fathers & sons • THE LIONEL HAMPTON/ILLINOIS JACQUET CEREMONY

1 THE CHASE compositeur Dexter Gordon 4’55

2 STOLEN SWEETS compositeur Wild Bill Davis 5’00

3 VIBES BOOGIE/GABY’S GABBIN (medley) compositeur Lionel Hampton 4’31

4 BOTTOMS UP compositeur Illinois Jacquet 5’08

5 SWEET PANTHER compositeur Michel Pastre 3’45

6 ROBBIN’S NEST compositeur Sir Charles Thompson 5’02

7 ISN’T SHE LOVELY compositeur Stevie Wonder 4’36

8 WHIRLY BIRD compositeur Neal Hefti 4’59

9 NUAGES compositeur Django Reinhardt 4’02

10 TEMPO’S BIRTHDAY compositeur Lionel Hampton 4’28

11 FANFRELUCHE compositeur Dany Doriz 3’51

12 SEVEN COME ELEVEN compositeur Charlie Christian et Benny Goodman 4’45

13 AFTER HOURS compositeur Avery Parrish 4’01

14 TOUTE LA PLUIE TOMBE SUR MOI (RAINDROPS KEEPS FALLIN’ ON MY HEAD!) compositeur Burt Bacharach/parolier Hal David 4’13

15 BODY AND SOUL compositeur Johnny Green/parolier Edward Heyman 5’57

Dany Doriz vibraphone • Michel Pastre saxophone ténor
César Pastre orgue Hammond • Didier Dorise batterie

Éditions musicales : Copyright Control

Produit en 2022 par Dany Doriz pour Frémeaux & Associés / Groupe Frémeaux Colombini

Droits : Frémeaux & Associés

Conception de collection : Patrick Frémeaux & Claude Colombini

Direction de collection : Augustin Bondoux

(P) & © 2022 FRÉMEAUX & ASSOCIÉS

www.fremeaux.com

Lionel Hampton – Illinois Jacquet quand on évoque ces monstres sacrés de l’âge d’or
du jazz, viennent actuellement deux noms à l’esprit comme une filiation spirituelle :
Dany Doriz et Michel Pastre, les héritiers de ce jazz swing qu’ils ont su transmettre
à leur tour, à leurs fils respectifs César Pastre et Didier Dorise.

L’osmose musicale entre ces musiciens d’exception est un régal pour les amateurs de jazz.

DANY DORIZ émule de Lionel Hampton avec qui il a partagé la scène et lié des liens d’amitié, jouant en duo sur le même vibraphone lors de tournées du BIG BAND de Lionel Hampton. Reconnu comme un musicien d’exception, s’affranchissant de ses racines sans les renier, avec un jeu véloce et percu-tant dans le respect des harmonies.

Leader, Il s’est produit sur scène sur les trois continents (Europe, Afrique, Brésil, USA) et a enre-gistré avec les plus illustres jazzmen du monde, la liste tient du bottin mondain : Scott Hamilton, Illinois Jacquet, Andy Mc Ghee, Manu Dibango, Bob Wilber. Ted Curson, Rhoda Scott, Milt Buckner, Lou Bennett, Wild Bill Davis, Duffy Jackson, Butch Miles, Alvin Queen, Claude Bolling Big Band. Seul musicien français avec Michel Denis, à intégrer la prestigieuse croisière du jazz réunissant sur un même plateau, Clark Terry, Buster Cooper, Red Holloway, Willy Pickens, Eddie Jones, Butch Miles.

Il crée le SWING SHOW réunissant musiciens, vocalistes, danseurs, il dirige son Big Band et se consacre à la promotion d’autres artistes dans le style du jazz swing qu’il affectionne, en dirigeant depuis plus de 50 ans, le temple mythique de Paris, mondialement réputé, le Caveau de la Huchette.

MICHEL PASTRE saxophoniste ténor, dans la tradition d’Illinois Jacquet. Son phrasé, sa sonorité sont dans la lignée des grands saxo-phonistes mainstream tels que Ben Webster, Arnett Cobb ou Illinois.

Il a partagé la scène avec le gratin du jazz : Scott Hamilton, Bob Wilber, Warren Vaché, Clark Terry, Al Casey (légendaire guitariste de Fats Waller…), David « Bubba » Brooks, ou Phil Woods, Johnny Griffin, Benny Bailey, Alvin Queen, Duffy Jackson et la Super Swing Machine de Gérard Badini.

