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Lu par FRANCOIS PERRIER
FRANCOIS PERRIER
Ref.: FA8059
Artistic Direction : INA
Label : Frémeaux & Associés
Total duration of the pack : 3 hours 5 minutes
Nbre. CD : 3
Lu par FRANCOIS PERRIER
Pierrot my friend'' is one of Queneau's first great fiction. Writen during World War II, it tells a story where absurd, fancy and every-day life are mixed together. Pierrot is a young man of the disordered late 1930's. Loking for a job, he travels between the fairground and various adventures. Historical recording by François Perrier in 1954 (in french).
Lu par PHILIPPE DUMAT
Lu par JULES ROMAINS
ANTHOLOGIE DE L\'OEUVRE ENREGISTREE
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PisteTitleMain artistAutorDurationRegistered in
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1ENLEVE DONC TES LUNETTES DIT TORTOSE A PIERROTFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:04:571954
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2UN TOUR A L OEIL DEMANDA PETIT POUCEFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:05:171954
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3CEPENDANT PETIT POUCE ET PARADISFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:04:451954
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4MAIS MONSIEUR TORTOSE PREVENU ALERTA LA POLICEFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:04:371954
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5PIERROT N AVAIT AUCUNE IDEE SPECIALE SUR LA MORALIFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:05:241954
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6FAUDRA REPASSER DIT LA POSSIBLE AMIE DE PIERROTFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:04:471954
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7COMME IL S ADRESSAIT AU PUBLIC IL TOURNAIT A MOITIFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:05:291954
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8ON FRAPPE A LA PORTEFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:05:011954
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9MAIS LEONIE ETAIT DECIDEE A TAQUINER LE FAKIRFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:04:441954
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10ET QU EST CE QUE VOUS DITES DE VOTRE LOCALFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:04:581954
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11ET BIEN DIT PRADONNET TOUT CELA EST A MOIFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:04:551954
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12UN GROUPE DE GAMINS S APPROCHAITFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:02:571954
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PisteTitleMain artistAutorDurationRegistered in
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1DANS L ARBRE AU DESSUS DE SA FENETREFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:05:021954
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2ELLE ALLAIT FAIRE UN PREMIER PASFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:05:051954
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3DITES DONC IL LES ENFONCE POUR DE BON LE FAKIRFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:04:511954
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4MME PRADONNET FIT MENTALEMENT QUELQUES CALCULSFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:05:371954
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5ALORS MMAN MERCI DU BON DEJEUNERFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:04:291954
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6TOUT D UN COUP IL S APERCUT OU CRUT S APERCEVOIRFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:02:481954
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7RESUME CHAPITRE IIIFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:00:451954
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8MOUNNEZERGUES ETAIT EN TRAIN DE PREPARERFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:06:381954
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9LES PHILOSOPHES (C ETAIT EUX QU IL FALLAI SOUPCONNFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:04:541954
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10IL N AVAIT PAS SUFFISAMMENT INSISTEFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:04:481954
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11VOUS POUVEZ VOUS DEBROUILLER AVEC CAFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:05:191954
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12IL CONTINUAIT A LES REGARDER TOUS LES DEUXFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:04:511954
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13CA N APPARTIENT PAS A PRADONNET DEMANDA PARADISFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:02:361954
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14RESUME CHAPITRE VIFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:01:471954
