Intégrale Mahalia Jackson Vol 8
Intégrale Mahalia Jackson Vol 8
Ref.: FA1318

1957 - 1958

Ref.: FA1318

Direction Artistique : JEAN BUZELIN

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 1 heures 14 minutes

Nbre. CD : 1

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Présentation

L’année 1958 est marquée par deux sommets dans la carrière de Mahalia Jackson : sa rencontre unique avec Duke Ellington et son concert historique au Festival de Jazz de Newport.
Patrick Frémeaux & Jean Buzelin


1957 : Trouble • Lead on Lord Jesus • He’s a light unto my pathway • Impatient heart • Life Eternal / Saint-Louis Blues : Hush The Wind • He’s that sows in tears • Steal away to Jesus. Black, brown and beige: Come Sunday • The 23rd Psalm 
Newport Jazz Festival 1958 : An Evening Prayer • A City Called Heaven • I’m on my way - studio • It don’t cost very much • Didn’t it rain - studio (intro live) • He’s got the whole world in his hands • My God is real -studio • I’m going to live the life I sing about in my song - studio • The Lord’s prayer • Walk over God’s Heaven - studio • Joshua fit the battle of Jericho - studio • His eye is on the sparrow - studio.

1958 saw two highlights in Mahalia Jackson’s career: her unique encounter with Duke Ellington and her legendary concert at the Newport Jazz Festival.
Droits : DP / Frémeaux & Associés



