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  • « Se dévore comme un bon roman » par Couleurs Jazz
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    (…) Solal c’est un monstre de travail, ce qui lui a conféré une technique sur l’instrument que seul son aîné — et idole — Art Tatum a atteinte. Son entraînement quotidien pendant des années a inclus la pratique de partitions de musiciens comme Chopin ou Rachmaninoff. Il n’est donc pas étonnant qu’il recueille l’admiration de pianistes classiques.(…) Du solo au big band en passant par le duo — entre autres avec d’autres pianistes —, le trio — ponctuellement avec deux contrebasses mais la plupart du temps avec basse et batterie —, le quartet … il aura donc exploré la plupart des facettes du jazz en compagnie de comparses aussi divers que Sydney Bechet ou Django Reinhardt, Stéphane Grappelli ou Johnny Griffin, Didier Lockwood ou Eric Lelann, Michel Portal ou Daniel Humair, Kenny Clarke ou Paul Motian, Dave Liebman ou Lee Konitz.Touche à tout de génie et orfèvre dans tout ce qu’il touche, Solal ne pouvait pas manquer de faire de son autobiographie une traversée des décennies qui l’ont [...]

  • « Pour mesurer l’impact vital du « Maître » sur son époque » par Jazz Magazine
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    (…) Ce coffret est un assez bon moyen de découvrir ou redécouvrir l’œuvre de Ray Charles. Son avantage ? les liner notes signées Joël Dufour sont en français. Et comme son titre l’indique, il explore non seulement la discographie de celui qui n’usurpait pas son surnom, The Genius, mais celles de ses inspiratrices, inspirateurs, contemporaines et contemporains, de Dinah Shore à Nat King Cole en passant par Louis Jordan, Billie Holiday, Percy Mayfield… (Charles Brown aurait sans doute mérité encore plus de place.) Grands noms auxquels s’ajoutent ceux de celles et ceux qu’il a influencés, présents sur les trois derniers CD (où pour chaque plage les noms des artistes figurent cette fois avant le titre du morceau, ce qui est mieux !). Ainsi mesure-t-on son impact vital sur des grandes figures comme Harry Belafonte, Stevie Wonder, Elvis Presley, The Isley Brothers, Bil Henderson ou encore Brenda Lee – si cette anthologie était allée au-delà de 1962, la liste aurait été infinie… Par E [...]

  • « Un précieux document » par Jacques Aboucaya
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    Pianiste virtuose, compositeur, improvisateur stupéfiant par son imagination et son sens de l’harmonie, Solal a survolé son temps avec, le plus souvent, une longueur d’avance. Hormis les grands créateurs tels Charlie Parker, Miles Davis, John Coltrane, ou, pour rester dans le domaine pianistique, Art Tatum ou Cecil Taylor, nul mieux que lui n’a su intégrer les acquis et les innovations, pour les faire siens, les dépasser et les intégrer à sa propre esthétique. Celle-ci a pour moteur principal l’innovation. Aussi est-il malaisé de choisir, dans une œuvre abondante et multiforme, un morceau, une période. La discographie figurant en annexe de son autobiographie en offre pourtant la possibilité. Un précieux document pour les amateurs.Parvenu à l’âge vénérable de quatre-vingt-dix-sept ans, Martial se penche sur son passé, en déroule les méandres. Souvenirs, anecdotes, révélations, confidences se succèdent, s’entremêlent dans une autobiographie dont le titre, Mon siècle de jazz, n’est n [...]

  • « Une façon de dire le monde » par les Notes de l’instant
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    « Une autobiographie de Martial Solal ce n’est certes pas tout à fait comme l’un des mille instants musicaux qu’il nous a fait vivre et que nous pouvons revivre chaque jour grâce aux merveilles qu’il a enregistré. (Et notamment dans la collection « Quintessence » du même éditeur).Mais il faut bien dire que « Mon siècle de Jazz » qui paraît aux éditions Frémeaux est un « moment » infiniment précieux. Et que, si l’on y prête attention, on entendra dans ce livre comme une musique qui n’a pas vraiment de fin.« Mon siècle de Jazz » ce n’est pas « l’histoire », le parcours linéaire d’une vie de musicien, mais plutôt un ensemble de souvenirs, parfois épars, pas chronologiques – ne se suivant pas dans l’ordre du temps, mais rédigés avec d’autres buts et avec d’autres raisons, dans ce qui n’est, ni un désordre, ni une facilité de l’écriture, mais au contraire la mise en ordre, non seulement d’une pensée mais encore davantage une façon de dire le monde. Ou plutôt, sans doute, « son » monde. [...]

