vingtième siècle avec un œil aux aguets et un esprit vif, pourrait paraître dispersée. Elle est en fait solidement homogène, portée par le même désir, la même passion et le même but : comprendre les autres pour mieux se comprendre. Ce qui lui faisait dire que l’ethnologie était une école d’humanisme.

Formée dans cette discipline par les plus illustres savants de l‘époque, elle était aussi initiée au monde arabe et musulman par Louis Massignon, André Basset, ou encore le berbérisant Edmond Destaing. Son maître, le sociologue Marcel Mauss, qu’elle dit admirer pour sa science, son immense culture et sa probité, a dû reconnaitre chez elle, plus que de l’intelligence pour l’encourager à partir dans ces années 1930 dans le pays des Aurès. Il a dû apprécier sa détermination et son courage tranquille pour penser l’envoyer dans ces contrées d’une Algérie encore mal connue et totalement inconnue pour elle.

Quand Germaine Tillion arrive dans la région des Aurès, ses habitants vivaient encore en marge d’une colonisation qui venait pourtant de fêter le centenaire de sa présence en Algérie. Aux premiers contacts avec ces populations qu’elle était venue découvrir, elle pense être plus qu’une étrangère, une étrangeté totale qui a inquiété plus d’un. Pour ses interlocuteurs qui ne comprenaient pas sa langue, peut-être a-t-elle été un peu une sainte, une magicienne, un être, quelque part, un peu surhumain. Elle séjourne parmi les Chaouias et consigne soigneusement, méticuleusement, passionnément tout ce qu’elle voit et entend. Elle noue des liens et force l’admiration de la plupart de celles et ceux qui l‘ont connue. Dans des situations, parfois des plus inconfortables, elle s’applique à fouiller, avec rigueur et méthode, sédiments et linéaments ; et finit par capitaliser un précieux savoir qui lui permettait de saisir le sens de l’autre et de comprendre les soubresauts de l’histoire.

Elle était loin d’imaginer que le savoir acquis lors de ce premier terrain la rattrapera plusieurs années plus tard. Elle avait vécu entre temps une tout autre vie, côtoyant le pire et revenant de si loin quand Louis Massignon, son codirecteur de thèse, la contacte en ce début de novembre 1954 pour une mission en Algérie, bien différente des précédentes.

Le même devoir de témoignage qu’elle dit l’avoir fait tenir à Ravensbrück, va la pousser à aller voir, comprendre et parler aux combattants Algériens et aux plus illustres décideurs de l’époque. C’est ce regard éclairé qui nous est livré ici. Le lecteur auditeur s’étonnera de la précision de la mémoire, de la vivacité du mot et de l’élégance de la formule

En retournant sur cette terre qu’elle avait si bien connue naguère, elle découvre un pays changé et des relations entre les communautés bien dégradées. Les repères acquis lors du premier terrain, sont vite ébranlés face au choc de ce traitement discriminant entre les Européens et les natifs ; les premiers respectés, et les seconds systématiquement suspectés.

Pour dénoncer pareil ravage, avec la vigueur qui se doit, les mots lui manquent pour décrire avec exactitude et honnêteté la situation dans laquelle se trouve alors la population algérienne du fait du système colonial. Elle a dû en forger un nouveau, celui de clochardisation.

Celle qui tient l’ethnologue pour un avocat assigné à plaider la cause du plus faible, va s’atteler consciencieusement à instruire ce dossier. Elle découvre alors les ravages et les séquelles laissées, des années après, par les événements du 8 mai 1845, un drame qu’elle ne connaissait pas. Elle pointe les raisons à la fois sociales, économiques et politiques qu’elle qualifie d’occasions ratées par la France coloniale. La surdité aux revendications d’intégration et la falsification systématique des différents scrutins ont été, selon elle, à l’origine de la radicalisation des revendications, désormais portées par un nouvel acteur. Contrairement aux formations politiques qui l’ont précédé, le Front de Libération Nationale, se bat désormais pour l’indépendance.

Elle demeure toutefois encore convaincue que le sort de l’Algérie serait meilleur en restant liée à la France dans un rapport égalitaire. De décembre 1954 à avril 1956 elle séjourne quinze mois en Algérie pour tenter de restaurer les liens et sauver un avenir et un destin communs aux deux communautés qui s’affrontent. Elle condamne l’injustice, plaide la cause des Algériens et brave les difficultés et les hostilités, y compris de certains milieux « éclairés » de la métropole. Elle s’attache à réparer, à redonner des chances et un peu d’espoir à cette société qu’elle a connue pauvre mais moins misérable. Faisant le parallèle avec les « magnifiques travaux » menés dans le pays pour la « défense et la restauration des sols », elle pense avec amertume que « les arbres y étaient mieux défendus que les hommes ». Elle préconise alors un programme de « défense et de restauration des hommes ». L’école et la santé sont pour elle une priorité et se trouvent naturellement au cœur de ce programme. C’est la naissance du « Service des Centres sociaux ».