Presse
« Elle était blanchisseuse à la Nouvelle-Orléans et chantait dans la chorale de son église baptiste où prêchait son père. Devenue la « reine du gospel » par la grâce d’une voix sans égale, elle a été l’amie de Duke Ellington et Martin Luther King, que son chant a accompagné jusqu’à son enterrement. Mahalia Jackson sublima aussi le film Mirage de la vie avec le cantique Trouble of The World. C’est dire ce qu’apporte au patrimoine mondial de la musique l’initiative, pilotée par Jean Buzelin, de l’éditer intégralement. Tous les CD publiés par Frémeaux contiennent des pépites (au son restauré). Pour une première écoute, on peut commencer par le volume 13, consacré à 1961, année qu’elle commença en chantant pour l’intronisation du président Kennedy, avant d’aller triompher sur les scènes européennes, et de donner à l’Olympia le 25 février, un concert dont Paris se souvient encore. » Par Nathalie LACUBE – LA CROIX
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"Superbe travail effectué par le label français Frémeaux & Associés avec cette réédition en 8 CD des chansons de Mahalia Jackson, la ‘reine du gospel’, née un 26 octobre 1911…ou 1912, car comme pour Louis Armstrong, plus personne ne sait le dire avec exactitude. Décédée le 27 janvier 72, la grande Dame du gospel a laissé derrière de véritables trésors que le label français Frémeaux & Associés a compilés et classés avec minutie pour nous offrir sur huit opus, et par années, plus de 100 interprétations de celle que présentait ainsi J. Louis ‘Studs’ Terkel, un des premiers disc-jockeys blancs à avoir programmé des artistes noirs: ‘Si elle chantait le Blues, elle serait une autre Bessie Smith...’.Superbe réédition, donc, avec, en prime, des livrets bilingues (français et anglais) fort bien documentés et signés Jean Buzelin qui procurent un réel plaisir de lecture au plaisir de l’écoute de Mahalia Jackson qui s’inspira notamment de Ma Rainey, Ida Cox, Clara Smith et, bien sûr, de Bessie Smith, alors même que tout pouvait, et devait, opposer les deux femmes. Tandis que l’une, Bessie Smith, vivait de manière débridée, chantant dans les rades les plus crades, Mahalia Jackson avait suivi une éducation religieuse assidue qui l’orientait tout naturellement à chanter du gospel. Cela, vous le ressentez de manière très intense sur le premier album de cette intégrale, le volume 1 qui couvre la période 1937-1946, au travers de titre comme l’hymne baptiste ‘Amazing Grace’ ou encore ‘Oh My Lord’ et ‘I’m going to tell God’.Très jeune, Mahalia Jackson se produisait dans la chorale de l’église baptiste où prêchait son père tout en écoutant, en cachette, les disques de Bessie Smith qu’elle admirait. Une influence qui a profondément marqué le chant de Mahalia, et que le rendra de plus en plus expressif avec les années. Ce que les albums de cette intégrale vous feront ressentir avec émotion, surtout lorsque vous saurez que cette jeune femme n’a jamais suivi de cours de chant.Installée en 1927 à Chicago où elle ouvre une boutique de cosmétiques, Mahalia Jackson devint l’une des premières voix de la Great Salem Baptist Church avant de rejoindre Robert Johnson, qui vient de fonder le premier groupe mixte de gospel professionnel. Elle rencontra ensuite quelques grandes figures du gospel avant de rejoindre Thomas A. Dorsey, un chanteur de blues qui deviendra le véritable pionnier du gospel moderne, au début des années 1930, et qui l’accompagnera au piano pendant dix ans. C’est pour cela d’ailleurs que la majorité des titres alignés sur les deux premiers volumes de cette intégrale est seulement accompagnée par un seul piano.Sur le second volume qui couvre la période 1947-1950, ce sont 21 titres qui vous sont proposés, tous plus beaux les uns que les autres. Selon Robert Anderson, un des pianistes de la chanteuse, Mahalia Jackson aurait été la première à amener le Blues dans le Gospel, ce que démontrent d’ailleurs des chansons comme ‘There's not a friend like Jesus’, ‘The last mile of the way’ ou encore ‘I do, don't you’. Un second volume à écouter religieusement, tout en lisant le livret, toujours aussi bien documenté. Un second volume qui confirme l’exceptionnel travail effectué par le label français et qui mérite d’être salué comme il se doit. C’est également dans ce second volume que vous réentendrez le fameux ‘I’m glad salvation is free’ qui lui vaudra le Grand Prix de l’Académie du Disque en France, l’incontournable et fin critique Hugues Panassié ayant diffusé des chansons de Mahalia Jackson sur les ondes françaises puis publié un article sur elle dans ‘La Revue du Jazz’.La carrière de la chanteuse est véritablement lancée et Mahalia se produira sur les scènes les plus prestigieuses, comme le Carnegie Hall, ou le Yates Auditorium de Houston. Femme débordante d’énergie, elle jouira de la vie et de ses plaisirs jusqu’à rivaliser avec son idole, Bessie Smith, alors même que ses chansons surfent toujours sur la même vague. Dans le volume 3, qui couvre la période 1950-52, Mahalia nous offre ‘The Lord’s Prayer’, mais aussi ‘Closer to me’ et ‘Jesus is with me’. Dix huit titres sur ce CD, dont la première version, magistrale, de ‘In the upper room’, qui transcende le gospel.Les cinq albums suivant couvrent tous deux années ou bien une seule, Mahalia Jackson étant alors à l’apogée de sa puissance créatrice. Sur le volume 4 couvrant les années 53-54, ce sont encore 21 titres qui vous sont proposés, dont le très beau ‘I’m going to the river’, deux versions du superbe ‘Beautiful Tomorrow’, de même que deux versions du somptueux ‘Nobody knows the trouble I’ve seen’, qui concluent d’ailleurs cet opus qui vous fera couler quelques larmes tant la puissance émotionnelle de la voix de Mahalia Jackson vous pénètre, vous perfore.Une sensation que le cinquième puis le sixième volume de cette intégrale ne feront qu’accentuer, comme si la pression vocale de la Dame ne pouvait être interrompue. C’est d’ailleurs le sentiment étrange que l’on a dès que l’on a lancé l’écoute du premier CD de cette intégrale : l’incapacité, l’impossibilité à stopper le cours des choses, de la vie, et de cette intégrale. Comme si une force supérieure nous empêchait de faire autre chose que d’écouter les huit albums en continu. Comme si la vie de Mahalia jackson était la nôtre, comme si notre cœur avait fusionné avec le sien, comme si notre âme avait été touchée par le divin.Certains puristes vous diront peut être que tel album est d’un niveau légèrement inférieur au précédent, que le suivant manque de ceci ou de cela, mais le fait est là, l’ensemble s’écoute et doit s’écouter en continu, comme pendant ces trois heures pendant lesquelles Mahalia se produisit au festival d’Antibes-Juan les Pins, en 1968, avec cette ferveur inoubliable qui en fit l’un des grands moments du siècle dernier, ou comme ce jour mémorable où elle chanta, elle, la noire, à la Maison Blanche, lors de l’intronisation du Président John F. Kennedy. Amie fidèle du pasteur Martin Luther King, elle se trouva à ses côtés pour la défense des droits civiques des noirs et c’est elle qui chanta lors du service funèbre du leader assassiné.Avec un naturel désarmant et un charisme détonnant, Mahalia Jackson réussit même à rassembler 21.000 personnes dans le stade d'Atlanta, c'est-à-dire le plus grand public noir jamais réuni pour un concert. Prions Frémeaux & Associés de ne pas s’arrêter en si bon chemin et qu’un prochain volume, le neuvième, sortira très bientôt, suivi d’un autre, et d’un autre encore, surtout après cette réédition du fabuleux concert que Mahalia Jackson donna en 1958 au festival de Jazz de Newport et qui se trouve sur le huitième album de cette intégrale, en complément de 10 titres enregistrés en studio.Il y a des moments où les superlatifs sont superflus et un seul terme peut résumer à lui seul cette pile de huit albums: Indispensable. Tout simplement indispensable!"par Frankie Bluesy PFEIFFER - PARIS-MOVE