Lauréat de l’Académie du Jazz : Prix Sidney Bechet 1999, Prix Fats Waller 2003, Prix Jazz classique 2016, 2017. Grand prix du Hot club de France 2001, 2006, 2010, 2015, 2017 pour ses différents enregistrements en Big Band, en quartet, avec Mazetier/Etcheberry trio, en quintet guests Dany Doriz et Ken Peplowski -ce dernier CD dédié à Lionel Hampton a été élu « Choc de l’année » par Jazz Magazine et a reçu le Prix Jazz Classique de l’Académie du Jazz 2017.

CÉSAR PASTRE pianiste et organiste qui développe un jeu puissant, rythmé, marqué par le swing, le blues et le gospel, avec la finesse et l’amour des belles harmonies et mélodies. Il apporte avec subtilité de la modernité à son jeu en puisant son inspiration dans la richesse des racines du jazz.

Il sait partager son énergie. De fait il est sollicité par de nombreux groupes de jazz classique de la scène française et euro-péenne avec des artistes internationaux tels que Denise Gordon (UK), Tricia Boutté (USA), Enrico Tomasso (UK), Drew Davies (UK), Patrick Artero (FR), Dan Barrett (USA).

DIDIER DORISE dans le jazz depuis son plus jeune âge. Elève de la prestigieuse école KENNY CLARKE–DANTE AGOSTINI, choisi à 10 ans pour illustrer la méthode filmée d’apprentissage de la batterie. À partir de 13 ans, il participe à des concerts et à de nombreux disques et a accompagné sur scène : Marcel Azzola, Sax Gordon, Maurey Richards (Les Platters), les trompettistes Irvin Stocke, Ted Curson, Bruce Adams, Joey Morant, Manu Di Bango. Le CD avec le trio de chanteuses « Sweet System a reçu le Grand Prix du Jury à Juan les Pins. Son style évoque Sam Woodyard et il est de taille à soutenir aussi bien des duos de batteries endiablés, comme avec Duffy Jackson au 24 h du swing à Monségur en 2005 qu’assurer la cohésion d’un Big Band.

Ils ont choisi de rendre hommage à leurs illustres prédécesseurs :

Lionel Hampton et Wild Bill Davis : Tempo’s Birthday, The Chase, Le medley Vibes Boogie/Gaby’s Gabbin, Body and Soul, Stolen Sweets (composition et arrangement original de Wild Bill Davis). Seven come Eleven (arrangement original de Bob Wilber).

Illinois Jacquet : Robbin’s nest, Bottoms Up, After Hours : César Pastre groove avec la puissance de l’orgue Hammond.

Whirly Bird : la dextérité et l’énergie de Didier Dorise sont en exergue sur ce tempo très rapide.

C’est grâce à son père, passionné de jazz, que Michel Pastre a assisté pour la première fois à l’âge de 7 ans, à un concert qui l’a bouleversé : Illinois Jacquet en trio avec Milt Buckner (orgue) et Jo Jones (batterie). Il en a été marqué à vie ! De son père à Michel et maintenant à César, la filiation autour de l’amour du jazz continue…

Et aux guitaristes qu’ils ont côtoyés sur scène :

- « Nuages » en hommage à Marc Fosset et Patrick Saussois.

- « Toute la pluie tombe sur moi » dédié à Sacha Distel, avec qui Dany Doriz a enregistré et fait des concerts, avec Wild Bill Davis et Michel Denis.

Avec « Isn’t She Lovely » de Stevie Wonder, ils démontrent que le jazz est une musique populaire dans le bon sens du terme.

Deux compositions : Dany Doriz « Fanfreluche » et Michel Pastre : « Sweet Panther » dédiée à Marine de Thibault – Seghin pour souligner qu’ils ne sont pas que des interprètes mais aussi des compositeurs.

Remerciements à :

- Patrick Fremeaux et Augustin Bondoux, partenaires fidèles qui permettent de réaliser nos projets artistiques, en particulier à Patrick qui a dessiné avec talent le design de la pochette du CD.

- Vincent Bruley – Studio Piccolo à Paris – pour ses prises de sons exceptionnelles, et son écoute amicale et professionnelle.

- Au Caveau de la Huchette qui a prêté ses voûtes pour les répétitions et ouvert ses archives photos.