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AVEC ANOUK GRINBERG, ZABOU, JEAN PIERRE CASSEL, JEAN TOPART, ROSCHDY ZEM...
Ref.: FA867
Direction Artistique : OLIVIER COHEN
Label : Frémeaux & Associés
Durée totale de l'œuvre : 2 heures 3 minutes
Nbre. CD : 2
“Rares sont ceux qui ont lu dans son intégralité le livre de Collodi auquel cette excellente adaptation dialoguée fait référence. L’interprétation est exceptionnelle : avec sa voix à la fois sensible et canaille, Anouk Grinberg est éblouissante d’authenticité, Jean-Pierre Cassel campe un Gepetto à la fois bourru et chaleureux et Zabou nous fait un numéro de limace lente et obstinée tout à fait au point... sans oublier les vingt-deux comédiens qui ont prêté leurs voix aux nombreux personnages du roman.”
Françoise Ténier, magazine Écouter voir
D'après l'oeuvre de Carlos Collodi sur une mise en scène sonore d'Olivier Cohen interprété par Anouk Grimberg, Zabou, Jean-Pierre Cassel, Jean Topart, Roschdy Zem, Cécile Cassel, Laurence Graves, Gaëlle Mahouin, Corinne Ortega, Cécile Dessillons, Muriel Sarafian, René Carton, Marc-Michel Georges, Laurent Gersztenkorn, Michel Gravero, Jean-Christian Grinevald, Philippe Houillez, Georges Ischenko, Jean-Claude Koskas, Jean-Marie Lehec, Jean-Pierre Lessard, Mathias Mlekuz, Stephan Ropert, Armel Veilhan, Pierre William, Didier Brice. Compositions originales et direction musicale : Jean-François Alexandre • Musiciens : Alain Bouhey - saxophone, Romain Bour - alto, Pierre Ditroy - contrebasse, Sandrine Faucher - claviers, Valérie Fluzin - flûte traversière, Adeline Lecce - violoncelle, Laurent Matheron - saxophone baryton et clarinette basse, Aline Potin - percussions, Claudia Stephan - flûtes à bec, Olivier Voisin - trompette.
“Le résultat s’avère aussi brillant que passionnant, grâce à la présence de vingt-deux comédiens tous remarquables – et particulièrement Jean Topart en Collodi, Jean-Pierre Cassel en Gepetto bourru, tendre et pudique et Zabou surprenante dans un double rôle de limace et de fée aux cheveux bleus. Naïve, émouvante, impertinente Anouk Grinberg domine la distribution dans l’incarnation d’un Pinocchio, sale gosse tout à la fois menteur, turbulent et attachant. Quant à Jean-François Alexandre, un simple quatuor (contrebasse, flûte traversière, saxophone, violoncelle) lui suffit pour créer un paysage sonore tout en finesse.”
par le magazine Diapason
Droits : Groupe Frémeaux Colombini SAS - La Librairie Sonore en accord avec Le Théâtre du Proscenium sous la direction d'Olivier Cohen et le studio Kos & Co.
Coédition musicale : © Kos & Co - Frémeaux & Associés
Auteur de l'adaptation : Olivier Cohen
D’APRÈS L’ŒUVRE DE CARLO COLLODI DIRECTION ARTISTIQUE OLIVIER COHEN INTERPRÉTÉ PAR : Anouk Grimberg, Zabou, Jean-Pierre Cassel, Jean Topart, Roschdy Zem. AVEC LA PARTICIPATION DE Cécile Cassel, Laurence Graves, Gaëlle Mahouin, Corinne Ortega, Cécile Dessillons, Muriel Sarafian, René Carton, Marc-Michel Georges, Laurent Gersztenkorn, Michel Gravero, Jean-Christian Grinevald, Philippe Houillez, Georges Ischenko, Jean-Claude Koskas, Jean-Marie Lehec, Jean-Pierre Lessard, Mathias Mlekuz, Stephan Ropert, Armel Veilhan, Pierre William, Didier Brice. Compositions originales et direction musicale : Jean-François Alexandre • Musiciens : Alain Bouhey - saxophone, Romain Bour - alto, Pierre Ditroy - contrebasse, Sandrine Faucher - claviers, Valérie Fluzin - flûte traversière, Adeline Lecce - violoncelle, Laurent Matheron - saxophone baryton et clarinette basse, Aline Potin - percussions, Claudia Stephan - flûtes à bec, Olivier Voisin - trompette.
RACONTE PAR PIERRE RICHARD AVEC DIX COMEDIENS &...