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Le Label de Patrick Frémeaux publie le huitième volume de son intégrale parvenue aux années 57-58. En 1957-1958, Mahalia Jackson poursuit son ascension de « star » en s’efforçant de limiter les entorses à son appartenance au gospel, et apporte sa caution à Martin Luther King, à une époque où l’on tire sur sa maison de Chicago. Elle joue et chante aux côtés de Nat Cole, se produit au Newport Jazz Festival et enregistre, non sans hésitation, avec l’orchestre Ellington pour une reprise de Black, Brown and Beige. Après cinq titres gâchés par un chœur féminin et trois extraits peu mémorables du film St Louis Blues, ce « Complete Mahalia Jackson, vol. 8 » débute pour de bon avec Come Sunday et le 23e Psaume, où Mahalia met parfois  trop de solennité dans le chant mais une réelle beauté dans le fredonnement et le récitatif. Puis on passe à Newport avec les 12 titres du LP d’origine (14 sur le CD de 1994) qui mêlait vrai « live » et réenregistrements en studio. On va là de sommet en sommet, avec une entente sublime entre la chanteuse et son pianiste Mildred Falls […]. Philippe BAS-RABERIN - JAZZ MAGAZINE-JAZZMAN
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Même classée parmi les plus grandes chanteuses de jazz avec Billie Holiday et Ella Fitzgerald, Mahalia Jackson a toujours voulu éviter de chanter cette tendance profane (seulement deux titres seront enregistrés avec Duke Ellington) ainsi que le blues considéré comme musique du diable. Notre gospel singer voulait se consacrer uniquement à la musique sacrée. Pour la convaincre de participer au festival de jazz de Newport en 1958, le producteur John Hammond s’était adressé au disc-jockey Joe Bostic : celui-ci ayant réussi à la faire accepter d’introduire le gospel, malgré un public destiné au jazz. Ce huitième volume de la diva du gospel reprend cinq titres enregistrés à Chicago le 11 juin 1957 ; des extraits de la bande originale du film « Saint Louis blues » relatant la vie du mythique W.C. Handy avec la participation de Nat King Cole au piano et le jeune Billy Preston à l’orgue qui sera considéré plus tard comme le cinquième Beatle ; deux morceaux de jazz sous la houlette du grand chef d’orchestre Duke Ellington et son concert devant 10000 personnes au Newport jazz festival 1958 avec le Mildred Falls trio. Joe Bostic aurait déclaré : « Ce fut le plus grand témoignage du pouvoir hypnotique d’un artiste ». Devant une voix aussi troublante et vibrante, on ne peut que donner la note maximale et cela depuis le premier volume consacré à sa carrière. Je vous invite à retrouver le livret qui accompagne ce disque du grand spécialiste Jean Buzelin qui officie avec le même talent dans la bible trimestriel du blues de « Soul Bag ». Pour vous persuader à mon tour de vous procurer une partie de l’âme chantante de l’intemporelle voix du gospel, je me suis documenté dans le précieux ouvrage réalisé par maître Buzelin. Bruno MARIE – BLUES & CO
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"La saga de Mahalia se poursuit, avec cet opus consacré la période où elle est au faîte de sa gloire, déplaçant des foules énormes lors des réunions religieuses (il n!y a pas, en ces temps bénis, de télé-évangélistes qui vous font rester au salon) auxquelles elle participe. On la voit à la TV, tourner dans Saint Louis Blues, prêter son concours à Duke Ellington pour quelques titres d!un LP et à l!affi che du célébrissime festival de jazz de Newport, aux côtés de Ray Charles et Chuck Berry. Les titres du fi lm sont, à mes oreilles, plus variété Broadway qu!autre chose et il en va de même pour ceux avec Ellington. Je leur préfère ceux de 1957, dont Trouble, superbe slow, avec choeurs discrets, un peu ce que fi t Elvis avec les Jordanaires en gospel. Concernant le passage à Newport, ce sont les titres qui remuent, ou à la Presley, qui retiennent le plus l!attention, mais ceux-là font partie de ceux refaits en studio en intégrant les applaudissements (ça se sent, d!ailleurs à l!oreille) et non les enregistrements in situ, parus fi nalement en 1994, pour une question de droits. Dommage."par Bernard BOYAT - LE CRI DU COYOTTE
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"Depuis 1998, le label Frémeaux & Associés a entrepris un travail patrimonial imposant en faisant paraître l’intégrale des œuvres léguées à la postérité par la chanteuse de Gospel, Mahalia Jackson. Le volume 8 de cette anthologie est désormais disponible, et nous permet de redécouvrir la voix lumineuse de cette immense figure du peuple noir américain.Bien qu’elle n’ait jamais pris de cours de chant, son désir sincère de porter la parole divine la hissera très rapidement au rang des reines de l’art vocal. Pour autant, Mahalia Jackson ne se laissera pas griser par le succès grandissant. Elle se fera un devoir de ne jamais se compromettre. Cette intransigeance ne sera pas toujours du goût de ses interlocuteurs, mais suscitera le respect de ses admirateurs. Très sollicitée, Mahalia Jackson résistera aux tentations, aux contrats mirobolants, et aux chemins de traverse qu’on voulait lui faire prendre. Profondément intègre, elle suivra sa voie, guidée par une foi inébranlable et une force de caractère remarquable. Ses précieuses qualités humaines la rapprocheront d’un jeune pasteur, tout aussi déterminé à faire triompher le bien, un certain Martin Luther King. Depuis sa disparition en 1972, son aura et son exemple inspirent les étoiles d’aujourd’hui, Mavis Staples, Liz Mc Comb, ou Tramaine Hawkins. Mahalia Jackson est à jamais un modèle de dignité, de probité, et de sagesse dans «L’épopée des Musiques Noires»…"par Joe FARMER - RFI
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Saluons Patrick Frémeaux pour avoir confié à Jean Buzelin, un vrai spécialiste éclairé, la réédition de l’intégrale des enregistrements de cette chanteuse hors du commun. Nous voilà déjà au volume 8 d’une série dont chaque pièce semble indispensable. Riche en apparitions publiques en églises et dans des shows TV triés sur le volet, 1957 ne fut pas une année faste au plan discographique pour Mahalia qui n’a enregistré que 5 faces cette année là, toutes écrites par son amie Doris Akers. Elle est accompagnée entre autres par Mildred Falls, la pianiste la plus sous-estimée de l’histoire du gospel. Ces faces sont en tempo lent à médium, solennelles et très recueillies sauf Lead on Lord Jesus bien enlevé. Suivent 3 faces de 1958, assez conventionnelles, gravées à Hollywood pour le film « Saint Louis Blues », avec Pearl Bailey, Billy Preston et Nat King Cole. Précisons que Jackson montrait beaucoup de réticences à accepter de chanter en dehors d’un cadre strictement religieux, mais en 1958, après Hollywood, elle tire un parti inattendu de deux faces enregistrées avec Duke Ellington : Come Sunday et The 23rd Psalm. Puis elle est invitée au festival de Newport, sa première réaction est de refuser, mais elle finit par accepter sous conditions et, là encore, le Mildred Falls Trio lui construit un écrin sonore qui lui permet de déployer tout son talent ; en fait il y a 5 faces live à Newport et 7 faces en studio à New York et les superbes Didn’t it rain et Walk over God’s Heaven, swingants à souhaits. Vivement le volume 9.Par Robert SACRE- AB5 MAGAZINE
