Jay Jay Johnson  - The Quintessence
Jay Jay Johnson  - The Quintessence
Ref.: FA3072

New York - Hackensack - Chicago 1945-1961

Jay Jay Johnson

Ref.: FA3072

Artistic Direction : Direction Collection : Alain Gerber, Texte : Jean-Paul Ricard, Production Déléguée : Jean Buzelin

Label :  FREMEAUX & ASSOCIES

Total duration of the pack : 2 hours 26 minutes

Nbre. CD : 2

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Presentation

New York - Hackensack - Chicago 1945-1961



Jay Jay Johnson made the trombone a modern instrument in jazz, and as a result he joined the ranks of the great creators of bebop (Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Bud Powell, Thelonious Monk and Miles Davis) alongside whom he often played. apart from being a virtuoso instrumentalist and a first-rate improviser, he was also an excellent composer.
JEAN-PAUL RICARD

Frémeaux & Associés’ « Quintessence » products have undergone an analogical and digital restoration process which is recognized throughout the world. Each 2 CD set edition includes liner notes in English as well as a guarantee. This 2 CD set presents a selection of the best recordings by JJ Johnson between 1945 and 1961.



CD 1 - THE LEADER : JAY JAY JOHNSON BEBOPPERS (SAVOY 1946) MAD BE BOP • JAY JAY JOHNSON’S BOP QUINTET (SAVOY 1947) BONE-OLOGY • JAY JAY JOHNSON’S BOPPERS (PRESTIGE 1949) FOX HUNT • JAY JAY JOHNSON SEXTET (BLUE NOTE 1953) LOVER MAN • JAY JAY JOHNSON & KAI WINDING (SAVOY 1954) LAMENT • JAY JAY JOHNSON QUINTET (BLUE NOTE 1954/55) JAY - VISCOSITY • JAY JAY JOHNSON & KAI WINDING (COLUMBIA 1955/56) TROMBONE FOR TWO - NIGHT IN TUNISIA • JAY JAY JOHNSON QUINTET/QUARTET (COLUMBIA 1957) IN A LITTLE PROVINCIAL TOWN - COMMUTATION - BLUE TROMBONE PART 1 ET PART 2 • STAN GETZ & J.J. JOHNSON (VERVE 1957) CRAZY RHYTHM • JAY JAY JOHNSON SEXTET (COLUMBIA 1958) ALMOST LIKE BEING IN LOVE • J.J. JOHNSON ACC. FRANK DE VOL’S ORCHESTRA (COLUMBIA 1960) IN A SENTIMANTAL MOOD • J.J. JOHNSON & KAI WINDING (IMPULSE 1960) THIS COULD BE THE START OF SOMETHING • JAY JAY JOHNSON QUARTET (COLUMBIA 1960) GIGI.

CD 2 - THE SIDEMAN : BENNY CARTER & HIS ORCHESTRA (CAPITOL 1945) LOVE FOR SALE • CHARLIE PARKER SEXTET (DIAL 1947) CRAZEOLOGY • SONNY STITT WITH JAY JAY JOHNSON (PRESTIGE 1949) TEAPOT - BLUE MODE • DIZZY GILLESPIE SEXTET (SAVOY 1951) THE CHAMP • MILES DAVIS (BLUE NOTE 1953) KELO • HENRI RENAUD ALL STARS (SWING 1954) JAY JAY’S BLUES • MILES DAVIS ALL STAR SEXTET (PRESTIGE 1954) WALKIN’ • MODERN JAZZ SOCIETY (VERVE 1955) THE QUEEN’S FANCY • KENNY DORHAM (BLUE NOTE 1955) MINOR’S HOLIDAY • COLEMAN HAWKINS & HIS ALL STARS (RIVERSIDE 1957) CHANT • SONNY ROLLINS QUINTET (BLUE NOTE 1957) WAIL MARCH • BENNY GOLSON SEXTET (RIVERSIDE 1957) VENETIAN BREEZE • DIZZY GILLESPIE BIG BAND (VERVE 1961) BLUE MIST.