Raconté par JEAN PIERRE CASSEL
Raconté par CLAUDE RICH, HASSAN KOUYATE et 13...
PHILIPPE NOIRET, JACQUES VILLERET, HENRI VIRLOJEUX,...
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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1Pinocchio: PrologueCarlo Collodi, Louis Cervin00:03:001274652000
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2Pinocchio: Une bûche qui pleureCarlo Collodi, Louis Cervin00:03:131274652000
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3Pinocchio: Le père la CeriseCarlo Collodi, Louis Cervin00:03:441274652000
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4Pinocchio: GepettoCarlo Collodi, Louis Cervin00:05:081274652000
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5Pinocchio: Pinocchio et le grillonCarlo Collodi, Louis Cervin00:02:471274652000
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6Pinocchio: Solitude de PinocchioCarlo Collodi, Louis Cervin00:06:431274652000
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7Pinocchio: Gepetto refait les piedsCarlo Collodi, Louis Cervin00:04:481274652000
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8Pinocchio: Les marionnettesCarlo Collodi, Louis Cervin00:07:001274652000
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9Pinocchio: Cinq pièces d'orCarlo Collodi, Louis Cervin00:05:321274652000
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10Pinocchio: Auberge de l'écrevisse rougeCarlo Collodi, Louis Cervin00:09:341274652000
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11Pinocchio: Jeune fille aux cheveux d'azurCarlo Collodi, Louis Cervin00:06:351274652000
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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1Pinocchio: Pinocchio perd ses pièces d'orCarlo Collodi, Louis Cervin00:10:251274652000
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2Pinocchio: Ile des abeilles industrieusesCarlo Collodi, Louis Cervin00:09:591274652000
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3Pinocchio: Un pêcheurCarlo Collodi, Louis Cervin00:05:191274652000
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4Pinocchio: Chez la féeCarlo Collodi, Louis Cervin00:08:291274652000
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5Pinocchio: Les oreilles d'âneCarlo Collodi, Louis Cervin00:11:221274652000
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6Pinocchio: Avalé par le requinCarlo Collodi, Louis Cervin00:13:171274652000
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7Pinocchio: EpilogueCarlo Collodi, Louis Cervin00:07:001274652000
PINOCCHIO
Pinocchio
Conte sonore
Anouk Grinberg / Jean-Pierre Cassel / Roschdy Zem / Jean Topart / Zabou
Je suis pour les contes !
Il est des histoires et il est des contes. Et toutes les histoires ne s’élèvent pas au rang de conte. Des contes il en est de tous temps. Et pour des dizaines de ces “contes bleus”, sans rime ni raison, qui n’apportent rien qu’une espérance aussitôt déçue par une histoire creuse, il est quelques chefs-d’œuvre que l’on nomme “contes”. Mais ces contes-là, il faudrait une majuscule pour chaque lettre, et de l’or aussi et enfin de toutes les couleurs, un peu... Un peu mais pas trop : car si une teinte est forcée, c’est comme un défaut qui emporte le tout. Alors les plus belles de ces narrations revêtent le nom d’apologue... Mot barbare qui dans ses plis revêches cache des beautés universelles. Il n’est pas de limite dans le temps, il n’est pas de limite dans l’espace. Tristan et Iseult, viennent du Moyen-âge et s’appuient sur un fond celtique, Les Mille et une nuits, révélées à l’Europe au début du XVIIIe siècle bercent l’Orient depuis des siècles. Grâce, magie, philosophie des récits sont tous les mots qui viennent. Ils ont l’air pompeux, mais à y bien regarder, ils ne le sont pas. L’italien Collodi est de ces magiciens du songe, et Pinocchio est une fleur qui ne s’ouvre qu’à l’esprit, un conte au plein sens du mot. Il est une histoire pour le rêve, pour le cœur, l’esprit et l’âme. Rien n’y manque... On ne peut que comprendre, sentir, aimer. Comprendre ? Sentir ? Aimer ? Comment ne pas comprendre ce vieux menuisier à qui la solitude pèse et qui ne rêve que d’enfant à aimer, non pour soi, mais pour l’enfant lui-même ? Comment ne pas sentir un amour si pur, un don parfait ? Comment ne pas sentir la grâce quand la marionnette s’anime ? C’est une fée qui intercède, car la fée appartient au monde de ce qui ne se fait pas connaître des humains. Son apparition seule suffit. Elle est l’essence du mystère de toute chose. Comment ne pas aimer cette marionnette gauche, marionnette-enfant qui réveille de vieux instincts de paternité ? Cependant les choses ne s’arrêtent pas là. Sinon ce serait juste une belle histoire. Elle s’embrouille... et pourtant tout reste si transparent ! Car, née d’un criquet transformé, vient la conscience, vient la raison et son cortège de fausses raisons qui font naître l’idée de morale et surtout de libre arbitre. Car vient la tentation, qui oscille entre liberté et attachement, et le mensonge, clef d’une trompeuse quiétude. Vient alors l’idée magnifique d’un nez qui grandit et affiche sur le visage le mal qui ronge l’esprit et fait encore plus croître sa douleur. Ce nez aussi la marque de ce que l’on voudrait cacher en cet instant au plus profond de soi : un sentiment navré de confusion. C’est alors que naît alors le doute. Mais ici, il prend les teintes d’une bannière de victoire. Ce doute fait réfléchir le pauvre Pinocchio tombé en d’étranges mains; mains incarnant le Mal bien sûr. Mais ce Mal, qui peint si bien le jour sous des couleurs attrayantes, n’est pas pur, comme dans un simple conte moral. Il faudra le découvrir pour le reconnaître, il faudra de la force pour s’en arracher. C’est aussi découvrir la fragilité de l’innocence et sa perte irrémédiable, sauf peut-être d’une part intime cachée au plus profond d’une âme, part presque indestructible qui marque à tout jamais le caractère. Et puis viennent aussi les épreuves et, au bout, cette étrange baleine qui comme dans les contes chinois est un monstre qui engloutit et qui en même temps préserve. Passage au noir, passage obligé de toute conscience qui aspire à une plus grande clarté d’action, de compréhension. Passage au noir qui marque aussi les retrouvailles de Geppetto, Pinocchio et sa conscience. Passage dans un ventre de chair, pour un petit bonhomme de bois. Cette baleine est une forme de mère. Elle représente une véritable reconstruction, un moment majeur de nature métaphysique. Dans un éternuement fameux, ce poisson énorme – qui tient aussi du récit biblique de Jonas, mêlant une source sacrée aux autres rites de vie – rend Pinocchio au jour, le fait naître – ou renaître. Encore un mirable qui en dit long: ses membres de bois vont devenir de chair, la vie dans toute sa force l’envahit. Le petit être s’est fait son âme, il s’est montré digne de devenir et grandir. Le conte prend les couleurs d’un récit initiatique et débouche sur la dignité de la vie.
Denis CHEISSOUX et Patrice WOLF
Producteurs et animateurs de “L’as-tu lu mon p’tit loup” sur France Inter
© 2000 2008 Frémeaux & Associés
Pinocchio : Anouk Grinberg
La fée et la limace : Zabou
Gepetto : Jean-Pierre Cassel
Collodi : Jean Topart
Le chien : Roschdy Zem
La jeune fille du rivage : Cécile Cassel
La femme-abeille : Laurence Graves
Colombine : Gaëlle Mahouin
Le pigeon : Corinne Ortega
La chouette : Cécile Dessillons
L’enfant : Muriel Sarafian
L’acheteur et un gendarme : René Carton
Le renard : Marc-Michel Georges
Le directeur du cirque : Laurent Gersztenkorn
Le cocher et le faucon : Michel Gravero
Mange-le-feu : Jean-Christian Grinevald
Le juge : Philippe Houillez
Lucignolo et l’homme-abeille : Georges Ischenko
L’aubergiste : Jean-Claude Koskas
Le grillon : Jean-Marie Lehec
Le thon : Jean-Pierre Lessard
Le pêcheur et un gendarme : Mathias Mlekuz
Le chat et le père la Cerise : Stephan Ropert
Arlequin et le dauphin : Armel Veilhan
Le voisin et le corbeau : Pierre William
Le Gendarme : Didier Brice
Compositions originales et direction musicale :
Jean-François Alexandre
Musiciens :
Alain Bouhey - saxophone,
Romain Bour - alto,
Pierre Ditroy - contrebasse,
Sandrine Faucher - claviers,
Valérie Fluzin - flûte traversière,
Adeline Lecce - violoncelle,
Laurent Matheron - saxophone baryton et clarinette basse,
Aline Potin - percussions,
Olivier Voisin - trompette.
Enregistrements, montages et mixages :
Jean-Claude Koskas et Vincent Lepoivre au studio Kos and Co.
