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ALPHONSE DAUDET LU PAR FERNANDEL
FERNANDEL
Ref.: FA854
Direction Artistique : CLAUDE COLOMBINI
Label : Frémeaux & Associés
Durée totale de l'œuvre : 50 minutes
Nbre. CD : 1
Enregistrement historique de Fernandel.
A écouter à partir de 8 ans.
Le livre sonore le plus connu au monde !
Ecrites par Alphonse Daudet en 1866, "Les Lettres de mon Moulin" ont reçu immédiatement du plus fameux des poètes provençaux d'alors, Frédéric Mistral, un formidable compliment. Il se serait écrié : vous avez su écrire le provençal en Français... C'est donc tout naturellement que moins d'un siècle plus tard, en 1954, le plus provençal des acteurs français a enregistré ces lettres. La voix de Fernandel à la fois terrible et tendre, profonde et grave, grondante, mais toujours bonne et juste, est "la" voix parfaite pour ces histoires. Les contes proposés ici remuent des sentiments qui traversent les ciels de toutes les enfances : il y est question de Liberté, d'Amour de son prochain, de la Cupidité punie et de l'Honneur, qui ne doit pas rendre aveugle, c'est-à-dire sot.
De belles histoires d'humanité et de tendresse dans un monde qui en semble parfois bien dépourvu. Pour tous les enfants à partir de 8 ans.
Jean-Yves Patte & Claude Colombini-Frémeaux
Grand Prix de l'Académie du Disque en 1968.
Edition : Frémeaux & Associés - La Librairie Sonore Jeunesse.
Producteur de livres sonores de référence et d’entretiens historiques, promoteur de disques culturels pour enfant, Frémeaux & Associés s’affirme comme éditeur d’ouvrages de diction ; véhicule vivant de transmission des savoirs et de l’émotion. La marque Frémeaux & Associés a obtenu plus de 800 distinctions pour son travail de défense et de diffusion du patrimoine musical et parlé.
CONTE INEDIT D'HENRI BOSCO
LUES PAR MICHEL GALABRU ET JEAN TOPART
LU PAR JEAN ROCHEFORT ET 10 COMEDIENS
LE SECRET DE MAÎTRE CORNILLE - LA MULE DU PAPE - LES...
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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1La chèvre de Monsieur Seguin: Monsieur Seguin n'avait jamais eu de bonheur…FernandelAlphonse Daudet00:01:561954
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2La chèvre de Monsieur Seguin: Un jour, elle se dit en regardant la montagne…FernandelAlphonse Daudet00:02:561954
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3La chèvre de Monsieur Seguin: Quand la chèvre blanche…FernandelAlphonse Daudet00:03:051954
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4La chèvre de Monsieur Seguin: Tout à coup le vent fraîchit…FernandelAlphonse Daudet00:04:311954
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5Le curé de Cucugnan: L'abbé Martin était curé de Cucugnan…FernandelAlphonse Daudet00:02:421954
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6Le curé de Cucugnan: Et je cheminais…FernandelAlphonse Daudet00:02:171954
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7Le curé de Cucugnan: C'était un long sentier…FernandelAlphonse Daudet00:02:431954
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8Le curé de Cucugnan: Emu, blême de cœur…FernandelAlphonse Daudet00:02:051954
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9La mule du pape: De tous les jolis dictons…FernandelAlphonse Daudet00:02:511954
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10La mule du pape: Il y en a surtout, un bon vieux…FernandelAlphonse Daudet00:04:261954
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11La mule du pape: Ni la mule non plus, cela ne la faisait pas rire…FernandelAlphonse Daudet00:04:321954
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12La mule du pape: Après le départ de Tistet…FernandelAlphonse Daudet00:03:051954
