Claude Bolling Big Piano Orchestra Plays Ray Charles
Claude Bolling Big Piano Orchestra Plays Ray Charles
Ref.: FA596

CLAUDE BOLLING

Ref.: FA596

Direction Artistique : CLAUDE BOLLING

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 35 minutes

Nbre. CD : 1

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Présentation

Enregistré en 1962, cet album est détonnant de vitalité.
A l’heure où la jeunesse découvre le twist par l’intermédiaire des musiques anglo-saxonnes, Claude Bolling ne tombe pas dans le piège du simple cover, mais arrange en jazz un répertoire rhythm & blues.
La qualité du Big Band coordonné par Gérard Badini et le swing de Claude Bolling subjuguent l’auditeur. Ce disque est remis à la disposition du public en 2013 par Frémeaux & Associés en accord avec Claude Bolling; il avait reçu à l’époque le prix de l’Académie Charles Cros dans la catégorie « Danse ». La syncope de la rythmique, l’efficacité des cuivres, la mise en place du choeur et le jeu de piano parfait de Claude Bolling légitiment pleinement cette distinction.
Patrick FRÉMEAUX
Recorded in 1962, this album explodes with vitality.
Just when teenagers were discovering the Twist on English and American records, pianist Claude Bolling avoided the trap of playing cover-versions and began writing jazz arrangements of rhythm & blues songs… and those who listened to the quality of Claude Bolling’s swinging piano in this Big Band fronted by Gérard Badini immediately fell under its spell.
Now reissued by Frémeaux & Associés in agreement with Claude Bolling, this is the dance-album which originally received the Charles Cros Academy Prize. Syncopation from the rhythm-section, efficient brass, a chorus well in place, plus the perfection of Claude Bolling s piano, demonstrate just how much this record deserved that prize.
Patrick FRÉMEAUX
PIANO : CLAUDE BOLLING • SAX SOLO : GÉRARD BADINI • AND THE BIG PIANO ORCHESTRA
DIRECTION ARTISTIQUE : CLAUDE BOLLING 

RÉÉDITIONS : PATRICK FRÉMEAUX & AUGUSTIN BONDOUX

VISUEL : SINE (C) GALERIE FREMEAUX & ASSOCIES

DROITS : GROUPE FREMEAUX COLOMBINI EN ACCORD AVEC CLAUDE BOLLING
WHAT’D I SAY • HIT THE ROAD JACK • YOU BE MY BABY • YES INDEED • UNCHAIN MY HEART • TELL ALL THE WORLD ABOUT YOU • PREACHIN’ CHARLES • I’M MOVIN’ ON • TELL ME HOW YOU DO • THAT’S ENOUGH • ONE MINT JULEP • TELL THE TRUTH • GEORGIA ON MY MIND.



