Raul Barboza
Raul Barboza
Ref.: LLL167

RAUL BARBOZA

RAUL BARBOZA

Ref.: LLL167

Direction Artistique : PATRICK TANDIN

Label : LA LICHERE / FREMEAUX & ASSOCIES

Durée totale de l'œuvre : 50 minutes

Nbre. CD : 1

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Distinctions
Recommandé par :
  • - GRAND PRIX DE L’ACADÉMIE CHARLES CROS
  • - ÉVÉNEMENT TÉLÉRAMA
  • - DIAPASON D’OR
  • - CHOC DU MONDE DE LA MUSIQUE
  • - RECOMMANDÉ PAR MUST COMPACT
Présentation

Raúl Barboza nous convie, avec cet enregistrement, à découvrir les chemins musicaux des indiens Guaranis. Le premier grand disque (de ce successeur de Piazzola) qui connait un succès mondial dans la World Music (Plus de 100 000 disques vendus). Cette production a reçu toutes les distinctions de référence (Grand Prix Académie Charles Cros, Evènement Télérama, Must de Compact, Choc Monde de la Musique, Diapason d'Or...) et fut le précurseur de la carrière phonographique de Raul Barboza au sein du Label La Lichère, aujourd'hui poursuivi par les productions Frémeaux & Associés. Le répertoire de Barboza est maintenant connu par un large public et utilisé fréquemment par la Télévision, le Cinéma, et comme générique d'émissions radiophoniques (France Inter). Ce disque reste l'une des meilleures ventes de fonds de catalogue des musiques du monde.
Patrick Frémeaux

“... Chaque fois que sortent de mon accordéon les notes d’une mélodie, ce n’est pas seulement d’une mélodie dont il s’agit. C’est comme s’il s’agissait du début d’une histoire, un silence est comme une respiration, un repos..., un accord peut exprimer un sentiment d’amour ou de peur. De mes ancêtres j’ai appris à faire en sorte que l’accordéon devienne la continuation de mon esprit qui n’utiliserait pas la parole comme moyen d’expression. De mes ancêtres j’ai aussi appris à écouter les diverses voix de la nature : le chant des oiseaux, le galop des animaux, le souffle du vent... Tout cela est «La Vie» qui se montre à nous avec ses joies et ses tristesses, la faim et l’injustice, le luxe et la pauvreté. Chaque fois que je fais sortir de mon accordéon une mélodie, mon désir est de raconter une histoire vraie...”
Raúl Barboza

Droits : Frémeaux & Associés -  Groupe Frémeaux Colombini SAS repreneur-propriétaire du catalogue Label La Lichère. Producteur cédant : Patrick Tandin - Label La Lichère. Management : Denis Leblond - Tempo Spectacle.



RAÚL BARBOZA : Accordéon • RUDY FLORES : Guitare • LINCOLN ALMADA : Harpe • JEAN-LOUIS CARLOTTI : Contrebasse • MINIMO GARAY : Percussions • RICHARD GALLIANO : Accordéon. Villa nueva • Iwa-kariis • Llegando al trotecito • Yapeyú • Imagen y sonido • En la plaza del pueblo • Ñembo’e guarani • Nostalgia del negro juan • Ava jeroky • Valse a margaux • Bailanta en la frontera • Kilometro 11 • Y rembe’ Ype • La Torcaza • Tren expreso.

