Grandes Forets d'Europe - Le Concert des Oiseaux
Grandes Forets d'Europe - Le Concert des Oiseaux
Ref.: FA664

PIERRE HUGUET

Ref.: FA664

Label : PITHYS / FREMEAUX & ASSOCIES

Durée totale de l'œuvre : 1 heures 2 minutes

Nbre. CD : 1

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Présentation

Sous la futaie grandiose aux arbres pluri-centenaires de la dernière forêt vierge mixte d’Europe, les chants des oiseaux acquièrent au printemps une résonance envoûtante. Le concert de plus de 30 espèces d’oiseaux et de mammifères fait découvrir en une partition complexe des espèces comme le loup, le bison, l’Aigle pomarin… Autant de symboles d’une nature en voie de disparition. Pierre Huguet, bioacousticien, nous propose dans un seul enregistrement un concert unique et représentatif de la forêt vierge européenne.
Patrick Frémeaux
Nouvelle édition du disque anciennement Pithys CD10122

“Spring, in the last, mixed virgin forest in Europe. Below the magnificent canopy formed by trees several centuries old, the resonant birdsong is magical. This concert featuring over thirty different birds and mammals will introduce you to species such as the Wolf, the Bison and the Lesser Spotted Eagle, all symbol of fast disappearing nature. A recording of Pierre Huguet, which offers in only one disc an unique and representative concert of the European virgin forest.”
New release of the former Pithys
Reference CD10122

Editeur de guides d'espèces, de paysages naturels, de cultures humaines primitives proche des sons de la nature; La Librairie Sonore - Frémeaux & Associés fédèrent tous les labels phonographiques (Sittelle, Ceba, Pithys, Biosound, Collection Allain Bougrain Dubourg) pour constituer le premier catalogue sonore des écosystèmes, une mémoire permanente du vivant et de la biodiversité acoustique dans une approche auditive à vocation écologique et pédagogique.
Claude Colombini & Patrick Frémeaux


Droits audio FA664 anciennement Pithys CD10122 : Frémeaux & Associés (Tél 01 43 74 90 24 – Fax : 01 43 65 24 22 – info@fremeaux.com) - La Librairie Sonore (Producteur initial : Sittelle ou Ceba) / Ecouter les chants d'oiseaux sur CD : Sons et ambiances naturelles des écosystèmes - Stéreo and digital recording of the natural landscape sound. Natural sound sceneries of écosystems, Voices of the Wild Life.