Adaptation : Louis Cervin
Illustrations : Bernard Pons
Direction artistique : Olivier Cohen
Pinocchio d’après l’œuvre de Carlo Collodi
Plage 1 - Prologue : Collodi
Il était une fois... chers amis, je vous entends déjà vous écrier : “un roi”, “une princesse”, “un animal extraordinaire”, “un pays lointain et merveilleux”. Mais cette fois, vous vous tromperiez. Il était une fois un simple morceau de bois. Et pas une pièce de bois précieux dont on fait les violons ou les meubles rares; non, une simple et lourde bûche; une bûche comme celle que vous jetez l’hiver dans vos cheminées...
Chapitre 1 : une bûche qui pleure - récit de Gepetto.
Comment cela commença-t-il ? Comment cela commença-t-il ? S’il faut répondre en deux mots... sans mentir, il me faudrait rester muet... Tout ce que je sais, c’est qu’un beau jour ou beau soir - il ne m’en a rien dit, il est tellement cachottier - une bûche fut ramassée par mon plus vieil ami... un brave homme nommé père Antoine mais que tout le monde appelait la Cerise - oui, il avait le bout du nez toujours rouge et brillant comme une cerise... Pourquoi son nez était rouge... il ne m’en a rien dit non plus... sauf que... (Gepetto rit)
Chapitre 2 : le père la Cerise fait cadeau du morceau de bois à son ami Gepetto.
Et c’est juste à ce moment - ou un peu plus tard, le père la Cerise ne sait pas très bien combien de temps, il est resté là, étendu de tout son long, que je suis venu frapper à la porte, en tant que voisin et plus vieil ami du menuisier :
“Bonjour maître Antoine... Que faites-vous là par terre.”
“Pardi ! J’enseigne le calcul aux fourmis.”
“Grand bien vous fasse. Je repasserai tout à l’heure, à la fin de vos leçons !”
“Mais vous qu’est-ce qui vous amène chez moi, compère Gepetto.”
“Mais mes jambes, mes jambes mon ami.”
“Qu’elles vous ramènent donc chez vous si vous n’avez rien d’autre à faire que me regarder sans m’aider, planté comme un sifflet.”
Chapitre 3 : rentré chez lui, Gepetto se met à fabriquer sa marionnette. Récits de Gepetto et du gendarme.
A ce qu’il m’a longuement raconté... et que j’ai pu rapidement vérifier de mes propres yeux... la maison de Gepetto se composait d’une seule petite pièce située dans un rez-de-chaussée à peine éclairé. Le mobilier était des plus simple : une mauvaise chaise, un lit qui ne valait guère mieux et une table boiteuse. Sur le mur, un feu de bois flambait joyeusement, une marmite frémissait doucement mais ce n’était qu’une peinture, fierté du brave Gepetto, œuvre d’une de ses rares nuits de fête et de boisson.
Chapitre 4 : rencontre de Pinocchio et du Grillon qui parle. Collodi... récit de Pinocchio.
Vous imaginez sûrement très bien comment Pinocchio, à peine sorti des grosses mains du gendarme, prit ses jambes à son cou. Il courut à perdre haleine, sautant au-dessus des talus, bousculant les quelques vieux qui rêvassaient ou se chamaillaient sur le perron de leurs portes. Pinocchio passa toute l’après-midi à flâner dans les rues, à bayer aux corneilles, à visiter chaque quartier de la ville. Il se promena jusqu’ à la nuit tombée, entra dans chaque boutique, s’accouda à chaque fenêtre... heureux de ses explorations, il décida néanmoins de rentrer pour prendre quelques heures de sommeil.
Chapitre 5 : premier temps de solitude pour Pinocchio
Pinocchio, totalement seul pour la première fois, fit le tour de la maison mais ne trouva rien de spécial à y faire. Il s’ennuya donc quelques instants puis se mit à regarder par la fenêtre. Il vit dans le voisinage quelques chambres éclairées... une large cuisine dans laquelle une mère nourrissait son enfant. Ce spectacle lui donna une idée et il courut vers la cheminée où bouillait la marmite ; il était temps de dîner. Affamé, Pinocchio tenta de soulever le couvercle pour voir ce qui cuisait sur le feu; mais de quelque manière qu’il s’y prenne, il ne parvenait pas à atteindre le récipient. Son nez qui était déjà assez long, s’allongea de plusieurs pouces. Il se cogna le front, frappa, cogna le mur de toute la force de ses mains; rien n’y fit! Le couvercle refusait de bouger.