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« Ce huitième disque de l’intégrale de la grande Mahalia, qui nous a déjà offert tant de beautés avec les volumes précédents, est remarquable à plus d’un titre, notamment par le texte éminemment documenté du livret dû à Jean Buzelin. D’abord parce qu’il comprend les faces enregistrées en mars 1957, après que l’on ait tiré à la carabine sur les fenêtres de sa maison de Chicago proche d’un quartier blanc. Ensuite parce que l’on y entend les trois chansons qu’elle interprète dans le film d’Allen Reisner, Saint Louis Blues, où figure également Nat King Cole, ainsi que les deux véritables chefs-d’œuvre (Come Sunday et le 23e Psaume) qu’elle grave avec l’orchestre de Duke Ellington dans le cadre de la suite de Black, Brown and Beige. Enfin parce qu’y figure l’enregistrement dans l’ordre original de parution de sa prestation phénoménale au Festival de Newport en 1958, sa seule apparition dans un contexte purement jazz. Il convient encore d’ajouter une dernière raison : Mahalia Jackson fut la plus grande chanteuse de gospel du XXe siècle. Il est fort probable qu’elle le restera au cours de celui-ci. »Par CLASSICA
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“Whilst the previous volumes have occasionally hinted at her crossover potential, Mahalia Jackson never forsook the church. However, Intégrale Vol. 8  1957-1985 clearly includes material not intended for hard core gospel audience. The recording from Black, Brown And Beige, made with The Duke Ellington Orchestra, now sound overly portentous to modern ears. The three tracks she made for the film St.Louis Blues are gospel but feature jazz singer Pearl Bailey and a very young Billy Preston on one title, and Nat “King” Cole on the remaining two, and they are then followed by material recording at The Newport Jazz Festival (or some titles later re-recorded due to the poor sound quality of the originals).Mahalia’s regular pianist Mildred Falls is on piano, fronting a little trio, and these often very bluesy tracks do capture Ms. Jackson in her full glory. Even so, this CD is most definitely one for long time aficionados of Mahalia Jackson’s music only”By Norman Darwen— BLUES IN BRITAIN
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L’éditeur Frémeaux poursuit son intégrale de la grande prêtresse du gospel. En 1957, Mahalia Jackson s’offre une maison pour le coquette somme de 40000 dollars dans la banlieue chic de Chicago. Ce qui ne l’empêche pas d’essuyer les tirs du voisinage. Au racisme quotidien elle répond par de divins refrains, habités par un une foi indéfectible, comme «23rd Psalm» et «Come Sunday», deux joyaux sertis de luxueuses orchestrations gravés avec Sir Duke Ellington, à l’occasion du messianique Black, Brown And Beige. Jacques DENIS-SO JAZZ
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Le côté patchwork inhérent à toute intégrale est ici largement compensé par la qualité inégalable de la musique. Voici, en ouverture de ce nouveau volume, cinq magnifiques gospel songs écrites par Doris Mae Akers. Enregistrés en juin 1957 avec la fidèle pianiste Mildred Falls, ces titres intègrent parfaitement le répertoire de la reine du gospel. Puis, celle-ci apparaît aux côtés de Nat King Cole et du jeune Billy Preston dans St Louis Blues, un film sur W.C. Handy. Les extraits sont plus anecdotiques, mais il forme comme une respiration avant ce qui va suivre, des chefs-d’œuvre nés de flirts avec le jazz. Dans son livret, Jean Buzelin décrit bien les hésitations de Mahalia à interpréter autre chose que des spirituals ou des gospels songs. En 1958 pourtant, elle franchit la pas : d’abord en participant à l’album « Black, Brown And Beige » de Duke Ellington ; ensuite, en donnant un récital au festival de Newport. A l’écoute du résultat, on ne peut que se réjouir de ces modestes concessions au domaine profane. A chaque fois, la voix de Mahalia semble plus épanouie que jamais, elle paraît au somment de son art. Naturellement, la symphonie de Duke Ellington mérite d’être écoutée dans son intégralité, on ne saurait se contenter des versions incluses ici de Come Sunday et du Psaume 23. Quant à la version du concert de Newport, elle mélange subtilement vraies prises live et réenregistrements réalisés un mois plus tard en studio. Etonnamment, on ne détecte guère de ruptures d’intensité. Un miracle à revivre d’urgence. Julien CRUE-SOULBAG
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Saluons Patrick Frémeaux pour avoir confié à Jean Buzelin, un vrai spécialiste éclairé, la réédition de l’intégrale des enregistrements de cette chanteuse hors du commun. Nous voilà déjà au volume 8 d’une série dont chaque pièce semble indispensable. Riche en apparitions publiques en églises et dans des shows TV triés sur le volet, 1957 ne fut pas une années faste au plan discographique pour Mahalia qui n’a enregistré que 5 faces cette année-là, toutes écrites pour son amie Doris Akers. Elle est accompagnée entre autres par Mildred Falls, la pianiste la plus sous estimée de l’histoire du Gospel. Ces faces sont en tempo lent à médium, solennelles et très recueillis sauf Lead on Lord Jesus bien enlevé. Suivent 3 faces de 1958, assez conventionnelles, gravées à Hollywood pour le film « Saint Louis Blues », avec Pearl Bailey, Billy Preston et Nat King Cole. Précisons que Jackson montrait beaucoup de réticences à accepter de chanter en dehors d’un cadre strictement religieux, mais en 1958, après Hollywood, elle tire un parti inattendu de deux faces enregistrées avec Duke Ellighton : Come Sunday et 23rd Psalm. Puis elle est invitée au festival de Newport, sa première réaction est de refuser, mais elle finit par accepter sous conditions et, là encore, le Mildred Falls Trio lui construit un écrin sonore qui lui permet de déployer tout son talent ; en fait il y a 5 faces live à Newport et 7 faces en studio à New York et les superbes Didn’t it rain et Walk over God’s Heaven, swinguants à souhait. Vivement le volume 9. Robert SACRE - ABS
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Trouble
    Mahalia Jackson
    D.M. Akers
    00:03:27
    1957
  • 2
    Lead on Lord Jesus
    Mahalia Jackson
    D.M. Akers
    00:03:15
    1957
  • 3
    He's a Light unto My Pathway
    Mahalia Jackson
    D.M. Akers
    00:03:17
    1957
  • 4
    Impatient Heart
    Mahalia Jackson
    D.M. Akers
    00:02:53
    1957
  • 5
    Life Eternal
    Mahalia Jackson
    D.M. Akers
    00:03:18
    1957
  • 6
    Hush The Wind
    Mahalia Jackson
    Traditionnel
    00:01:20
    1957
  • 7
    He's That Sows in Tears
    Mahalia Jackson
    Traditionnel
    00:02:15
    1957
  • 8
    Steal Away to Jesus
    Mahalia Jackson
    Traditionnel
    00:01:35
    1957
  • 9
    Come Sunday
    Mahalia Jackson
    Duke Ellington
    00:08:03
    1958
  • 10
    The 23 rd Psalm
    Mahalia Jackson
    Duke Ellington
    00:03:07
    1958
  • 11
    An Evening Prayer
    Mahalia Jackson
    C.M. Battersby
    00:03:26
    1958
  • 12
    A City Called Heaven
    Mahalia Jackson
    H. Frey
    00:03:49
    1958
  • 13
    I'M on My Way
    Mahalia Jackson
    Traditionnel
    00:03:29
    1958
  • 14
    It Don't Cost Very Much
    Mahalia Jackson
    T.A. Dorsey
    00:04:04
    1958
  • 15
    Didn't It Rain
    Mahalia Jackson
    Traditionnel
    00:02:41
    1958
  • 16
    He's Got The Whole World in His Hands
    Mahalia Jackson
    Traditionnel
    00:02:42
    1958
  • 17
    My God is Real
    Mahalia Jackson
    K. Morris
    00:03:43
    1958
  • 18
    I'm Going To Live The Life I Sing About My Song
    Mahalia Jackson
    T.A. Dorsey
    00:04:06
    1958
  • 19
    The Lord Prayer's
    Mahalia Jackson
    A.H. Malotte
    00:03:49
    1958
  • 20
    Walk Over God's Heaven
    Mahalia Jackson
    T.A. Dorsey
    00:03:01
    1958
  • 21
    Joshua Fit The Battle Of Jericho
    Mahalia Jackson
    Traditionnel
    00:02:34
    1958
  • 22
    His Eye is on The Sparrow
    Mahalia Jackson
    C.D. Martin
    00:04:30
    1958
Livret