Presse
RAPPEL DE LA LÉGISLATION EN VIGUEUR POUR L'UTILISATION DES SONS NATURELS DE FREMEAUX & ASSOCIES: La totalité des enregistrements bioacoustiques du catalogue Frémeaux & Associés (Collections Bio sound, Allain Bougrain Dubourg, sons et ambiances des écosystèmes, dictionnaires des oiseaux par continent…) peuvent être utilisés gratuitement dans l’illustration sonore de vos films à caractère privé et familial (ex : voyage de vacances). L’utilisation est définie comme libre dans le cercle privé de la famille. Par contre pour toute diffusion publique, payante ou gratuite et/ou toute diffusion commerciale ou non, le réalisateur ou le producteur du film ou du montage audiovisuel doit obtenir une autorisation écrite des éditions Frémeaux & Associés (20 rue Robert Giraudineau, 94300 Vincennes, Tél : 01 43 74 90 24, Fax : 01 43 65 24 22) et régler auprès de l’éditeur les droits dits de synchronisation comprenant d’une part les droits d’éditeur sonore et d’autre part les droits de ou des auteur(s) bioacousticien(s) qui ont réalisé ces enregistrements.
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                                               pierre huguet                                   Tous les sons du mondeMettre les sons les plus étranges et les plus lointains, des sons que très peu d’oreilles humaines ont eu la chance de percevoir, à la portée de tous, voilà le pari d’un urbaniste paysagiste de Vaulnavey-le-Haut. Rencontre au rythme de mélodies enchantées. Alors que la grande majorité des oiseaux qui peuplent les cieux européens vont bientôt s’envoler vers des contrées plus clémentes, à l’approche de l’hiver, Pierre Huguet, urbaniste paysagiste de 46 ans, de Vaulnavey-le-Haut, propose, à tous ceux qui gardent la nostalgie des douces mélodies estivales, de se replonger, le temps d’un concert, quelques mois en arrière. Pour vivre au rythme des sons des forêts européennes, mais pour découvrir aussi, en tendant l’oreille, les sons des animaux et des hommes du monde entier. Car si Pierre Huguet parcourt les quatre coins du monde depuis une vingtaine d’années, c’est avant tout pour ramener des souvenirs sonores. Des souvenirs sonores qu’il partagera ensuite avec tous les amoureux de la nature, celle des animaux, mais aussi celle des hommes.Une quête planétaireUne passion qui a conduit cet aventurier hors du commun de la Papouasie à l’Indonésie, du Sahara à l’Afrique du Sud, en passant par l’Amérique du Sud et l’Afrique centrale. Des continents, des régions, et des pays où Pierre Huguet a recherché, avec patience et abnégation, les traces sonores de la vie des animaux les plus étranges, les moins connus, mais des traces aussi de musiques originelles, de chants de peuplades dites « primitives ». Une quêter sonore qui exclut tout ce qui est déjà répertorié, conservé, et étudié par des hommes. Une quête qui privilégie ainsi les chants des peuples de Papouasie, du bassin Amazonien, des peuples pygmées, ou de Malaisie. Mais pour « mettre en boîte » tous ces sons, et constituer une sonothèque digne de ce nom, il ne suffit pas de tendre simplement l’oreille : c’est, accompagné d’un véritable arsenal technique, que Pierre Huguet arpente le monde.Plusieurs jours d’attenteChaque voyage, qui se transforme parfois en véritable expédition, nécessite une très importante préparation. Des expéditions qui conduisent parfois cet aventurier à travers les forêts congolaises, ou les sentiers de Papouasie, durant plusieurs mois, et sur plusieurs centaines de kilomètres, que Pierre parcourt à pied, en compagnie de quelques porteurs. Pour capter dans les meilleures conditions possibles les sons qu’il est venu chercher, Pierre emmène toujours avec lui la Roll Royce des micros, les micros Beruël-Kjaer, qu’il a équipé d’une tête d’artificiel, sorte de chapeau qui reproduit très fidèlement ce que l’oreille humaine entend, ainsi que plusieurs magnétophones numériques. Une fois les lieux repérés, après plusieurs heures d’observation et les micros cachés, l’attente commence. Une attente qui peut parfois durer plusieurs jours, et plusieurs nuits. Car Pierre ne cherche pas à voir, il veut entendre des choses. Des choses qui ne sont pas toujours celles que l’on attendait, ou que l’on voulait entendre, comme ces dizaines de paillons de nuits venus se poser sur un des micros , en plein désert, ou les cris de ces poissons venus perturber un enregistrement, en pleine forêt amazonienne. Des jours d’attente et de patience, pour ramener des heures d’enregistrement, qu’il faut ensuite trier et transformer en concerts de soixante dix minutes. Des concerts, gravés sur des disques compacts, qui permettent de découvrir une unité de lieu ou de temps, comme ce concert qui transporte l’auditeur le long des rivières d’Amazonie pour découvrir, et entendre, 24 h de la vie des animaux qui peuplent cette région du globe. Une aventure qui n’est pas prête de se terminer, et qui pourrait bien durer tant qu’il y aura des sons à enregistrer.Nicolas LECOMTE BIO PIERRE HUGUET – AUDIO NATURALISTE CHEZ PITHYS – FRÉMEAUX & ASSOCIÉS © LE DAUPHINE LIBÉRÉ
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Écouter le concert des oiseaux dans la forêt primaire de Bialowieza est un voyage dans l’histoire, affirme Pierre Huguet dans sa présentation de l’œuvre. Le même continue ainsi : « il y a quelques siècles encore, la majeure partie de l’Europe résonnait ainsi ». La journée qui est reproduite dans cet album respecte la chronologie qui se déroule au début du mois de Mai. Elle se situe à l’intersection des trois tendances forestières qui marquent le massif de Bialowieza (forêt inondée – chênaie / charmaie – forêt de conifères). Se font entendre successivement la grive musicienne ; le Cerf Élaphe qui, d’un aboiement sonore, marque qu’il a entendu le grognement sourd du Bison d’Europe ; le Coucou gris ; le Pinson des arbres ; le Troglodyte mignon ; le Gobe mouche à collier ; le chant du Pic Vert ; l’affrontement de deux Pics épeiche lesquels, aux limites de leurs domaines mitoyens, tambourinent très près l’un de l’autre ; mais encore le Pigeon ramier ; des appels plaintifs propres au pic noir ; la voix puissante de la Gélinotte des bois ; l’alarme du Pinson des arbres ; l’Aigle Pomarin qui arrive près de son aire ; le chant du Pouillot siffleur, reconnaissable à la brute accélération de sa trille ; le chant nuptial du Bouvreuil pivoine ; la chouette chevêche mais également la petite chouette chevêchette dont le registre vocal se mêle aux deux dernières grives musiciennes de ce jour. Un document sonore à ne pas manquer pour tout amoureux de la nature désireux de se plonger dans l’atmosphère particulière de la dernière forêt primaire d’Europe, laquelle abrite les derniers Bisons d’Europe.L’ORNITHOLOGUE