Presse
CLAUDE BOLLING  Claude Bolling, 10 avril 1930 - 29 décembre 2020."Pianiste, compositeur et chef d’orchestre Français, Claude Bolling fait partie des figures majeures du jazz classique du XXème siècle. Dès l’après-guerre, Claude Bolling se fait remarquer dans les clubs de jazz les plus en vue de Paris et joue avec les meilleurs musiciens de jazz présents dans la Capitale (Rex Stewart, Lionel Hampton, Sidney Bechet, Django Reinhardt…). En octobre 1956, sous l’impulsion de Frank Ténot, il constitue sa première grande formation : le Grand Club Orchestra (cf. coffret Claude Bolling Collector, réf. FA5114).  Ci-dessus : Irène Bolling, Brigitte Bardot et Claude Bolling Ci-dessous : avec Duke EllingtonDisciple et ami de Duke Ellington, dont il s’est largement inspiré, il rassemble les meilleurs jazzmen – compagnons des anciens jours comme musiciens des nouvelles générations – leur offrant la joie d’exprimer tout leur talent sur des compositions créées dans la grande tradition de ses prédécesseurs : Count Basie, Glenn Miller, Tommy Dorsey, Benny Goodman… C’est tant par la créativité de son chef d’orchestre que par la dimension de ses solistes et musiciens que le Claude Bolling Big Band a atteint cette musicalité exceptionnelle. Maîtrisant un vaste répertoire de près de 400 titres, il a su séduire un large public tout au long de sa carrière internationale, dont la fidélité lui a permis une extraordinaire longévité. Sa notoriété auprès du grand public s’accroît considérablement au contact de grandes vedettes des variétés (Brigitte Bardot, Dario Moréno, Sacha Distel, Juliette Gréco, Henri Salvador, etc.) et grâce à des succès extraordinaires comme compositeur de musiques de films : plus de cent thèmes à son actif, dont les célèbres : Borsalino et Les Brigades du tigre.        Créateur d’un genre nouveau, à la croisée des chemins de la musique classique et du jazz (le crossover music), Claude Bolling détient le record mondial de ventes du disque classique en restant plus de dix ans dans les charts américains (Billboard classique) avec la Suite pour flûte et jazz piano trio (FA443). La complémentarité de ses talents et son extraordinaire longévité le classe comme un grand compositeur Français du XXè siècle et en même temps comme l’un des plus grands ambassadeurs du jazz dans le monde." Patrick Frémeaux & Claude Colombini© 2006 GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS"Your piano is something I'll always remember" Louis Armstrong à Claude Bolling, 1947"Your husband is a genius" Dizzy Gillespie à Irène Bolling, 1982Aux côtés de Louis Armstrong"Il est complètement inutile de présenter Claude Bolling. Tout le monde, que ce soit l'Ancien ou le Nouveau, sait que CLaude Bolling est le meilleur. Je ne veux pas énumérer ici ses mérites. Je risquerais d'en omettre plusieurs, et ce serait insulter sa modestie que d'oser rappeler une fois encore que sa verve de compositeur n'a dégal que sa virtuosité pianistique, et que ses arrangements ne sauraient atteindre leur plénitude orchestrale que lorsqu'il en dirige lui-même l'exécution... Ouf !" Jean-Christophe Averty   "Ecoutez Claude Bolling", réponse idéale à ceux qui vous disent "Le jazz, ce n'est pas de la musique". Boris Vian 1948"Hier soir, Claude Bolling était ici, à quatre heures du matin. Il m'a montré certaines choses en stride, des trucs de Fats Wallers... Il joue ! C'est ce que j'aime... Le jazz, les Afro-Américains l'ont inventé, mais si vous écoutez ceux qui en jouent, il est difficile de faire la différence. Prenons ce que m'a joué Claude Bolling hier soir : il n'y a pas un seul Afro-Américain capable de jouer comme ça, à part peut-être Hank Jones..." Winton Marsalis - Jazz Magazine, 1994   Earl Hines et la maman de Claude Bolling CLAUDE BOLLING  Par Benjamin Goldenstein et Patrick Frémeaux Claude Bolling, né en 1930. Pianiste, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre, Claude Bolling est sans doute l’un des musiciens français actuels les plus réputés dans le monde, dans des domaines allant du jazz à la variété et de la musique de films à la musique dite classique. De par la richesse de sa production phonographique, la longévité de sa carrière et la diversité de ses talents de compositeur, d’interprète, d’arrangeur et de directeur d’orchestre, il s’est forgé une stature exceptionnelle non seulement en France, mais dans le monde entier. Du haut de quelques soixante années de carrière, Claude Bolling peut aujourd’hui contempler avec fierté l’œuvre qu’il lègue aux amoureux de la musique et dont les éditions Frémeaux & Associés sont, depuis 2001, les garants. En tant que pianiste de jazz, il a joué avec les meilleurs musiciens de la planète (Django Reinhardt, Stéphane Grappelli, Duke Ellington, Sidney Bechet, Lionel Hampton, etc.).   