« Un vrai remède contre la déprime, un régal » par Action Jazz

« « J’aime pô le djazz  » . Ah bon ? Mais as-tu déjà écouté Pink Turtle ? « Ah oui ça j’aime ! » Et voilà, pourtant c’est du jazz, du vrai, du swing plein de fantaisie et ça démontre qu’en jazz on peut jouer tous les répertoires comme ici de la pop des années 60 à 80 !
Et oui, bonne nouvelle Pink Turtle en sommeil depuis quelque temps se reforme avec un groupe légèrement remanié et s’avance avec le Best Of des trois albums précédents. On y trouve quinze titres, des tubes de pop , de reggae, de disco, de rock, des titres que tout le monde a dans la tête et qui ici trouvent une métamorphose des plus réjouissantes avec cette sauce swing.
Un « Walk on the Wild side » sautillant, un « Hôtel California » repris en choeur digne des comédies musicales de Broadway, orchestre flamboyant derrière, les Bee Gees transformés en Louis Prima pour un « How deep is you love » tantôt boogie, tantôt romantique, une « Hard Day’s Night » à New Orleans, un « Get Up Stand Up » des plus swing, un « Money, money, money » manouche, etc.
Citons aussi cette version à la Cab Calloway du tube universel « Smoke on the Water » ; qui se souvient de la genèse de ce titre, l’incendie criminel en 1971 du casino de Montreux où Deep Purple s’était installé pour enregistrer un album.
Et que dire de la version bossa nova de « Born to be alive » le mono-tube de Patrick Hernandez qui lui rapporterait toujours 1500 € par jour, de quoi rendre jalouse notre Tortue Rose…
Je vous laisse découvrir les autres titres, surprenants, séduisants, joviaux, un vrai remède contre la déprime, un régal. Surprenez vos amis lors de soirées en dégainant ce disque, il ne laissera personne indifférent et qui sait amènera de nouveaux adeptes au jazz, ce jazz qui fait tant peur à certains alors qu’il est le plus souvent la joie de vivre !
Il ne reste plus qu’à aller voir Pink Turtle sur scène, eux qui on tourné partout il y a déjà quelques années dans des clubs parisiens iconiques comme le Petit Journal Montparnasse, l’Hôtel Méridien Étoile ou le Duc des Lombards, en passant par de prestigieux festivals (Vienne, Marciac, Juan les Pins), en Finlande, Danemark, Espagne, Tunisie, Maroc, Brésil, Canada, Allemagne… »
Par Philippe DESMOND – ACTION JAZZ