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13La mule du pape: Et donc, le lendemain, lorsque le vêpres…FernandelAlphonse Daudet00:03:001954
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14Le secret de Maître Cornille: Francet Mamaï, un vieu joueur de fifre…FernandelAlphonse Daudet00:04:241954
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15Le secret de Maître Cornille: Dans la vie de Maître Cornille…FernandelAlphonse Daudet00:02:501954
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16Le secret de Maître Cornille: Tout juste comme ils arrivaient là-haut…FernandelAlphonse Daudet00:03:141954
La chèvre de M. Seguin fa854
La chèvre de M. Seguin d’Alphonse DaudetConté par Fernandel
Suivi de :
Le Curé de Cucugnan
La mule du Pape
Le secret de Maître Cornille
la chèvre de M. Seguin Conté par Fernandel
À PARTIR DE 8 ANS
Ecrites par Alphonse Daudet en 1866, “Les Lettres de mon Moulin” ont reçu immédiatement du plus fameux des poètes provençaux d’alors, Frédéric Mistral, un formidable compliment. Il se serait écrié : “vous avez su écrire le provençal en Français...” C’est donc tout naturellement que moins d’un siècle plus tard, en 1954, le plus provençal des acteurs français a enregistré ces lettres. La voix de Fernandel, à la fois terrible et tendre, profonde et légère, grondante, mais toujours bonne et juste, est “la” voix parfaite pour ces histoires. Les contes proposés ici remuent des sentiments qui traversent les ciels de toutes les enfances : il y est question de Liberté, d’Amour de son prochain, de la Cupidité punie et de l’Honneur, qui ne doit pas rendre aveugle, c’est-à-dire sot. De belles histoires d’humanité et de tendresse dans un monde qui en semble parfois bien dépourvu.
Jean-Yves Patte & Claude Colombini-Frémeaux
LETTRES DE MON MOULIN - ALPHONSE DAUDET
La chèvre de Monsieur Seguin
1. Monsieur Seguin n’avait jamais eu de bonheur… 1’56
2. Un jour, elle se dit en regardant la montagne… 2’56
3. Quand la chèvre blanche… 3’05
4. Tout à coup le vent fraîchit… 4’31
Le curé de Cucugnan
5. L’abbé Martin était curé de Cucugnan… 2’42
6. Et je cheminais… 2’17
7. C’était un long sentier… 2’43
8. Emu, blême de cœur… 2’05
La mule du pape
09. De tous les jolis dictons… 2’51
10. Il y en a surtout, un bon vieux… 4’26
11. Ni la mule non plus, cela ne la faisait pas rire… 4’32
12. Après le départ de Tistet… 3’05
13. Et donc, le lendemain, lorsque les vêpres… 3’00
Le secret de Maître Cornille
14. Francet Mamaï, un vieux joueur de fifre… 4’24
15. Dans la vie de Maître Cornille… 2’50
16. Tout juste comme ils arrivaient là-haut… 3’14
Les Lettres de mon Moulin
Chers amis,
Fernandel… Je ne savais rien de lui, sauf qu’il avait déjà fait rire mes parents à la fin des années 1930 et dans l’immédiat après-guerre. Bel exploit, car il me semblait que rien ne pouvait faire rire mes parents !... Car mes essais et autres prouesses dans le domaine du rire se soldaient souvent par de catastrophiques résultats suivis de non moins catastrophiques punitions : je doutais sérieusement des capacités de leurs zygomatiques. Ce génie du rire me fut un jour présenté, un jour que j’étais malade – pas bien gravement sans doute. Les 33 tours étaient d’une petite taille (25 cm), leurs pochettes écornées et quelques rayures sévères me faisaient craindre le pire. Les disques avaient déjà une vingtaine d’années et je subodorais une entourloupe : me faire passer le temps sans trop réclamer, voire m’endormir par ennui, en tous cas, sans doute pas me faire rêver. Car ce qui venait de mes parents en ce domaine, vous l’avez compris, était teinté d’une forte suspicion de maladresse.