  • « On flotte dans l'absolu terrestre. » par Mediapart
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    « La plus grande concentration de chefs d'œuvre imaginable en jazz classique. Réunis pour la première fois sur quatre CD's. L'équivalent des Suites pour violoncelle de Bach, ou de la Ve de Beethoven dans la musique classique. On flotte dans l'absolu terrestre. »Par Bruno PFEIFFER - MEDIAPART

  • « Un incorruptible du piano jazz » par Alain Pailler
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    « « Je me demande si le monde saura un jour quel homme merveilleux nous tenions là ». Cette déclaration de Duke Ellington à propos du pianiste et chef d’orchestre Claude Thornhill, nul doute qu’elle pourrait s’adresser telle quelle à Martial Solal, pianiste superlatif et improvisateur hors-normes. Unanimement admiré par ses pairs et bien au-delà de la planète jazz, Martial Solal n’aura pourtant jamais joui de la popularité qu’ont connue sous nos cieux quelques-uns de ses contemporains comme Erroll Garner, Oscar Peterson ou Keith Jarrett voire Michel Petrucciani. Seule et unique explication à cette injustice flagrante : son intégrité musicale jamais prise en défaut et dont l’exemplarité ne se rencontre guère, parmi les chasseurs d’ivoire du premier rayon, que chez un Thelonious Monk ou un Bill Evans. S’il y eut jamais un incorruptible du piano jazz, ce fut bien lui, Martial, solitaire rayonnant comme l’astre solaire. Visionnant il y a quelque temps un BR d’A bout de souffle, le che [...]

  • « Des vocalises au timbre chaud et sensuel » par Chants…Songs
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    « Bossa Jazz For Ever, est la réédition d’un album de belle facture, enregistré à Rio et sorti en 2013, dans lequel Manu Le Prince rendait hommage à Johnny Alf, considéré comme le pionnier de la bossa nova.Grande figure du latin jazz dans l’Hexagone, Manu Le Prince sait offrir des vocalises au timbre chaud et sensuel. Anglo-argentine par ses origines, elle est aussi brésilienne de cœur et le prouve avec cet hommage à Johnny Alf dans les dix reprises de Bossa Jazz For Ever. Juste retour des choses.Mort le 4 mars 2010 dans un hôpital de la banlieue de São Paulo dans un certain oubli, Johnny Alf est considéré comme le précurseur de la bossa nova avant que ce genre ne connaisse le développement que l’on sait et Tom Jobim tout comme João Gilberto l’ont reconnu comme une influence majeure.Habituée au partage – même si elle a plusieurs albums actifs sous son nom – Manu Le Prince a fait partie de plusieurs formations (de Magma à Urban Sax) et, en prime, passionnée de musiques ethniques et [...]

  • « Un véritable roman miraculeux » par Le Figaro
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    Des débuts jungle aux œuvres sacrées en passant par le swing era, les bandes originales de film ou les grandes suites thématiques, le legs discographique de Duke Ellington est aussi immense que protéiforme. En se concentrant sur la genèse de « Ko-Ko » (enregistré le 6 mars 1940) pour le label Victor) dans un merveilleux grand-petit livre paru en 2011, Alain Pailler avait bien fait comprendre à ses lecteurs combien ce chef-d’œuvre avait ouvert une courte et très intense période au cours de laquelle tout ce qu’allait toucher le Duke  - entouré des saxophonistes Ben Webster, Harry Carney et Johnny Hodges, des trompettistes Cootie Williams et Rex Stewart, des trombonistes Joe Nanton et Lawrence Brown, du clarinettiste Barney Bigard et du prodigieux contrebassiste Jimmy Blanton – pouvait constituer une synthèse de son génie de compositeur, d’orchestrateur et de meneur d’hommes. Frémeaux & Associés, l’éditeur patrimonial bien connu, a la bonne idée de rééditer cet ouvrage qui se lit vér [...]

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