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  • « Ici c’est l’histoire qui parle » par Classica
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    Deux concerts étaient prévus : l’un à 18 heures, l’autre à minuit. Deux ans auparavant, Coltrane, aux côtés de Miles Davis, s’était fait siffler. Le boulevard des Capucines bruissait. Le quartet qui représentait depuis « My Favorite Things » et « Live at the Village Vanguard », le jazz dans son aspect le plus avancé harmoniquement, mélodiquement et rythmiquement, allait être présent sue scène, en chair et en os. C’est peu dire que le tonnerre s’est déclenché, que la terre s’est entrouverte, pour tenter de rendre compte de son irruption dans le monde qui se vouait à Jean Nohain, André Claveau, au yé-yé et à Tino Rossi. Au cours des deux concerts, quinze morceaux furent joués. Des enregistrements non autorisés ont paru, de qualité souvent médiocre, comprenant des interprétations incomplètes. Cette parution propose quatre morceaux emblématiques, complets et dans une bonne qualité sonore : Mr PC, Everytime We Say Gooddbye, Impressions et My Favorite Things. Les incarnations coltrainie [...]

  • " L'Étoile de la musique créole "
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    [...] Il était temps que l’on permette d’entendre à nouveau la clarinettiste martiniquais Alexandre Stellio, « L'Étoile de la musique créole. En quatre CD et 83 plages (dont une interview de Gaston Monnerville), Stellio, qui ignorait tout du solfège et de l’harmonie, qui ne connaissait pas la tablature de son instrument, démontre qu’il savait interpréter la biguine et la mazurka par la puissance de ses lèvres sur des anches durs et permit la propagation du répertoire de cette musique traditionnelle tant en Europe qu’en Afrique, et bien entendu dans la Caraïbe. Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA

  • « Une anthologie précieuse » par Jazz News
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    Marque traditionnelle du peuple cubain ayant évolué avec son histoire, le son n’a pas attendu la belle histoire du Buena Vista Social Club (Compay Segundo et quelques autres sont représentés ici) pour conquérir un public immense. A l’image par exemple du succès international de la chanson « Guajira Guantanamera » qui propose un saisissant résumé de ce genre porté par une guitare typique (le très), des percussions d’ascendances africaines et nombre d’éléments venus de la créolité (plutôt hispanophone). Instrumentistes et orchestres devenus de plus en plus sophistiqués vont en faire progressivement un canal d’expression libérateur, pour l’esprit et le corps, remarquablement enregistré par ailleurs (c’est assez appréciable sur la longueur de trois cds et sur un créneau temporel aussi étendu). Celia Cruz, Beny Moré, une ribambelle de Conjunto et d’Orquesta plus tard, on est saisi par tant de chaleur et de générosité musicales qui font de cette anthologie un compagnon précieux.Par Brun [...]

  • « La grande noblesse des expressions populaires » par Jazz News
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    Il a longtemps été un secret bien gardé de ce côté-ci de l’Atlantique mais a joui au Brésil d’une immense réputation. A la fois comme instrumentiste accompli puisqu’il a révolutionné le jeu du bandolim, une mandoline tropicale dont il tire mille expressions et qu’il a sorti de son rôle de pur accompagnement. Mais aussi comme un grand de la musique populaire brésilienne, aux côtés de l’immense Pixinguinha qui surgit dans une précieuse archive inédite en conclusion de recueil. Parti du choro – fusion de l’identité musicale du Nordeste et de la tradition mélodique européenne latine – pour s’avancer vers le samba en incorporant les influences du boléro et de ce qui deviendra la bossa-nova (il meurt en 1969). Jacob do Bandolim ne rechignera pas non plus à improviser, fort de sa précision rythmique et d’une expressivité mélodique inouïes. Généreusement présentées par Teca Calazans et Philippe Lesage, ces vingt-sept plages sont indispensables à qui s’intéresse à la musique brésilienne et [...]

