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  • « Une belle réédition » par Jazz Magazine
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    Jazz et chanson ont souvent été associés, qu’on prenne pour exemple les standards du répertoire de Broadway ou certains jazzmen français qui, dans les années 1950 et 1960, ont apporté leur concours à nos chanteurs nationaux. Parmi eux, Alain Goraguer devint vite une référence en matière d’arrangements, cet art de mettre en forme une composition et d’habiller une mélodie. La liste des artistes avec lesquels il travailla pendant toute sa carrière est impressionnante : Bobby Lapointe, France Gall, Georges Moustaki, Brigitte Bardot, Salvatore Adamo, Serge Gainsbourg et Jean Ferrat. Mais il commença comme pianiste de jazz (deuxième au Tournoi des Amateurs en 1955, derrière René Urtreger), soutenu par Jack Diéval et son ami Boris Vian, qui ne tarissait pas d’éloge sur son style et avec qui il cosigna La java des bombes atomiques ou encore Fais-moi mal Johnny. Ce coffret rassemble ses premiers enregistrements avec orchestre, en trio (avec Paul Rovère à la basse et Christian Garros à la b [...]

  • « Virtuose du bandolim » par Jazz Magazine
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    Il y a cent ans naissait Jacob do Bandolim, virtuose du bandolim (mandoline) qu’Hamilton de Holanda a remis en vogue dans nos récents festivals. C’est Jacob do Bandolim qui en fit l’instrument soliste du choro, musique née au Brésil du croisement des musiques de salon à l’européenne et de l’héritage africain, voisin en ce sens et contemporain du ragtime. La belle sélection conçue par Téca Calazans et Philippe Lesage s’étend de 1949 à 1962 et comprend une archive radio inédite avec Pixinguinha (ts) et Benedito Lacerda (fl) pour invités. Alfred SORDOILLET – JAZZ MAGAZINE

  • « Une merveilleuse opportunité de revivre un concert exceptionnel » par Classica
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    Le 14 mars 1961, le grand orchestre de Quincy Jones se présente sur la scène de l’Olympia à Paris. Douze morceaux captés à cette occasion sont inclus dans ce CD providentiel, dont trois longs morceaux de bravoure (Stolen Moments, Banja Luka et Africana) où brillent les meilleurs solistes du moment, propulsés par les arrangements somptueux du grand Quincy Jones. Une chance inouïe pour qui n’y était pas, une merveilleuse opportunité de revivre un concert exceptionnel pour qui y était. Jean-Pierre JACKSON – CLASSICA

  • « Une sorte de percussion poétique ou de poésie percussive » par Classica
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    Un disque de Daniel Humair es toujours une grande joie. D’abord parce que l’on sait que la liberté en est la base, ensuite parce que pouvoir écouter l’un des plus grands batteurs vivants est un privilège. A travers des compositions soignées, on pénètre dans un univers singulier où la distinction entre « soufflants » et batterie n’a pas de sens, tant l’approche des tambours et des cymbales est strictement musicale et précisément éloigné du … tambour. Il s’agit ici de couleurs, de souffles, de timbres, bref, d’une sorte de percussion poétique ou de poésie percussive. Le groupe est impeccable d’entente et de partage du projet, ce qui rend ce « Drum Thing » absolument splendide. Jean-Pierre JACKSON-CLASSICA

  • « L’esprit musical visionnaire de ces musiciens » par Classica
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    Le jazz est caractérisé généralement par la prédominance de l’improvisation, tandis que la musique classique l’est par celle de la composition. En réalité la simplification abusive est double. D’une part, la musique classique contemporaine a intégré dans son langage des éléments provenant du jazz et plusieurs des grands compositeurs classiques – de Bach, Vivaldi, Tchaïkovsky, etc. – le matériau de leur répertoire où ils trouvent des enchaînements harmoniques et des modes de phrasés nouveaux. En réalité, de Scott Joplin et James P. Johnson à Keith Jarrett et nombre de musiciens de jazz actuels, la musique dite « classique » et la musique dite « jazz » se sont constamment interpénétrées. En deux CD, nous est présentée une anthologie passionnante de quatre pionniers dans langage musical qui en rend compte : Jacques Loussier, André Hodeir, Claude Bolling et André Previn. À l’écoute, les 39 pages, enregistrées majoritairement dans les années cinquante et devenues rares, témoignent de l [...]

  • « L’un des plus beaux sons jamais sortis d’un saxophone alto », par Classica
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    L’un des plus beaux sons jamais sortis d’un saxophone alto est celui de Johnny Hodges, membre essentiel de l‘orchestre de Duke Ellington. Le 19 mars 1961, il était sur la scène de l’Olympia en compagnie d’ellingtoniens de haut vol (entre Lawrence Brown, Harry Carney, Ray Nance et Sam Woodyard), le pianiste Al Williams remplaçant le Duke. Quatorze morceaux étroitement associés au répertoire ellingtonien composent le programme, plus un Blues for Madeleine dû à Johnny Hodges. Bien heureux spectateurs de l’Olympia qui virent cette phalange mettre en œuvre une vision apollinienne du jazz, s’exprimant avec suavité sur des tempos toujours medium, les solistes étant maîtres de la paraphrase élégante, d’une manière de politesse musicale qui, au fond, relevait presque d’une forme de civilisation, tous ont disparu mais, par la grâce de ce CD, ils revivent avec grâce à nos oreilles trop souvent saturées de la cacophonie du monde. Jean-Pierre JACKSON-CLASSICA

  • « Cette délicatesse pianistique et vocale unique » par Jazz News
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    Sa voix enfantine au charme ineffable, la formidable élégance de son jeu de piano au time implacable, le goût exquis de savoir bien s’entourer, celui pas moins délicieux d’un répertoire choisi qu’elle a su s’approprier avec grâce : on chercherait en vain les défauts dans la discographie de Blossom Dearie, a fortiori dans ses débuts, parfaitement racontés dans ce volume. Des débuts qui auront Paris pour décor puisqu’elle y forme les Blues Stars, octuor de jazz vocal (avec Christiane Legrand) qui rencontrera un certain succès. Elle épouse le saxophoniste-flutiste Bobby Jaspar, mais surtout Eddie et Nicole Barclay lui font enregistrer un premier album instrumental et rapidement Norman Granz la remarque à son tour. De retour aux États-Unis, elle enregistre un beau bouquet d’albums pour Verve, tous indispensables pour concentrer cette délicatesse pianistique et vocale unique. Bruno GUERMONPREZ-JAZZ NEWS

  • « Un décalage savoureux du fond et de la forme » par Jazz Magazine
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    Tout au long de son histoire, le jazz a entretenu des rapports plus ou moins étroits avec d’autres formes de musique, « classique » ou « populaire ». Relations à doubles sens : nombreux sont les standards de jazz provenant des comédies musicales de Tin Pan Alley. A l’inverse, le jazz inspira des compositeurs tels Maurice Ravel ou George Gershwin. L’avènement du cinéma intensifia encore ces échanges. Ainsi les musiques de films composées par des jazzmen, Miles Davis, le MJQ, les Jazz Messengers, ou les bandes sonores « jazzifiées » comme par exemple, « Someday My Prince Will Come » empruntée à Walt Disney. Swingin’ Affair a opté pour cette dernière démarche. Le groupe, composé de jazzmen éprouvés de la scène française, s’empare de bandes originales connues pour en détourner l’esprit initial et en donner une version pétrie de swing. Un pari quelque peu risqué. « Les Tontons Flingueurs » ou « Le Gendarme de Saint-Tropez » ne présentent, a priori, aucune affinité particulière avec le [...]

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