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« On ne peut qu’être bluffé » par Chant… Songs
Categories : Press« En un coffret de 6 CD, L’Intégrale Aznavour – J’me voyais déjà 1948-1962 retrace la jeune carrière d’un artiste qui ne connut pas d’emblée le succès. Lors d’une interview, Jacques Canetti, le découvreur de toute une génération d’artistes, m’avoua qu’il avait « raté » Aznavour car il n’aimait pas « son timbre de voix. » Il ne fut pas le seul à ne pas donner d’emblée sa confiance à l’interprète de Sur ma vie. Il faudra tout le pouvoir d’une Edith Piaf pour le faire monter en première ligne. C’est elle qui lui offrit le surnom de « génie con ». Dans L’Intégrale Aznavour – J’me voyais déjà 1948-1962, on retrouve les débuts de l’artiste en duo avec Pierre Roche, qui composait les musiques, et avec lequel il fera vraiment ses armes et débutera sa carrière au Québec. Déjà le coup de griffe est là avec J’ai bu, un texte ciselé sur les dérives alcoolique et amoureuses ; l’étonnant Feutre taupé, qui est un rap avant l’heure, et qu’ils donneront à la radio pour la première fois en 1948, ou [...]
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« A l’intérêt du livret s’ajoute le plaisir de l’écoute ! » par Soul Bag
Categories : PressTous ceux qui ont apprécié les huit chapitres de la série « Blues et boxe, même combat ? », publiée dans Blues Magazine en 2018-19 seront ravis de ce prolongement discographique. Les autres pourront se rattraper avec le condensé que fait, dans le livret, Monique Pouget de son étude sur les rapports entre la boxe et la musique dans le contexte afro-américain. Deux mondes où certains ont vu une échappatoire à leur condition, une route vers la gloire et la richesse. Des boxeurs comme Jack Johnson, Joe Louis, Sugar Ray Robinson, ou Muhammad Ali plus tard, ont été de véritables icônes, eux qui pouvaient sur le ring prendre symboliquement leur revanche sur les injustices et mauvais traitements subis par toute une communauté. Il fallait bien deux CD pour éclairer le sujet. Le premier réunit 24 titres entretenant des liens divers avec la boxe : hommages à Tiger Flowers (un sermon du Rev. J.M.Gates !) Joe Louis (par Sonny Boy l, Paul Robeson, Memphis Minnie, The Dixieaires…), Archie Moore [...]
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« Une anthologie belle et diverse » par Jazz Magazine
Categories : PressLes rapports du blues et du jazz avec la boxe ont parfois été un lointain écho des joutes à poings nus imposées à certains esclaves dans les plantations du Vieux Sud, parallèlement aux chants de travail, spirituals et airs de danse de leurs compagnons de servitude. Ils ont surtout illustré les exutoires et les étapes ayant marqué les mutations de la société afro-américaine, comme le montre dans son texte de livret Monique Pouget, responsable avec Jean Buzelin de cette anthologie belle et diverse. Une fois les boxeurs noirs sortis du circuit spécifique où ils évoluaient pour édifier les professionnels blancs, leur succès de plus en plus retentissants ont engendré des héros sportifs comme Tiger Flowers et Jack Johnson, plus tard Joe Louis, Ray Sugar Robinson ou Mohamed Ali. Le monde du ring, facteur de solidarités multiples entre pugilistes et musiciens (par exemple Archie Moore et Lucky Thomson), s’inscrit en arrière-plan chez des bluesman, jazzmen, prédicateurs et soul men qui von [...]