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“On propose donc des enregistrements directs, véritables photographies sonores qui donnent à entendre et identifier, et nourrissent directement la mémoire et l’imaginaire sonores. C’est le cas de cette très belle collection Sons de la nature. Collection dirigée par Pierre Huguet et Louis Geslin, constituée d’enregistrements faits dans la nature, recomposés par l’auteur. Ce sont des témoignages sonores sur des milieux naturels que ne vient troubler aucun langage parlé.“ BIBLIOTHÈQUE CENTRE POMPIDOU
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Pas besoin d'un baladeur sur les oreilles! Quand on se promène dans la nature, les animaux, les arbres se chargent de l'ambiance. Printemps après printemps, l'homme se pose la même question : "Pourquoi les oiseaux chantent-ils?" La réponse est assez simple : ils chantent pour séduire un partenaire, proclamer leur droite de propriété, dissuader les rivaux de venir empiéter sur leur territoire. Aussi chaque espèce a-t-elle développé son propre chant, plus ou moins stéréotypé. Il permet une double communication, avec ses congénères et avec les autres animaux qui occupent le même espace. Si bien que plusieurs oiseaux, appartenant à des groupes différents, peuvent s'égosiller de concert. Chacun interprète, égoïstement, sa propre partition. Le plus extraordinaire, c'est que le choeur se révèle, souvent, parfaitement harmonieux. Pierre Huguet le démontre avec cette série de 3 cd qui nous transporte dans les fôrets du Dauphiné, dans les grandes forêt d'Europe et sur les rivages de la mer et des cours d'eau. Ouvrez l'ouïe : la balade devient ballade. André FOUQUET - OUEST FRANCE
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    La grive musicienne (Song thrush 1)
    Pierre Huguet
    00:03:55
    1235948400
  • 2
    La grive musicienne 2 (Song thrush 2)
    Pierre Huguet
    00:00:16
    1235948400
  • 3
    Un cerf elaphe (Elaph stag)
    Pierre Huguet
    00:03:25
    1235948400
  • 4
    Le coucou gris (Robin)
    Pierre Huguet
    00:01:24
    1235948400
  • 5
    Orage dans la forêt de Bialowieza (Storm in the forest of Bialowieza)
    Pierre Huguet
    00:00:49
    1235948400
  • 6
    Les pinsons des arbres (Chaffinch)
    Pierre Huguet
    00:02:50
    1235948400
  • 7
    Le troglodyte mignon (Wren)
    Pierre Huguet
    00:00:28
    1235948400
  • 8
    Gobemouche a collier (Collared flycatcher)
    Pierre Huguet
    00:00:23
    1235948400
  • 9
    Troglodyte mignon (Wren 2)
    Pierre Huguet
    00:02:24
    1235948400
  • 10
    Pic vert (Green woodpecker)
    Pierre Huguet
    00:00:25
    1235948400
  • 11
    Pics epeiches (Great spotted wood pecker)
    Pierre Huguet
    00:01:45
    1235948400
  • 12
    Pigeon ramier (Woodpigeon)
    Pierre Huguet
    00:00:40
    1235948400
  • 13
    Pic noir (Black woodpecker)
    Pierre Huguet
    00:01:20
    1235948400
  • 14
    Pinson des arbres (Chaffinch)
    Pierre Huguet
    00:00:30
    1235948400
  • 15
    La gelinotte des bois (Hazel hen)
    Pierre Huguet
    00:01:09
    1235948400
  • 16
    Pinson des arbres 2 (chaffinch 2)
    Pierre Huguet
    00:00:20
    1235948400
  • 17
    Geai des chenes (Jay 1)
    Pierre Huguet
    00:01:49
    1235948400
  • 18
    Pic noir (Black woodpecker)
    Pierre Huguet
    00:01:43
    1235948400
  • 19
    Le geai des chenes (Jay 2)
    Pierre Huguet
    00:00:49
    1235948400
  • 20
    Aigle pomarin (Lesser spotted eagle)
    Pierre Huguet
    00:01:49
    1235948400
  • 21
    Gobemouche a collier (Collared flycatcher)
    Pierre Huguet
    00:00:43
    1235948400
  • 22
    Pouillot siffleur (Wood warbler)
    Pierre Huguet
    00:03:11
    1235948400
  • 23
    Gelinotte des bois (Hazel hen)
    Pierre Huguet
    00:03:01
    1235948400
  • 24
    Pic à dos blanc (White-backed woodpecker)
    Pierre Huguet
    00:00:37
    1235948400
  • 25
    Pouillot veloce 1 (Chiffchaff)
    Pierre Huguet
    00:00:24
    1235948400
  • 26
    Pigeon ramier (Woodpigeon)
    Pierre Huguet
    00:02:03
    1235948400
  • 27
    Pouillot veloce 2 (Chiffchaff 2)
    Pierre Huguet
    00:00:41
    1235948400
  • 28
    Troglodyte mignon (Wren)
    Pierre Huguet
    00:03:00
    1235948400
  • 29
    Bouvreuil pivoine 1 (Bullfinch 1)
    Pierre Huguet
    00:02:43
    1235948400
  • 30
    Bouvreuil pivoine 2 (Bullfinch 2)
    Pierre Huguet
    00:01:02
    1235948400
  • 31
    Bouvreuil pivoine 3 (Bullfinch 3)
    Pierre Huguet
    00:01:16
    1235948400
  • 32
    Coucou gris 1 (Cuckoo 1)
    Pierre Huguet
    00:00:23
    1235948400
  • 33
    Coucou gris 2 (Cuckoo 2)
    Pierre Huguet
    00:02:01
    1235948400
  • 34
    Mesanges à longue queue (Long tailed tits)
    Pierre Huguet
    00:00:40
    1235948400
  • 35
    Pigeon ramier (Woodpigeon)
    Pierre Huguet
    00:01:41
    1235948400
  • 36
    Pic zepeichette (Lesser spotted woodpecker)
    Pierre Huguet
    00:02:27
    1235948400
  • 37
    Troglodyte mignon (Wren)
    Pierre Huguet
    00:03:46
    1235948400
  • 38
    Pinson des arbres 3 (Chaffinch 3)
    Pierre Huguet
    00:01:15
    1235948400
  • 39
    Chouette de chevechette (Pygmy Owl)
    Pierre Huguet
    00:00:09
    1235948400
  • 40
    Les loups (Wolves)
    Pierre Huguet
    00:01:18
    1235948400
  • 41
    Becasse des bois 2 (Woodcock 2)
    Pierre Huguet
    00:00:27
    1235948400
  • 42
    Chouette chevechette (Pygmy owl)
    Pierre Huguet
    00:00:45
    1235948400
  • 43
    Becasses des bois 3 (Woodcock 3)
    Pierre Huguet
    00:00:33
    1235948400
Livret