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PisteTitleMain artistAutorDurationRegistered in
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1QUELQUES JOURS PLUS TARD SUR LA RN X BISFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:05:021954
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2ALLEZ DIT PIERROT SERS NOUS RONDEMENTFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:04:581954
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3JE M EN DOUTAIS DIT L AUBERGISTEFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:05:021954
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4LE SOLDAT ET SA CONQUETE ETAIENT PARTISFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:05:251954
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5QU EST CE QUE C EST QUE CA LA CHAPELLE POLDEVEFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:04:301954
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6TOUT EN ALLANT CHERCHER LE BICLO DANS LE FOSSEFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:05:011954
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7ATTENDEZ VOIR QU EST CE QUE JE DISAISFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:05:061954
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8VOUSSOIS REFLECHIT LONGUEMENTFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:04:541954
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9QU EST CE QUE VOUS EN PENSEZ MONSIEUR VOUSSOISFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:05:031954
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10IL EST BON MON VIN BLANCFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:04:551954
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11IL PASSA LA SA MATINEE ET IL SONGEAIT QUE VIVREFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:02:341954
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12EPILOGUEFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:05:301954
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13COMME ILS PASSAIENT AU COIN DE LA RUE DES LARMESFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:05:571954
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14CECI DIT MOUNNEZERGUES EN ECRIVANTFRANCOIS PERRIERRAYMOND QUENEAU00:03:441954
PIERROT MON AMI RAYMOND QUENEAU
PIERROT MON AMI
RAYMOND QUENEAU
© 1942 GALLIMARD
ENREGISTREMENT HISTORIQUE DE 1964 PAR FRANCOIS PERRIER
- RAYMOND QUENEAU -
“Les livres de Queneau sont des féeries ambiguës où les spectacles de la vie quotidienne se mêlent à une mélancolie sans âge.”
Albert CamusClassé d’emblée parmi les auteurs modernes, Raymond Queneau n’en demeure pas moins un écrivain insaisissable, qui a traversé le surréalisme, la littérature engagée et le Nouveau Roman sans jamais s’être cantonné à un seul style, ce qui aurait été réducteur pour un écrivain qui aura, au fil de son œuvre, créé une littérature originale, alliant invention poétique et fantaisie malicieuse. Raymond Queneau voit le jour au Havre le 21 février 1903, ville dans laquelle il restera jusqu’à son baccalauréat. Son diplôme en poche, il part pour Paris, afin d’entreprendre des études de Philosophie. C’est en fréquentant les cafés de la capitale qu’il fait connaissance avec les premiers surréalistes, qui l’initient à la poésie. Rapidement, en 1924, Queneau se joint à ce groupe qui lui semble porteur d’une littérature nouvelle et libre. Mais, dès 1929, il rompt avec André Breton - chef de file des surréalistes - et tire de cette expérience la conclusion que sa voie littéraire est toute autre que ce surréalisme qu’il juge finalement artificiel et dogmatique. Toutefois, cette expérience de cinq années l’aura marqué plus qu’il ne le dira. En effet, il en conservera toute sa vie le goût pour les jeux de mots et l’inventivité verbale, chers aux poètes du groupe d’André Breton. Ses poèmes, comme ses romans, sont riches de calembours et autres facéties qui marquent un esprit en même temps qu’un style. C’est en 1933 que paraît le premier roman de Raymond Queneau, Le Chiendent, qui marque son entrée dans la littérature. Dès lors, la vie de l’homme s’efface derrière son œuvre, cette œuvre si diversifiée, si vaste, si riche, souvent énigmatique, mais toujours marquée par la fascination de l’auteur pour le langage et ses mystères. C’est pendant les années qui précèdent la guerre que Queneau forge son style, traduisant des ouvrages de l’anglais, s’intéressant aux sciences inexactes - ne disait-il pas : “quelle satisfaction peut-on bien éprouver à ne pas comprendre quelque chose?” -, aux fous littéraires - en témoigne son roman Les Enfants du Limon, qui date de 1938 - et commence à fréquenter Gaston Gallimard. Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, Queneau choisit de rester à Paris et rédige entre 1941 et 1942 Pierrot mon ami, fiction ironique, à la gloire de l’imaginaire, du divertissement et de l’incertitude, traduisant bien l’esprit de l’époque troublée qu’il vivait.