Chapitre 6 : Gepetto refait les pieds de Pinocchio et l’envoie prendre ses premières leçon à l’école
“Dès qu’il n’eut plus faim, Pinocchio se mit à pleurnicher pour obtenir des pieds neufs. Il n’en était pas question, du moins pas tout de suite. “Et pourquoi voudrais-tu que je te refasse des pieds ? Pour t’enfuir de nouveau ?” Pour le punir de ma mauvaise nuit, il fallait au moins le laisser attendre une demi-journée. “Je vous promets d’être sage, et de... tenez... qu’aimeriez-vous que je fasse ?” Je le regardai d’un œil noir, un long moment : “Pardi, que tu ailles à l’école dès demain.” “Si vous me faites de beaux pieds neufs, je vous promets d’aller à l’école dès aujourd’hui.” Je faisais de grands efforts pour garder l’air sévère, alors que je voyais Pinocchio renifler bruyamment. Il devait mériter encore un peu ses nouveaux pieds ! Mais je vous assure qu’après quelques remontrances, je pris mes outils et lui fis aussi vite que possible deux beaux pieds neufs.
Chapitre 7 : les marionnettes reconnaissent l’un des leurs. Récit de Colombine.
Dans notre théâtre... Oui... Il y entra ce Pinocchio et je vous assure qu’il fit sensation... Le spectacle était commencé : Arlequin et Polichinelle se disputaient, se querellaient, se corrigeaient copieusement à leur habitude. Ce soir, ils se battaient pour moi, Colombine. Pourtant à l’entrée de Pinocchio, ils s’arrêtèrent immédiatement, m’oubliant un peu : Arlequin tendit le doigt d’un geste dramatique, comme il le fait si bien et lança d’une voix grave et forte : “Regardez ! Regardez mes amis ! Voici une marionnette qui vient nous voir à peine construite, ne tenant pas encore sur ses jambes. Il mérite quelques applaudissements d’encouragement.”
Chapitre 8 : Pinocchio reçoit cinq pièces d’or
Le jour suivant, le montreur de marionnettes fit appeler Pinocchio: “D’abord jeune homme... où habites-tu ?” “Chez Gepetto, qui m’a construit et habillé ce matin puis donné un livre de classe... et qui...” “Très bien... très bien... et quel est son métier à ce Gepetto ?” “Il est pauvre.” “Ce n’est pas un métier... du moins pas encore... Il gagne si peu ?” “Juste ce qu’il faut pour n’avoir jamais un sou sur lui. Figurez-vous que pour m’acheter un livre de classe, il a dû vendre sa veste... cette veste que j’ai cédée pour cinq sous !” Le montreur de marionnettes partit d’un énorme éternuement et sortit quelques pièces de sa poche : “Pauvre diable ! Tiens voilà un peu d’argent pour ce brave... ce brave cœur de ma part. Et maintenant file; tu m’as fait perdre assez de temps !” Pinocchio ne se fit pas prier, remercia Mange-le-feu, embrassa les pantins, y compris les gendarmes....
Chapitre 9 : l’auberge de l’écrevisse rouge. Récit du grillon.
Les trois compères marchèrent toute la journée, en bavardant gaiement, le chat lançait parfois de sa voix de ténor enroué quelque couplet Napolitain, le renard tapait du pied, frappait des mains. Ils ne s’interrompaient que lorsqu’un merle ou une mésange venaient faire connaissance avec leurs griffes ou leurs dents : “Arrêtons-nous ici, pour manger un morceau et nous reposer quelques heures. A minuit, nous repartirons vers le champ des miracles.” Le renard désignait une auberge sombre et quelque peu vétuste : “L’Ecrevisse Rouge”.
Chapitre 10 : une belle jeune fille aux cheveux d’azur, le met au lit et appelle trois médecins. Récit du Grillon.
C’est ainsi que nous avons passé le reste de la nuit. Le soleil semblait refuser de se lever alors que je regardais le pauvre Pinocchio suspendu à son chêne. Durant une bonne dizaine d’heures, il pleura, transpira, renifla, jurant qu’on ne l’y reprendrait plus. A la fin, je n’y tins plus, et m’envolais vers une maison que je connaissais bien... Quand je m’en approchai une fenêtre s’ouvrit doucement et une jeune fille aux cheveux d’azur se mit à bailler pour saluer l’aurore. Je lui parlais du pauvre pantin saucissonné et pendu à son arbre. Aussitôt, elle claqua des mains et un faucon vint se poser sur le rebord de la fenêtre.
Chapitre 11 : Pinocchio perd ses pièces d’or et obtient 4 semaines de prison.