A la tête de son Big Band depuis cinquante ans, il a sillonné le monde et les salles de concerts et a bien mérité son surnom de « Bollington » dans la promotion du swing américain des grands orchestres des années Duke Ellington. Compositeur éclectique, ses éclairs de génie ont illuminé des films comme Borsalino, ou la mythique série télévisée Les Brigades du tigre, mais lui ont aussi permis de créer et magnifier un nouveau genre musical issu du métissage entre la syntaxe du jazz et la diction de la musique classique. L’acte de naissance de cette « crossover music » date de 1974, avec la Suite pour flûte et jazz piano trio ou le trio jazz de Claude Bolling est accompagné par Jean-Pierre Rampal. Disque de platine, record absolu des ventes du Billboard avec plus de 530 semaines au classement des meilleures ventes classiques ! Bref, Claude Bolling incarne à lui seul toute une culture musicale, porte en lui et insuffle à ses partenaires l’héritage d’un savoir-faire exceptionnel dans l’interprétation, l’arrangement et la composition de la musique jazz.    Avec Don Byas & Roy EldridgeLes premières notes… Né à Cannes le 10 avril 1930, Claude Bolling a toujours vécu à Paris, hormis un intermède niçois pendant l’Occupation, au cours duquel il reçoit l’enseignement précieux de Marie-Louise « Bob » Colin, pianiste, trompettiste et batteur dans un des nombreux orchestres féminins à la mode dans l’entre-deux-guerres. Sitôt découvert le monde magique du jazz, il se passionne pour Thomas « Fats » Waller, dont la musique festive ne manque pas de le séduire.  Il est encore en culottes courtes quand, en 1945, il remporte le tournoi des amateurs, organisé par Jazz Hot et le Hot Club de France à Paris. Son champ d’intérêt s’étend rapidement aux autres maîtres du piano : Willie « The Lion » Smith, Erroll Garner et Earl Hines dont il est le disciple. Première formation à 16 ans ; premier disque à 18, Claude Bolling sent pourtant le besoin d’acquérir un authentique bagage musical. Il bénéficiera d’une instruction solide et complète – qui sera pour beaucoup dans la polyvalence qui la caractérisera plus tard – avec Germaine Mounier (piano classique), Léo Chauliac (piano jazz), Maurice Duruflé (harmonie) et André Hodeir (contrepoint, orchestration, écriture jazz). Après un service militaire passé dans la « Musique » du Premier Train des Equipages, où il joue du trombone et des percussions, c’est par le jazz que Claude Bolling entre dans la profession. Il fait les beaux soirs de tous les établissements à la mode : Club Saint Germain, Vieux Colombier, Caveau de la Huchette… autant de lieux emblématiques d’une activité jazzistique intense. Les plus grands solistes américains de passage en France ne manquent pas de faire appel à lui. Il participe ainsi, du haut de ses vingts ans, aux séances d’enregistrement et aux concerts de Rex Stewart, Buck Clayton, Lionel Hampton, Albert Nicholas, Roy Elridge… devenant l’une des personnalités les plus en vue du monde du jazz à Paris.  Avec Errol GarnerL’aventure Big Band… En octobre 1956, sous l’impulsion de Frank Ténot, Claude Bolling, âgé de 26 ans, constitue sa première grande formation : le Grand Club Orchestra (cf. coffret Claude Bolling Collector, réf. FA5114). Disciple et ami de Duke Ellington, dont il s’est largement inspiré, il rassemble les meilleurs jazzmen – compagnons des anciens jours comme musiciens des nouvelles générations – leur offrant la joie d’exprimer tout leur talent sur des compositions créées dans la grande tradition de ses prédécesseurs : Count Basie, Glenn Miller, Tommy Dorsey, Benny Goodman… C’est tant par la créativité de son chef d’orchestre que par la dimension de ses solistes et musiciens que le Claude Bolling Big Band a atteint cette musicalité exceptionnelle. Maîtrisant un vaste répertoire de près de 400 titres, il a su séduire un large