INTÉGRALE MAHALIA JACKSON VOL. 8

COMPLETE MAHALIA JACKSON
INTÉGRALE MAHALIA JACKSON VOL. 8 1957-1958
Notre précédent volume consacré à l’œuvre enregistré de Mahalia Jackson s’achevait sur un très beau God Is So Good enregistré le 28 septembre 1956. (1) Ce gospel song avait été enregistré une première fois confidentiellement par son auteur, l’excellente chanteuse Doris Mae Akers, en 1953. Amie proche de Mahalia mais peu connue de ce côté-ci de l’Atlantique, Doris Akers entame, à partir de janvier 1957, lorsqu’elle reprend God Is So Good, une fructueuse carrière phonographique pour RCA-Victor, notamment à la tête d’un groupe mixte, les Simmons Akers Singers. En mars 1957, elle enregistre Life Eternal, Lead On Lord Jesus, Trouble et He’s A Light Unto My Pathway que va reprendre, quelques mois plus tard, Mahalia elle-même. En ce début d’année 1957, Mahalia Jackson achète une maison à Chicago, pour la somme de 40 000 dollars au 8353 Indiana Avenue, en bordure du South Side noir et du quartier de la middle class blanche. Quelques semaines plus tard, une personne, peut-être un voisin, tire des coups de carabine dans les fenêtres de son salon. Ce qui démontre que le statut de “grande vedette“ ne constitue pas un frein aux agressions racistes. Après enquête, la police n’a pas identifié le coupable — comme c’est étrange ! —, mais l’événement est relayé par la presse, la radio et la télévision, ce qui mobilise de nombreuses personnalités noires comme blanches, dont Dinah Shore qui demande à la chaîne CBS, à Hollywood, d’inviter Mahalia à l’un de ses “Dinah Shore Shows”. Ce qui n’a pas été facile, le producteur Bob Banner n’ayant jamais eu la permission d’engager un artiste noir quel qu’il soit. L’autorisation est donnée et Mahalia se rend au studio sans inquiétude, elle n’avait jamais travaillé avec une star féminine avant, mais elle voyait Dinah Shore à la télévision. Rien n’avait été vraiment préparé mais tout se passa très bien entre elles. Côté musique, ce fut plus difficile : Mahalia refusa les orchestrations et ne voulut pas chanter avec les cuivres qui, dit-elle, n’étaient pas dans the spiritual quality. Les musiciens eux-mêmes n’étaient pas habitués à accompagner du gospel, mais Mildred Falls prit les choses en main, dirigea les opérations et entraîna la rythmique dans He’s Got The Whole World In His Hands. Les deux artistes, qui sympathisèrent tout de suite, eurent une discussion sur le blues pendant laquelle Mahalia fit ses commentaires habituels sur le sujet et, ensemble, entonnèrent Down By The Riverside.
Dans la foulée du show, Mahalia Jackson reçut un télégramme de Las Vegas : “Chantez votre propre répertoire et nous vous offrons 25 000 dollars par semaine”. 25 000 dollars, un record pour l’époque, qui plus est pour une femme noire et pour chanter du gospel dans un club ! On lui propose même de ne pas servir d’alcool durant sa prestation. Malgré ses réticences habituelles, Mahalia est tentée, mais après une nuit blanche et une lutte intérieure avec elle-même, elle refuse… La chanteuse participe le 17 mai à un “Prayer Pilgrimage for Freedom” organisé au Mémorial Lincoln à Washington (D.C.). Cette manifestation vit défiler quatorze intervenants dont le dernier annoncé n’était autre que le Dr. Martin Luther King qui, devant 35 000 personnes, fit son premier grand discours national et lança la revendication demeurée célèbre : “Donnez-nous le droit de vote maintenant”. À sa suite, Mahalia Jackson entonna I’ve Been ‘Bucked, and I Been Scorned. Cet événement, après sa prestation à Montgomery au mois de décembre précédent (1), est la deuxième collaboration, et pas la dernière, qui montre l’implication de la chanteuse dans le mouvement des droits civiques. Quelques semaines plus tard, donc, Mahalia enregistre à Chicago les morceaux de Doris Akers ; belles interprétations, robustes et engagées. Le lent et majestueux Trouble et la valse gospel He’s A Light Unto My Pathway seront couplés sur un single, pour ne pas se couper du public noir, les autres paraîtront sur album 33 tours (2). Pendant le Newport Jazz Festival, en juillet, le célèbre producteur John Hammond, celui qui avait permis l’arrivée de Mahalia chez Columbia quelques années plus tôt, demande au disc-jockey Joe Bostic d’essayer de convaincre la chanteuse de participer au prochain festival, et lui permettre ainsi d’introduire le gospel devant un public d’amateurs de jazz. La réaction première de Mahalia est toujours réservée devant ce genre de proposition, car elle redoute toujours, sinon qu’on lui demande de chanter du jazz ou du blues, du moins que ses chants sacrés soient déplacés dans de tels cadres. De quoi la troubler un peu plus : le référendum du magazine Down Beat la nomme parmi les quatre plus grandes chanteuses de jazz (sic) avec Ella Fitzgerald, Billie Holiday et Sarah Vaughan !
Durant l’été, Mahalia participe notamment à un grand concert organisé par le révérend A. A. Peters à la Victory Baptist Church de Los Angeles, en compagnie du Professor J. Earle Hines et ses 500 voix (!) et, précisément, de son amie Doris Akers. C’est Louise Weaver, qui l’accompagne souvent sur disques et en tournées depuis 1950, qui tient l’orgue. Elle donne également un concert à Richmond devant Paul Robeson. Pendant ce temps, Martin Luther King s’entretient avec le vice-président Richard Nixon au sujet de l’inscription de tous les Noirs sur les listes électorales. Après avoir participé, en automne, à l’annuelle National Baptist Convention qui a lieu à Louisville, Mahalia doit se rendre à Hollywood pour apparaître dans le film d’Allen Reisner “Saint-Louis Blues” qui retrace la vie de W. C. Handy qu’interprète Nat King Cole entouré d’autres vedettes afro-américaines : Eartha Kitt, Ella Fitzgerald, Cab Calloway, Pearl Bailey et le tout jeune Billy Preston. Mahalia Jackson joue le rôle de Bessie May et chante à trois reprises. Le film sortira aux Etats-Unis le 7 avril 1958. Nat King Cole, que la chanteuse apprécie beaucoup, l’invite dans un de ses shows télévisés en décembre (3). Un peu avant, semble-t-il, elle avait été l’hôte du DuPont Show of the Week sur la chaîne CBS. Durant cette période californienne, Mahalia donne des concerts à San Diego, Palm Spring, San Francisco et Los Angeles (devant Charlie Chaplin). À la Columbia, son producteur Mitch Miller, occupé ailleurs, délègue à Irving Townsend un certain nombre d’opérations, ce qui ne constitue pas une mauvaise chose étant donné l’insistance de Miller à faire enregistrer à Mahalia des airs populaires et de variété “commerciaux” assaisonnés de cloches et de “violonades”. La première initiative de Townsend s’avère un vrai coup de génie lorsqu’il demande à la chanteuse de participer à l’enregistrement, avec Duke Ellington, de la “Black, Brown and Beige” ; le disque 33 tours devant comprendre une sélection de morceaux choisis et retravaillés de la fameuse suite créée au Carnegie Hall le 23 janvier 1943. Cette grande fresque écrite par le Duke se veut une évocation de l’histoire du peuple afro-américain ; elle portait d’ailleurs comme sous-titre : “A Tone Parallel to the History of the American Negro”. Comme d’habitude, sa première réaction est réservée. On lui propose de chanter Come Sunday, c’est du “jazz”, et puis elle est sans doute impressionnée de collaborer avec Ellington qu’elle connaît pourtant bien et qui a joué du piano avec elle (1). Alors elle se défend : “Je ne peux pas enregistrer avec un orchestre ! Je ne sais pas lire la musique…” (4) On le sait mais on lui demande d’apprendre, et celui qu’elle considère comme son fils, le chanteur Brother John Sellers, de retour de Paris, l’encourage…
