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  • « Une réunion qui prend un caractère d’évidence » par Jazz Magazine
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    La réunion, en 1974, sous l’égide d’Hughes et Louis Panassié pour le film « L’Aventure du Jazz », de deux grands guitaristes accompagnés par le batteur Jackie Williams prend d’emblée un caractère d’évidence. Naturel, décontraction, limpidité, inspiration et émulation, connivence, tout semble aller de soi pour faire de cette session une réussite. La rencontre tenait pourtant de la gageure : différence d’âge, influences et parcours contrastés, tout aurait pu séparer les partenaires qui, au demeurant, n’avaient jamais enregistré ensemble. Al Casey (1915-2005) a bâti sa carrière et sa réputation sur des collaborations avec Fats Domino, Louis Armstrong, Billie Holiday, Coleman Hawkins et autres étoiles de première grandeur. Pour sa part, Billy Butler (1924-1991) s’est fait Connaître auprès de vedettes de la soul et du rhythm’n blues, de Bill Doggett dont il fut un sideman assidu, mais aussi aux côtés de Dizzy Gillespie, Sonny Stitt ou Dinah Washington. Quant au benjamin du groupe, Jack [...]

  • « Une affaire de cœur » par Jazz Magazine
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    Préfaçant cette sélection conçue et commentée par le regretté Alain Tercinet, Alain Gerber pointe ce problème : « Si l’art de Duke Ellington ou d’un Count Basie relève de l’esthétique, celui de Woody Herman fut avant tout une affaire de cœur. C’est sans doute la raison pour laquelle il prétendait – à tort de toute évidence – que ses orchestres n’avaient jamais eu de style qui leur fût propre. » Et si c’est « à tort », ce n’est cependant pas sans raisons que cette « Quintessence » ne paraît pas la plus quintessentielle de la fameuse collection. Réservant les plus tardives de ces faces aux plus fins connaisseurs (qui les traquent sur des peut-être eût-il mieux valu se concentrer sur l’époque où l’orchestre débordait de cet enthousiasme premier qui déteignait sur l’Histoire en cours ou s’imprégnait de ses plus récents soubresauts (du swing au bop, du bop au jazz west coast), notamment du temps où les « Four Brothers » amortissaient du molleton de leurs saxophones (Al Cohn, Zoot Sims, [...]

  • « Romane conçoit son disque comme un roman » par Jazz Magazine
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    Comme il connaît l’art de tourner une mélodie, Romane sait raconter une histoire et conçoit son disque comme un roman, le livret nous rappelant par ailleurs qu’il est l’auteur des « Ondes de l’espoir (Crimes, secrets et trahison) » aux éditions AKFG. Les « liner notes » nous tiennent en haleine jusqu’à la dernière ligne qui nous révèle que L. Zeller et L. Delaveau sont tous deux prénommés Laurent, que le premier est le violoniste et le second le bassiste. En revanche, le mystère reste entier quant aux identités de l’homme à la mobylette, du joueur de washboard et du second guitariste, photographiés en page 2. Le générique enchaine bruits de pas sur des pavés mouillés et une délicieuse valse nocturne sans impro déjà enregistrée avec Srochelo Rosenberg tout comme « Opus de Clignancourt » dont le swing nous signifie ensuite que l’action commence. On retrouvera une majorité de compositions dont Romane nous enchanta par le passé, en premier lieu « Destinée et Dans le regard de Laura », [...]

  • « On ne boude pas notre plaisir » par Jazz magazine
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    Ce coffret orné d’une belle photo d’André Hodeir ambitionne de nous convaincre que le compositeur et écrivain décédé en 2011 serait, aux côtés de Jacques Loussier, André Prévin et Claude Bolling, le pionnier, d’une tendance « crossover » qui mêlerait jazz et musique classique et aurait ouvert la voie à une fusion plus large. Sans rappeler ici les positions sévères d’Hodeir sur la question, ni bouder notre plaisir à l’écoute de plusieurs plages rééditées (comme les sessions Savoy d’Hodeir de 1957), on ne peut que souligner l’inadéquation de la sélection au sujet qu’elle veut illustrer. Pourquoi tout l’album Kurt Weill et non un aperçu plus large du travail de Loussier ? Pourquoi « Prelude To A Kiss » ou Cry Me A River » de Bolling ? Qu’apporte ici André Previn – certes bon pianiste de jazz ayant accédé au plus haut niveau comme interprète et chef d’orchestre classique – avec ces langoureuses « Secret Songs For Young Lovers ? S’il s’agit d’illustrer les cordes dans le jazz, les pion [...]

  • « Une caractéristique commune : le swing » par Jazz Magazine
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    Des décennies durant, le vibraphoniste Dany Doriz, émule de Lionel Hampton, a dirigé et animé le Caveau de la Huchette. Crée en 1948, ce haut lieu parisien dédié à ce qu’il est convenu d’appeler « jazz classique » a ainsi vu défiler une foule de musiciens français ou étrangers, prestigieux ou moins connus, épaulés par les orchestres-maison. Du duo (avec Duffy Jackson) au big band (celui de Claude Bolling ou celui qu’il dirigea lui-même) en passant par ses divers trios, quartettes, quintettes ou octettes, ce sont six décennies de la carrière de ce musicien talentueux qui sont évoquées par ces enregistrements « live » ou en studio, en France ou à l’étranger. Parmi eux, quelques inédits et, surtout, l’occasion de mesurer la richesse d’une période marquée par une diversité de styles et d’interprètes. Entre Stéphane Grappelli et Lionel Hampton, ou encore Memphis Slim et Bob Wilber, sans compter des figures attachantes telles que Marcel Azzola, Marc Fosset, Michel Pastre ou André Villég [...]

  • « Un nouvel album plus précieux encore » par Classica
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    Nous voilà au 19e volume de l’intégrale Mahalia Jackson, la grande chanteuse de gospel. Comme les précédents, il donne à entendre la voix puissante, vibrante, chargée de ferveur, de celle dont Martin Luther King disait : « Une voix comme celle-ci, ça n’arrive qu’une fois par millénaire. » Mais ce qui rend ce nouvel album plus précieux encore, ce sont les dix chants de Noël interprété avec l’orchestre et les chœurs de John Williams. Avec Mahalia, c’est un peu Noël, tous les jours. Par Jean-Pierre JACKSON – CLASSICA

  • « Ces trois CD sont soigneusement édités » par Classica
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    Dany Doriz se passionne à 16 ans pour le vibraphone et le jazz. Voilà déjà dix ans qu’il suit des études classiques consacrées au piano et au saxophone, et puis il découvre le vibraphone et Lionel Hampton. L’instrument sera désormais avec lui pour la vie. Dany Doriz accompagnera ou invitera dans ses diverses formations Memphis Slim, Stéphane Grappelli, Marcel Azzola, Gérard Badini, Maxim Saury, Sacha Distel (guitariste), Scott Hamilton, Rhoda Scott, un véritable Who’s Who du jazz. Depuis 1970, il assure la direction et l’animation du Caveau de la Huchette tout en se produisant avec le Dany Doriz Big Band et la revue du Caveau de la Huchette Swing Show. En trois CD soigneusement édités, Patrick Frémeaux nous propose une anthologie des ses enregistrements de 1962 à 2021, permettant ainsi à la fois de rendre hommage à l’un des musiciens français les plus sous-estimé, et de rendre compte de cette carrière et de cette musique toujours pétrie de swing et d’énergie qui constitue un pan d [...]

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