public tout au long de sa carrière internationale, dont la fidélité lui a permis une extraordinaire longévité. En janvier 2006, celui-ci fête en effet ses cinquante ans lors d’une soirée mémorable au Jazz club Lionel Hampton de l’hôtel Méridien  Avec Duke EllingtonCourtisé par le grand public… C’est l’emblématique Boris Vian qui va permettre à Claude Bolling de compléter sa notoriété dans les milieux de la chanson dès l’après-guerre. Le célèbre écrivain et trompettiste amateur, il demande en effet à Claude d’écrire les arrangements de ses Chansons possibles et impossibles. Succès d’édition, le disque lui met le pied à l’étrier dans le monde des variétés. Plusieurs artistes célèbres lui confient alors la direction musicale de leurs réalisations : Sacha Distel, Jacqueline François, Juliette Gréco, Henri Salvador, Brigitte Bardot…  Musicien courtisé par les musiciens, il sera plébiscité par le grand public dans les années soixante pour un grand coup de maître dont il est l’instigateur : « Les Parisiennes », ce groupe vocal féminin qui fit tourner la tête à toute une génération, vibrer les planches de tous les dancing et swinguer les ondes des radios du monde entier – à commencer par France Inter et le cultissime Pop Club de José Arthur qui utilisa pendant près d’un demi-siècle une chanson des Parisiennes pour son générique.   Avec Henri Salvador Compositeur pour le cinéma… Après un travail régulier auprès de Dario Moréno, Claude Bolling se voit confier l’écriture de la musique d’un film dont Dario est la vedette. C’est le premier défi d’un genre où Bolling passera vite maître et marquera les mémoires de ses contemporains. C’est en effet une véritable carrière de compositeur de musiques de films qui commence alors pour Claude Bolling. Celui-ci en a, à ce jour, écrit plus de cent, dont certaines ont été d’immenses succès : Borsalino, c’est lui ! Flic Story, c’est lui ! Le Magnifique, c’est encore lui ! Pour ne pas citer : The Awakening, California Suite… Pour ne pas citer non plus les séries télévisées que Bolling a marqué de sa griffe : après avoir animé, dans les années soixante les grandes émissions télévisées de variétés d’Albert Raisner, de Maritie et Gilbert Carpentier, de Jean-Christophe Averty, il compose en effet de nombreuses musiques pour le petit écran. Des exemples ? Mais nous n’en manquons pas… Un seul pourrait suffire tant il est marquant : Les Brigades du Tigre ! Eh oui, ça aussi c’est Bolling ! Citons encore La Garçonne ou Le Clan…  Avec Jean-Christophe Averty Inventeur d’un genre nouveau… L’expérience professionnelle et les succès confèrent à Claude Bolling une autorité incontestée parmi ses collègues musiciens, lui permettant de travailler avec les plus grands noms de la profession, toutes musiques confondues. Il invente ainsi une forme nouvelle d’expression, sorte de patchwork musical, la « Crossover music », qui fait, sans les dénaturer, cohabiter, dans des pièces très organisées, les syntaxes du jazz et du classique. Sa Suite pour Flûte et Jazz Piano trio, écrite à l’intention de Jean-Pierre Rampal et enregistrée avec lui en 1974, connaîtra un immense succès aux Etats-Unis. Elle restera 530 semaines au hit parade (Billboard) et obtiendra les disques d’or et de platine (record mondial de ventes du disque classique). L’expérience se reproduira par la suite avec Alexandre Lagoya, Pinchas Zukerman, Maurice André, Yo-Yo Ma, l’English Chamber Orchestra, Patrice et Renaud Fontanarosa, Marielle Normdann, Guy Touvron, Eric Franceries…   En 2006, Sony BMG autorise pour la première fois les éditions Frémeaux & Associés à éditer pour l’Europe les plus grandes productions américaines de Claude Bolling (avec entre autres Maurice André, Alexandre Lagoya, Jean-Pierre Rampal, Yo-Yo Ma, accompagnés par Daniel Humair et Guy Pedersen)   Ci-dessous avec Lionel Hampton Retour aux sources… Le talent de Claude Bolling a pu s’exprimer dans toutes les formes d’expression musicale. Cependant, l’homme reste dans son tréfonds, un musicien de jazz qui continue à vibrer pour un solo de ragtime, pour un air de boogie, pour une orchestration de Sy Oliver. Le pianiste parfois s’efface et devient enfin chef, son rêve ellingtonnien d’un big band, qu’il organise et dirige depuis les années soixante-dix. Cette grande formation, composée de musiciens de très grand