Entre temps, Mahalia donne un concert au Philharmonic Hall de New York, et pour l’occasion ajoute un second organiste, le jeune Edward C. Robinson. Puis elle se rend à Los Angeles et commence à répéter avec le pianiste Elliott Beal avant d’entrer, pleine d’anxiété, dans les studios Columbia sur Sunset Boulevard, le 11 février 1958. En dehors de Come Sunday, dont Mahalia propose une interprétation grandiose (5), Duke Ellington demande à la chanteuse de chanter le 23e psaume qu’elle ne connaît pas. Et le Duke de répondre : “Ouvrez votre Bible, et chantez, Madame !” (4) Elle commence et l’orchestre se met progressivement en place en improvisant derrière elle. Le résultat : un chef-d’œuvre. Notons que, pour arriver à la perfection, une dizaine de prises de chaque pièce furent nécessaires, ainsi que nous avons pu le découvrir dans les inédits parus en 1999 (6). N’oublions pas que nous avons là la seule incursion de Mahalia Jackson dans le “jazz” de toute sa carrière ! “Un seigneur du jazz et une reine du gospel, deux têtes couronnées pour un moment de grâce, l’œuvre est magistrale et compte parmi les joyaux les plus éclatants de la musique afro-américaine”. (7) Le lendemain, accompagnée par un organiste, Mahalia enregistre deux titres puis reprend le train. Avant de rentrer chez elle, elle donne deux concerts à Kansas City (Missouri) au bénéfice d’un hôpital noir, descend jusqu’à la Nouvelle-Orléans — elle en profite toujours pour saluer les membres de sa famille restés “au pays” —, et remonte par le Tennessee. À Chicago, elle enregistre un ou deux morceaux (8) et repart en Californie, au début de l’été, pour participer au “2nd Annual Victory Baptist Church Benefit Festival… Starring Mahalia Jackson” devant 40 000 personnes réunies au Coliseum de San Francisco. Elle rencontre à cette occasion Jules Schwerin, un ami de Brother John Sellers, qui vient lui parler de son projet d’écrire un livre sur elle.
Les trois coups du Newport Jazz Festival 1958 sont frappés. Le 3 juillet, Duke Ellington donne son concert et invite Mahalia à venir chanter Come Sunday avec son orchestre, avant de laisser le piano à Mildred Falls pour Keep Your Hand On My Plow (Columbia CD 53584). Le récital de Mahalia Jackson est programmé le samedi soir 6 à l’Everybody’s Park, une soirée triste, bruineuse, brumeuse et froide, un temps typique à Newport. Il est minuit une (donc le 7) lorsque le présentateur Willis Connover annonce : “Mesdames et Messieurs, c’est maintenant dimanche et le temps est venu d’écouter la plus grande chanteuse de gospel du monde”. Mahalia attaque An Evening Prayer et va chanter durant trois quart d’heures devant 10 000 personnes et donner une prestation magnifique et mémorable. Joe Bostic déclara : “Ce fut le plus grand témoignage du pouvoir hypnotique d’un artiste. Je n’avais jamais rien vu de pareil durant toute ma vie. Ces gens restaient assis… ils oubliaient tout… ils étaient totalement transportés”.(4) Et alors qu’elle entame Didn’t It Rain, la pluie cesse et la chanteuse y va de son commentaire ! Mitch Miller enregistre tout le concert, lequel ne sera publié dans son intégralité qu’en 1994 (9). En effet, la qualité de l’enregistrement fut sans doute jugée trop faible à l’époque, car plus de la moitié des titres furent refaits en studio un mois plus tard et mixés avec les applaudissements pour figurer sur le 33 tours “Newport 1958” (Columbia CL 1244). N’ayant pas les droits pour éditer le CD de 1994, nous avons repris les douze titres du microsillon en les replaçant dans l’ordre du concert (10). Celui-ci était constitué d’un choix de morceaux enregistrés par la chanteuse entre 1950 et 1956 pour Apollo puis Columbia, ainsi que le tout récent He’s Got The Whole World In His Hands, un spiritual rendu célèbre par Marian Anderson, et que Mahalia venait de réaliser en studio quelques mois auparavant (11). Ajoutons enfin que trois extraits de la prestation de Mahalia Jackson figurent dans le film “Jazz on a Summer’s Day”, un long métrage en couleurs de Bert Stern sur le festival (12). Mahalia participe ensuite à une émission de télévision en compagnie de Sammy Davis Jr. Durant l’été, la chanteuse a la douleur de perdre son compagnon, le révérend Russell Roberts, puis elle gagne Hollywood pour participer au film “Imitation of Life” (“Le Mirage de la vie”), mélodrame que réalise Douglas Sirk avec Lana Turner et Juanita Moore en vedettes. Mahalia chante à la fin, lors des obsèques de la servante noire tournées dans l’Hollywood Baptist Church, un grandiose et bouleversant Trouble Of The World. Le film sortira sur les écrans en 1959. Après le tournage, elle est reçue par Bing Crosby et Dinah Shore dans les studios ABC et chante son medley Summertime/Sometimes I Feel Like A Motherless Child dans un rocking-chair costumée en “Mammy” ; encore une représentation du cliché du “bon Noir” domestique que l’on colle à la peau (si nous pouvons nous permettre l’expression) des artistes afro-américains. Et pourtant, comme nous l’avons répété plusieurs fois, Mahalia Jackson ne portait pas le costume du personnage “oncle tomiste” que certains ignorants voulaient lui faire endosser… 
Jean BUZELIN
© Frémeaux & Associés     
Jean Buzelin est l’auteur de Negro Spirituals et Gospel Songs, Chants d’espoir et de liberté (Ed. du Layeur/Notre Histoire, Paris 1998).
Notes :  
1. Voir Complete Mahalia Jackson Vol. 7 (FA 1306)  
2. Deux autres titres : He Must Have Known (5711) et Jesus Is The Light (5712) sont restés inédits.  
3. Sans doute juste avant ou après le tournage du film, l’émission ayant eu lieu probablement à New York.  
4. In Mahalia de Laurraine Goreau.  
5. C’est toujours Ray Nance qui joue la partie de violon.  
6. In Columbia CD 65566.  
7. Noël Balen, Histoire du Negro Spiritual et du Gospel (Fayard, 2001).  
8. Une petite entorse à la stricte chronologie : pour ne pas couper en deux le concert de Newport, les morceaux enregistrés en février et mars 1958 figureront dans notre prochain volume.  
9. In Live at Newport 1958 (Columbia Legacy CK 53629) : 14 titres.
10. Manquent When the Saints Go Marching In, Keep Your Hand on My Plow et Jesus Met The Woman at The Well (respectivement placés en 7e, 9e, 13e positions) ; tandis que My God Is Real, la fameuse gospel ballad de Kenneth Morris composée en 1944, est enregistrée pour la première fois par Mahalia et n’avait pas été chantée à Newport (rappelons que la chanteuse enregistra nombre d’œuvres de Morris, dont Dig A Little Deeper, l’un de ses grands succès).
11. Il figurera sur notre volume 9.
12. On y voit également Louis Armstrong, Dinah Washington, Big Maybelle, Chuck Berry, Sonny Stitt, Chico Hamilton, Jimmy Giuffre, Gerry Mulligan, George Shearing, Anita O’Day, etc.
 