DIRECTION COLLECTION : ALAIN GERBER, TEXTE : JEAN-PAUL RICARD, PRODUCTION DÉLÉGUÉE : JEAN BUZELIN

Press
Depuis longtemps le label Frémeaux & Associes a développé avec bonheur l'art et la manière de construire des coffrets réunissant tout ou partie de l'oeuvre d'un musicien, ou en proposant l'étude d'un style, voire d'une période bien déterminée. Aujourd'hui, c'est le trombone Jay Jay Johnson (1924-2001) qui est présenté. Le natif de Indianapolis (capitale de l'État de I'Indiana) était un musicien talentueux, avec un son tout en rondeur. Il était également compositeur et arrangeur. L'année du centenaire de sa naissance, il entre dans la collection "Quintessence" que dirige Alain Gerber, écrivain, critique de jazz et longtemps homme de radio. La période choisie par les producteurs s'étend de 1945 à 1961. L'après-guerre sera un moment important pour le jazz. Un "virage" va être pris qui modifiera - en partie - l'approche habituelle de cette musique. Les fameux big bands vont, peu à peu, quitter les ballrooms et des petites formations de cing ou six musiciens vont prendre le relai. Une génération avec de jeunes musiciens apparait et va installer un nouveau style : le bop. J.J. Johnson, qui a accumulé les prix et victoires de toutes sortes depuis quelques années, est désormais un trombone "recherché". Improvisateur de talent et, aussi à l’aise sur les tempos rapides que medium, il intègrera ou dirigera de nombreux quintettes et sextettes. Un aperçu de ses grands débuts se trouve sur ce double CD, composé de trente-deux titres enregistrés avec une multitude de groupes. Cette diversité permet d'entendre (ou de réentendre) pléthore de musiciens connus et aussi certains autres qui n'ont pas fait une longue carrière. À remarquer que sur la dizaine des pianistes, ici présents, certains ont joué un rôle lors de la naissance et le développement de ce style. On citera : Bud Powell, Hank Jones, John Lewis, Wynton Kelly, Horace Silver (dans plusieurs contextes), Dick Katz, Tommy Flanagan (avec Max Roach), Cedar Walton, Bill Evans (avec Paul Chambers à la basse), Duke Jordan, sans oublier Henri Renaud (1925-2002) sur Jay Jay's blues au sein d'un All Stars comprenant, outre J. J., Al Cohn et Milt Jackson. Rencontres intéressantes avec les trompettistes Kenny Dorham, un de ceux qui ont introduit les rythmes venus d'Amérique du Sud et Nat Adderley (Really livin’), les saxophonistes Benny Golson, Sonny Stitt, Cecil Payne, Jimmy Heath, Sonny Rollins (quatre-vingt-treize ans aujourd’hui), I‘incomparable Coleman Hawkins (album : The Hawk Flies High), ainsi que Budd Johnson et Lucky Thompson, dont il sera question un peu plus bas. Il y a également quelques bassistes chevronnés vus, entendus et enregistrés en France : George Duvivier, Leonard Gaskin et le grand Milton Hinton, et des batteurs de divers styles tels Art Blakey, Kenny Clarke, Osie Johnson, Charlie Persip, Max Roach et Shadow Wilson, qui connaîtront la notoriété. Le tromboniste va être amené à se confronter sur scène ou en studio avec des partenaires déjà célèbres ou en devenir : Charlie Parker (Crazeology - 1947), Dizzy Gillespie avec The Champ, un thème qui met aussi en valeur le puissant et dynamique saxophoniste Budd johnson (1951) et Miles Davis, alors âgé seulement de vingt et un ans sur Kelo, un thème allègre signé de J.J. (1953). C’est toujours en 1953 qu’il rencontre Kai Winding, un tromboniste d'origine danoise. Les deux hommes vont constituer le Jay and Kai quintet (1954-1956). L'entente musicale est parfaite entre les deux musiciens. Ils vont connaître un franc succès et feront ensemble une dizaine de disques dans le cadre de leurs nombreuses retrouvailles en studio (tout au long des années 1960/1970 et 1982). Quatre titres réussis sont proposés : Lament (un des grands succès de J.J.) avec Mingus et Kenny Clarke, Trombone for two (de K.W.), This could be the start of something (avec tin joli solo de Bill Evans) et une version très originale de Night in Tunisia (de 1956) dans laquelle sont invités six autres trombones, la rythmique étant dirigée par l'élégant Hank Jones. Et puis quelques standards intemporels ont été judicieusement inclus. Un Love for sale de 1945 avec Benny Carter, son grand orchestre, et un magnifique arrangement, permet à J.J. d'enregistrer un de ses premiers solos, Lover man (de Ram Ramirez - 1953) avec Clifford Brown et deux des frères Heath, et In a sentimental mood, dans une versiom area : orchestre et chœur, et où il est l'unique soliste (N.Y 1960). ll y a aussi un Crazy Rhythm (extrait de At the Opera House) qui voit J.J. être associé à Stan Getz avec une rythmique de luxe : Oscar Peterson, Herb Ellis, Ray Brown et Connie Kay (à Chicago en 1957). Enfin, on ne peut pas passer sous silence Walkin', qui est peut-être la composition la plus réussie. D'une durée de treize minutes, elle permet d'entendre J.J. et Davis et, à la demande du trompettiste, un invité de marque ("pour son gros son" - dixit) : Lucky Thompson. Le grand saxophoniste nous livre une superbe série de chorus au cours d'une magistrale intervention. Les trois souffleurs sont accompagnés par Horace Silver, Percy Heath et Kenny Clarke. L'enregistrement a été réalisé dans les studios de Rudy Van Gelder, le fameux ingénieur du son, en avril 1954 (pour Prestige Records). Avec ce copieux coffret, c'est donc un panorama représentatif des débuts de Jay Jay Johnson qui est proposé ainsi qu'un abécédaire des musiciens qui, durant cette période, se sont révélés ou bien, ont confirmé leur talent. Par Michel Lalanne – La Revue du Jazz
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Chaque période de l’histoire du jazz a vu l’émergence d’un musicien que son charisme désigne comme un leader incontestable. Jay Jay Johnson a transcendé toutes les frontières. Sans remonter à l’Antiquité, celle des Kid Ory ou Honoré Dutrey, les trombonistes ne font pas exception. Ainsi, Jay Jay Johnson aura-t-il marqué de son empreinte toute la période du bop, des racines jusqu’au hard bop. En témoigne cette sélection d’enregistrements couvrant plus de cinq lustres, de 1945 à 1961. Dans le premier CD, il dirige des formations où figurent Sonny Rollins, Stan Getz, Bud Powell, ou encore Charlie Mingus, sans préjudice à d’autres célébrités. Voilà qui laisse déjà présager du niveau musical et de la variété des styles. Le second CD, où il apparaît comme sideman, confirme, outre la qualité du tromboniste et sa technique éprouvée, sa capacité d’adaptation. De Benny Carter à Miles Davis en passant par Benny Golson ou le big band de Dizzy Gillespie, nulle fracture, nul grand écart, mais une égale suavité de son art et l’art unique de s’approprier un thème pour lui imposer sa propre empreinte. Cette originalité d’interprète se double d’indéniables qualités de compositeur. Des thèmes tels que « Mad Be Bop », l’inoubliable « Lament » (dans la version avec Kai Winding) ou encore « Blue Trombone » attestent de la riche personnalité de Jay Jay Johnson. Il trouve en la personne d’Alain Gerber un biographe et un analyste digne de lui. Même talent, semblable élégance, l’auteur du livret a largement contribué par le passé à donner ses lettres de noblesse à la collection Quintessence, dont il convient de saluer le retour. C’est qu’il ne se borne pas à de seuls commentaires, si documentés, étayés et pertinents soient-ils : il possède l’art d’insuffler la vie à ses héros. Par Jacques ABOUCAYA – JAZZ MAGAZINE 