  • « Swing et blues légers se succèdent et l’auditeur complice est ravi ! »
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    Fruit des sessions new-yorkaise organisées par Hugues Panassié entre 1972 et 1974 dans le processus créatif du film « L’Aventure du jazz », la rencontre des guitaristes Al Casey et Billy Butler ne coulait pas de source. Le premier a joué dès les années 30 avec Fats Waller ou Billie Holiday, le second plus de deux décennies plus tard pour Sonny Stitt ou Dizzy Gillespie et même James Brown. On est pourtant loin du choc des générations à jouir de la fraîcheur et de la classe de leur fringuant dialogue, brillamment soutenu par la pulsation dont Jackie Williams est en charge. Très loin aussi de la vaine démonstration de dévaleurs de manches que les deux hommes n’étaient pas. Swing et blues légers se succèdent avec décontraction dans la chaleur d’une belle prise de son et l’auditeur, complice, est ravi ! Par Bruno GUERMONPREZ – JAZZ NEWS

  • « Une figure féminine incontournable » par Femme Actuelle
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    « Après une première biographie sonore consacrée à Marie-Antoinette, Cécile Berly, historienne spécialiste des femmes au XVIIIe siècle, s’intéresse à une autre figure féminine incontournable de cette époque, madame de Pompadour. Loin d’être une personnalité légère ou frivole, cette femme talentueuse a su utiliser ses nombreux atouts pour se forger un destin hors du commun. Dans le premier CD, l’historienne dresse le portrait de Jeanne- Antoinette Poisson, issue d’une famille de la petite bourgeoisie gravitant autour du monde richissime de la finance parisienne. Culture, intelligence, beauté, elle a tout pour obtenir les faveurs du roi sauf… un titre de noblesse ! Malgré ce handicap, elle parvient à se hisser officiellement dans le lit du souverain, ce qu’aucune bourgeoise n’avait réussi à faire avant elle. Dans le microcosme versaillais, c’est une révolution ! Le deuxième CD se penche sur sa nouvelle vie de maîtresse, puis de favorite. Le dernier CD est consacré à la toute-puissan [...]

  • « A savourer de bout en bout sans modération » par Jazz Mania
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    « A mon humble avis, Eunice Kathleen Waymon a.k.a. Nina Simone, née en février 1933 à Tryon en Caroline du Nord et décédée en France en avril 2003, fait partie du top 10, voire du top 5, des plus grandes chanteuses / pianistes africaines-américaines de son temps. Ses enregistrements ont été, en partie, réédités dans diverses collections, mais dans le désordre. Ce sont des compilations puisant ici et là dans les concerts enregistrés et dans les séances de studio. C’est peut-être le moment de penser à le faire dans l’ordre chronologique ?Patrick Frémeaux et ses collaborateurs ont fait le premier pas dans la bonne direction. Entre 1959 et 1962, Simone a enregistré 7 albums, dont 3 «live» et quelques 45 tours. Les voici réunis dans un coffret de 4 Cds avec un livret très bien documenté, illustré et écrit par Olivier Julien (…). Quatre Cds à savourer de bout en bout sans modération.Par ROBERT SACRE – JAZZ MANIA

  • « Authentiques merveilles » par Le Son du mond
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    « Refusée par le pouvoir blanc à un parcours de concertiste classique (une anecdote sujette à caution), Eunice Kathleen Waymon se consacre alors à l’univers du jazz. Un fort coffret et une biographie rappellent ce que la musique afro-américaine y a gagné. Elle fut hautement impressionnée par la prestation de Simone Signoret dans Casque d’Or  et lui chipa son prénom. Mais l’analogie, dans sa fréquentation de lieux mal famés à clientèle trouble, et par une personnalité fantasque mais conquérante, va plus loin qu’un simple étiquetage, pour une artiste qui se battit toute sa carrière durant pour obtenir son autonomie financière et artistique. L’éditeur Frémeaux nous le rappelle ici, qui remet, éclairé par les notes d’Olivier Julien comme autant de guides de l’entreprise, de l’ordre chronologique dans les sept premiers albums de la dame en 70 plages (y adjoignant, cerises sur le gâteau, sept refrains uniquement édités FAAen 45 tours, le tout remarquablement remastérisé). On pourra être [...]

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