grandes forêts d’europe

grandes forêts d’europe
LE CONCERT DES OISEAUX
In the forests of europe - the chorus of birds


Ecouter le concert des oiseaux dans la forêt primaire de Bialowieza est un voyage dans l’histoire : il y a quelques siècles encore, la majeure partie de l’Europe résonnait ainsi. C’est aussi une partition complexe dont la structure même n’est toujours pas complètement déchiffrée. Si chaque oiseau, autrement dit chaque instrument, est parfaitement connu, la manière dont il règle son chant par rapport aux autres n’est toujours pas mise en évidence. Tout ce que l’on peut dire, c’est que chaque forêt a son timbre, son tempo, ses solistes. Celle de Bialowieza est remarquable par deux éléments essentiels : l’extrême variété des espèces (la plus grande que j’ai rencontrée à ce jour dans une forêt européenne) et l’amplitude de la résonance. La journée qui est reproduite dans cet album respecte la chronologie qui se déroule au début du mois de mai. Elle se situe à l’intersection des trois tendances forestières qui marquent le massif de Bialowieza (forêt inondée - chênaie/charmaie - forêt de conifères). 


1&2 - La Grive musicienne (Turdus philomelos) marque traditionnellement avec le Rouge-gorge le passage entre la nuit et le jour, mais deux Chouettes hulottes continuent leur hululement jusqu’au lever du soleil.

3 - Un Cerf élaphe (Cervus elaphus) (aboiement sonore) a senti la présence d’un Bison d’Europe (grognement sourd). Par cette communication interspécifique, ces deux grands mammifères signalent leur présence respective l’un envers l’autre et évitent ainsi qu’une proximité fortuite ne trouble leur quiétude. Pour une oreille avertie, le Rouge-gorge familier a beaucoup de peine à faire “émerger” son chant parmi ceux des Grives musiciennes. Pourtant, les autres espèces de la forêt sont encore presque toutes muettes à cette heure encore très matinale.

4 - Lorsque le jour est franc mais le soleil encore caché, le Coucou gris (Cuculus canorus), puis très vite le Merle noir et le Troglodyte, se joignent au concert des oiseaux.
5 - Par sa position géographique déjà très orientale en Europe, la forêt de Bialowieza connaît un climat continental assez marqué. Les orages sont fréquents, même tôt le matin de mai à septembre.

6 - Le Pinson des arbres (Fringilla cœlebs) ne chante qu’une fois le soleil levé. C’est l’oiseau le plus fréquent dans les forêts d’Europe centrale.

7 - Bien qu’étant l’un des plus petits oiseaux de la forêt, le Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) possède l’une des voix les plus fortes que l’on puisse y entendre.
8 - Les petits “sij, sij, sij” plaintifs sont les cris d’inquiétude, voire d’alarme, du Gobemouche à collier (Ficedula albicollis). Petit oiseau insectivore et migrateur, il niche dans les nombreuses cavités naturelles offertes par les vieux arbres et les anciens trous de pics.

9 - Chant territorial d’un Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes).

10 - Le chant d’un Pic vert (Picus viridis) résonne comme l’une des manières communes aux pics pour marquer leur territoire. Le tambourinage en est une autre.

11 - Ici deux Pics épeiches (Dendrocopos major) s’affrontent aux limites de leurs domaines mitoyens et tambourinent très près l’un de l’autre. Au loin, un Pic noir (moins sonore mais plus long). Le timbre des percussions n’est pas propre aux espèces mais résulte plutôt de l’état de la branche ou du tronc qui est frappé (vert, sec ou plus ou moins décomposé). Seul le rythme et le nombre des coups donnés permet de différencier les pics entre eux à distance.

12 - L’orage est passé, le ciel nettoyé laisse passer le soleil. On constate souvent une légère inflection dans le concert matinal des oiseaux à l’occasion de ces premiers rayons. Lorsque les premiers intervenants de la matinée deviennent plus discrets, le Pigeon ramier (Columba palumbus) commence alors à roucouler.

13 - Ces appels plaintifs sont propres au Pic noir (Dryocopus martius), mais les tambourinages sont ici d’un Pic épeiche. En pleine journée, l’essentiel des chants de la forêt sont dus aux Pinsons des arbres et aux Troglodytes mignons.
14 - L’alarme du Pinson des arbres (Fringilla cœlebs), “puit, puit, puit…” est déclenchée par l’arrivée d’un Geai des chênes.

15 - La Gélinotte des bois (Tetrastes bonasia) possède une voix qui passe souvent inaperçue bien qu’elle soit assez puissante. C’est un “tiiiiiii, tiiiiiii, ti, ti, ti, tit” monocorde mais très aigu. Les miaulements de buse que l’on entend après le 3ème appel de la Gélinotte sont en fait une imitation du Geai, ce qui provoque l’alarme d’un Pinson.

16 - Alarme du Pinson des arbres (Fringilla cœlebs). Troglodyte, Coucou, Pouillot siffleur et Gélinotte se distinguent bien en arrière-plan dans le sous-bois.

17 - Ce même Geai des chênes (Garrulus glandarius) imite à présent en second plan une partie des vocalisations du Grand Corbeau.

18 - Pic noir (Dryocopus martius) très proche.

19 - Le Geai des chênes (Garrulus glandarius) imite à présent les cris de contacts propres à l’Autour des palombes, un redoutable rapace forestier… très friand de Geais ! Cherche-t-il à intimider l’aigle qui vient ?
20 - Un Aigle pomarin (Aquila pomarina) arrive près de son aire.

21 - Alarme d’un Gobemouche à collier (Ficedula albicollis) : “sij, sij, sij,…”. 
22 - Le chant du Pouillot siffleur (Phylloscopus sibilatrix) se reconnaît par la brusque accélération de sa trille. Une cinquantaine de secondes plus loin, on distingue le Pouillot véloce et même le chant du Tarin des aulnes.

23 - A la mi-journée, derniers chants de la Gélinotte des bois (Tetrastes bonasia). Elle est accompagnée ici par de nombreuses autres espèces comme le Merle noir, le Pinson des arbres, le Gobemouche noir et les Pics épeichettes et tridactyles (tambourinages). 
24 - Cris nerveux d’un Pic à dos blanc (Dendrocopos leucotos) près de son nid. Une oreille exercée décèlera aussi les cris des jeunes qui réclament leur nourriture.