Presse
Installé en France depuis 1987, l’accordéoniste argentin Raúl Barboza est cette force tranquille qui a su y importer le « chamamé », fleur des champs longtemps restée dans l’ombre du tango. Une « Anthologie » conte aujourd’hui les riches aventures de cet exilé heureux. Dans l’appartement situé près du Panthéon, des lumières d’automne s’engouffrent par bouffées. Le visage de Raúl Barboza, lui, ne cesse de s’éclairer. Les sourires, chez cet homme, s’ouvrent comme les bras d’un frère : ce sont autant d’accolades dont vous éprouvez  physiquement l’intensité. Certaines mémoires ne libèrent que des eaux usées, grises d’une inépuisable nostalgie ; celle de l’Argentin préfère remonter l’onde claire des allégresses et des rencontres. Comme lorsqu’elle nous reconduit douze ans en arrière, à l’époque pourtant pas si tendre où l’accordéoniste et sa femme Olga posaient le pied sur le sol français. « J’avais dans la poche une lettre de recommandation signée Piazolla. C’est elle qui, à Paris, m’à ouvert les portes des Trottoirs de Buenos-Aires. Les gens avaient du mal à comprendre : quel était ce drôle de type qui ne jouait pas du bandonéon mais de l’accordéon, qui n’interprétait pas de tangos mais des ‘chamamés’- des musiques rurales peu connues, y compris en Argentine ? »Celui qui, gamin, gagna le surnom de Raúlito le Magicien aura ainsi semé de l’étonnement un peu partout sur son passage. Certaines occurrences vous prédisposent à déranger les évidences. Par exemple lorsque le destin vous fait naître à Buenos-Aires de parents d’origine guarani. Vos pieds battent le pavé de la capitale, mais votre cœur, lui, bat plus au nord : du côté de la province de Corrientes, dans l’encoignure que forme la frontière avec le Paraguay et le Brésil, aux marches oubliées d’un pays aux profondeurs de forêt. Au lieu d’épouser le tango, votre pouls se calque sur les syncopes du chamamé, cet amalgame d’influence africaines et de polkas, valses et mazurkas européennes. Vos mains brûlent de travailler cet or brut, remonté jusqu’aux Indiens guaranis par les rivières, refondu dans leur imaginaire, soudé à la musique et aux rythmes naturels du vent, de l’eau, des animaux. A l’âge de 8 ans, vous rencontrez Ernesto Montiel, souverain incontesté du genre. Votre souffle s’accorde à celui de l’accordéon diatonique, qui depuis l’entre-deux-guerres a supplanté dans les campagnes violons ou mandolines. Votre père, ouvrier et guitariste, vous guide dans vos premières notes, tandis que votre mère vous ouvre à l’immense champ spirituel de vos ancêtres. Voilà, c’est aussi simple que ça : vous entrez très tôt, très vitre et très brillamment en musique. Sur la table du salon, Olga a déplié quelques affiches jaunies de la fin des années 40. Epoque des concerts avec l’orchestre de papa. Des enregistrements à la radio, aussi, entre lesquels l’oreille découvre Gardel, le jazz, la musique de l’Ancien Monde. Epoque où une jeunesse se forge un métier et aiguise son génie en toute ingénuité, « comme ces enfants qui traversent tranquillement la rue sans regarder, sous l’œil horrifié de leurs parents, et auxquels il n’arrive rien ». En 1964, Barboza sort un premier album sous son nom. D’autres disques suivent, qui explorent la grammaire du chamamé comme pour en annoncer l’irrésistible rénovation. Au mitan des années 70, l’homme gagne sa liberté en imageant davantage sa musique (il y incorpore percussions et appeaux) et en s’initiant aux premiers vertiges de l’improvisation. « Certains ont considéré que je bafouais la tradition. Mais de quoi parlaient-ils ? Quand les Boliviens et les Péruviens jouent encore sur les instruments légués par les Mayas et les Incas, eux, utilisent l’accordéon, la guitare, le bandonéon : des outils d’importation européenne et