La seconde partie de ce livre audio, relate la guerre impitoyable qui oppose les « ennemis complémentaires » et les multiples actions menées par Germaine Tillion. Pour elle, il était encore possible de « faire vivre ensemble l’Algérie et la France ». En 1957, à l’occasion de l’enquête dans les prisons algériennes menée en Algérie par la Commission internationale contre le régime concentrationnaire (CICRC) dont elle fait partie, elle est contactée par Yacef Saadi, le chef FLN de la zone autonome d’Alger traqué par les parachutistes du général Massu. Elle décide de le rencontrer en faisant fi de tous les dangers. Tout en condamnant les actes de ces rebelles qu’elle qualifie d’assassins elle réussit à instaurer et à maintenir un dialogue franc, loyal et respectueux. Elle comprit alors que les actes perpétrés par ces rebelles, si abjects à ses yeux, pouvaient cesser si d’autres actes, non moins abjects, commis par le pouvoir français, venaient d’abord à cesser. Elle dénonce la torture, les exactions et appelle à surseoir aux exécutions des condamnés à mort pour instaurer un vrai dialogue.

L’évolution désastreuse de la situation en raison de l’entêtement de ce qu’elle appelle « l’aveugle Algérie dite ‘’française’’ » est pour elle une véritable torture. Le non-respect de la parole donnée fera échouer le processus de négociations qu’elle avait réussi à installer dans une certaine confiance mutuelle et un respect partagé.

Témoignage, étude historique ou récit autobiographique ? Cette œuvre est tout cela à la fois ; mais demeure, avant tout, un condensé d’engagement, de courage, de lucidité, de loyauté et d’humanité. Elle est également une somme ethnographique rare, sur un espace-temps des plus singuliers, celui d’une occupation coloniale, aujourd’hui encore, insuffisamment renseignée. Elle a su poser les questions en apparence les plus candides ; mais qui lui ont permis de recueillir les réponses les plus inattendues ; celles qui éclairent la complexité du réel et restituent au singulier sa place dans l’universel

Abderrahmane Moussaoui

Professeur en anthropologie - Université Lyon 2

© Frémeaux & Associés-
Association Germaine Tillion 2022

Produit par l’Association Germaine Tillion
pour Frémeaux & Associés

Coordination : Nelly Forget, Geneviève Zamansky-Bonnin et Alain Moreau

Coordination éditoriale Frémeaux & Associés :
Augustin Bondoux

Enregistré par Roselyne Sarazin dans le Jura
au Hameau Bio Lopin et par Alain Moreau à Paris
de juin à septembre 2021