Mais c’est en 1947 que Raymond Queneau touche enfin le grand public avec ses célèbres Exercices de style, qui présentent des dizaines de variations linguistiques sur une seule et même histoire banale - une altercation dans un autobus -, créant ainsi une œuvre d’une extraordinaire force créatrice, faisant montre de l’inventivité de l’écrivain. La même année, il publie sous le pseudonyme de Sally Mara un roman - On est toujours trop bons avec les femmes - qui lui vaudra ses premiers démêlés avec la censure. L’année suivante, il entre à la Société Mathématique de France, et est chanté par Juliette Gréco - “Si tu t’imagines” - ou encore les Frères Jacques. Les honneurs pleuvent pour Raymond Queneau, qui entre successivement en 1950 au Collège de Pataphysique et à l’Académie Goncourt en 1951. A l’occasion d’un colloque, la Décade de Cerisy, il fonde, avec François Le Lionnais, l’Oulipo - OUvroir de LIttérature POtentielle - qui se propose de créer de nouvelles structures poétiques et romanesques, et auquel participera, notamment, Georges Perec, lequel dédiera plus tard à Raymond Queneau son œuvre majeure, Les Choses – romans. Ne cessant jamais ses activités créatrices, il écrit les paroles de comédies musicales, des dialogues de films - dont Monsieur Ripois, réalisé par René Clément, avec Gérard Philipe - et, en 1959, atteint la consécration, avec la publication de Zazie dans le métro, qui raconte la folle journée d’une fillette dans Paris, et dont Louis Malle tirera un film un an plus tard, avec notamment Philippe Noiret. Raymond Queneau utilise ici toutes les ressources de son langage si personnel, argotique et fleuri, tantôt savant tantôt gouailleur, pimenté de néologismes hardis.
En 1954, lorsque son ami Gaston Gallimard lui propose de diriger la Nouvelle Encyclopédie de La Pléiade, il relève ce défi éditorial. Peu à peu pris au jeu, l’écrivain va s’investir dans cette entreprise. Sans pour autant révolutionner l’univers encyclopédique, il rejette l’utopie d’une maîtrise totale des connaissances. Il se tourne vers une forme plus synthétique qui laisse la place à la notion d’erreur et de doute. Loin de s’affliger des inévitables incertitudes de l’homme, il se réjouit au contraire de la possibilité d’invention et de création qu’elles engendrent. S’il ne croit plus à la “Science des sciences”, devenu sceptique quant à l’utilité même du savoir, il garde confiance en la capacité de l’homme à rêver. Après d’autres publications de textes atypiques et novateurs, il s’éteint le 25 octobre 1976, sans avoir jamais trahi son idéal d’une littérature qui avait pris, selon la formule de Henri Godard, “le parti du rire et du jeu”.
Pierrot mon ami
“Le lecteur apprendra à ignorer, à douter. C’est aussi une entreprise critique. Le principal fruit de la méthode scientifique est la lucidité. C’est aussi la possibilité de l’invention.” Raymond Queneau
Le roman, écrit entre le 10 août 1941 et le 16 mars 1942, paraîtra la même année. C’est le huitième roman de Queneau et son premier réel succès de vente. A travers cette histoire rocambolesque, aux innombrables personnages, tous plus invraisemblables les uns que les autres, gravitant autour de Pierrot, héros “paisible, simple, naïf, imbécile” comme l’a décrit Queneau lui-même, l’auteur peut se livrer à son goût pour les jeux de mots, les dérivés de langage et autres calembours, parfois à la limite du bon goût : en témoigne le nom donné au ténor Chaliaqueue, hommage (!) à la célèbre basse russe, Chaliapine !... Pierrot mon ami est une fable dynamique, qui conduira nos protagonistes de Saint-Mouezy-sur-Eon à Saint-Flers-sur-Cavaillet, en passant par l’Uni-Park, immense parc d’attraction parisien, dont Queneau fait la parabole de notre monde et de notre vie, sous une forme à la fois drôle et cruelle, violente et joyeuse, grossière et céleste. Le récit débute par une sorte d’Iliade burlesque, puis se poursuit Odyssée douce amère ; pour le lecteur de 1942, confiné dans la crainte et un pays déchiré, elle offrait une pérégrination à travers une “douce France” idéalisée et lui donnait, sans paraître y prêter attention (la censure veillait…) une véritable leçon de liberté et de doute. Pierrot, le héros, présente quelques traits de son créateur : myope, il vit de petits métiers, aime le billard, les courses de chevaux et la fête populaire. Mais Queneau a surtout voulu en faire un héritier du Pierrot lunaire de la commedia del Arte, cet homme simple qui traverse les situations sans jamais se départir de son innocence. Anti-héros par excellence, il est pur, désintéressé, étranger à un monde âpre au gain et mesquin. Ne sachant pas saisir la fortune et l’amour qui passent à sa portée, il est comme un enfant perdu chez les adultes et Queneau manifeste incontestablement une grande tendresse à son égard.