Ouvrages consultés :
Laurraine Gorreau : Mahalia (Lion Pub., UK 1976 - 2e édition)
Jules Schwerin : God To Tell It :Mahalia Jackson (Oxford University Press, 1992)
Cedric J. Hayes & Robert Laughton : Gospel Discography 1943-1970 (Eyeball Productions Inc., 2007) 
Nos remerciements sincères à Claude Carrière, Friedrich Mülhöcker, Michel Pfau et Étienne Peltier pour le prêt de certains disques originaux, parfois rares. 
Photos & collections : Sony Music Photos Archives, X (D.R.) 
Nous dédions ce volume à la mémoire de Jean-Paul Guiter. 
english notes
The preceding volume in our series of the complete recorded work of Mahalia Jackson ended with a beautiful recording of God Is So Good recorded on 28 September 1956 (1). This gospel song had first been recorded by its composer, the excellent singer Doris Mae Akers, in 1953. A close friend of Mahalia but little known this side of the Atlantic, from January 1957 onwards, when she reprised God Is So Good, Doris Akers launched a successful recording career with RCA-Victor, notably as leader of the mixed group the Simmons Akers Singers. In March 1957 she recorded Life Eternal, Lead On Lord Jesus, Trouble and He’s A Light Unto My Pathway, that Mahalia herself would reprise a few months later. In early 1957 Mahalia bought a house in Chicago, for 40,000 dollars, at 8353 Indiana Avenue on the edge of the black South Side but in a middle class white district. According to Jules Schwerin “A few weeks after she moved in, an unidentified person, allegedly an irate neighbour, fired air-rifle pellets into her living room windows”. Being a star was obviously no protection against racist attacks. There was a police enquiry that strangely was incapable of identifying the attacker but the incident was widely reported in the press, on radio and TV, mobilising numerous personalities, both white and black, including Dinah Shore who asked the CBS channel in Hollywood to invite Mahalia on to one of her “Dinah Shore Shows”. This was not easy as the producer Bob Banner had so far never been allowed to hire a black performer. However, permission was given for Mahalia to go to the studio. She had never worked with a female star before but had seen Dinah Shore on TV. Nothing had been prepared but the two women got on well. The problem came with the choice of music: Mahalia refused the arrangements and did not want to sing with a brass accompaniment which she said did not have the necessary spiritual quality and the musicians themselves were not used to backing gospel. Mildred Falls took charge of the whole operation, leading the rhythm section on He’s Got The Whole World In His Hands. The two star performers, who hit it off immediately, had a long talk about the blues with Mahalia making her usual points and, together, they gave an astonishing rendition of Down By The Riverside. While the show was still going on Mahalia received a telegram from La Vegas: “Sing your own repertoire and we’ll pay you 25,000 dollars a week”. 25,000 dollars was a record sum at that time, even more so for a woman vocalist to sing gospel in a night club! They even offered not to serve alcohol during her show. In spite of her usual reluctance, Mahalia was tempted but, after a sleepless night and an inner struggle, she refused.
On 17 May she took part in a “Prayer Pilgrimage for Freedom” organised at the Lincoln Memorial in Washington D.C. when fourteen people addressed the 35,000 strong crowd, the last being none other than Dr. Martin Luther King who gave his first great national speech with its famous demand “Give us  the ballot now.” Afterwards Mahalia struck up I’ve Been Bucked And I’ve Been Scorned. This event, following her appearance in Montgomery the preceding December (1), was not the last time she would show her support for the Civil Rights Movement. A few weeks later, in Chicago, Mahalia recorded some beautiful interpretations of titles by Doris Akers. The slow and majestic Trouble and the gospel song He’s A Light Unto My Pathway were combined on a single, intended to appeal to a black audience, while the others appeared on a 33rpm (2). During the Newport Jazz Festival in July, the famous producer John Hammond who had introduced Mahalia to Columbia a few years earlier, asked disc jockey Joe Bostic to try to convince the singer to take part in the next festival and so introduce gospel to a jazz audience. Mahalia’s reaction was still hesitant for she was always afraid that if she agreed to sing in a jazz and blues atmosphere, her religious music would be relegated to second place. She was even more disturbed by the fact that a vote in the jazz magazine Down Beat had named her as one of the four greatest jazz singers together with Ella Fitzgerald, Billie Holiday and Sarah Vaughan!
During the summer Mahalia participated in a huge concert organised by the Reverend A.A. Peters and the Victory Baptist Church of Los Angeles, alongside Professor J. Earle Hines and his 500 voices and her friend Doris Akers. Louise Weaver, who had often accompanied her on tour and on record since 1950, was on organ. She also gave a concert in Richmond in front of Paul Robeson. This was also the time when Martin Luther King was holding discussions with Vice-President Richard Nixon on the right of black people to vote. After having attended the Autumn National Baptist Convention in Louisville, Mahalia left for Hollywood to appear in the Allen Reisner film “St. Louis Blues”, retracing the life of W.C. Handy (played by Nat King Cole) and featuring other Afro-American stars such as Eartha Kitt, Ella Fitzgerald, Cab Calloway, Pearl Bailey and young Billy Preston. Mahalia Jackson played the role of Bessie May and sang three songs. The film came our in the States on 7 April 1958. Nat King Cole, whom Mahalia really admired, invited her to appear on one of his TV shows in December (3). Apparently, a short time before, she had hosted the Dupont Show of the Week on CBS. During her stay in California she gave concerts in San Diego, Palm Spring, San Francisco and Los Angeles (in front of Charlie Chaplin). At Columbia her producer, Mitch Mitchell, who had other commitments, delegated some of his work to Irving Townsend which turned out to be not such a bad thing for the latter insisted that Mahalia record some more popular tunes, backed by bells and strings. His first initiative was a stroke of genius when he asked Mahalia to record with Duke Ellington on Black, Brown and Beige, a 33rpm of a selection of reworked pieces from the legendary suite first performed at the Carnegie Hall on 23 January 1943. This vast evocation, composed by Duke Ellington, subtitled “A Tone Parallel to the History of the American Negro”, was intended as the story of Afro-Americans. Not unsurprisingly, Mahalia’s immediate reaction was very reserved. She was asked to sing Come Sunday but this was jazz and maybe she was also a little overawed by working with Ellington, although she knew him well as he had already played piano for her “I can’t record with no orchestra! I can’t read a note…” (4) This was already common knowledge but they asked her to learn and singer Brother John Sellers, whom she regarded as a son, encouraged her to learn.
Meanwhile, Mahalia gave a concert at the Philhar­monic Hall in New York and here she added a second organist, the young Edward C. Robinson. Then she went to Los Angeles to begin rehearsing with pianist Elliott Beal before, still full of apprehension, entering Columbia Studios on Sunset Boulevard on 11 Fe­bru­ary 1958. In addition to a magnificent Come Sunday (5), Duke Ellington asked her to sing the 23rd Psalm which she didn’t know. The Duke replied “Open your Bible and sing woman!” (4) She began and the orchestra gradually took their places behind her and began to improvise. The result was a masterpiece! Normally ten takes were necessary before a piece was considered perfect. (6) This is the only jazz track that Mahalia made throughout her entire career. “A master of jazz and a queen of gospel, two crowned head coming together for a moment of beauty, the work is brilliant and one of the most magnificent achievements of Afro-American music”. (7) The following day, accompanied by an organist, Mahalia recorded two titles and then took the train. Before returning home she gave two concerts in Kansas City in aid of the Negro hospital, went down to New Orleans – she always seized an opportunity to visit members of her family who had stayed in the south – and went back via Tennessee. In Chicago she recorded one or two titles (8) and then returned to California in early summer to take part in the “2nd Annual Victory Baptist Church Benefit Festival … Starring Mahalia Jackson”, before a crowd of 40,000 in the Coliseum at San Francisco. It was here that she met Jules Schwerin, a friend of Brother John Sellers, who had come to discuss his plan of writing a book about her.
And then it was time for the Newport Jazz Festival. On 3 July Duke Ellington gave his concert and invited Mahalia to sing Come Sunday with his orchestra, before handing over the piano to Mildred Falls for Keep Your Hands On My Plow (Columbia CD 53584). Mahalia’s Newport concert was planned for Saturday 6 July at Everybody’s Park. The evening was grey, damp, misty and cold. It was a minute past midnight (hence already 7 July) when presenter Willis Connover announced: “Ladies and gentlemen, it is now Sunday and time to hear the world’s greatest gospel singer!” Mahalia began with An Evening Prayer and sang for forty-five minutes to a crowd of ten thousand, giving a magnificent and memorable performance. Joe Bostic declared: “It was the most hypnotic power of great artistry I have ever encountered. Nothing like it have I ever seen in my life. Those people sat … they forgot … they were simply entranced.” (4) And, as she launched into Didn’t It Rain, the rain stopped and she continued with comment! Mitch Miller recorded the entire concert but this was only published in its entirety in 1994 (9). The quality of the recording was probably considered too weak at the time for more than half the titles were re-cut in the studio a month later and mixed with the applause to form the 33rpm “Newport 1958” (Columbia CL 1244). Not being able to obtain the rights to the 1994 CD we have reprised the twelve titles of the LP and placed them in the order they featured at the concert. (10) This comprised a choice of titles recorded by the singer between 1950 and 1956 for Apollo, then Columbia, as well as the recent He’s Got The Whole World In His Hands, a spiritual made famous by Marian Anderson and which Mahalia had recorded a few months previously. (11) Note also that three extracts from Mahalia Jackson’s performance feature in the film “Jazz on a Summer’s Day”, a full length colour film by Bert Stein on the festival. (12) Mahalia then appeared in a television show with Sammy Davies Jr. During the summer, after the sad loss of her long time companion the Reverend Russell Roberts, she went back to Hollywood to appear in the film “Imitation of Life”, directed by Douglas Sirk and starring Lana Turner and Juanita Moore. Towards the end, during the funeral of the Negro servant filmed in the Hollywood Baptist Church, Mahalia sang a moving version of Trouble Of The World. The film came out in 1959. After the filming she was received by Bing Crosby and Dinah Shore in the ABC studios and sang her medley Summertime/Sometimes I Feel Like A Motherless Child, sitting in a rocking chair and dressed as a “black Mammy” – yet another example of the “good old black servant” cliché so often applied to Afro-American artistes. However, as we have already pointed out, Mahalia Jackson had absolutely nothing of the Uncle Tom characteristics that some uninformed observers labelled her with … 
Adapted by Joyce WATERHOUSE from the French text of Jean BUZELIN 
© Frémeaux & Associés        
Jean Buzelin is the author of: Negro Spirituals et Gospel Songs, Chants d’espoir et de liberté (Ed. du Layeur/Notre Histoire, Paris 1998)
Notes:   
1. See Complete Mahalia Jackson Vol. 7 (FA 1306).  
2. Two titles were never issued : He Must Have Known (5711) and Jesus Is The Light (5712).  
3. Doubtless just before or after the making of the film, the programme probably made in New York.  
4. In Mahalia by Laurraine Goreau.  
5. Still Ray Nance on violin.  
6. On Columbia CD 65566.  
7. Noël Balen, Histoire du Negro Spirituel et du Gospel (Fayard, 2001).  
8. A slight deviation from the strict chronology: to avoid cutting the Newport concert into two parts, the three pieces recorded in February and March 1958 will appear in our next volume.  
9. On Live at Newport 1958 (Columbia Legacy CK 53629: 14 titles).
10. When The Saints Go Marching In, Keep Your Hand On My Plow and Jesus Met The Woman At The Well are missing (respectively placed 7th, 9th and 13th); while My God Is Real, the famous gospel ballad composed by Kenneth Morris in 1944, is recorded for the first time by Mahalia and was not sung at Newport. (The singer recorded numerous works by Morris, including one of her big hits Dig A Little Deeper.)
11. This will appear in our Vol. 9.
12. This film also features Louis Armstrong, Dinah Washington, Big Maybelle, Chuck Berry, Sonny Stitt, Chico Hamilton, Jimmy Giuffre, Gerry Mulligan, George Shearing, Anita O’Day etc.
 