talent travaillant avec lui depuis de longues années, ne tarde pas à faire reconnaître ses qualités exceptionnelles. Le « Claude Bolling Big Band » a fêté son quarantième anniversaire en 1996 et à fait le tour du monde : invité aux Etats-Unis, en Asie, en Amérique du Sud, au Mexique… c’est partout un immense succès auprès d’un public large, conquis par le caractère populaire du jazz. Claude Bolling se fait alors serviteur des musiques de Duke Ellington, de Count Basie, de Jimmie Lunceford, de Glenn Miller… Ses albums sont le reflet de ce répertoire immortel, mais sont également l’occasion de présenter ses propres compositions écrites dans le respect d’une grande tradition. Il peut aussi accueillir les plus grandes personnalités du jazz, tels que les chanteurs Joe Williams, Carmen Mc Rae, Dee Dee Bridgewater, et les instrumentistes William « Cat » Anderson (tp), Dizzy Gillespie (tp), Jon Faddis (tp), Sam Woodyard (dm), Rhoda Scott (organ). Claude Bolling a même pu faire jouer ensemble son big band et celui d’Illinois Jacquet ou le Duke/Mercer Ellington Orchestra. Sa rencontre avec Stéphane Grappelli en 1991 dans l’album First Class (Django d’Or et Prix du HCF 1993) est l’une des grandes réussites phonographiques de ces dernières années. Claude Bolling est derrière Duke Ellington à la Gare du Nord La palette du talent de Claude « Bollington », comme l’avait affectueusement surnommé Boris Vian, s’est en 1996 élargie à la musique de scène, avec sa participation à la création en première mondiale sur la scène du Théâtre National de Chaillot de A Drum is a woman, la composition de Duke Ellington, son maître et ami. Parabole de l’histoire du jazz, créée par Duke sur une idée d’Orson Welles, A Drum is a woman avait été confiée à Claude Bolling par le maître en personne pour une adaptation européenne. Bolling s’acquitta de ce legs et créa le spectacle, jusqu’alors inédit, dans une mise en scène de Jérôme Savary – avec le concours de Manu Dibango. Pour célébrer le centenaire de Duke Ellington, Claude a re-créé, en 1999, une de ses œuvres majeure « A ton parallel to Harlem ». Et pour fêter le changement de millénaire, l’orchestre a mis Paris et le swing à l’honneur dans un album et un programme de concerts PariSwing.   FIAP 1984 Patrick Frémeaux producteur des concerts de Claude Bolling   Frémeaux & Associés, éditeur de Claude Bolling…  Ci-dessous avec Patrick & Jules FrémeauxA douze ans, Patrick Frémeaux baigne déjà dans la musique de Claude Bolling. A dix-sept ans, lorsqu’il organise ses premiers festivals de jazz, Claude est le seul artiste connu du grand public à accepter de jouer comme vedette. De cette aide substantielle allait naître une grande estime qui devait tout naturellement déboucher, à partir de 2001, sur la réédition totale des œuvres de Claude Bolling chez Frémeaux & Associés (éditeur muséographique de référence du groupe Frémeaux Colombini). A commencer par un coffret Rolling with Bolling qui regroupe les cinq premiers albums vinyles du Big Band. Evolution technique oblige The Victory Concert – Echoes of 1944-45 joué devant 300 000 personnes Place de la Concorde à l’occasion des 50 ans de la Libération de Paris ressort en DVD, suivi de la suite pour Flûte et de First Class. Fin 2004, un « Collector » voit le jour qui rassemble des enregistrements 78 tours de 1948 et ceux de son premier Big Band constitué pour le Club Français du disque.   Ci-dessous : Irène, Claude Bolling, Brigitte Bardot et Don ByasAujourd’hui, Claude Bolling occupe, par son rayonnement personnel, le rôle d’ambassadeur itinérant de la France dans le monde. En hexagone, son big band a joué un rôle décisif dans la formation de certains de nos plus grands jazzmen qui ont tous commencé chez lui : Claude Tissendier, Jean-Louis Chautemps, Stan Laferrière, Gérard Badini, Michel Portal, etc.  Il œuvre à la reconnaissance du jazz et de sa tradition, comme l’ont fait les deux grands maîtres français, Django Reinhardt et Stéphane Grappelli. Dernier grand jazzman européen, il incarne, pour quatre générations en simultané, la relecture européenne du grand répertoire de la culture américaine, traité avec l’expression de l’esthétique européenne. Cinquante ans après ses débuts, l’orchestre reste le plus représentatif du patrimoine bâti de l’histoire du jazz classique et fête son jubilé avec sa tournée 2006-2007, dont le coup d’envoi a été donné lors d’une semaine époustouflante passée sous les hospices du Jazz Club Lionel Hampton, où Claude Bolling, pour l’anniversaire des cinquante ans de son Big Band, a été élevé par la République au rang de Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres. La carrière phonographique de Claude Bolling est entièrement disponible dans le monde entier au catalogue Frémeaux & Associés, avec déjà 50 CDs et 3 films DVD. Benjamin Goldenstein & Patrick Frémeaux © 2006 GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS© Frémeaux & Associés Biographie (Bio Claude Bolling)