25 - Chant très rythmé d’un Pouillot véloce (Phylloscopus collybita).
26 - Pigeon ramier (Columba palumbus).

27 - Le chant du Pouillot véloce (Phylloscopus collybita) est l’un des plus facile à retenir parmi les oiseaux de la forêt.

28 - En second plan, mêlés aux strophes vives du Pinson des arbres, les chants discrets du Grimpereau des bois et tonitruants du Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes).

29 - Le chant nuptial du Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula) demeure très ténu et devient pratiquement inaudible à plus de 5 mètres. Ici, le mâle chanteur n’est qu’à quelques dizaines de centimètres des micros ! Tambourinages puissants d’un Pic noir en arrière-plan.
30 & 31 - Ces sifflements brefs et plaintifs sont l’autre expression vocale du Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula), en fait des cris de contact assurant la cohésion du couple dans les bosquets denses. 
32 - En fin de journée, l’activité vocale des Coucou gris (Cuculus canorus) reprend. Ici, chant d’un mâle. 
33 - L’appel d’une femelle de Coucou gris (Cuculus canorus) est reconnaissable à ce gloussement liquide et nerveux. Juste après cet oiseau, le mâle excité pousse des “frou fro fra, frou, frou, frou” plutôt sourds.
34 - D’abord assez lointaine, deux Mésanges à longue queue (Aegithalos caudatus) se rapprochent. Un Roitelet huppé est également discernable.
35 - Le soleil est maintenant couché mais la lumière est encore franche. Un Pigeon ramier (Columba palumbus) se mêle aux Pinson des arbres, Gobemouche noir, Rouge-gorge et Pouillot véloce.
36 - Tambourinage de Pic épeichette (Dendrocopus minor), le plus petit des Pics.
37 - Le chant d’un Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) couvre celui d’une Grive musicienne qui se manifeste à l’approche de la nuit.

38 - Un Pinson des arbres (Fringilla cœlebs) vif et sonore masque une Mésange bleue. 

39 - Crépuscule, moment ou l’équilibre entre la lumière et la nuit est indéfinissable. De nombreux Passereaux chantent encore, et dans ce concert vient alors se mêler la Chouette chevêchette (Glaucidium passerinum), le plus petit rapace nocturne européen, à peine plus fort qu’un Moineau ! Son chant flûté répétitif est monotone. Comme les autres espèces cavernicoles, elle profite des anciennes loges de Pics.
40 - Les loups (canis lupus) ont failli disparaître du massif de Bialowieza, et une dizaine persisterait aujourd’hui. Les trois individus qui appellent ici de concert n’obtiennent pas de réponses. La protection totale dont ils jouissent désormais permettra-t-elle à la forêt de garder cette polyphonie empreinte de mystère et de grandeur envoûtante ?

41 - Des séries de petits grognements éternués traversent le ciel presque noir à présent : la Bécasse des bois (Scolopax rusticola) quadrille son territoire en volant dans la pénombre.

42 - La petite Chouette chevêchette (Glaucidium passerinum) se mêle aux deux dernières Grives musiciennes de ce jour. 

43 - Ultime passage de la Bécasse des bois (Scolopax rusticola).
Répertoire alphabétique des espèces audibles dans ce concert et index des indices.
Les indices d’accès direct sont indiqués en gras, alors qu’en italique sont présentés les indices des plages sonores où l’espèce apparaît postérieurement en arrière-plan.
Oiseaux
Aigle pomarin, Aquila pomarina : 20.
Bécasse des bois, Scolopax rusticola : 41, 43.
Bouvreuil pivoine, Pyrrhula, pyrrhula : 29, 30, 31.
Chouette chevêchette, Glaucidium passerinum : 39, 42.
Chouette hulotte, Strix aluco : 2.
Coucou gris, Cuculus canorus : 4, 16, 32, 33.
Geai des chênes, Garrulus glandarius : 15, 16, 19.
Gélinotte des bois, Tetrastes bonasia : 15, 16, 23.
Gobemouche à collier, Ficedula albicollis : 8, 21.
Gobemouche noir, Ficedula hypoleuca : 23, 35.
Grimperau des bois, Certhia familiaris : 28.
Grive musicienne, Turdus philomelos : 1, 2, 3, 37.
Merle noir, Turdus merula : 4, 23.
Mésange à longue queue, Aegithalos caudatus : 34.
Mésange bleue, Parus caeruleus : 38. 
Pic à dos blanc, Dendrocopos leucotos : 24.
Pic épeiche, Dendrocopos major : 11, 13.
Pic épeichette, Dendrocopos minor : 23.
Pic noir, Dryocopus martius : 11, 13, 18, 29.
Pic tridactyle, Picoides tridactylus : 23.
Pic vert, Picus viridis : 10.
Pigeon ramier, Columba palumbus : 12, 26, 35.
Pinson des arbres, Fringilla cœlebs : 6, 13, 14, 16, 23, 28, 35, 38.
Pouillot siffleur, Phylloscopus sibilatrix : 16, 22.
Pouillot véloce, Phylloscopus collybita : 22, 25, 27, 35.
Roitelet huppé, Regulus regulus : 34.
Rouge-gorge familier, Erithacus rubecula : 3, 35.
Tarin des aulnes, Carduelis spinus : 22.
Troglodyte mignon, Troglodytes troglodytes : 4, 7, 9, 13, 16, 28, 37.
Mammifères
Bison d’Europe, Bison bonasus : 3.
Cerf élaphe, Cervus elaphus : 3.
Loup d’Europe, Canis lupus : 40.