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Il y a cent ans naissait Jay Jay Johnson. Il y eut de bons trombonistes avant lui : Kid Ory, Dickie Wells, Juan Tizol ou Jack Teagarden. Mais il fut celui qui assimila les conquêtes harmoniques et rythmiques du be-bop et les transposa sur son instrument. Cela lui permit de se produire avec le gotha du jazz et d’influencer tous ceux qui vinrent après lui. Doté d’une technique irréprochable, d’une articulation précise d’où tout effet de « growl » ou de glissendo est absent, il fut le créateur du langage moderne du trombone. En deux CD, l’un le présente en leader, l’autre en « sideman », ce coffret bienvenu offre un panorama représentatif des enregistrements réalisés entre 1945 et 1961, principalement pour Blue Note et Columbia. Parfois considéré comme un instrument ingrat, le trombone trouve ici des lettres de noblesse que le temps n’effacera pas. Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA
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Quel bonheur de voir arriver un nouveau volume de la collection dirigée par Alain Gerber depuis des années, cette fois-ci épaulé par les experts Jean-Claude Ricard (qui fait honneur au statut de remplaçant du regretté Alain Tercinet) et Jean Buzelin ! Bonheur double puisque le tromboniste jay Jay Johnson est honoré comme son génie le mérite. Celui qui fut le « Charlie Parker de son instrument » (souvent considéré comme malcommode) et chez qui « la mélodie fut l’objet d’une quête permanente » a gravé parmi les plus belles pages du jazz moderne – avec Bird, Dizzy, Sonny Stitt, Benny Carter ou Miles – en réalisant le prodige de ne jamais se mettre « au service de sa virtuosité ». J.J.J. était un géant et ce volume le prouve une fois de plus. Par Bruno GUERMONPREZ - JAZZ NEWS
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« Le label Frémeaux & Associés nous fait découvrir une fois encore des enregistrements rarement regroupés tout à fait dignes d’intérêt. Voilà que sort une anthologie du tromboniste Jay Jay Johnson en un coffret de 2 CDs dans l’excellente collection dirigée par Alain Gerber secondé par Jean Paul Ricard.On retrouve la prose délicieuse de Gerber et son analyse des plus fines, un vrai "écrivain de jazz" dont les émissions sur France Musique (Le jazz est un roman) et France Culture (Black and Blue) ont formé la culture jazz de nombreux auditeurs, je peux en attester pour mon cas personnel. Auteur d’une trentaine de livres sur le jazz, créateur de la collection “The Quintessence” chez Frémeaux & Associés, il pratique aussi la batterie, ce qui nous vaut la sortie toujours chez Frémeaux de son autobiographie du jazz : Deux petits bouts de bois. Une autobiographie de la batterie de jazz. Alain Gerber donne son sentiment sur le musicien Jay Jay Johnson dans le style qu’on lui (re)connaît alors que Jean Paul Ricard reprenant le rôle du regretté Alain Tercinet dans lequel il ne dépare pas, s’attache au factuel et à la chronologie en donnant une biographie détaillée du musicien. Encore un travail d’experts qui continuent l’entreprise patrimoniale du label en orientant leurs recherches vers ce musicien de grande envergure, quelque peu oublié bien que vénéré de ses pairs et en particulier des trombonistes. Jay Jay Johnson a révolutionné l’instrument par un jeu très rapide : improvisateur talentueux, il fut en outre un excellent compositeur (on retiendra "Lament" et "Kelo" entre autres) et un arrangeur sensible. On redécouvre littéralement la personnalité et l’oeuvre immense d’un tromboniste qui sut aller en-deçà et au-delà du bebop dont il est considéré à juste titre comme l’un des maîtres même s’il est moins cité que les illustres Gillespie, Monk, Powell et en premier Charlie Parker. D’ailleurs en exergue du livret, cette phrase de Bob Brookmeyer, un autre grand tromboniste mais à coulisses : « Le Charlie Parker de son instrument ». Même si Jay Jay n’hésita jamais à enjamber ce genre et à sortir de la petite boîte labellisée bebop.Et à travailler avec Miles dès 1953 ( "Kelo" dans Miles Davis vol1 chez Blue Note) et Walkin dans Miles Davis All Star Sextet l'année suivante pour Prestige.L’anthologie présente en effet un livret très précis où figurent les renseignements discographiques complets des différentes séances choisies, 18 titres pour le premier Cd qui traite de Jay Jay Johnson en leader et 14 pour le second où il est sideman. Grâce à une sélection judicieuse sur une période assez large qui démarre logiquement en 1945 chez Benny Carter (Jay Jay Johnson est né en 1924) et s’achève en 1961 (pour une question de droits) avec “Blue Mint”, l’une de ses compositions pour le Big Band de Gillespie, les auteurs de ce bel ouvrage nous proposent un remarquable parcours en pays bop et au-delà. Précisons tout de suite qu’on ne trouve aucun inédit, aucun bonus puisque c’est la date de publication qui fait foi, autre astuce des majors qui ont fait pression pour qu’une oeuvre ne tombe pas dans le domaine public avant 70 ans. Or Jay Jay Johnson qui a mis fin à ses jours le 02 avril 2001 (Alain Gerber titre d’ailleurs son dernier paragraphe avec un formidable à propos Suicide is painless) a continué de jouer et d’enregistrer très longtemps et par exemple rien que de 1964 à 1966, il a signé les arrangements en big band de quatre albums non négligeables pour RCA Victor. Les choix d’Alain Gerber et de Jean Paul Ricard sont éminemment subjectifs, mais on peut leur faire confiance, ils ont rassemblé les titres les plus représentatifs du talent et du style uniques de Jay Jay Johnson.C’est Benny Carter très impressionné qui donne l’opportunité à Jay Jay Johnson d’enregistrer son premier solo dans “Love for Sale” qui commence le CD 2 dans la version du 25/10/1945 et il l’engagera dans son grand orchestre de 1942 à 1945. Après l’ “urbane” Benny Carter, c’est Count Basie qui l’invite (1945-1946). Chez Basie, il a notamment pour voisin de pupitre Dickie Wells qui eut une considérable influence sur lui sans oublier pour autant Trummy Young et J.C. Higginbotham...et le grand Jack Teagarden. Mais dès 1946, ce sont ses premiers enregistrements en quintet avec Bud Powell et Max Roach qui retiennent l’attention, citons sur Savoy “Mad Bebop” sur Jay Jay Johnson Be Boppers le 26/06/46. Jay Jay Johnson est celui qui a adapté le trombone tout comme Bennie Green aux exigences du langage bop, élaboré par des trompettistes et des saxophonistes, des pianistes et des batteurs. Jay Jay est alors considéré comme le meilleur des trombonistes par la revue Esquire et remporte tous les prix possibles considéré dont le «Musicians’ Musician». Dès 1949 il propose une formation à deux trombones à Kai Winding, association mémorable et de longue durée. Il travaille aussi avec Sonny Stitt, le grand mal aimé du jazz que réhabilite volontiers Gerber : retenons les trois séances d’octobre, décembre 1949 et janvier 1950 qui “pourraient bien représenter le plus exceptionnel de sa