arabe ! En intégrant des percussions, je crois m’être rapproché plus qu’on ne l’a dit d’une musique originelle : les premiers hommes ont fabriqué des tam-tams pour communiquer et s’exprimer… De toute façon, la question de la tradition ne m’obsède pas. Je prends la musique jouée par mes ancêtres et j’essaie d’en faire mon langage. »A Paris, Barboza peaufine son art à la fois aérien et tellurique de la fugue poétique, musicien mouvant et émouvant qui trouverait toujours à s’évader sur le fil de l’air et de la mémoire. Mais il n’est pas tout seul, Raúl. D’autres Indiens l’attendent en bord de Seine, qui aiment trinquer à la secrète fraternité des nomades au long cours. Il y a là Azzola, Privat, Parisi, Perrone et bien d’autres : une généreuse théorie de caïds, qui a sauvé l’accordéon de l’étouffoir des clichés. Avec eux, Barboza partagera maintes fois un butin musical dont seuls les amateurs de grandes largeurs peuvent savourer l’usufruit. Un lien clandestin unit swing correntino et swing-musette. Des amours communes le renforcent, comme le « Que nadie sepa mi sufrir » d’Angel Cabral (soit, en VF, « La Foule »), cette fleur mélodique que tant d’hommes auront effeuillée, dans la pampa argentine comme sur le bitume parigot. Parmi les « anges de chair et d’os » que Barboza croise alors sur son chemin, Patrick Tandin, initiateur notamment du projet Paris-Musette, occupe un rang particulier. Car c’est lui qui, en accueillant le Sud-Américain sur son label La Lichère, l’aide à faire rayonner le chamamé, trésor oublié d’une Argentine où la flamme de la culture guarani, mouchée par trop d’indifférence, semble promise à une lente extinction. Succès critiques et publics, les deux premiers disques « français » de l’accordéoniste – « Raúl Barboza » (1992) et « La Tierra sin mal » (1995) – transcrivent fidèlement la relation privilégiée que l’accordéoniste entretient avec son héritage musical. On y entend comment, d’une main aussi tendre que déterminée, ce doux colosse étreint la tradition pour mieux l’entraîner dans ses voyages, comment il la soumet à une multitude de transports amoureux. Sans jamais l’égarer, il la promène aux frontières du jazz et de la musique savante, l’embellit au contact d’arrangements aux étoffes étrangères, où l’accordéon – diatonique ou chromatique – confond ses motifs à ceux d’une harpe, d’une guitare et d’une contrebasse. Il en tire un récit à la fois intime et épique, intérieur et sans limites, qui au plus fort de ses élans lui arrache des éclats de voix, qui de sont instrument peut faire surgir les respirations de ses ancêtres, d’un cheval au galop, d’un train rugissant, d’une fête villageoise, d’un homme au seuil de son ultime voyage. C’est cette pleine aventure que célèbre aujourd’hui une « Anthologie » (produite et présentée par Frémeaux & Associés, propriétaire du catalogue La Lichère) sans temps morts, où l’on retrouve l’intégralité des deux albums studio, une jolie poignée de raretés et un ébouriffant concert. Ajoutée aux récents dialogues improvisés avec le guitariste Juanjo Dominguez, elle dresse le riche portrait d’un musicien trop intègre pour renier l’humble extraction de son art, et trop amoureux pour ne pas vouloir en réléver l’immense noblesse. « J’essaie de concilier la simplicité et la profondeur. Sur ce plan, Piazzolla et Yupanqui m’ont beaucoup appris. Astor, malgré l’immense richesse de son savoir, n’a jamais fait compliqué. Quant à Atahualpa, il lui suffisait de glisser une seule note sur sa guitare pour raconter le vent, le vol d’un aigle, un puma buvant à l’eau d’un lac… Quelqu’un m’a dit un jour ‘Si tu joues beaucoup de notes, c’est que tu caches quelque chose !’ Cette phrase nourrit tout mon travail. Regardez Compay Segundo sur scène : quand il esquisse un simple déhanchement, le public émerveillé voit une danse ! Cet homme a le génie de la synthèse : de trois notes il fait une symphonie. Pour atteindre un tel pouvoir d’évocation, il faut se laisser pénétrer par les choses. Ma seule aspiration, c’est de continuer à laisser ma fenêtre ouverte. Que le soleil comme le froid puissent entrer chez moi, que je puisse voir l’envol d’un oiseau ou même entendre le bruit d’une moto dans la rue… Ne comptez pas sur moi pour me fermer un jour à la vie. »Richard ROBERT – LES INROCKUPTIBLESA paraître chez Zig-Zag Territoires (distribution Harmonia Mundi) "Invierno in Paris" : Raul Barboza & Horacio CastilloManagement concert : Denis Leblond - Tempo Spectacles
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  A l’automne 1988, Patrick Tandin, producteur de jazz et homme de radio, lance le label La Lichère, maison de production phonographique dédiée au jazz et la world music qui présentera : Okay Témiz, John Greaves, Richard Raux, Debora Seffer, Marcel Azzola, Raul Barboza, Benoît Blue Boy, Senem Diyici, Didi Duprat, Les Primitifs du Futur, La Campagnie des musiques à ouïr, Michel Godard, Jean-Charles Capon, Richard Galliano, Jo Privat et le concept mondial du revival accordéon Paris Musette. Juillet 2000, Patrick Tandin nous quitte à 55 ans. Le label La Lichère, est alors repris par son frère Jean-Pierre Tandin, qui assure une politique dynamique, en co-édition avec Frémeaux & Associés, dédié à une relecture originale et créative du patrimoine musical : Spice Bones, Rodolphe Raffalli, le tentet de Stan Lafferière, Annie Papin, Isabelle Carpentier, Les frères Ferret avec Alain Jean-marie, Capon et Escoudé… Pour la première fois dans le disque, la direction artistique est assurée par un comité d’écoute collégial (Franck Bergerot, Julien Dellifiori, Pascal Anquetil, Antoine Tandin, Jean-Pierre Tandin et Patrick Frémeaux) permettant de servir la logique de ce label indépendant ; être un espace de liberté et d’expression pour les musiciens contemporains, un espace d’accueil de tous les métissages à l’abri des modes et de l’air du temps. En décembre 2005, Jean-Pierre Tandin et Antoine Tandin cèdent à Frémeaux & Associés le catalogue La Lichère. Le comité d’écoute collégial conserve son aptitude à proposer des productions mais la direction artistique est désormais assurée par Patrick Frémeaux en collaboration avec Benjamin Goldenstein. Avec pour double objectif de continuer à faire vivre la carrière phonographique des artistes maisons, Rodolphe Raffalli, Raul Barboza… et d’ouvrir les portes aux artistes dont la culture est à mi-chemin entre le jazz et les musiques traditionnelles, conservant ainsi l’esprit de La Lichère, Christophe Lartilleux (Latcho Drom), Gadjo Combo, un film sur l’accordéon par Pierre Barouh, Patrick Favre, Jacques Bolognesi, Emy Dragoï…Parallèlement, Denis Leblond, au sein de ‘Tempo Spectacle’, poursuit l’organisation de concerts des artistes La Lichère (Primitifs du Futur, Paris Musette, John Greaves, Raul Barboza…) et produit les deux derniers disques de Benoît Blue Boy. Enfin, La Lichère accueille dans son catalogue le travail de Jean-Louis Wiart – AxolOtl, producteur indépendant, dont la politique artistique est proche de celle initiée par Patrick Tandin (Guillaume de Chassy, Patrick Favre, Lee Konitz, Cesarius Alvim…).Claude Colombini Frémeaux In autumn 1988, jazz producer and radio personality, Patrick Tandin created the La Lichère label, a record company specialising in jazz and world music such as Okay Témiz, John Greaves, Richard Raux, Debora Seffer, Marcel Azzola, Raul Barboza, Benoit Blue Boy, Senem Diyici, Didi Duprat, Les Primitifs du Futur, La Compagnie des musiques à ouir, Michel Godard, Jean Charles Capon, Richard Galliano, Jo Privat and the international revival of Paris Musette accordion music.  