Pierre HUGUET
© 1992 Pithys - 2008 FRÉMEAUX & ASSOCIÉS


Un peu d’histoire - La forêt de Bialowieza
Au XIIIème siècle les Tartares envahissent l’Est de la Pologne actuelle et le site de Bialowieza a été vidé de sa population. Seuls quelques Tumulis témoignent de la présence d’une civilisation qui a disparu à cette époque. Un grand massif forestier s’est alors rétabli, hors de l’influence de l’homme, sur une surface de 15 000 km2. Les statuts de “Chasse des Rois de Pologne”, puis de “Forêt du Tsar”, ont soustrait une partie du massif de la pression de l’homme. En 1921, une réserve fut créée puis, en 1947, l’UNESCO l’inscrivait comme “Réserve de la Biosphère”. En 1992, date de l’enregistrement, les 1250 km2 que se partagent la Bélarus (670) et la Pologne (580) constituent un bel exemple mixte peu transformé. 47 km2 situés en Pologne peuvent être considérés comme le dernier exemple de forêt primaire de cette latitude en Europe. Une protection très stricte évite toute prédation et importation d’origine humaine. Au-delà du joyau naturel qu’elle représente, il faut y voir aussi un indicateur biologique unique en Europe dont le pouls bien observé peut être un révélateur de l’état de santé de l’ensemble du continent. Comme ses sœurs équatoriales, la forêt primaire de Bialowieza est très riche en espèces. Chacune d’entre elles n’étant par contre représentée que par peu d’individus. 62 espèces de ma mmifères, 228 d’oiseaux, 8500 insectes et 4000 de plantes ; ces chiffres sont le reflet d’une remarquable diversité et les noms de Lynx, Bison, Loup, Grand Tétras, Chouette chevêchette, Aigle pomarin sont le reflet de cette rareté exceptionnelle. Cette forêt peut se visiter sans aucune difficulté. Sa partie périphérique est accessible sans aucune autorisation, elle est parcourue par de grands layons dont certains sont carrossables. Une carte très détaillée est disponible sur place. La réserve intégrale est soumise à autorisation, on ne la pénètre qu’à pied ou en calèche à cheval. Des visites commentées sont organisées par la Maison du Parc ; elles permettent de voir les monuments de la forêt : Epicéas de plus de 50 m de haut, Tilleuls et Chênes de plus de 40 m… Mais elles permettent aussi de comprendre et d’observer les divers stades de la colonisation forestière qui se succèdent après les chablis occasionés par les tornades. Personne n’échappe aux sensations qu’elle suscite. Spécialiste ou non, vous y ressentirez des émotions puissantes de mystère pour les uns ou de sérénité pour les autres. C’est un voyage dans le temps que vous y ferez en retrouvant l’un des paysages qui a couvert notre continent pendant la majeure partie de son histoire.


english notes

To listen to the concert of bird song in the primeval forest of Bialowieza is to journey through time. A few centuries ago the majority of Europe sounded like this. In addition it represents a complex partition whose structure has never been completely unravelled. Though each bird, or instrument, as been accurately identified, the manner in which it harmonises its song with the others remains a mystery. All that one may be sure of, is that each forest has its own sound, tempo and soloists. The Bialowieza forest is remarkable for two essential reasons : the huge variety of species (the most that I have encountered in a European forest) and the range of resonance. The album follows the chronology of a day at the beginning of May. It marks the intersection between the three types of habitat which are typical of the Bialowieza forest (flooded forest - oak and hornbeam woods - pine forest). Names entered in bold characters correspond to the first song to be heard when a new number (1 to 45) is displayed on the CD player.


1&2 - The Song Thrush (Turdus philomelos) and the Robin traditionally mark the passage between night and day, but two Tawny Owls continue hooting until the sun rises.
3 - A Elaph Stag (Cervus elaphus) (loud barking) has scented the presence of a European Bison (dull growling). This burst of inter-species communication enables the two great mammals to signal their presence to each other, thus avoiding the risk of disturbing their peace by a chance encounter.

4 - The Robin (Erithacus rubecula) has considerable difficulty in making his song heard amongst the Song Thrushes, despite the fact that the majority of other forest species are still silent at such an early hour. Day has broken completely but the sun is still hidden as the Cuckoo (Cuculus canorus), soon followed by the Blackbird and the Wren, join the bird concert.

5 - On account of its geographical situation in the eastern part of Europe, the forest of Bialowieza has a distinctly continental climate. Storms are frequent, even early in the morning, from May to September. 

6 - The Chaffinch (Fringilla cœlebs) only sings once the sun has risen. It is the commonest bird in the forests of central Europe.

7 - Although it is one of the smallest birds in the forest, the Wren (Troglodytes troglodytes) has one of the most powerful voices that one may hear.

8 - The feeble, plaintive “sij, sij, sij” are cries, expressing worry or even alarm, made by the Collared Flycatcher (Ficedula albicollis). This little insect eating, migratory bird nests in the many natural cavities to be found in old trees or in old woodpecker holes.

9 - Wren’s territorial song (Troglodytes troglodytes).

10 - The song of a Green Woodpecker (Picus viridis) can be heard. It represents one of the commonest ways for woodpeckers to mark their territory. Drumming is another technique.

11 - Here, two Great Spotted Woodpeckers (Dendrocopos major) face off on the border between their territories, drumming very close to one another ; in the distance, a Black Woodpecker (not so loud but longer). The pitch of drumming is not specific to a species but depends on the state of the branch or tree trunk which is struck (green, dry or more less rotten). Only the rhythm and the number of blows enables the listener to distinguish woodpeckers from a certain distance.
12 - The storm has passed and the clear sky welcomes the sun. There is a slight lull in the birds’ morning concert as the first rays of the sun appear. As the first performers in the morning’s festivities fall silent the Woodpigeon (columba palumbus) stars to coo.