contribution au jazz enregistré chez Prestige Sonny Stitt Bud Powell Jay Jay Johnson. Stitt et Johnson partagent d’ailleurs la même dévotion pour Lester Young, anti-conformiste lyrique. Jay Jay Johnson peut être considéré comme le tromboniste du bop et du hard bop, enregistre un peu plus tard avec Hank Mobley une série de trois albums chez Blue Note The Eminent Jay Jay Johnson. Grand phraseur même en staccato comme dans “Jay” vol 1 du 24/09/1954 d'une grande précision rythmique, un son soyeux même dans les graves, sans effets de glissando.Comme il n’a jamais tiré beaucoup de fierté de sa “reconnaissance” qui ne lui assurait pas pour autant la belle vie, il a quitté la scène à plusieurs reprises pour « observer le jazz de l’extérieur » : d’août 1952 à juin 1954, il est devenu inspecteur des plans (!) au sein d’une usine de la Sperry Gyroscope Company, spécialisée dans les équipements électroniques. Il en sortira pour retrouver Kai Winding et ce duo fait alors des merveilles : on les entend dans le bien nommé “Trombone for two” du disque éponyme Jay & Kay en 1955, une superbe version de “Night in Tunisia” dans Jai (sic) & Kay plus 6 qui renouvelle le standard de Gillespie le 6/9/1956.  Il signe ensuite toujours chez Columbia en 1957 First Place avec Tommy Flanagan et Max Roach. Le quartet peut être la formation rêvée pour découvrir l’étendue du registre du tromboniste, son aisance dans tous les tempos, sa fluidité. Ils poursuivront avec le même bonheur dans Blue Trombone en 1957.On le voit tout est formidable dans la discographie du tromboniste en leader ou en sideman et on adore évidemment ses envolées avec Dizzy où il parvient à glisser une approche impressionniste. Gerber écrit qu’il stylisait jusque dans la tempête. Ce en quoi il s’oppose totalement à l’autre grand du trombone, son rival si l’on veut, Frank Rosolino, “fauve chez les impressionnistes” (entendre les musiciens West Coast). Il faudrait encore citer le goût de Jay Jay pour une certaine distanciation qu’il partage avec John Lewis et qui le fait se rapprocher du Third Stream de Gunther Schüller et tenter certaines expériences comme The Modern Jazz Society presents a concert of contemporary music le 14/03/1955.Guidés par l’expertise de nos deux connaisseurs qui se sont livrés à ce « labour of love», non seulement l’amateur se régale mais se constitue ainsi un bréviaire du jazz, une discothèque. Alain Gerber et Jean Paul Ricard ont fourni un vrai travail d’équipe, on ne peut que rendre hommage à ce travail de mémoire précis, précieux et indispensable pour l’histoire de la musique.NB : On se réjouit d’avance de la parution prochaine, toujours chez Frémeaux & Associés collection the Quintessence d’un coffret dédié à Lee Konitz. » Par Sophie CHAMBON – LES DERNIERES NOUVELLES DU JAZZ
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« Jay Jay Johnson, c ’est le maître de tous les trombonistes. Il a su plier le trombone aux exigences du langage bop, élaboré par des trompettistes et des saxophonistes, des pianistes et des batteurs », précise Alain Gerber dans le livret de ce coffret 2 CD reprenant 32 morceaux enregistrés par Johnson de 1945 à 1961, 18 en tant que leader, 14 comme sideman. Mais Johnson ne s’est pas contenté du bop, poursuit Gerber : « Il l’enjambe dans la plupart de ses interventions. Et avec une grâce infinie. » Johnson a joué avec les plus grands : Bud Powell, Sonny Rollins, Miles Davis, Clifford Brown, Charlie Mingus, Horace Silver, Benny Carter, Coleman Hawkins, Benny Golson… Il était adulé par les musiciens, accablé d’éloges, mais il n ’a jamais été sûr de lui. Il a même fait parfois d’autres boulots pour regarder le jazz à distance. Son producteur devait souvent lui rappeler : « Mais tu es Jay Jay Johnson ! » Ce magnifique artiste est mor t à 77 ans, le 4 février 2001. Il souffrait d ’un douloureux cancer de la prostate et d’une sténose spinale. Trop. Il s ’est tiré une balle dans la tête. « On reconnaît Jay Jay Johnson à un son ténébreux, retenu, velouté », écrit on dans Le nouveau Dictionnaire du jazz, « et à un phrasé staccato qui fait exploser le particularisme de l ’instrument. » Ecoutez le : sa musique est fraîche comme du jazz d’aujourd’hui. »Par JC VANTROYEN – LE SOIR
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Tracklist
  • Piste
    Title
    Main artist
    Autor
    Duration
    Registered in
  • 1
    Mad Be Bop
    Jay Jay Johnson
    Jay Jay Johnson 
    00:02:42
    1946
  • 2
    Bone-Ology
    Jay Jay Johnson
    Jay Jay Johnson 
    00:03:00
    1947
  • 3
    Fox Hunt
    Jay Jay Johnson
    Jay Jay Johnson 
    00:02:47
    1949
  • 4
    Lover Man
    Jay Jay Johnson
    Jimmy Davis 
    00:03:52
    1953
  • 5
    Lament
    Jay Jay Johnson
    Jay Jay Johnson 
    00:04:08
    1954
  • 6
    Jay
    Jay Jay Johnson
    Jay Jay Johnson 
    00:03:41
    1954
  • 7
    Viscosity
    Jay Jay Johnson
    Jay Jay Johnson 
    00:04:20
    1955
  • 8
    Trombone for Two
    Jay Jay Johnson
    Kai Winding 
    00:03:16
    1955
  • 9
    Night in Tunisia
    Jay Jay Johnson
    Dizzy Gillespie 
    00:02:59
    1956
  • 10
    In a Little Provincial Town
    Jay Jay Johnson
    Bobby Jaspar 
    00:04:18
    1957
  • 11
    Commutation
    Jay Jay Johnson
    Jay Jay Johnson 
    00:05:15
    1957
  • 12
    Blue Trombone Part 1
    Jay Jay Johnson
    Jay Jay Johnson 
    00:04:21
    1957
  • 13
    Blue Trombone Part 2
    Jay Jay Johnson
    Jay Jay Johnson 
    00:05:03
    1957
  • 14
    Crazy Rhythm
    Jay Jay Johnson
    Joseph Meyer
    00:07:53
    1957
  • 15
    Almost Like Being in Love
    Jay Jay Johnson
    Alan Jay Lerner 
    00:03:30
    1959
  • 16
    In a Sentimantal Mood
    Jay Jay Johnson
    Duke Ellington 
    00:02:34
    1960
  • 17
    This Could Be The Start of Something
    Jay Jay Johnson
    Steve Allen 
    00:03:12
    1960
  • 18
    Gigi
    Jay Jay Johnson
    Alan Jay Lerner 
    00:03:21
    1960
  • Piste
    Title
    Main artist
    Autor
    Duration
    Registered in
  • 1
    Love for Sale
    Jay Jay Johnson
    Cole Porter
    00:03:02
    1945
  • 2
    Crazeology
    Jay Jay Johnson
    Benny Harris 
    00:02:57
    1947
  • 3
    Teapot
    Jay Jay Johnson
    Jay Jay Johnson 
    00:03:04
    1949
  • 4
    Blue Mode
    Jay Jay Johnson
    Jay Jay Johnson 
    00:03:46
    1949
  • 5
    The Champ
    Jay Jay Johnson
    Dizzy Gillespie 
    00:05:39
    1951
  • 6
    Kelo
    Jay Jay Johnson
    Jay Jay Johnson 
    00:03:17
    1953
  • 7
    Jay Jay's Blues
    Jay Jay Johnson
    Jay Jay Johnson 
    00:07:50
    1954
  • 8
    Walkin 
    Jay Jay Johnson
    Richard Carpenter 
    00:13:25
    1954
  • 9
    The Queen's Fancy
    Jay Jay Johnson
    John Lewis 
    00:04:53
    1955
  • 10
    Minor's Holiday
    Jay Jay Johnson
    Kenny Dorham 
    00:04:26
    1955
  • 11
    Chant
    Jay Jay Johnson
    Hank Jones 
    00:05:07
    1957
  • 12
    Wail March
    Jay Jay Johnson
    Sonny Rollins 
    00:06:10
    1957
  • 13
    Venetian Breeze
    Jay Jay Johnson
    Benny Golson
    00:05:42
    1957
  • 14
    Blue Mist
    Jay Jay Johnson
    Jay Jay Johnson 
    00:07:24
    1957
Booklet