A peine retourné dans le bois, il semble que Pinocchio se soit mis à courir et sauter comme un cabri. Pressé de retrouver Gepetto, il était fier des pièces d’or qu’il allait lui donner. Mais au bout de quelques pas, devinez ce qu’il vit sur la route ? Le renard et le chat, ses deux anciens compagnons de voyage. “Enfin, nous retrouvons notre ami. Nous t’avons cherché partout !” S’écria le renard en l’embrassant comme du bon pain. “Raconte... Raconte... Comment tu es arrivé par ici ?” “C’est une longue histoire, Monsieur le chat. C’est une affreuse aventure, Monsieur le renard. Sachez qu’en sortant de l’Ecrevisse Rouge, j’ai été attaqué, battu et pendu par deux brigands non plutôt dix brigands qui voulaient mon or.” “Les bandit ! Mais qu’arrive-t-il à ton nez ?” “Rien... Rien... Il me faut juste le raboter un peu. Pouvez-vous me prêter un couteau.”
Chapitre 12 : Pinocchio arrive à l’île des “abeilles industrieuses”. Récit du chien.
“Pourquoi es-tu parti si vite ? J’ai dit que je reviendrai... Maintenant, il me faut traverser toute cette eau... et je déteste, je déteste l’eau.” Pour sauver Gepetto, Pinocchio nagea la nuit entière, croyant sans arrêt l’apercevoir pour le perdre aussitôt de vue. Imaginez cette nuit ! Il plut à torrent, il tomba de la grêle, il y eut un orage épouvantable, avec des éclairs sillonnant le ciel en tout sens. S’il n’avait été de bois, le pantin aurait coulé cent fois. Il toussait, crachait, pleurait, et ne pensait plus qu’à une large cheminée lorsqu’à l’aube, il lui sembla enfin apercevoir une bande de terre. C’était une île; il essaya de toutes ses forces de gagner le rivage, mais les vagues jouaient avec lui, le ballottant à droite, le ballottant à gauche. Il était au bord de l’épuisement et pensait cette fois couler au fond de la mer au moment où, comme par caprice, une dernière vague le souleva puis alla le déposer sur le sable.
Chapitre 13 : Pinocchio rencontre un pêcheur, et passe du filet à la poêle...
La suite de cette aventure est plus connue : Pinocchio longea la côte, durant deux jours. Puis un matin, il vit sur les rochers une espèce de caverne d’où sortait un long panache de fumée : “Il doit y avoir du feu dans cette grotte. Je vais enfin pouvoir me sécher et me réchauffer... avant de pourrir complètement... parce que les séjours dans l’eau ne font jamais du bien à un jeune bois... Et puis, qui sait ? Il y aura peut-être de quoi manger. Cela creuse de passer sa vie à nager.”
Chapitre 14 : Pinocchio retourne chez la fée. Elle lui promet qu’il cessera d’être un pantin.
Il ne fallut pas longtemps à Pinocchio pour regagner le rivage, et quelques heures seulement pour retourner chez nous dans la forêt. Quand il arriva près de la maison de la fée, la nuit venait à peine de tomber. Devant la porte le courage lui manqua bien un peu - que dirait la fé ? comment lui conter l’aventure des quatre pièces d’or ?. Au lieu de frapper, il souleva le marteau de fer et le laissa doucement retomber. Il attendit un moment, regarda les fenêtres. Une demi-heure passa, rien ne bougeait. Il reprit le marteau et frappa un peu plus fort, et enfin, après quelques minutes, une fenêtre s’ouvrit : notre amie la limace apparut juste au-dessus de lui. Il faut que je vous rapporte leur rencontre :
Chapitre 15 : après 4 mois passés au pays de cocagne, Pinocchio, à son grand étonnement, sent qu’il lui pousse des oreilles d’âne. Lettre du directeur du cirque.
Alors que les deux amis discutaient encore, la voiture arriva sans le moindre bruit. Elle était tirée par 4 paires d’ânons, tous de même taille quoique de pelages différents; le plus surprenant était que ces ânes, au lieu d’être ferrés, portaient des bottes d’homme en cuir blanc... peut-être pour rester silencieux. Le cocher, lui, était un petit homme plus large que haut, tendre et onctueux comme une motte de beurre, avec un visage rose, une large bouche riante et une voix aussi douce que celle d’un jeune chaton.
Chapitre 16 : Pinocchio est avalé par le requin. Récit de Gepetto.
“Bien, Maintenant ce pauvre âne boiteux doit être noyé définitivement noyé, et même plutôt deux fois qu’une... deux fois qu’une... mais c’est qu’il est lourd l’animal ! Sacrement, énormément lourd... Comment le remonter... Mais misère ! Malheur ! Quel... qui est-ce pantin ? Où est l’ânon que j’ai jeté à l’eau ?” “L’ânon, c’est moi !” “Toi.”