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« Son intérêt est considérable » par Jazz Mania
Categories : Press« Un coffret de 2 Cds (48 faces) consacré aux nombreuses relations, parfois inattendues, entre des boxeurs africains-américains, le gospel et le blues comme le jazz. Dès qu’elles leur furent accessibles, malgré la méprisable ségrégation raciale qui ostracisait les communautés noires, les disciplines sportives ont abondamment recruté dans ces communautés car c’était un moyen d’échapper à la misère, aux travaux de la terre ou dans les usines. Un débouché pour faire une carrière plus ou moins lucrative, parfois en attendant mieux, et hors l’athlétisme, c’est la boxe qui fut la plus attractive, que ce soit en amateur (sport de défense) ou en professionnel. Le premier album rassemble des composition et hommages appuyés de musiciens eux-mêmes souvent très populaires, dédiés à des boxeurs professionnels dont la notoriété était au sommet. (…) Le 2è album fait la part belle à une petite partie de tous ceux – et ils sont très nombreux – qui ont pratiqué la boxe pendant des durées plus ou mo [...]
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“There are plenty of heavyweights here” par Blues & Rhythm
Categories : Press“(…) To sum up then, the blues tends to win on points, but there are plenty of heavyweights here. I hesitate to say this is a complete knockout but it does tend to pack a punch.”Par Norman DARWEN - BLUES & RHYTHM
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« Une croisière créole vintage » par Télérama
Categories : PressCette croisière créole vintage s’ouvre avec Blind Blake, hérault du goombay des Bahamas, et se clôt sur le gwoka roots de Guadeloupe. Au total, quarante-huit titres gravés au milieu du XXe siècle, cultes (le Banana Boat Song de Harry Belafonte) ou inconnus, dont les rythmes sont nés de brassages insulaires, quand les esclaves ont importé leurs chants et leurs rites animistes hypnotiques. Bruno Blum, qui accompagne l’anthologie d’une série d’ouvrages du même nom, rend justice à leur rôle fondateur dans les musiques du monde. Par TELERAMA
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« Des compositeurs qui ont marqué de leur griffe le grand écran » par Travelling
Categories : Press« Nouvelle Vague – Les Musiques de films, un coffret de 3 CD nous replonge en quelques mesures dans des classiques qui ont révolutionné le cinéma au début des années 60. Avec quelques compositeurs qui ont marqué de leur griffe le grand écran. Au générique de ce coffret Nouvelle Vague – Les Musiques de films (*), il y a quelques opus marquants : Les Amants, ou Ascenseur pour l’échafaud, de Louis Malle ; Les Liaisons dangereuses, de Roger Vadim; A bout de souffle, de Martial Solal ou encore Tirez sur le pianiste de François Truffaut. Entre autres… Nous sommes à la fin des années 50 et au début des années 60 quand le cinéma français est balayé par cette vague de créateurs avant-gardistes qui ruent dans les brancards, créent un nouveau corpus critique avant de passer à la réalisation et à la production. Dans cette évolution, la musique, souvent reléguée au second plan avant, prend une place de premier plan. Tout le monde se souvient que lors de la session d’enregistrement d’Ascenseur [...]
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« Fait le bonheur des passionnés du 7e art comme du jazz » par TED
Categories : Press« Au mois de septembre, l’un des derniers monstres sacrés du cinéma français tirait sa révérence. Jean-Paul Belmondo, Bebel pour les copains, fut l’un des artisans de la nouvelle vague du cinéma. En trois disques, et comme son titre l’indique, le jazz est à l’honneur dans ce joli cadeau que vous pourrez glisser sous l’arbre et qui fera le bonheur des passionnés du 7e art comme du jazz, évidemment. Avec beaucoup de soin, le maître d’œuvre Olivier Julien, qui supervisa une intégrale Michel Legrand, revisite donc ce qu’il est convenu d’appeler des classiques. Au fil des trois disques, Michel Legrand est bien présent dans Une femme est une femme (1961) tout comme dans Lola de Jacques Demy (1961). La palme revient évidemment à l’inoubliable Ascenseur pour l’échafaud (1958) sur une musique du tout jeune trompettiste Miles Davis ainsi qu’au batteur Art Blakey et ses Jazz Messengers dans Les liaisons dangereuses avec la partition envoûtante de l’instrumentiste Barney Wilen. Signalons auss [...]