« La démarche est passionnante : adapter la pensée et les structures du jazz classique (standards, comédies musicales de Broadway, big band ellingtonien) ou plus moderne (Thelonius Monk, Charles Mingus, Wayne Shorter, John Coltrane), voire des compositions de Debussy ou Bernstein à l’instrumentation restreinte du quartet à cordes manouche (un violon, une contrebasse et deux guitares), tout en en respectant le swing et en évitant l’écueil de la relecture d’un répertoire bientôt séculaire, celui du quintet du Hot Club de France.
Elle n’est pas simple, non plus ; on peut la comparer à la réduction de la substance de l’orchestre symphonique classique à son plus petit dénominateur commun, le quatuor à cordes. Il y faut donc de l’intelligence, de la virtuosité, de la complicité, toutes qualités que l’on retrouve chez ces quatre garçons dans le vent*, qui ont su capter l’impalpable esprit de liberté et d’interaction capable de sublimer les difficultés techniques de cette aventure musicale, au point de la rendre apparemment naturelle, simple et fluide.
La démarche est passionnante : adapter la pensée et les structures du jazz classique (standards, comédies musicales de Broadway, big band ellingtonien) ou plus moderne (Thelonius Monk, Charles Mingus, Wayne Shorter, John Coltrane), voire des compositions de Debussy ou Bernstein à l’instrumentation restreinte du quartet à cordes manouche (un violon, une contrebasse et deux guitares), tout en en respectant le swing et en évitant l’écueil de la relecture d’un répertoire bientôt séculaire, celui du quintet du Hot Club de France.
Elle n’est pas simple, non plus ; on peut la comparer à la réduction de la substance de l’orchestre symphonique classique à son plus petit dénominateur commun, le quatuor à cordes. Il y faut donc de l’intelligence, de la virtuosité, de la complicité, toutes qualités que l’on retrouve chez ces quatre garçons dans le vent*, qui ont su capter l’impalpable esprit de liberté et d’interaction capable de sublimer les difficultés techniques de cette aventure musicale, au point de la rendre apparemment naturelle, simple et fluide.
Bastien Ribot (violon), Édouard Pennes et Rémi Oswald (guitares), Damien Varaillon (contrebasse) évoluent ensemble depuis plus de dix ans et ont su développer, à l’instar des meilleurs quatuors/quartets, une harmonie, une homogénéité et une entente musicale superlatives, particulièrement bien perçues ici dans les interprétations de Billy Strayhorn (‘A Flower is a Lovesome Thing’, ‘Isfahan’ …), Monk (‘Brilliant Corners’, ‘Light Blue’), Mingus (‘Duke Ellington’s Sound of Love’ …), mais aussi de Coltrane, Shorter (‘E.S.P.’) ou Victor Feldman (‘Joshua’), l’entrée en matière étant assurée de belle manière par un original de Bastien Ribot (‘Raging Peace’).
Un vrai régal !!! »
Par Francis CAPEAU – COULEURS JAZZ