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Cet enregistrement daté de 1962 est loin d’être une nouveauté. C’est sur la demande du label Frémeaux et Associés avec l’autorisation de Claude Bolling et du saxophoniste Gérard Badini, que ce disque a été remis dans le circuit en fevrier 2013, sous la forme modernisée et actuelle d’un CD. Réunis une nouvelle fois, Claude Bolling et Gérard Badini se connaissaient parfaitement bien puisqu’ils avaient déjà travaillé ensemble en trio dès 1955. Influencé par Art Tatum, Fats Waller et Duke Ellington, le doué pianiste né sous le soleil cannois s’est illustré tout le long de sa carrière sur de nombreuses reprises de ses maîtres du jazz et leurs dérivés : ragtime et boogie woogie. Pour ma part, je le trouve plus créatif comme compositeur de musique de films (le plus connu étant celui de Jacques Deray « Borsalino » avec Jean-Paul Belmondo et Alain Delon). Je pense que ce disque fait pour la danse avait une importante signification à l’époque des sixties : il correspondait à une attente ! Mis à part « Preachin’ Charles » : composition co-signée par Claude Bolling et Gérard Badini rendant hommage au « Genius », les douze standards de Ray Charles ne trouvent de l’intérêt que dans la qualité du son et la maîtrise du musicien accompagné avec enthousiasme par le Big Piano Orchestra et son saxophoniste soliste. Cet album est à conseiller surtout aux nostalgiques de cette période restée certes d’une véritable fraîcheur et à ceux qui aiment s’éclater sur une piste de danse. A noter le judicieux dessin de la pochette recto en ombre chinoise de Siné. Par Bruno MARIE – BLUES & CO
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Publié en 1962 par Philips, « Claude Bolling Plays Ray Charles »est une plaisante redécouverte. Avec un big band, dont Frémeaux & associés, chez qui est publiée cette réédition, n’a pu identifier les membres, le pianiste, arrangeur et chef d’orchestre Claude Bolling donne sa version, instrumentale- avec chœurs-, de succès de Ray Charles. Si « What’d I Say » est un peu raide (l’original, sorti en juillet 1959 est indépassable), la suite (« Hit the Road Jack », « Yes Indeed », « Unchain My Heart », « I’m Movin’On », « One Mint Julep » , « Georgia on My Mind »…) a belle allure. Bolling en principal soliste, avec le saxophoniste Gérard Badini, mène les thèmes vers un aspect boogie et swing, avec par endroits un rappel de la passion érudite de Bolling pour les menées en big band de Duke Ellington.Par Sylvain SICLIER – LE MONDE
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    What'D I Say
    Claude Bolling
    Ray Charles
    00:02:40
    1961
  • 2
    Hit The Road Jack
    Claude Bolling
    Percy Mayfield
    00:02:50
    1961
  • 3
    You Be My Baby
    Claude Bolling
    Percy Mayfield
    00:02:25
    1962
  • 4
    Yes Indeed
    Claude Bolling
    Oliver
    00:02:22
    1962
  • 5
    Unchain My Heart
    Claude Bolling
    Jones
    00:02:41
    1962
  • 6
    Tell All The World About You
    Claude Bolling
    Ray Charles
    00:02:14
    1962
  • 7
    Preachin' Charles
    Claude Bolling
    Claude Bolling
    00:03:14
    1962
  • 8
    I'm Moving On
    Claude Bolling
    Hank Snow
    00:02:34
    1962
  • 9
    Tell Me How You Do
    Claude Bolling
    Percy Mayfield
    00:02:44
    1962
  • 10
    That's Enough
    Claude Bolling
    Percy Mayfield
    00:02:35
    1962
  • 11
    One Mint Julep
    Claude Bolling
    R. Toombs
    00:03:00
    1962
  • 12
    Tell The Truth
    Claude Bolling
    L. Pauling
    00:02:35
    1962
  • 13
    Georgia On My Mind
    Claude Bolling
    I. Carmichael
    00:03:32
    1962
Livret