Car Pierrot échappe au piège tendu à tous les hommes par la passion, la mort et la religion. Incapable de conserver un emploi, son voyage à travers la France est en même temps qu’une fuite, une délivrance, et, sans le savoir, ce naïf bâtit à partir de ses échecs sa victoire sur le conformisme et la société. C’est pourquoi l’on peut écrire que Raymond Queneau, dans Pierrot mon ami, nous livre une vraie leçon de savoir vivre, en utilisant le rire comme sagesse, prouvant que même en temps de malheur le rire est libérateur et porteur d’espoir. A ce titre, il multiplie les confrontations symboliques : ainsi, la chapelle funéraire enclavée dans l’Uni-Park nous rappelle que la vie et la mort, le plaisir et la douleur sont étroitement mêlés. Et le rire de Pierrot, qui clôture le récit, et marque son triomphe, en est le suprême témoignage : parce que poète, parce que lunaire, parce que naïf, Pierrot peut être heureux, vivant et libre. Cette leçon éternelle, qui valait pour le lecteur des sombres années de l’Occupation, vaut encore pour le lecteur d’aujourd’hui.
FRANÇOIS PERRIER
Né en 1920 et mort le 28 juin 2002, François Perrier s’était d’abord fait connaître au théâtre, qu’il n’a jamais abandonné tout au long de sa carrière. Comédien avant tout, il a également mis en scène plusieurs pièces de Sartre et a reçu le grand prix national du théâtre en 1977, ainsi qu’un Molière d’honneur en 1988. Au cinéma, François Perrier a joué avec les plus grands noms du cinéma français : Marcel Carné (Hôtel du nord), Julien Duvivier (La Fin du jour), Jean Boyer (La Chaleur du sein), Jean Cocteau (Orphée)… Dans Pierrot mon ami, enregistré en 1954, François Perrier parvient admirablement à faire vivre les nombreux dialogues de Raymond Queneau et sa voix faire vivre à notre oreille ces personnages si différents et même disparates. Sachant tour à tour se montrer docte ou farceur, le comédien nous fait entrer dans le monde si particulier de Queneau auquel il confère une présence étonnante.
Guillaume Leclère
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS - GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SA, 2005
En 1954, François Perrier enregistrait le texte intégral de Pierrot mon ami, à l’exception des chapitres 2 et 6. Les deux parties manquantes du récit ont été résumées et réenregistrées par Quentin Baillot. C’est pourquoi les plages 7 et 14 du CD2 sont différentes du reste de la lecture. Elles permettront à l’auditeur de ne rien perdre de la narration.