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COLLECTION DIRIGÉE PAR ALAIN GERBER

Jay Jay

JOHNSON

THE QUINTESSENCE

 

NEW YORK - HACKENSACK - CHICAGO

1945-1961

LIVRET EN FRANÇAIS - ENGLISH NOTES INSIDE THE BOOKLET

 

Jay Jay Johnson made the trombone a modern instrument in jazz, and as a result he joined the ranks of the great creators of bebop (Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Bud Powell, Thelonious Monk and Miles Davis) alongside whom he often played. Apart from being a virtuoso instrumentalist and a first-rate improviser, he was also an excellent composer.   
           
(Jean-Paul Ricard)

 

THE QUINTESSENCE

CD 1 – The leader

JAY JAY JOHNSON BEBOPPERS (Savoy 1946)
 MAD BE BOP       2’42

JAY JAY JOHNSON’S BOP QUINTET (Savoy 1947)
b BONE-OLOGY      3’00

JAY JAY JOHNSON’S BOPPERS (Prestige 1949)
c FOX HUNT 2’47

JAY JAY JOHNSON SEXTET (Blue Note 1953)
d LOVER MAN.        3’52

JAY JAY JOHNSON & KAI WINDING (Savoy 1954)
e LAMENT    4’08

JAY JAY JOHNSON QUINTET (Blue Note 1954/55)
f JAY   3’41
g VISCOSITY           4’20

JAY JAY JOHNSON & KAI WINDING
(Columbia 1955/56)
h TROMBONE FOR TWO   3’16
i NIGHT IN TUNISIA           2’59

JAY JAY JOHNSON QUINTET/QUARTET
(Columbia 1957)
j IN A LITTLE PROVINCIAL TOWN        4’18
k COMMUTATION   5’15
l BLUE TROMBONE Part 1 4’21
m BLUE TROMBONE Part 2           5’03

STAN GETZ & J.J. JOHNSON (Verve 1957)
n CRAZY RHYTHM 7’53

JAY JAY JOHNSON SEXTET (Columbia 1958)
o ALMOST LIKE BEING IN LOVE           3’30

J.J. JOHNSON acc. FRANK DE VOL’S ORCHESTRA (Columbia 1960)
p IN A SENTIMANTAL MOOD      2’34

J.J. JOHNSON & KAI WINDING (Impulse 1960)
q THIS COULD BE THE START OF SOMETHING         3’12

JAY JAY JOHNSON QUARTET (Columbia 1960)
r GIGI 3’21

 

CD 2 – The sideman

BENNY CARTER & His ORCHESTRA
(Capitol 1945)
 LOVE FOR SALE 3’02

CHARLIE PARKER SEXTET (Dial 1947)
b CRAZEOLOGY     2’57

SONNY STITT with JAY JAY JOHNSON
(Prestige 1949)
c TEAPOT     3’04
d BLUE MODE         3’46

DIZZY GILLESPIE SEXTET (Savoy 1951)
e THE CHAMP          5’39

MILES DAVIS (Blue Note 1953)
f KELO          3’17

HENRI RENAUD ALL STARS (Swing 1954)
g JAY JAY’S BLUES 7’50

MILES DAVIS ALL STAR SEXTET (Prestige 1954)
h WALKIN’   13’25

MODERN JAZZ SOCIETY (Verve 1955)
i THE QUEEN’S FANCY     4’53

KENNY DORHAM (Blue Note 1955)
j MINOR’S HOLIDAY         4’26

COLEMAN HAWKINS & HIS ALL STARS
(Riverside 1957)
k CHANT      5’07

SONNY ROLLINS QUINTET (Blue Note 1957)
l WAIL MARCH        6’10

BENNY GOLSON SEXTET (Riverside 1957)
m VENETIAN BREEZE      5’42

DIZZY GILLESPIE BIG BAND (Verve 1961)
n BLUE MIST            7’24

 

 

Jay Jay JOHNSON – DISCOGRAPHIE

 

CD 1 – The Leader (1946-1960)

 

1 MAD BE BOP (J.J. Johnson)         Savoy MG 12106

JAY JAY JOHNSON BE-BOPPERS

J.J. JOHNSON (tb), Cecil PAYNE (as), Bud POWELL (p), Leonard GASKIN (b), Max ROACH (dm).             New York City, 26/06/1946

 

2 BONE-OLOGY (J.J. Johnson)      Savoy MG 12106

JAY JAY JOHNSON’S BOP QUINTET “J.J. Johnson’s Jazz Quintets”

J.J. JOHNSON (tb), Leo PARKER (bs), Hank JONES (p), Al LUCAS (b), Shadow WILSON (dm).       New York City, 24/121947

 

3 FOX HUNT (J.J. Johnson) Prestige LP 7023

JAY JAY JOHNSON’S BOPPERS “Trombone by Three”

Kenny DORHAM (tp), J.J. JOHNSON (tb), Sonny ROLLINS (ts), John LEWIS (p), Leonard GASKIN (b), Max ROACH (dm).               New York City, 26/5/1949

 

4 LOVER MAN (Jimmy Davis - Ram Ramirez - James Sherman)            Blue Note LP 1505

JAY JAY JOHNSON SEXTET “The Eminent Jay Jay Johnson Vol. 1”