De toute façon, il était trop tard pour discuter. Assis dans un fauteuil, calé par des coussins et protégé par une couverture, me voilà parti en Provence – contre mon gré. Et puis, je ne me souviens plus de rien. Ni des craquements du disque, ni de mes dégoûts à peine voilés… Vite, vite, je suis aux côtés de la chèvre de Monsieur Seguin, vite je me rends à Cucugnan. Une autre fois j’ai demandé la Mule du Pape et le secret de Maître Cornille… En un mot, dans les mois qui suivirent, quoique je fusse depuis longtemps parfaitement rétabli, j’ai fini d’user les disques avec une joie pure. En ce temps là, je n’avais aucune idée de ce que cet Alphonse Daudet pouvait bien fabriquer dans son moulin. Moulin qui – soit dit en passant - devait sans doute ressembler à celui de la pochette, avec ses ailes de toile. Tout ce que je savais c’est que le bon Daudet, malgré son drôle de prénom contre lequel j’avais une prévention ridicule, y moulait de belles histoires… Et comme dans le moulin de maître Cornille, il y faisait des choses merveilleuses à ses moments perdus. Car je croyais fermement que l’auteur était un véritable meunier provençal ! Plus tard j’ai su que Daudet était né bien avant mes parents – j’avais pensé que ces histoires avaient pu être écrites pour eux – et que bien d’autres enfants, comme mes grands-parents autrefois, encore plus autrefois, connaissaient aussi ces contes… Mais pas avec la voix de Fernandel. Cette voix qui chantait si drôlement pour moi et qui, la première fois, m’avait parue étrange.
J’ai appris aussi que Daudet (1840-1897) avait été un écrivain, fameux en son temps, au XIXe siècle, du temps de Napoléon III, et qu’il était encore fameux du nôtre. J’ai appris aussi que des œuvres qu’il avait écrites, celles qu’il considérait comme ses plus illustres étaient à peu près oubliées et que ses délassements, les “Lettres de mon Moulin”, n’en finissaient pas de plaire. C’était à n’y rien comprendre, et je m’en moquais bien ! Puis j’appris, et très récemment même, qu’en fait de Moulin, il n’en avait jamais eu, et que l’idée seule lui plaisait à ses heures de mélancolie. Alors… Alors, pour moi, il rejoignait une vaste fresque où, sans souci de chronologie, La Fontaine plaignait la Chèvre, Prévert causait de l’enfer et des choses étranges qu’on y trouve, Verhaeren et Paul Fort s’y trouvaient à l’aise, un lieu enfin où tous les poètes de mon école avaient leur mot à dire.
Les histoires
La chèvre de Monsieur Seguin
La voix de Fernandel, à la fois terrible et tendre, profonde et légère, grondante, mais toujours bonne et juste, était “la” voix parfaite pour ces histoires. Passée ma première surprise, j’en étais maintenant convaincu. Bien sûr, j’avais lu “la Chèvre” à l’école, mais je ne l’ai vraiment entendue qu’avec Fernandel. Et chaque fois je lui en voulais que la Chèvre soit croquée par le Loup. Je l’accusais de ne pas avoir su raisonner Monsieur Seguin, qui vraiment, à mes yeux, passait pour le dernier des derniers… Il disait aimer sa chèvre et la laissait partir !... Les explications de ma mère, sur la liberté, le choix, le libre arbitre me laissaient de marbre… Je ne pouvais aussi concevoir qu’une chèvre qui pensait et parlait – prodige auquel je ne trouvais rien à redire et me paraissait tout naturel – pouvait être aussi stupide, aussi entêtée, aussi désinvolte devant des choix aussi graves ! Mon entendement d’enfant était dépassé ! Quelle idée aussi de désobéir. Il me semblait bien que le bonhomme Seguin n’avait pas su se faire comprendre (sans doute mal éclairé par Fernandel), et que la chèvre n’avait rien à envier ailleurs que chez lui. A vrai dire la Liberté, avec un grand “L”, me paraissait bien lointaine, abstraite, et je ne comprenais pas qu’on pusse en éprouver le manque quant on était si bien traité que l’était la Blanchette, de même que moi dans ma maison d’enfance… Ma philosophie ne philosophait guère loin… Tout ce que j’avais alors compris, c’est que ne pas écouter ce que disent les grandes personnes pouvait avoir des conséquences redoutables, dramatiques. Maintenant que je suis grand à mon tour, je comprends la profonde morale de cette fable, qui parle pour les petits et les grands chacun selon ses talents ! Qu’il m’a fallu de temps pour comprendre tout cela.