In July 2000, Patrick Tandin passed away at the age of fifty-five.  Today, the dynamic La Lichère label, having been taken over by his brother Jean Pierre Tandin, with the collaboration of Frémeaux & Associés, specialises in an original and creative review of the musical heritage :  Spice Bones, Rodolphe Raffalli, Stan Laffériere’s tentet, Annie Papin, Isabelle Carpentier, the Ferret brothers with Alain Jean-Marie, Capon and Escoudé etc.  For the first time in the history of recorded music, the artistic direction is handled by a collegial committee (Franck Bergerot, Julien Dellifiori, Pascal Anquetil, Antoine Tandin, Jean Pierre Tandin and Patrick Frémeaux), enabling this independent label to give freedom and expression to contemporary musicians and to open doors for artists who do not enter specific musical categories. Since 2006, the catatalog is owned by Frémeaux & Associés.Patrick Tandin, une pleine vieJe me souviens d’un drôle de mec sur Jazz à Fip, qui parlait du jazz comme on croque une pastèque, avec du jus plein les joues. Il avait quitté FIP pour créer Jumbo Jazz sur une radio indépendante et avait choisi pour générique Le retour de la baleine bleue d’Eddy Louiss. Je me souviens d’y avoir entendu Bernard Lubat et André Minvielle faire le bœuf à l’improviste devant les micros. Je me souviens de son hameau en Ardèche, La Lichère. Sous sa fenêtre, il y avait un couple de crécerelles qu’il appelait Geoges et Georgette. Le samedi, on se peignait les oreilles en bleu et on descendait faire la fanfare en ville. Une année, Eddy Louiss tenait la grosse caisse. Le soir, on remontait dans les montagnes faire le bal. On jouait Eddy soit bon ; Eddy jouait la série tango. Je me souviens qu’à La Lichère, il y avait la place Billie-Holliday, le pont Sonny-Rollins…Eddy, Didi Duprat et Hermeto Pascoal avaient inauguré leurs propres plaques. Je me souviens que lorsqu’il créa le label La Lichère, il avait loué le Bataclan un mardi soir, pour que les enfants qui n’avaient pas d’école le lendemain puissent venir. L’invitation disait : «  Venez avec des fleurs ». Jamais on avait vu le Bataclan aussi fleuri. Je me souviens que le 22 Mars, il essayait toujours de sortir un disque, ou d’être en studio, pour commémorer l’étincelle qui déclancha Mai 68. Je me souviens des disques : Senem Diyici, François Chassagnite, Richard Raux, Ecume, Cesarius Alvim, Data Error, Richard Galliano et Jean-Charles Capon, Michel Godard, John Greaves, Benoît Blue Boy, Paris-Musette, Raul Barboza, Les Primitifs du Futur, Okay Temiz et Sylvain Kassap, La Campagnie des musiques à ouïr…Je me souviens qu’il avait toujours un instrument de musique entre les mains, qu’il chantait Viens de Gilbert Bécaud, La Folle Complainte de Charles Trenet et Sweet Home Chicago de Robert Johnson. Je me souviens qu’il voulait amener le jazz dans les villages, qu’à cette intention il avait monté le festival des Vans et des trois vallées avec une poignée de bénévoles, deux bouts de ficelles, sa bite et son couteau. Je me souviens qu’on s’était moqué de lui, mais aujourd’hui, aux Vans, on lit Jazzman au salon de coiffure et le fils du coiffeur fait huit heures de saxophone par jour. Je me souviens que, lorsque Jo Privat avait vu sa trogne ronde et cramoisie de soleil et d’appétit de vivre, il l’avait surnommé « La Tomate ». Je me souviens que quelques jours avant sa mort, il avait la tête comme un radis et le teint terreux, qu’on ne voyait plus que ses dents de croqueur de pastèque qui disaient en riant « c’est rien, on va continuer ». Avant de partir, le 12 Juillet 2000, comme un pied de nez à la mort, Patrick a confié à son fils Antoine et à son frère Jean-Pierre le soin de continuer les productions du label la Lichère en partenariat avec Frémeaux & Associés. « C’est rien, on va continuer ».Franck BERGEROT  © JAZZMAN                                       Mort du producteur de disques Patrick TandinPatrick Tandin est mort le 12 Juillet des suites d'un cancer à l'âge de 53 ans à Montpellier. Homme de radio (FIP...) et de spectacles (le Festibal de Vans en Ardèche), il avait surtout exercé la fonction de producteur de disques, créant notamment le label La Lichère (Paris Musette, les Primitifs du Futur, Raul Barboza...)© LIBERATION