“Moi.” “Gredin, menteur, arracheur de dents. Je viens de jeter un ânon à l’eau tu veux te moquer de moi !”
Carlo Collodi (1826-1890) / Ecrivain et journaliste italien
Carlo Lorenzini, qui choisit pour pseudonyme le nom de son village, Collodi, territoire de son identité et de son imaginaire, naquit à Florence le 24 Novembre 1826. Il débute dans le journalisme et s’engage dans la résistance toscane à l’envahisseur autrichien et au centralisme romain. Maniant avec dextérité une plume redoutable, dont l’innocence n’est que façade, il écrit de nombreux opuscules, réclame la réunion de la Toscane au Piémont et fonde un journal de satire politique, Il Lampione. Connaissant un grand succès malgré la brièveté de son existence, Il Lampione se voit remplacé par La Scaramaccia, après une interruption à la suite de la restauration de 1849. Durant ses moments de loisirs, Collodi écrit quelques romans et plusieurs comédies... D’abord sans grand succès. A partir de 1875, il compose plusieurs textes pour enfants, adaptant des contes traditionnels et composant plusieurs livres, éducatifs qui lui valent un grand renom. Il rédige d’abord des ouvrages plutôt conformistes, tels Gianettino (1876), Minuzzolo (1878), puis Le Voyage de Gianettino en Italie, La Géographie de Gianettino, La Grammaire de Gianettino... fondés sur la pédagogie de l’époque. Il enchaîne sur Occhi e nasi (1881), et Divagazione critico-umoristiche (1882) qui connurent une publication posthume. Mais c’est en traduisant pour un éditeur florentin les Contes de Perrault, puis ceux de Mmes d’Aulnoy et Leprince de Beaumont, que Collodi s’ intéresse à la littérature enfantine et à ses arrière-plans. Il se familiarise ainsi progressivement avec les subtilités de la tradition orale et avec ses va-et-vient entre les répertoires savants et populaires. Il se trouve alors prêt à répondre à la demande de Ferdinando Martini qui en 1880 lui commande un récit à épisodes pour “le Journal des enfants”. Le roman, commencé, dit-on, pour payer des dettes de jeu, paraît en épisode de juillet 1881 à janvier 1883. L’un des personnages les plus universels et les plus connus de la littérature enfantine vient de naître. Avec ce roman, Collodi a accompli, dans le champ de la littérature enfantine, une oeuvre complexe, antipédagogique, pamphlétaire... Détecteur de mensonges, le nez de Pinocchio s’aventure dans les zones interdites de la société bourgeoise et puritaine de son temps. Le succès du plus célèbre pantin de notre littérature ne tient-il pas à son refus de toute valeur, de toute autorité : dans les premiers chapitres du roman, Pinocchio ne veut rien d’autre que la liberté, le plaisir. Parfaitement innocent et sincère, il veut jouir de la vie, s’amuser, manger, paresser... et nous renvoie à notre nature même, avant sa domestication. Il faut d’ailleurs lire Collodi “de l’autre côté du miroir”, selon la grille des traditions orales subversives, celles des mondes renversés, des contes rituels dont la violence cathartique permet d’oublier ou de contester une réalité pesante, banale et ordonnée, dénaturée par les inévitables compromissions et conformismes de l’ordre social. De la même manière que Charles Perrault, Lewis Caroll ou Jonathan Swift,Collodi nous entraîne dans des mondes inversés, où les lois disparaissent, où le chaos peut s’imposer... Nous sommes dans l’univers de la fable facétieuse, du Pays de Cocagne où les hommes se changent en ânes, où les animaux parlent, où le pouvoir est donné aux enfants... Un monde palpitant où tout paraît possible : voler, traverser des mers, rencontrer des géants et des bandits de grand-chemin... un monde où d’extraordinaires beautés, de véritables paradis - celui de la fée bleue - côtoient de réels enfers - le ventre du requin, le pays des abeilles industrieuses, les prisons... Si on peut voir dans Pinocchio un roman d’apprentissage, on ne peut réduire l’œuvre à ses quelques principes pédagogiques : le rassurant retour à l’ordre, l’édifiant dénouement font à peine illusion, et apparaissent comme de facétieuses pirouettes... les modèles proposés ne semblent guère convaincants... Un grillon bavard et ratiocinneur, des gendarmes balourds, des juges incompréhensibles, des hommes-abeilles pontifiants... Gepetto, lui-même, brave homme est décrit comme un pauvre, vivant d’expédients, insatisfait et souvent ridicule. La postérité de Pinocchio révèle d’ailleurs que le succès du récit tient surtout à l’intensité des désirs qui y sont révélés, la