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  • « Infinie poésie » par A/R Magazine
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    « Un peu de douceur dans un monde de gangs. Renòl vient d’Haïti, terre tremblante récemment bouleversée par des affaires d’enlèvement, mais a choisi d’en exprimer l’infinie poésie. Il chante dans une langue fleurie, sur un fond de percussions bienveillantes et de guitares mutines, des salutations au soleil et des histoires de routes amoureuses. Aussi savoureuses que des bossasnovas, les divagations de son groupe semblent enregistrées au coin du feu. Il faut imaginer les Haïtiens heureux. »Par François MAUGER – A/R MAGAZINE

  • “This gem rejuvenates the percussive Afro-rhythms"
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    “Named for the flower that scents the air of Port-au-Prince, the capital of Haiti, the Ilan-Ilan band was created in the early 1980s by singer, musician and educator Reynold ‘Renòl’ Henrys and the late anthropologist Michel-Rolph Trouillot (who wrote the lyrics to Renòl’s music, and whose book Silencing the Past inspired Raoul Peck’s 2021 documentary series about colonisation and genocide, Exterminate All the Brutes). Renòl is still firing on vocals and percussion, his dusky tones sustained by the guitars, percussion and vaksin (a cylindrical bamboo trumpet) of various elder Guadeloupeans immersed in the ways of the tanbouyé master drummers: François Domergue and René Dambury – one-time percussionist for Chet Baker and Mory Kanté. Politics feels paramount. This is the sound of Haitian tradition, delivered by a bandleader (Renòl) with roots in anti-Duvalier rhetoric and a lyricist (Trouillot) giving voice to those without access to the written word (translations, then, would have b [...]

  • « A écouter sans modération » ADEM
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    « Il y a des musiques qui nous remplissent de joie et de sérénité en même temps. C’est le cas de ce petit bijou, qui nous transporte dans un Haïti inhabituel. A la voix surprenante de Renol, qui peut être rauque ou mélodieuse, s’unissent des musiciens de grande qualité. A la guitare toute en finesse de Serge Tamas, qui propose des modes de jeu en filigrane, se joignent deux formidables percussionnistes, François Domergue et René Dambury, au jeu varié et raffiné. Et ensemble, de temps en temps, ils jouent avec les mots, de façon rythmique, ce qui fait penser à certaines trouvailles de la poésie sonore. C’est comme un pont entre tradition et modernité. A écouter sans modération et à partager avec les enfants. »Christina AGOSTI-GHERBAN - ADEM

  • « Un plaisir total » par Fausto Giudice (Basta Yekfi)
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    « (…) Reynold, je l’ai connu au début des années 1980 à Paris, à l’occasion d’une série pour Les Nuits Magnétiques de France-Culture que j’avais intitulée Parler créole sous la neige. Il est dès lors devenu mon référent et ma bouée de secours chaque fois que j’avais besoin de comprendre un mot ou une expression créole, ou de traduire entre le français et le créole haïtien. Quelques années plus tard, un soir, j’ai découvert une facette de Reynold que j’ignorais : il chantait et composait. Après le concert qu’il donna à Paris avec le guitariste Serge Tamas, je lui dis : « Reynold, soyons clair : vous pouvez aller plus loin que Kassav et la nébuleuse zoukiste avec vos morceaux, qui sont un rafraîchissement bienvenu de vos racines musicales calédoscopiques. Allez-y, n’hésitez pas, lancez-vous dans le show biz ». L’humilité poétique de Reynold l’a empêché pendant les 40 ans qui ont suivi de suivre mon conseil. Son groupe Ilan-Ilan est resté confidentiel, connu seulement des happy few, [...]