Le Curé de Cucugnan
Cucu… Cucugnan, les Cucugnannais… ! Là, c’était toujours un grand moment… Toutes ces syllabes qui se bousculent… rien que cela, mais pas moins, déjà me rendaient cette histoire bien drôle. Et ce pauvre curé qui se désole de voir son église vide et ses concitoyens sans foi ni loi. Et qui se désole, tout bon qu’il est, de les savoir, alors qu’ils sont tout en vie et tous à leurs affaires, insouciants, déjà promis au feu de l’enfer. L’idée pourtant avait pourtant de quoi me réjouir. Savoir que l’enfer existait vraiment – ce dont je ne pouvais douter puisque même c’était “le” disque qui le disait – me soulageait par avance de bien des déboires dans l’Au-delà. J’étais certain de ne pas y retrouver mon maître – qui avait trouvé récemment bien plus de fautes que je ne croyais dans mes exercices – ni la marchande de journaux qui m’avait refusé ma revue favorite au motif qu’il me manquait 5 centimes. A-t-on idée ?... De toute façon, celle-là, son sort était scellé depuis bien longtemps : elle n’avait pas de cœur, même mon père l’avait dit. Donc, j’étais stupéfait du mal que ce pauvre curé se donnait. Je le voyais tourner en rond dans son église vide se parlant à voix haute avec des accents désespérés. Après tout, si ses ouailles ne valaient rien, à quoi bon se donner tant de mal pour les retrouver après ? Mais, fondamentalement, on ne pouvait attendre autre chose d’un homme de Dieu… j’en étais presque désolé pour lui : tous ces soucis qu’il se faisait ! C’était, je le reconnais bien aujourd’hui, entrevoir assez étroitement toute idée de bonté, de générosité… Alors c’est avec une certaine jubilation que je suivais ses pas Paradis en Purgatoire et de Purgatoire en Enfer… où il trouve enfin tous les villageois du passé. Ah ! Quel spectacle ! J’aurais dû avoir peur, mais finalement je riais… car rien ne pouvait ne distraire du nom étrange de ces gens… et des grimaces qu’ils devaient faire. J’étais candidement parfaitement cruel, et je riais de les savoir en un tel lieu. Et puis lorsque enfin le bon prêtre rentre chez lieu, je riais encore. Car le nom de Cucugnan me revenait en tête. CUCUGNAN, car enfin, le village existe. Cela me semblait impossible et bien drôle.
La mule du pape…
Une mule ? Déjà il a fallu m’expliquer : une mule est le croisement d’un baudet (un étalon âne) et d’une jument. Et non l’inverse, qui donne un bardot… Allons, bien entendu ! Si l’expression “avoir une tête de mule” m’était familière, sans même savoir à l’origine ce que la dite mule était, jamais on ne m’avait traité de bardot. Je savais pourtant qu’une telle créature existait et que mon père y trouvait bien des attraits, sans qu’il ne fût jamais question de chevaux et autres ânes. C’était à n’y (presque) rien comprendre !... passons donc. Les yeux tout rond, j’écoutais cette histoire bien étrange d’affection entre un vieux pape et sa mule… Et une mule qui danse la gavotte, et qui pense, et qui ourdi des vengeances, et qui perd le sommeil… J’étais pourtant d’accord. Puisque la chèvre pensait et parlait, la mule pouvait bien aussi avoir quelques qualités supra animales ! Mais enfin quoi ! A-t-on jamais vu une mule boire du vin, “un bon vin à la française”… elle était un peu prodigieuse à la parfin, cette douce mule. Mais quel esprit subtil et roué avait cette bonne bête. Voilà une histoire qui était bien à mon goût. Ce Tistet Védène, quel gus ! Il me faisait penser à Rémi, le premier de la classe que je détestais cordialement, ce “chouchou” toujours cité en exemple et qui nous donnait des coups de pieds dans les rangs et contre lequel on ne pouvait rien dire, parce qu’il était le “chouchou”, parce qu’il ne pouvait pas être mauvais, parce qu’il