mise en doute de nos valeurs et de nos règles... Le pantin nous touche parce qu’il apparaît comme un être libre, un sujet indépendant, remettant tout en question. Pinocchio est une sorte d’anti-modèle, d’anti-Robinson, extraordinairement vivant dans ses refus et finalement convaincant dans son approche hédoniste et pragmatiste de la vie. A l’instar des personnages des grandes traditions populaires - contes, commedia dell’arte, bandes dessinées, aujourd’hui œuvres cinématographiques – Pinocchio exprime nos doutes et nos questionnements sur l’ordre établi et interroge nos désirs. Le pantin ne cesse d’abord de contester l’autorité parentale, celle de Gepetto, créateur dépassé par sa créature, puis celle du Grillon, sorte de précepteur miniature, et même celle de la fée. Il ne cesse de fuir, de refuser confort et sécurité, vêtements et éducation. Il choisit le dehors, les routes buissonnières, la liberté même si elle le mène vers la solitude et les épreuves. Il incarne nos rêves d’enfants, volontaire et invulnérable. Pinocchio, se comporte comme si son corps fait de bois, de fils et d’écrous possédait une forme d’invulnérabilité. Il se laisse pendre à un grand chêne, manger par les poissons, il plonge dans la mer déchaînée, combat des brigands, grimpe sur le dos des pigeons... Cette vitalité, ce courage finalement, donnent progressivement au récit de Collodi une force, un caractère baroque et chatoyant. Le plus important ne semble plus être où va Pinocchio... mais comment et pourquoi il y va... Le lecteur se passionne pour les errances, les pieds-de-nez plein de bon sens d’un personnage tellement humain. Réduire à deux heures d’enregistrement un roman de la complexité et de la richesse de Pinocchio nous paraissait d’abord impossible... alors, plutôt que de nous lamenter, comme le grillon ou Gepetto, nous avons simplement décidé, à la manière du pantin, si libre, si audacieux, de nous laisser aller à notre première impulsion... donner la parole aux différents protagonistes du récit et les laisser parler : Gepetto coupe Collodi et poursuit sa narration; un chien raconte la fin de sa chasse; le grillon donne sa version de la rencontre entre Pinocchio et la fée, Colombine décrit la nouvelle marionnette du théâtre de Mange-le-feu... Ce choix conduit en quelque sorte par le récit pouvait seul permettre de rendre la richesse, les couleurs, le caractère baroque du roman de Collodi. Il fallait donc des interprètes d’exception... Anouk Grinberg, généreuse et sensible, Jean-Pierre Cassel ou Jean Topart, chaleureux et humains... Zabou, fée charmeuse et spirituelle... et les 22 comédiens qui ont prêté leur talent et leur flamme aux protagonistes du récit pour rendre justice à l’un des romans les plus universels, les plus poignants de notre littérature.
Olivier COHEN
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Ecouter PINOCCHIO par Anouk Grinberg / Jean-Pierre Cassel / Roschdy Zem / Jean Topart / Zabou (livre audio) © Frémeaux & Associés. Frémeaux & Associés est l'éditeur mondial de référence du patrimoine sonore musical, parlé, et biologique. Récompensés par plus de 800 distinctions dont le trés prestigieux "Grand Prix in honorem de l'Académie Charles Cros", les catalogues de Frémeaux & Associés ont pour objet de conserver et de mettre à la disposition du public une base muséographique universelle des enregistrements provenant de l'histoire phonographique et radiophonique. Ce fonds qui se refuse à tout déréférencement constitue notre mémoire collective. Le texte lu, l'archive ou le document sonore radiophonique, le disque littéraire ou livre audio, l'histoire racontée, le discours de l'homme politique ou le cours du philosophe, la lecture d'un texte par un comédien (livres audio) sont des disques parlés appartenant au concept de la librairie sonore. (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, cours sur CD, entretiens à écouter, discours d'hommes politiques, livres audio, textes lus, disques parlés, théâtre sonore, création radiophonique, lectures historiques, audilivre, audiobook, audio book, livre parlant, livre-parlant, livre parlé, livre sonore, livre lu, livre-à-écouter, audio livre, audio-livre, lecture à voix haute, entretiens à haute voix, parole enregistrée, etc...). Les livres audio sont disponibles sous forme de CD chez les libraires et les disquaires, ainsi qu’en VPC. Enfin certains enregistrements de diction peuvent être écoutés par téléchargement auprès de sites de téléchargement légal.