  • « A découvrir d’urgence. » Le Monde
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    « Chansons haïtiennes sous le signe du parfum apaisant de l’ylang-ylang – « ilan-ilan », en créole. Voix envoûtante de Renòl (Reynold Henrys), textes de l’anthropologue Michel-Rolph Trouillot (1949-2012) sur des chants traditionnels de l’île. Réinvention des rythmes populaires (kokoda, kontredans, petwo, ibo). Guitare formidable (Serge Tamas), maîtres tambouyés et invités de luxe (Santi Debriano, contrebasse). Cet ensemble, datant du début des années 1980, trouve ici un aboutissement heureux et vibrant. Le créole (paroles bilingues dans le livret), c’est comme la physique quantique : on ne comprend pas, mais on s’habitue. Haïti, son destin tragique de première émancipation de l’esclavage, il n’y a pas trente-six manières de s’en approcher : l’histoire politique et sociale (anthropologie, le grand Trouillot, donc) ou le pathos gâteux de l’autoproclamée « écriture télévisuelle ». La musique, la poésie des voix et des rythmes restent la voie la plus juste. Renòl, à découvrir d’urgenc [...]

  • « Un album bien plus qu’estimable » par Nos Enchanteurs
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    « Il est loin le temps du duo David et Dominique (David Jisse et Dominique Marge), né en 1967 d’une rencontre au bord d’une autoroute et qui, dès l’année suivante remporte un premier concours de la chanson avant d’enregistrer leur premier 45 tours en 1969 chez CBS. Le duo fera sa dernière apparition en 1980, à Bourges. Il laisse dans nos souvenirs quelques disques savoureux, dont La parole est malade, en 1977. Et l’adaptation française du « tube » d’Idir, A vava inouva. Décédé l’an passé, David Jisse s’était éloigné de la chanson, accaparé qu’il fut par le travail de studio, la musique expérimentale et l’art radiophonique (…). Chassez le naturel qu’il revient au galop : David Jisse s’était remis à la chanson sur ce qu’il n’imaginait sans doute pas être la fin de sa vie. Et avait créé, en 2018 avec la pianiste Nathalie Fortin (ici aux piano, clavietta et componium) et le multi-instrumentiste Michel Risse (ici aux percussions, harmonica et objets sonores), un nouveau spectacle issu [...]

  • "Le legs sensible et puissant d’un talent trop méconnu de la Chanson Française"
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    « Né Jean-Claude David à Pessac en 1946 (et décédé à Paris en juillet de l’an dernier), David Jisse débuta sa carrière musicale au sein du duo qu’il forma treize ans durant avec la chanteuse Dominique Marge, sous l’appellation David & Dominique. Figures des circuits que l’on ne nommait pas encore alternatifs, ces deux-là véhiculèrent, contre vents et courants contraires, maintes des valeurs et utopies dont les héritiers actuels de l’esprit de 68 se sont à nouveau emparés. “J’ai commencé par la chanson. J’ai rencontré Luc Ferrari et la liberté dans la musique. J’ai découvert le travail de studio et l’art radiophonique. J’ai composé pour la musique et le cinéma. J’ai glissé vers les antennes de Radio-France. J’ai travaillé pour des pédagogies. J’ai dirigé la Muse en Circuit. J’ai présidé le Pôle-Sup 93 et Futurs Composés. Et je continue…”. Ainsi dépeignait-il lui-même son parcours voici trois ans à peine. Après avoir en effet dirigé un Centre National de Création Musicale, produit n [...]

  • « L’universalité du mal d’amour » par Paris Move
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    « Entre Cuba, Mexique, Maghreb, Brésil, Argentine et péninsule grecque, la chanteuse et comédienne Nathalie Joly dépeint, en seize canciones, le déchirement de l’exil et les affres du déracinement. La sororité ne s’avère pas ici un vain mot, puisqu’outre le recueil de la parole de femmes algériennes (via une bourse d’écriture qui lui fut allouée par l’Institut Français d’Algérie), elle en partage la restitution chantée avec sa propre sœur, Valérie.(...) Ces adaptations de thèmes cubains, sambas, rumbas et boléros en côtoient d’autres (tel le francarabe “Alger Alger” de Lili Boniche ou la saudade “Lidia” de Nicolas Corrales), pour dessiner en creux l’universalité du mal d’amour, qu’il s’attache à une terre perdue ou à une romance inachevée. Mêlant accordéon, darbouka, bendir, quinton, piano, guitare, bandonéon, bugle et percussions, les orchestrations servent à dessein un duo vocal en parfaite harmonie. Aussi vif que le souvenir d’une brûlure et enivrant qu’une caresse inespérée, u [...]

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