13 - The plaintive calls belong to the Black Woodpecker (Dryocopus martius), but the drumming comes from a Great Spotted Woodpecker. In the middle of the day most of the bird song is produced by Chaffinches and Wrens.

14 - Chaffinch (Fringilla cœlebs), alarm calls, “puit, puit, puit…” triggered by the arrival of a Jay.

15 - The Hazel Hen (Tetrastes bonasia) has a voice which often goes unnoticed, despite being fairly powerful - a monotonous, highpitched “tiiiiiii, tiiiiiii, ti, ti, tit”. The mewing of a buzzard heard after the Hazel Hen’s third call is in fact an imitation of a Jay, which alarms a Chaffinch.

16 - Chaffinch (Fringilla cœlebs) alarm call. A Wren, Cuckoo, Wood Warbler and Hazel Hen can be distinguished in the background of the undergrowth.

17 - The same Jay (Garrulus glandarius) is now heard imitating part of the cry of a Raven.

18 - Black Woodpecker (Dryocopus martius) very close.

19 - This time a Jay (Garrulus glandarius) is imitaing the contact cries particular to the Goshawk, a formidable forest raptor… with an appetite for Jay! Is it trying to intimidate the eagle, about to appear?

20 - A Lesser Spotted Eagle (Aquila pomarina) returning to its eyrie.

21 - Alarm call by a Collared Flycatcher (Ficedula albicollis): “sij, sij, sij,…”
22 - The song of the Wood Warbler (Phylloscopus sibilatrix) can be recognised by the sudden acceleration of its trilling. About fifty seconds later one can hear a Chiffchaff and even the song of the Siskin.

23 - At midday the last sounds from the Hazel Hen (Tetrastes bonasia). It is accompanied by numerous other species, such as the Blackbird, Chaffinch, Pied Flycatcher and Lesser Spotted and Three-toed Woodpeckers (drumming).

24 - Nervous cries from a White-backed Woodpecker (Dendrocopos leucotos) close to its nest. A trained ear will also detect the cry of the young, demanding food.

25 - Vrey rhythmic song of a Chiffchaff (Phylloscopus collybita).

26 - Woodpigeon (Columba palumbus).

27 - The song of the Chiffchaff (Phylloscopus collybita) is one of the easiest to remember among the forest birds.

28 - In the bakground, mixed to the lively song of the Chaffinch, the more discreet call of the Treecreeper and the powerful sound of the Wren (Troglodytes troglodytes).

29 - The mating song of the Bullfinch (Pyrrhula pyrrhula) is distinctly feeble and becomes almost inaudible at a distance of over 5 metres. Here, the male singer is only twenty or thirty centimetres from the microphones! Powerful drumming by a Black Woodpecker in the background.

30 & 31 - The brief, plantive whistling represents the other form of vocal expression used by the Bullfinch (Pyrrhula pyrrhula). They are in fact contact calls designed to maintain links between the couple in the dense thickets.

32 - At the end of the day the vocal activity of the Cuckoo (Cuculus canorus) picks up again. Here a male is singing.

33 - The call of a female Cuckoo (Cuculus canorus) can be recognised by the smooth, nervous clucking. Just afterwards, the excited male makes a series of dull “frou fro fra, frou, frou, frou”.

34 - Coming from quite far away, two Longtailed Tits (Aegithalos caudatus) approach. A Goldcrest can also be heard.

35 - The sun has set but the light is still bright. A Woodpigeon (Columba palumbus) joins the Chaffinch, Pied Flycatcher, Robin and Chiffchaff.

36 - Drumming by the Lesser Spotted Woodpecker (Dendrocopus minor), the smallest Woodpecker.

37 - The song of a Wren (Troglodytes troglodytes) covers a Song Thrush which starts to sing as night falls.

38 - A noisy, lively Chaffinch (Fringilla cœlebs) masks a Blue Tit.

39 - Dusk, the moment when the balance between light and darkness is indefinable. Numerous passeriformes are still singing. The concert is joined by a Pygmy Owl (Glaucidium passerinum), the smallest nocturnal European raptor, scarcely more audible than a Sparrow! Its repetitive flute-like song is monotonous. In the same way as other cave-dwelling species, it also uses holes previously inhabited by woodpeckers.

40 - The Wolves (canis lupus) almost disappeared from the Bialowieza range, but about ten have survived. The three individuals heard calling together do not receive a reply. Will the complete protection which they now enjoy enable the forest to preserve this polyphonic sound, full of mystery and haunting greatness?
41 - Series of stifled groans cross the sky, now almost completely dark : the Woodcock (Scolopax rusticola) patrols its territory flying through the dusk.
42 - The little Pygmy Owl (Glaucidium passerinum) joins the day’s last Song Thrushes.
43 - Final passing of the Woodcock (Scolopax rusticola).
List, in alphabetical order, of all the species which may be heard during the concert and index of reference numbers. Direct access reference numbers are marked in bold characters. Those marked in italics refer to tracks where the species appears in second place or in the background.
Birds
Black Woodpecker, Dryocopus martius: 11, 13, 18, 29.
Blackbird, Turdus merula: 4, 23.
Blue Tit, Parus caeruleus: 38.
Bullfinch, Pyrrhula, pyrrhula: 29, 30, 31.
Chaffinch, Fringilla cœlebs: 6, 13, 14, 16, 23, 28, 35, 38.
Chiffchaff, Phylloscopus collybita: 22, 25, 27, 35.
Collared Flycatcher, Ficedula albicollis: 8, 21.
Cuckoo, Cuculus canorus: 4, 16, 32, 33. 
Goldcrest, Regulus regulus: 34.
Great Spotted Woodpecker, Dendrocopos major: 11, 13.
Green Woodpecker, Picus viridis: 10.
Hazel Hen, Tetrastes bonasia: 15, 16, 23.
Jay, Garrulus glandarius: 15, 16, 19.
Lesser Spotted Eagle, Aquila pomarina: 20.
Lesser Spotted Woodpecker, Dendrocopos minor: 23.
Longtailed Tit, Aegithalos caudatus: 34.
Pied Flycatcher, Ficedula hypoleuca: 23, 35.
Pygmy Owl, Glaucidium passerinum: 39, 42.
Robin, Erithacus rubecula: 3, 35.
Siskin, Carduelis spinus: 22.
Song Thrush, Turdus philomelos: 1, 2, 3, 37.
Tawny Owl, Strix aluco: 2.
Three-toed Woodpecker, Picoides tridactylus: 23.
Treecreeper, Certhia familiaris: 28.
White-backed Woodpecker, Dendrocopos leucotos: 24.
Woodcock, Scolopax rusticola: 41, 43. 
Woodpigeon, Columba palumbus: 12, 26, 35.
Wood Warbler, Phylloscopus sibilatrix: 16, 22.
Wren, Troglodytes troglodytes: 4, 7, 9, 13, 16, 28, 37.
Mammals
European Bison, Bison bonasus: 3.
Elaph Deer, Cervus elaphus: 3.
European Wolf, Canis lupus: 40.