donnait toujours le bon exemple, parce qu’il était le “chouchou”, oui ! Je le détestais cordialement pour tout cela et encore plus parce qu’il était le premier et que je soupçonnais sa grande sœur de lui donner le résultat des devoirs parce qu’elle avait eu le maître deux années auparavant et qu’une telle chose, ça se sait forcément. Ce Tistet Védène, je le voyais bien et chaque fois, comme la mule entêtée – j’étais même fier à ces heures-là d’avoir été traité de tête de mule – je m’armais de patience, je savourais, et je riais par avance du bon coup de pied de la mule papale ! La patience, suave vertu ! L’année suivante, savez-vous, Rémi a redoublé. Sa sœur n’avait pas “eu” la maîtresse…
Le secret de Maître Cornille
L’histoire de Maître Cornille me laissait rêveur. J’avais du mal à comprendre ce vieil homme qui, s’accrochant désespérément aux choses d’un passé révolu, empêchait les autres d’être heureux. Pourtant je comprenais bien sa joie de revoir une fois encore son moulin tourner quand il croyait tout perdu… C’est qu’alors je n’avais de l’honneur et de la fierté qu’une notion lointaine, limitée le plus souvent à la cour de récréation et ses grands arbres sombres. Mais je crois qu’elle a déposé en moi un ferment qui, s’il fut long à monter, n’en est pas moins solide... pourvu que l’honneur ne soit jamais aveugle, mais ça, c’est une autre histoire.
En guise de conclusion
Donc, lorsque j’entendis les disques pour la première fois, ces vieux disques déjà usés et rayés, je croyais entendre le mouvement des ailes du moulin, les bruits réguliers de ses rouages. Mais au fil de mes nombreuses autres auditions, ce bruit devenait si intense, qu’il m’apparût bientôt disgracieux et, quelques maladroites manipulations plus loin, Fernandel était devenu bègue et quelques mot échappaient quand il fallait pousser le bras de l’électrophone... Aujourd’hui, le disque ne craque plus. Quel plaisir de le retrouver par ces enregistrements restaurés et de les entendre de nouveau, mieux que jamais.
Jean-Yves Patte
© 2006 FRÉMEAUX & ASSOCIÉS - GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS
Ecouter La chèvre de Monsieur Séguin (livre audio) © Frémeaux & Associés / Frémeaux & Associés est l'éditeur mondial de référence du patrimoine sonore musical, parlé, et biologique. Récompensés par plus de 800 distinctions dont le trés prestigieux "Grand Prix in honorem de l'Académie Charles Cros", les catalogues de Frémeaux & Associés ont pour objet de conserver et de mettre à la disposition du public une base muséographique universelle des enregistrements provenant de l'histoire phonographique et radiophonique. Ce fonds qui se refuse à tout déréférencement constitue notre mémoire collective. Le texte lu, l'archive ou le document sonore radiophonique, le disque littéraire ou livre audio, l'histoire racontée, le discours de l'homme politique ou le cours du philosophe, la lecture d'un texte par un comédien (livres audio) sont des disques parlés appartenant au concept de la librairie sonore. (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, cours sur CD, entretiens à écouter, discours d'hommes politiques, livres audio, textes lus, disques parlés, théâtre sonore, création radiophonique, lectures historiques, audilivre, audiobook, audio book, livre parlant, livre-parlant, livre parlé, livre sonore, livre lu, livre-à-écouter, audio livre, audio-livre, lecture à voix haute, entretiens à haute voix, parole enregistrée, etc...). Les livres audio sont disponibles sous forme de CD chez les libraires et les disquaires, ainsi qu’en VPC. Enfin certains enregistrements de diction peuvent être écoutés par téléchargement auprès de sites de téléchargement légal.