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"Si, pour la bonne société argentine, le chamamé c'est « la musique des domestiques », pour les Indiens guaranis du sud-est du pays, c'est une musique spontanée, légère, joyeuse, l'expression de leur panthéisme, et la synthèse entre leurs airs traditionnels et les musiques apportées par les immigrants européens (valse, mazurka, polka). « Tout au long de ma vie, j'ai fait des morceaux avec beaucoup de joie, dans la tonalité majeure de mas ancêtres. » Mais pas uniquement. Qu'il pense aux malheurs des hommes, la tonalité devient mineure, le chamamé se fait plus syncopé, à écouter plus qu'à danser. Comme Carlos Gardel avec le tango, Raul Barboza a fait du chamamé une musique de concert."par Ouest France
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Jusque chez les Indiens guarani d´Argentine, l´accordéon a colporté ses mixtures de valse et de polka nommées « chamamé ». La bonne société de Buenos Aires décida alors que c´était une « musique de domestiques » avant de succomber, elle aussi, à ces danses de la pampa qui voguent de gros soupirs en primesautière gaieté avec un goût certain pour la méditation.TELERAMA
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En compagnie de : Les Allumés du Jazz, Lincoln Almada, Pierre Barouh, Jean-Louis Carlotti, Daniel Colin, Dominique Cravic et Les Primitifs du Futur, Didi Duprat, Rudy Florès, Richard Galliano, Minimo Garay, Ildo Patriarca, Norberto Pedreira. Je ne sais absolument rien du chamamé, j’ai seulement entendu Raùl Barboza le jouer et j’en arrive à la conclusion que, comme dans toute musique, quand elle est très bien jouée – c’est le cas de Raùl Barboza – il n’y a pas besoin de la connaître. Je serais incapable de jouer un chamamé, d’abord il faut être né dans cette région d’Argentine et ensuite il faut être né Barboza pour avoir cet incroyable « swing » correntino, comme Cocomarda, Santa Ana et maintenant Raùl Barboza. C’est normal, Raùl n’est pas un commerçant comme la plupart de ceux qui jouent un chamamé ancien et médiocre. C’est un lutteur et il mérite mon estime et mon admiration. Astor PIAZZOLLA, N.Y. 87
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    VILLA NUEVA
    RAUL BARBOZA
    00:03:46
    1992
  • 2
    IWA KARIIS
    RAUL BARBOZA
    00:05:30
    1992
  • 3
    LLEGANDO AL TROTECITO
    RAUL BARBOZA
    00:02:35
    1992
  • 4
    YAPEYU
    RAUL BARBOZA
    00:04:15
    1992
  • 5
    IMAGEN Y SONIDO
    RAUL BARBOZA
    00:03:41
    1992
  • 6
    EN LA PLAZA DEL PUEBLO
    RAUL BARBOZA
    00:02:20
    1992
  • 7
    NEMBO'E GUARANI
    RAUL BARBOZA
    00:03:54
    1992
  • 8
    NOSTALGIA DEL NEGRO JUAN
    RAUL BARBOZA
    00:02:57
    1992
  • 9
    AVA JEROKY
    RAUL BARBOZA
    00:01:59
    1992
  • 10
    VALSE A MARGAUX
    RAUL BARBOZA
    00:02:53
    1992
  • 11
    BAILANTA EN LA FRONTERA
    RAUL BARBOZA
    00:02:25
    1992
  • 12
    KILOMETRO 11
    RAUL BARBOZA
    00:02:47
    1992
  • 13
    Y REMBE YPE
    RAUL BARBOZA
    00:03:57
    1992
  • 14
    LA TORCAZA
    RAUL BARBOZA
    00:02:54
    1992
  • 15
    TREN EXPRESO
    RAUL BARBOZA
    00:04:30
    1992
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