Clifford BROWN (tp), J.J. JOHNSON (tb), Jimmy HEATH (ts, bs), John LEWIS (p), Percy HEATH (b), Kenny CLARKE (dm).                      New York City, 22/06/1953

 

5 LAMENT (J.J. Johnson)    Savoy MG 12010

JAY JAY JOHNSON & KAI WINDING “Jay & Kay”

J.J. JOHNSON, Kai WINDING (tb), Billy BAUER (g), Charles MINGUS (b), Kenny CLARKE (dm).            Hackensack (NJ), 24/08/1954

 

6 JAY (J.J. Johnson)              Blue Note LP 1505

JAY JAY JOHNSON QUINTET “The Eminent Jay Jay Johnson Vol. 1”

J.J. JOHNSON (tb), Wynton KELLY (p), Charles MINGUS (b), Kenny CLARKE (dm), Sabu MARTINEZ (cga).   Hackensack (NJ), 24/09/1954

 

7 VISCOSITY (J.J. Johnson)            Blue Note LP 1506

JAY JAY JOHNSON QUINTET “The Eminent Jay Jay Johnson Vol. 2”

J.J. JOHNSON (tb), Hank MOBLEY (ts), Horace SILVER (p), Paul CHAMBERS (b), Kenny CLARKE (dm).            Hackensack (NJ), 06/06/1955

 

8 TROMBONE FOR TWO (Kai Winding)            Columbia CL 742

JAY & KAI “Trombone For Two”

J.J. JOHNSON, Kai WINDING (tb), Dick KATZ (p), Paul CHAMBERS (b), Osie JOHNSON (dm).     New York City, 23/06/ 1955

9 NIGHT IN TUNISIA (Dizzy Gillespie - Frank Paparelli)           Columbia CL 892

JAY & KAI “Jai (sic) & Kai plus 6”

J.J. JOHNSON, Kai WINDING, Bob ALEXANDER, Eddie BERT, Urbie GREEN, Jimmy CLEVELAND (tb), Tom MITCHELL, Bart VARSELONA (btb), Hank JONES (p), Milt HINTON (b), Osie JOHNSON (dm).            New York City, 06/04/1956

 

10 IN A LITTLE PROVINCIAL TOWN (Bobby Jaspar) Columbia CL 1084

JAY JAY JOHNSON QUINTET “Dial J.J. 5”

J.J. JOHNSON (tb), Bobby JASPAR (fl), Tommy FLANAGAN (p), Wilbur LITTLE (b), Elvin JONES (dm).            New York City, 31/01/1957

 

11 COMMUTATION (J.J. Johnson)            Columbia CL 1030

JAY JAY JOHNSON QUARTET “First Place”

J.J. JOHNSON (tb), Tommy FLANAGAN (p), Paul CHAMBERS (b), Max ROACH (dm).        New York City, 11/04/1957

 

12 BLUE TROMBONE Part 1 (J.J. Johnson)        Columbia CL 1303

13 BLUE TROMBONE Part 2 (J.J. Johnson)        Columbia CL 1303

J.J. JOHNSON QUARTET “Blue Trombone”

Same as for 11.           New York City, 03/05/1957

 

14 CRAZY RHYTHM (Joseph Meyer- Roger Wolfe Kahn - Irving Caesar)        Verve MGV 8265

STAN GETZ AND J.J. JOHNSON “At The Opera House”

J.J. JOHNSON (tb), Stan GETZ (ts), Oscar PETERSON (p), Herb ELLIS (g), Ray BROWN (b), Connie KAY (dm).               Opera House, Chicago (IL), 19/10/1957

 

15 ALMOST LIKE BEING IN LOVE (Alan Jay Lerner - Frederic Loewe)       Columbia CL 1383

JAY JAY JOHNSON SEXTET “Really Livin’”

Nat ADDERLEY (cnt), J.J. JOHNSON (tb), Bobby JASPAR (ts), Cedar WALTON (p), Spanky DE BREST (b), Al HEATH (dm).                    New York City, 19/03/1959

 

16 IN A SENTIMENTAL MOOD (Duke Ellington)          Columbia CL 1547

J.J. JOHNSON acc. by FRANK DE VOL’S ORCHESTRA “Trombone & Voices”

J.J. JOHNSON (tb) + large band under dir. Frank DE VOL; unknown choir added.          New York City, 28/06/1960

 

17 THIS COULD BE THE START OF SOMETHING (Steve Allen)    Impulse A(S)1

J.J. JOHNSON AND KAI WINDING “The Great Kai And Jay”

J.J. JOHNSON, Kay WINDING (tb), Bill EVANS (p), Paul CHAMBERS (b), Roy HAYNES (dm).      New York City, 03/10/1960

 

18 GIGI (Alan Jay Lerner - Frederic Loewe)          Columbia CL 1737

JAY JAY JOHNSON QUARTET “Touch of Satin”

J.J. JOHNSON (tb), Vic FELDMAN (p), Sam JONES (b), Louis HAYES (dm).   New York City, 14/12/1960

 

 

CD 2 – The Sideman (1945-1961)

 

1 LOVE FOR SALE (Cole Porter)  Capitol 10038

BENNY CARTER & HIS ORCHESTRA

Claude DUNSON, Vernon PORTER, Teddy BUCKNER, Freddie WEBSTER (tp), Alton MOORE, J.J. JOHNSON, Shorty HAUGHTON (tb), Benny CARTER (as), Porter KILBERT (as), Eugene PORTER, Bumps MYERS (ts), Willard BROWN (bs, as), Ted BRANNON (p), Ulysses LIVINGSTONE (g), Curley RUSSELL (b), Oscar Lee BRADLEY (dm).       San Francisco (CA), 25/10/1945

 

2 CRAZEOLOGY (Benny Harris)   Dial 1034

CHARLIE PARKER SEXTET

Miles DAVIS (tp), J.J. JOHNSON (tb), Duke JORDAN (p), Tommy POTTER (b), Max ROACH (dm). New York City, 17/12/1947

 

3 TEAPOT (J.J. Johnson)     Prestige LP 7024
4 BLUE MODE (J.J. Johnson)         Prestige LP 7024

SONNY STITT with JAY JAY JOHNSON “Sonny Stitt-Bud Powell-J.J. Johnson”

J.J. JOHNSON (tb), Sonny STITT (ts), John LEWIS (p), Nelson BOYD (b), Max ROACH (dm).          New York City, 17/10/1949

 

5 THE CHAMP (Dizzy Gillespie)    Savoy MG 12047

DIZZY GILLESPIE SEXTET “The Champ”

Dizzy GILLESPIE (tp, p), J.J. JOHNSON (tb), Budd JOHNSON (ts), Milt JACKSON (vib, p), Percy HEATH (b), Art BLAKEY (dm).                     New York City, 16/04/1951