Claude Bolling plays Ray Charles FA596

Claude Bolling BIG PIANO ORCHESTRA plays Ray Charles

Enregistré en 1962, cet album est détonnant de vitalité. A l’heure où la jeunesse découvre le twist par l’intermédiaire des musiques anglo-saxonne, Claude Bolling ne tombe pas dans le piège du simple cover, mais arrange en jazz un répertoire rhythm & blues. La qualité du Big Band coordonnée par Gérard Badini et le swing de Claude Bolling subjuguent l’auditeur. Ce disque est remis à la disposition du public en 2013 par Frémeaux & Associés en accord avec Claude Bolling, il avait reçu à l’époque le prix de l’Académie Charles Cros dans la catégorie « Danse ». La syncope de la rythmique, l’efficacité des cuivres, la mise en place du chœur et le jeu de piano parfait de Claude Bolling légi-timent pleinement cette distinction.    
Patrick FRÉMEAUX

Recorded in 1962, this album explodes with vitality. Just when teenagers were discovering the Twist on English and American records, pianist Claude Bolling avoided the trap of playing cover-versions and began writing jazz arrangements of rhythm & blues songs… and those who listened to the quality of Claude Bolling’s swinging piano in this Big Band fronted by Gérard Badini immediately fell under its spell. Now reissued by Frémeaux & Associés in agreement with Claude Bolling, this is the dance-album which originally received the Charles Cros Academy Prize. Syncopation from the rhythm-section, efficient brass, a chorus well in place, plus the perfection of Claude Bolling’s piano, demonstrate just how much this record deserved that prize.    
Patrick FRÉMEAUX

1 – WHAT’D I SAY 2’38
(R. Charles - P. Saka et D. Hortis)
2 – HIT THE ROAD JACK 2’49
(P. Mayfield - G; Aber)
3 – YOU BE MY BABY 2’24
(Doc Pomus - Marty Shuman et Ray Charles)
4 – YES INDEED 2’20
(Oliver)

5 – UNCHAIN MY HEART 2’39
(Agnes Jones et Freddy James - P. Delanoë)

6 – TELL ALL THE WORLD ABOUT YOU 2’12
(Ray Charles)

7 – PREACHIN’ CHARLES 3’13
(Claude Bolling et Gérard Badini)

8 – I’M MOVIN’ ON 2’33
(Hank Snow)

9 – TELL ME HOW YOU DO 2’42
(Percy Mayfield et Ray Charles)
10 – THAT’S ENOUGH 2’33
(Ray Charles)
11 – ONE MINT JULEP 2’59
(Rundolph Toombs)

12 – TELL THE TRUTH 2’33
(Lowman Pauling)
13 – GEORGIA ON MY MIND 3’32
(I. Carmichael - S. Gorrell - J. Plante)
Piano : Claude Bolling • Sax solo : Gérard Badini • and the Big Piano Orchestra
- What I’d say
- Yes indeed
- Hit the road Jack
- Georgia on my mind
(enregistrés à Bruxelles, le 26 décembre 1961)
- You be my baby
- Tell all the world about you
- Tell the truth
- Tell me how do you fell
(enregistrés à Bruxelles, le 26 janvier 1962)
- Raggin’ the twist
- I’m movin’ on
- That’s enough
- One mint julep
- Unchain my heart
- Preachin’ Charles
(enregistrés à Bruxelles, les 7 & 8 février 1962)
Big Piano Orchestra (Formation et personnel inconnus), Claude Bolling (piano) Gérard Badini (tous les solos de saxophone)
« L’académie Charles Cros vient de décerner ses prix annuel et, dans son palmarès, trois distinctions nous intéressent plus particulièrement […]
Catégorie Danse, Claude Bolling l’emporte avec le volume intitulé « Claude Bolling joue Ray Charles » (30 cm, Philips 77152). Bravo pour ce choix, il n’y a, en effet, aucun sacrifice à la mode dans ce disque consacré certes à la danse, mais aussi au jazz. »
COMBAT 11 mars 1963
Remasterisé au Studio Art & Son (Paris) en février 2013.
Dessin de couverture : « Claude Bolling Big Piano Orchestra » par Siné
© Frémeaux & Associés
Booking Claude Bolling/Caïd Music : Manuelle Pefferkorn Mazerand
Direction de collection : Patrick Frémeaux & Claude Colombini
Coordination éditoriale : Augustin Bondoux assisté de Julie Rochette
pour Frémeaux & Associés
Photos livret : © collection Claude Bolling
La carrière phonographique de Claude Bolling est entièrement disponible dans le monde entier au catalogue Frémeaux & Associés, avec déjà 50 CDs et 3 films DVD.


CD Claude Bolling plays Ray Charles © Frémeaux & Associés 2013.
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