Pierre HUGUET
© 1992 Pithys - 2008 FRÉMEAUX & ASSOCIÉS


english notes

About the forest of Bialowieza
In the 13th century the Tartars invaded the eastern part of what is now the Poland and the aera around Bialowieza was emptied of all population. Tumuli bear witness to the civilisation which disappeared at the time. A large area of forest re-established itself, spreading over an area of 15,000 square kilometres. By royal statute it became the “Hunting ground of the Kings of Poland” and later “Forest of the Tsar” and was thus protected from man’s influence. In 1921 a reserve was created and then in 1947 UNESCO made it into a “Biosphere Reserve”. In 1992 it covers a total of 1,250 square kilometres, shared between Belorussia (670) and Poland (580) constituting a fine example of a mixed habitat which is almost unchanged. Forty-seven square kilometres, situated in Poland, may be considered as the last example of primeval forest at this latitude in Europe. Strict, protective rules prevent any predatory acts by man or any form of importation. Apart from being a natural jewel, the forest also acts a biological measuring rod, which is unique in Europe; careful observation provides an indication of the state of health of the entire continent. Like its equatorial sisters, the Bialowieza primeval forest is rich in different species, though each one is only represented by a few individuals. 62 mammal species, 228 bird, 8500 insect and 4000 plant species; these figures reflect the remarkable diversity present here. Names such as Lynx, Bison, Wolf, Capercaillie, Pygmy Owl, or Lesser Spotted Eagle indicate the extreme rarity of some of the species. It is easy to visit the forest. The outer part, which is crossed by tracks - some open to vehicles - can be entered without any form of permit. An extremely detailed map can be purchased locally. A permit is required in order to visit the whole of the reserve itself and you may only enter on foot or in a horse-drawn carriage. The Park headquarters organises guided visits showing the forest’s monuments: fir trees over 50 metres high, lime trees and oaks of over 40 metres, and so on. The visits also help to observe and understand the various stages of forest re-colonisation, after trees are felled by tornadoes. No one, Whether a specialist or a layman, is unaffected by the feeling which the forest awakes; a sense of mystery for some, serenity for others. In both cases you will take a journey through time to a landscape which covered our continent for most of its history.


Enregistrements, textes & montage : Pierre Huguet, API - 1991.
Conseillers scientifiques sur place : Ludwig Tomialok (professeur et vice-directeur du Muséum d’Histoire Naturelle de l’Université de Wroclow) et Czeslaw Okolow (professeur et directeur du Parc National de Bialowieza)
Déterminations spécifiques : Ludwig Tomialok, Pierre Huguet, Bruno Veillet, Jean-Marc Coquelet, François Savin, et Olivier Tostain.
Illustrations : Alexis Nouailhat.
Maquette et adaptation des textes : Olivier Tostain.
Remerciements à Messieurs Sylvain Cordier et Daniel Dequiedt.


Recording, texts & editing: Pierre Huguet, API - 1991.
Local scientific consultants: Ludwig Tomialok (Professor and Assistant Director of the Museum of Natural History at the University of Wroclow) and Czeslaw Okolow (Professor and Director of the Bialowieza National Park)
Specific identification: Ludwig Tomialok, Pierre Huguet, Bruno Veillet,
Jean-Marc Coquelet, François Savin, et Olivier Tostain.
Illustrations: Alexis Nouailhat.
Design and test adaptation: Olivier Tostain.
Our thanks to Sylvain Cordier and Daniel Dequiedt.


CD grandes forêts d’europe - LE CONCERT DES OISEAUX © Frémeaux & Associés / Droits audio : Frémeaux & Associés - La Librairie Sonore (Producteur initial : Sittelle, Pithys, Collection Allain Bougrain Dubourg ou Ceba) / Ecouter les chants d'oiseaux sur CD : Sons et ambiances naturelles des écosystèmes - Stéreo and digital recording of the natural landscape sound. Natural sound sceneries of écosystems, Voices of the Wild Life. Les droits de cet enregistrement sont protégés par la loi. Pour toute exploitation d’illustration sonore sur CD, DVD, CD-Rom, Télévision, Cinéma, Sites internet, scénographies (théâtre, musées…), l’autorisation et un devis gratuit peuvent être obtenus auprès de Frémeaux & Associés – fax : +33 (0)1 43.65.24.22 info@fremeaux.com

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