 

6 KELO (J.J. Johnson)          Blue Note LP 1501

MILES DAVIS “Vol.1”

Miles DAVIS (tp), J.J. JOHNSON (tb), Jimmy HEATH (ts), Gil COGGINS (p), Percy HEATH (b), Art BLAKEY (dm).                      New York City, 20/04/1953

 

7 JAY JAY’S BLUES (J.J. Johnson)            Swing 33320

HENRI RENAUD ALL STARS “Vol.1”

J.J. JOHNSON (tb), Al COHN (ts), Milt JACKSON (vib), Henri RENAUD (p), Percy HEATH (b), Charlie SMITH (dm).              New York City, 07/03/1954

 

8 WALKIN’ (Richard Carpenter)      Prestige LP 7076

MILES DAVIS ALL STAR SEXTET “Walkin’”

Miles DAVIS (tp), J.J. JOHNSON (tb), Lucky THOMPSON (ts), Horace SILVER (p), Percy HEATH (b), Kenny CLARKE (dm).                      Hackensack (NJ), 29/04/1954

 

9 THE QUEEN’S FANCY (John Lewis)    Verve MGV 8131

THE MODERN JAZZ SOCIETY “ Presents a Concert of Contemporary Music”

Gunther SCHULLER (fhn), J.J. JOHNSON (tb), Jim POLITIS (fl), Manny ZIEGLER (bassoon), Tony SCOTT (cl), Stan GETZ (ts), John LEWIS (p), Percy HEATH (b), Connie KAY (dm), Janet PUTMAN (harp).   New York City, 14/03/1955

 

10 MINOR’S HOLIDAY (Kenny Dorham)            Blue Note LP 1535

KENNY DORHAM “Afro-Cuban”

Kenny DORHAM (tp), J.J. JOHNSON (tb), Hank MOBLEY (ts), Cecil PAYNE (bs), Horace SILVER (p), Oscar PETTIFORD (b), Art BLAKEY (dm), Carlos “Potato” VALDES (cga).     Hackensack (NJ), 29/03/1955

 

11 CHANT (Hank Jones)      Riverside RLP 12-223

COLEMAN HAWKINS & HIS ALL STARS “The Hawk Flies High”

Idrees SULIEMAN (tp), J.J. JOHNSON (tb), Coleman HAWKINS (ts), Hank JONES (p), Barry GALBRAITH (g), Oscar PETTIFORD (b), Jo JONES (dm).          New York City, 12/03/1957

 

12 WAIL MARCH (Sonny Rollins) Blue Note LP 1558

SONNY ROLLINS QUINTET “Vol.2”

J.J. JOHNSON (tb), Sonny ROLLINS (ts), Horace SIVER (p), Paul CHAMBERS (b), Art BLAKEY (dm).            New York City, 14/04/1957

 

13 VENETIAN BREEZE (Benny Golson) Riverside RLP 12-256

BENNY GOLSON SEXTET “The Modern Touch”

Kenny DORHAM (tp), J.J. JOHNSON (tb), Benny GOLSON (ts), Wynton KELLY (p), Paul CHAMBERS (b), Max ROACH (dm).               New York City, 23/12/1957

 

14 BLUE MIST (J.J. Johnson)         Verve V-8411

DIZZY GILLESPIE BIG BAND “Perceptions”

Dizzy GILLESPIE, Robert NAGEL, Bernie GLOW, Nick TRAVIS, Doc SEVERINSEN (tp), Jimmy BUFFINGTON, John BARROWS, Paul INGRAHAM, Robert NORTHERN (fhn), Williams STANLEY, Harvey PHILLIPS (tu), Jimmy KNEPPER, Urbie GREEN, Paul FAULISE, Dick HIXSON (tb), George DUVIVIER (b), Charlie PERSIP (dm), Michael COLGRASS (perc), Gloria AGOSTINI, Laura NEWELL (harp), J.J. JOHNSON (arr), Gunther SCHULLER (cond).             Englewood Cliffs (NJ), 22/05/1961

Jay Jay JOHNSON
NEW YORK - HACKENSACK - CHICAGO
1945-1961

 

“My real name, the one my parents gave me, is James Louis Johnson, but I had to change it. At school they called me Jay Jay, (his initials were “J. J.”, for James Johnson) and slowly people began writing my name as “J. J. Johns” and that was what they printed on billboards and contracts. So I had to have it changed officially. My legal name is “J. Jay Johnson.”¹
Born in Indianapolis on 22 January 1924, he started to learn piano when he was nine, but he listened to jazz in his teens and liked the trombone, which he took up five years later. Playing in amateur bands he had grown fond of players like Jack Teagarden, Trummy Young or Dicky Wells (alongside whom he later found himself playing in the Count Basie Orchestra) and then he heard Fred Beckett, a little-known trombonist who played in Harlan Leonard’s band, and at the age of 17 Jay Jay decided to turn professional.

 

In 1941 he was hired by Clarence Love, and played with him for a year before joining Snookum Russell’s orchestra, where he met trumpeter Fats Navarro. Fats suggested that he ought to play the trombone like Lester Young played tenor saxophone, and in later years J.J. would say Lester Young influenced his playing as much as the trumpeters Roy Eldridge and Dizzy Gillespie, and also alto saxophonist Charlie Parker...

 

From 1942 to 1945 Jay Jay played in Benny Carter’s band, and on 25 October 1943, he recorded his first major solo, Love For Sale (CD2/1). During that same period, on 2 July 1944 he played in the inaugural Jazz At The Philharmonic concert (JATP) that producer Norman Granz promoted in Los Angeles. In 1945 he joined Count Basie and spent a year in his orchestra before being attracted by echoes of what was happening over in 52nd Street in Harlem, where all the young boppers were jamming, and Jay Jay decided to set up his own group. Under the name “The Jay Jay Johnson BeBoppers”, in 1946 they recorded four titles for Savoy, among them Mad Be Bop (CD1/1). A second session for Savoy in 1947 produced Bone-Ology, (CD1/2). December that year saw intense activity over two weeks with the trombonist taking part in several sessions alongside Coleman Hawkins, Leo Parker, Illinois Jacquet and Charlie Parker (Crazeology, CD2/2). Between ’47 and ’49 Jay Jay toured and recorded with Illinois Jacquet while occasionally playing with the orchestras led by Dizzy Gillespie and Woody Herman. In January 1949 he did his first recording with fellow trombonist Kai Winding, and both were members of the Metronome All Stars band that included Miles Davis, Dizzy Gillespie, Fats Navarro and Charlie Parker. Winding and Johnson soon met up again (in March 1950) as members of an All Star Band led by bassist Chubby Jackson. During this period, Johnson toured and recorded with trumpeter Howard McGhee, and most importantly in April 49 and March 50 he played on two of the three “Birth Of The Cool” sessions led by Miles Davis.