CD1
01. Enlève donc tes lunettes dit Tortose à Pierrot… 4'57
02. Un tour à l'œil ? demanda Petit-Pouce. 5'17
03. Cependant Petit-Pouce et Paradis… 4'45
04. Mais M. Tortose, prévenu, alerte la police, … 4'37
05. Pierrot n'avait aucune idée spéciale sur la moralité publique... 5'24
06. Faudra repasser, dit la possible amie de Pierrot. 4'47
07. Comme il s'adressait au public, il tournait à moitié le dos… 5'29
08. On frappe à la porte. La bonne demande si on va bientôt diner. 5'01
09. Mais Léonie était décider à taquiner le fakir. 4'44
10. Et qu'est-ce que vous dites de votre local ? … 4'58
11. Et bien, dit Pradonnet, tout cela est à moi, ou presque. 4'55
12. Un groupe de gamins s’approchait... 2’57
CD2
01. Dans l'arbre au dessus de sa fenêtre, … 5'02
02. Elle allait faire un premier pas lorsqu'elle se rendit compte… 5'05
03. Dites donc, il les enfonce pour de bon le fakir… 4'51
04. Mme Pradonnet fit, mentalement, quelques calculs. 5'37
05. Alors, m'man, merci du bon déjeuner, … 4'29
06. Tout d'un coup, il s'aperçut, ou crut s'apercevoir… 2'48
07. Résumé chapitre III 0'45
08. Mounnezergues était en train de préparer son dîner … 6'38
09. Les philosophes (c'était eux qu'il fallait en premier lieu soupçonner) 4'54
10. Il n'avait pas suffisamment insisté sur le fait que… 4'48
11. Vous pouvez vous débrouiller avec ça, dit Léonie… 5'19
12. Il continuait à les regarder tous les deux … 4'51
13. Ca n'appartient pas à Pradonnet ? demanda Paradis... 2'36
14. Résumé chapitre VI 1’47
CD3
01. Quelques jours plus tard, sur la R.N. X bis… 5'02
02. Allez, dit Pierrot, sers nous rondement, et sans façon. 4'58
03. Je m'en doutais, dit l'aubergiste. 5'02
04. Le soldat et sa conquête étaient partis. 5'25
05. Qu'est-ce que c'est que ça, la chapelle poldève ? 4'30
06. Tout en allant chercher le biclo dans le fossé… 5'01
07. Attendez voir… Qu'est-ce que je disais ? 5'06
08. Voussois réfléchit longuement. 4'54
09. Qu'est-ce que vous en pensez, monsieur Voussois ? 5'03
10. Il est bon mon vin blanc ? 4'55
11. Il passa là sa matinée, et il songeait que vivre au milieu… 2'34
12. Epilogue 5'30
13. Comme ils passaient au coin de la rue des larmes… 5'57
14. Ceci, dit Mounnezergues en écrivant, … 3'44
Ecouter PIERROT MON AMI RAYMOND QUENEAU (livre audio) © Frémeaux & Associés / Frémeaux & Associés est l'éditeur mondial de référence du patrimoine sonore musical, parlé, et biologique. Récompensés par plus de 800 distinctions dont le trés prestigieux "Grand Prix in honorem de l'Académie Charles Cros", les catalogues de Frémeaux & Associés ont pour objet de conserver et de mettre à la disposition du public une base muséographique universelle des enregistrements provenant de l'histoire phonographique et radiophonique. Ce fonds qui se refuse à tout déréférencement constitue notre mémoire collective. Le texte lu, l'archive ou le document sonore radiophonique, le disque littéraire ou livre audio, l'histoire racontée, le discours de l'homme politique ou le cours du philosophe, la lecture d'un texte par un comédien (livres audio) sont des disques parlés appartenant au concept de la librairie sonore. (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, cours sur CD, entretiens à écouter, discours d'hommes politiques, livres audio, textes lus, disques parlés, théâtre sonore, création radiophonique, lectures historiques, audilivre, audiobook, audio book, livre parlant, livre-parlant, livre parlé, livre sonore, livre lu, livre-à-écouter, audio livre, audio-livre, lecture à voix haute, entretiens à haute voix, parole enregistrée, etc...). Les livres audio sont disponibles sous forme de CD chez les libraires et les disquaires, ainsi qu’en VPC. Enfin certains enregistrements de diction peuvent être écoutés par téléchargement auprès de sites de téléchargement légal.