Avec les voix d’Alice Moreau, Alain Moreau
et d’Akila Melbouci

Mastering : Alain Moreau

www.fremeaux.com

www.germainetillion.fr

CD1

 1 Introduction          00:42

 2 Chapitre 1 Mission en Algérie, 1954 - 1956, Retour dans l’Aurès      12:47

 3 Chapitre 1 L’affrontement de Sétif, le 8 mai 1945          10:52

 4 Chapitre 1 L’affrontement de Sétif et la suite      07:04

 5 Chapitre 1 Un paysan aurésien de 1954, Mohand Ou-Si-Tayeb  15:58

 6 Chapitre 1 Répondre aux besoins matériels de l’Algérie, Création du Service des Centres sociaux     13:09

 7 Chapitre 1 Le Service des Centres Sociaux (suite)          10:42

 8 Chapitre 2 De la brochure au livre de référence          11:13

 9 Chapitre 3 L’Algérie en 1956. Au milieu du gué          11:49

10 Chapitre 3 Au milieu du gué (suite)         09:39

11 Chapitre 3 L’accroissement brutal de la population        13:42

12 Chapitre 3 Deux types de natalité 07:40

13 Chapitre 3 L’enfant           06:23

14 Chapitre 3 Une école et un métier            12:05

15 Chapitre 3 Le courage des migrants         12:45

16 Chapitre 3 L’Afrique bascule vers l’avenir          12:46

17 Chapitre 4 Repères historiques 1955 – 1957. D’une démission à l’autre         17:07

18 Chapitre 4 D’une démission à l’autre (suite)       11:39

19 Chapitre 5 Tentatives de négociation, juillet-septembre 1957. La rencontre 14:00

20 Chapitre 5 Juillet 1957, la rencontre (suite)         14:22

21 Chapitre 5 De la rencontre aux arrestations. 8-20 juillet  12:15

22 Chapitre 5 20 juillet au soir-25 juillet       10:13

23 Chapitre 5 28-29 juillet     11:48

Durée Totale CD1  04:07:55

CD2

 1 Chapitre 5 30 juillet-début août    14:47

 2 Chapitre 5 11 août-16 septembre  12:33

 3 Chapitre 5 24 septembre 1957 et les jours suivants         08:54

 4 Chapitre 5 Témoin à décharge    16:21

 5 Chapitre 5 Lettre ouverte à Simone de Beauvoir         16:04

 6 Chapitre 6 Lettre au Cardinal Vicaire aux armées      10:21

 7 Chapitre 6 (suite),Torkia et Fatima          09:30

 8 Chapitre 6 Plaidoyer pour les condamnés à mort        12:49

 9 Chapitre 6 suite du plaidoyer        20:30

10 Chapitre 7 Repères historiques. Premier complot, le 13 mai 1958       17:10

11 Chapitre 7 Deuxième complot, le 24 janvier 1960 et la suite      20:36

12 Chapitre 8 Correspondance avec le Général de Gaulle. Août 1958   11:00

13 Chapitre 8 (suite) juin 1959          13:56

14 Chapitre 8 (suite) juin 1961          12:27

15 Chapitre 8 (suite) mai 1962 à juin 1964   08:44

16 Chapitre 9 Migrants d’Europe et d’Afrique. Cultures meurtries      16:26

17 Chapitre 9 cultures meurtries (suite)        19:06

18 Chapitre 9 Migrants d’Europe, nous chez eux     11:29

19 Chapitre 9 Migrants d’Afrique, eux chez nous    12:32

Durée totale CD2 04:13:46

CHRONOLOGIE

en italique, les dates et les évènements qui concernent Germaine Tillion (GT)

1954    1/11     Début de la guerre d’indépendance de l’Algérie. Premiers attentats, notamment dans l’Aurès.

25/11   GT désignée pour une mission dans l’Aurès.

25/12   Débarque à Alger.

1955    20/01   Premières grandes opérations de l’armée française dans l’Aurès.

Janv-mars       Enquête sur le sort des populations civiles dans l’Aurès.

1/02     Jacques Soustelle nommé Gouverneur Général (GG) de l’Algérie (jusqu’au 2/2/1956).

25/03   Entre au Cabinet du GG, Jacques Soustelle.

20/08   Offensive de l’ALN dans le Constantinois. Massacres d’Européens. Sanglante répression.

27/10   Arrêté de création du Service des Centres Sociaux.

1956    22/01   Participe à la rencontre pour une trêve civile organisée à Alger à l’initiative d’Albert Camus.

6/02     Guy Mollet, nouveau président du Conseil, est conspué à Alger.

9/02     Robert Lacoste nommé Ministre-résident en Algérie.

Fév-avril         Cesse de faire partie du Cabinet du GG. Mission CNRS au Sahara algérien. Retour à Paris.

12/03   Vote des pouvoirs spéciaux.

20/06   Premières exécutions capitales à Alger. Attentats FLN contre la population civile d’Alger.

10/08   Attentat contre-terroriste de la rue de Thèbes.

20/08   Congrès programmatique FLN à la Soummam - Mise en place du CNRA (Conseil National de la Révolution algérienne).

30/09   Premiers attentats FLN à la bombe, à Alger.

1957    7/01     Le Général Massu reçoit les pleins pouvoirs de police dans le Grand Alger.

28/01   Grève générale de 8 jours menée par le FLN. Début de la « Bataille d’Alger » qui durera jusqu’en octobre.

28/05   Massacre du village de Mélouza.

17/06   Bourgès-Maunoury investi Président du Conseil.

Juin     Déjà publié en brochure par l’ADIR, « L’Algérie en 1957 » est édité par les Éditions de Minuit.

18/06-6/07       Mission d’enquête de la CICRC dans les lieux d’internement en Algérie.

4/07     Première rencontre avec le Chef FLN de la Zone autonome d’Alger, Yacef Saadi.

24/07-12/08     Nouveau séjour à Alger, en vue de négociations.

9/08     2^ème rencontre avec Yacef Saadi.

24/09   Arrestation de Yacef Saadi.

Octobre           Remet à la justice militaire son témoignage écrit sur ses entrevues avec Yacef Saadi.

1958    Janvier            Élue Directeur d’études à la VIe section de l’École Pratique des Hautes Études (future EHESS) où elle enseignera jusqu’à la fin des années 70 .

13 mai Le Gouvernement Général envahi par la foule européenne. Manifestations et « fraternisations » se poursuivent toute une semaine. Le Général Massu préside le Comité de salut public qui prétend assumer le pouvoir.

1/06     Le Général de Gaulle, Président du Conseil, avec les pleins pouvoirs.

2/07     Dépose comme témoin à décharge devant le Tribunal militaire d’Alger, au procès de Yacef.

19/09   Création du GPRA-Gouvernement provisoire de la République algérienne- présidé par Ferhat Abbas.