 

Apart from Jay Jay’s talents as an instrumentalist, the sessions in which he featured would also reveal Johnson’s skills as a composer, as shown by two sessions he did for the label Prestige in May (Fox Hunt, CD1/3) and October, accompanied by saxophonist Sonny Stitt and pianist Bud Powell (Teapot, Blue Mode, CD2/3-4). In spring 1951 he went into the studio with Dizzy Gillespie to record The Champ (CD2/6), and at year-end he visited U.S. Army bases in Korea, Japan and the Pacific Ocean with McGhee and Oscar Pettiford.

 

In 1952 he decided he wasn’t earning enough of a living in music and took a day job as a blueprint inspector. He continued playing his trombone every day, however, ensuring he was ready if any job opportunities arose, and in April 1953 it paid off when Miles Davis wanted to record for Blue Note with a sextet (Kelo, CD2/5). In June Jay Jay appeared in the studio again for the label, this time leading his own sextet to record Lover Man, (CD1/4) and then again on two occasions (in 1954 and 1955) this time with a quintet (Jay, Viscosity, CD1/6-7). On a visit to New York in early 1954, French pianist Henri Renaud recorded with Johnson, Milt Jackson, Al Cohn and Oscar Pettiford (Jay Jay’s Blues, CD2/7), and later in April Jay Jay rejoined Miles Davis for one of the trumpeter’s major sessions which produced Walkin’, (CD2/8).

 

As far as club appearances were concerned, in September ’53 Johnson went onstage at Brooklyn’s Putnam Central Club with his colleagues Willie Dennis, Bennie Green, and again Kai Winding. The four trombones had a superb rhythm section with them (it featured John Lewis, Charles Mingus and Art Taylor.) Their concerts were recorded for release on the new Debut label created in 1952. Winding was slightly older than Johnson (he was born in Denmark in 1922) and had made a name for himself with bands led by Benny Goodman, Stan Kenton, Artie Shaw and Woody Herman. It was producer Ozzie Cadena who persuaded Johnson and Winding to record together, and he brought both of them into the studio on
23 August 1954. Jay Jay would tape one of his most famous compositions, Lament (CD1/5). The understanding between the two trombonists was perfect, and it marked the beginning of a highly successful partnership that lasted until 1956, with several new opportunities reuniting them later (in 1958, 1960, 1968) that produced a magnificent series of albums for Prestige, Bethlehem, Columbia (Trombone For Two, Night In Tunisia, CD1/8-9) and Impulse (This Could Be The Start Of Something Big, CD1/18). In parallel with his trombone duos, Johnson was much in demand as an instrumentalist and worked with Coleman Hawkins (Chant, CD2/11) and Kenny Dorham (Minor’s Holiday, CD2/10), while beginning to take an interest in “Third Stream” experiments by participating in the works of the Modern Jazz Society along with John Lewis (The Queen’s Fancy, CD2/9).

 

In 1956 Johnson signed with Columbia and recorded a dozen albums for the label in the four years up to 1960. The series of works he recorded showed a rich diversity, and the music proposed revealed not only his instrumental virtuosity but also his skills as a composer and arranger. Johnson also demonstrated a talent for choosing musicians to accompany him in performing his own creations: the albums J Is For Jazz and Dial J.J. 5 showed his affinities with Belgian saxophonist/flautist Bobby Jaspar (In A Little Provincial Town, CD2/10). 1957 saw two successful releases by the trombonist, First Place and Blue Trombone played by a quartet (Commutation, Blue Trombone Part 1 & 2, CD1, tracks 11-12-13). That same year he jousted with Stan Getz at the Chicago Opera House (Crazy Rhythm, CD1/14), recorded with Sonny Rollins (Wail March, CD 2/12) and Benny Golson (Venetian Breeze, CD2). In 1958 appeared the live recording J.J. In Person, with Nat Adderley playing cornet. With the latter, in 1959 Johnson made the sextet recording Really Livin’ where he was rejoined by Bobby Jaspar (Almost Like Being In Love, CD1/15). In June 1960 came Johnson’s surprising Trombone And Voices album on which he was the only soloist, backed by an unidentified orchestra and choir conducted by Frank De Vol (In A Sentimental Mood, CD1/16). Two months later, for J.J. Inc., he put together another sextet that featured notably Freddie Hubbard, Clifford Jordan and Cedar Walton. And at the end of 1960 he went back to the quartet format to record the album Touch Of Satin, closing his association with Columbia Records (Gigi, CD1/18).

 

Jay Jay would become a freelance musician for the rest of his career and demonstrate his leanings towards composition. Since the early fifties he had been close to the Third Stream founders (John Lewis, Gunther Schuller), and now he would not only participate in creations of their works but compose those of his own (such as his Jazz Suite For Brass that was performed at Town Hall in New York in October 1956, with Miles Davis as the soloist.) From the sixties onwards, this aspect of Johnson’s work would predominate. In 1961 he wrote a new suite in six movements that he entitled Perceptions, and this time the trumpet soloist was Dizzy Gillespie (Blue Mist, CD2/14). In 1965 he spent time in Vienna where he played and recorded a Euro Suite with an orchestra conducted by Friedrich Gulda. From the end of 1964 until late 1966 he released a series of big band albums for RCA Victor which consecrated his talents as an arranger.

 

In 1970, following the advice of Quincy Jones, Johnson moved to California to pursue his composing in films (writing scores for Shaft, Cleopatra Jones, Top Of The Heap) and television (with music for the series Starsky & Hutch, Mike Hammer or The Six Million Dollar Man.) He would play little during this period, except for appearances on two tours in Japan (1977 and 1982) and one in Europe (1984). He did continue recording however, making a few duo albums with fellow trombonist Al Grey before reforming a quintet in 1987 which he took into the Village Vanguard in New York. He was playing a concert in Japan when he learned that his wife had fallen victim to a heart attack, and in 1991 he dedicated a new album to her (Vivian, released by Concord). J.J. remarried in 1992 and recorded again before retiring to his native Indianapolis en 1996. He took his own life on 2 April 2001 after being diagnosed with prostate cancer. He was 77.

 

Jean-Paul RICARD

© 2024 FRÉMEAUX & ASSOCIÉS

1. In an interview with Jean-Michel Proust, Jazz Magazine n° 446, March 1995.

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