Works consulted: 
Laurraine Goreau: Mahalia (Lion Pub. UK 1976 – 2nd edition).
Jules Schwerin: God To Tell It: Mahalia Jackson (OUP 1992). 
Cedric J. Hayes & Robert Laughton: Gospel Discography 1943-1970 (Eyeball Productions. Inc., 2007).  
With grateful thanks to Claude Carrière, Friedrich Mühlöcker, Michel Pfau and Etienne Peltier for the loan of some rare records from their collections.  
Photos & collections: Sony Music Photos Archives, X (D.R.) 
We dedicate this CD to the memory of Jean-Paul Guiter   
discographie
1. TROUBLE (D.M. Akers) CO5706  
2. LEAD ON LORD JESUS (D.M. Akers) CO5707  
3. HE’S A LIGHT UNTO MY PATHWAY (D.M. Akers) CO5708-2  
4. IMPATIENT HEART (D.M. Akers) CO5709  
5. LIFE ETERNAL (D.M. Akers) CO5710  
6. HUSH THE WIND (Trad.)  
7. HE’S THAT SOWS IN TEARS (Trad.)  
8. STEAL AWAY TO JESUS (Trad.)  
9. PART IV (aka COME SUNDAY) (D. Ellington) CO40635-10
10. PART VI (aka THE 23rd PSALM) (Trad. - D. Ellington) CO40636-8
11. Intro + AN EVENING PRAYER (C.M. Battersby - C.H. Gabriel)
12. A CITY CALLED HEAVEN (H. Frey - arr. B. Smith)
13. I’M ON MY WAY (Trad. - arr. M. Jackson) CO61394
14. IT DON’T COST VERY MUCH (T.A. Dorsey)
15. DIDN’T IT RAIN (Trad. - arr. R. Martin) CO61396
16. HE’S GOT THE WHOLE WORLD IN HIS HANDS (Trad. - adapt. G. Love)
17. MY GOD IS REAL (K. Morris) CO61395
18. I’M GOING TO LIVE THE LIFE I SING ABOUT IN MY SONG (T.A. Dorsey) CO61397
19. THE LORD’S PRAYER (A.H. Malotte)
20. WALK OVER GOD’S HEAVEN (T.A. Dorsey) CO61393
21. JOSHUA FIT THE BATTLE OF JERICHO (Trad. - arr. M. Jackson) CO61399
22. HIS EYE IS ON THE SPARROW (C.D. Martin - C.H. Gabriel) CO61398 
Mahalia Jackson (vocal) with :
(1-4) Prob. Mildred Falls (p), unknown (organ)(bass)(drums)(vocal choir). Chicago, IL, 11/06/1957.
(5) Prob. same. Chicago, 12/06/1957.
(6) Pearl Bailey (vocal), Billy Preston (organ), unknown (vocal choir). Film “St. Louis Blues”. Hollywood, CA, ca. end 1957/early 1958.
(7-8) Nat King Cole (organ, piano), unknown(vocal choir). Same film.
(9-10) Duke Ellington Orchestra : Ray Nance (trumpet, violin), Harold “Shorty“ Baker, William “Cat“ Anderson, Clark Terry (trumpet), John Sanders, Britt Woodman, Quentin Jackson (trombone), Russell Procope (alto sax, clarinet), Bill Graham (alto sax), Jimmy Hamilton (tenor sax, clarinet), Paul Gonsalves (tenor sax), Harry Carney (baritone sax), Duke Ellington (piano), Jimmy Woode (bass), Sam Woodyard (drums). Los Angeles, CA, 11/02/1958.
(11, 12, 14, 16, 19) Mildred Falls Trio : Mildred Falls (piano), Lilton Mitchell (organ, except on 12), Tom Bryant (bass). Newport Jazz Festival, Newport, RI, 07/07/1958.
(13, 15, 17, 18, 20-22) Mildred Falls (piano), Lilton Mitchell (organ, except on 15, 20), Milton Hinton (bass). New York City, 11/08/1958.   
CD Mahalia Jackson Intégrale Vol 8 1957 - 1958 © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)

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