Octobre           Annonce du Plan de Constantine. Le Général de Gaulle propose « la paix des braves ».

21/12   Le Général de Gaulle élu Président de la République.

1959    Janvier Mesures de grâces présidentielles pour les condamnés à mort.

Janv-déc.         Attachée au Cabinet du Ministre de l’Éducation nationale, André Boulloche, elle développe l’enseignement dans les prisons et les bourses pour les étudiants algériens.

Août    1^ère « tournée des popotes » du Général de Gaulle en Algérie.

16/09   Discours du Général de Gaulle sur l’autodétermination.

Oct-nov.          Missions en Tunisie, puis en Suisse.

1960    24/01-1/02       « Semaine des Barricades » à Alger.

3/05     Le Général de Gaulle évoque « l ’Algérie algérienne ».

25-29/06          Pourparlers de Melun. Échec.

Sept.    Procès du Réseau Jeanson

Nov.    Procès de « la Semaine des Barricades »

Nov.    Publie « L’Afrique bascule vers l’avenir ».

Oct/Déc           Missions au Maroc, puis en Mauritanie.

Déc.    Publie « Les ennemis complémentaires ».

1961    8/01     Succès du referendum sur la politique algérienne.

Février Constitution de l’Organisation de l’Armée Secrète (OAS) .

22-25/04          Putsch des généraux en Algérie.

20/5-28/7         Ouverture de négociations à Évian, suspendues, reprises à Lugrin, à nouveau suspendues.

Sept-nov          Mission O.M.S (org.mondiale pour la santé) dans 10 pays du Proche et du Moyen-Orient.

1962    Janv-juin         Nombreux attentats OAS….

15/03   …dont l’assassinat de 6 responsables du Service des Centres sociaux éducatifs.

18/03   Signature des Accords d’Évian.

19 mars           Cessez-le-Feu.

26/03   Fusillade de la rue d’Isly.

29/03   Mise en place de l’Exécutif provisoire et du Haut-Commissariat français à Rocher Noir.

8/04     Referendum favorable à la politique algérienne du gouvernement.

1/07     Referendum sur l’autodétermination de l’Algérie.

3/07     Proclamation de l’indépendance de l’Algérie.

1999    Nouvelle édition remaniée de « L’Afrique bascule vers l’avenir ».

2005    Nouvelle édition remaniée de « Les ennemis complémentaires ».

ASSOCIATION GERMAINE TILLION

www.germainetillion.fr

Siège social : Musée de l’Homme, 17 place du Trocadéro, 75016 Paris

Adresse postale : 8, passage Montbrun, 75014 Paris

Producteur de ce livre-audio, l’Association Germaine Tillion, créée en 2004 avec Germaine Tillion elle-même et ses proches, est titulaire du droit moral sur l’œuvre, le nom et les archives de Germaine Tillion.

L’Association a assuré la publication de cinq livres de Germaine Tillion, réalisé un film, produit deux expositions itinérantes, organisé une rétrospective filmographique et un colloque international ; elle a ouvert un Site internet, une page Facebook et une Chaîne Youtube, toutes initiatives pour faire connaître la personne, l’œuvre et les engagements de Germaine Tillion.

Centre de ressources pour tous ceux qui veulent honorer la mémoire et diffuser la pensée de Germaine Tillion, elle met à leur disposition information, documentation, photos, films, expositions et elle leur facilite la relation avec les spécialistes de l’œuvre et les témoins de ses engagements.

Au cœur d’un réseau national et international d’acteurs sociaux, elle a contribué à l’organisation de l’entrée de Germaine Tillion au Panthéon, en 2015.

Roselyne Sarazin, comédienne, développe une activité très variée depuis sa formation au Conservatoire Régional d’Art dramatique de Besançon.

Travaillant le chant, la danse, l’improvisation, la marionnette… elle devient formatrice à son tour dans divers milieux : tourisme, jeunesse, handicap, prison…

A son arrivée dans le Jura, elle fonde fin 1997 le Théâtre de la Petite Montagne. Son travail aborde des registres très éclectiques : répertoire classique ou contemporain, mise en scène d’opérettes, adaptations de textes littéraires, lectures théâtralisées, témoignages, hommages, et met régulièrement ce savoir-faire à la disposition des associations, des maisons d’arrêt, des musées, des librairies ou médiathèques…

Depuis 2010 elle fait découvrir Germaine Tillion avec une adaptation du « Verfügbar aux Enfers » (Une opérette à Ravensbrück), en 2016 une adaptation de « L’enfant de la rue et la dame du siècle » de Michel Reynaud : « L’Europe a commencé à Ravensbrück ». En 2022 : «Le courage : Germaine Tillion dans l’Algérie en guerre », d’après « Les ennemis complémentaires ».