Tziganes
Tziganes
Ref.: FA006

PARIS - BERLIN - BUDAPEST / 1910-1935

Ref.: FA006

Direction Artistique : ALAIN ANTONIETTO

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 1 heures 47 minutes

Nbre. CD : 2

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Présentation

"... Ces airs hongrois très originaux, joués par des musiciens bohémiens, qui font perdre la tête aux gens du pays. Cela commence par quelque chose de très lugubre et finit par une gaieté folle qui gagne l'auditoire, lequel trépigne, casse les verres et danse sur les tables."
Prosper Mérimée

Toute la magie musicale des cabarets tziganes de l’entre-deux-guerres avec les enregistrements historiques des légendaires virtuoses du genre. Ce panorama de l'histoire de la musique Tzigane en 2 CD avec un livret réalisé par Alain Antonietto est devenu en 10 ans l'anthologie de référence !
Patrick Frémeaux

'Cette compilation d’une qualité et d’un intérêt exceptionnels rétablit des vérités : trente-six titres ressuscités du 78-tours d’avant guerre, dans une restauration impeccable, d’une quinzaine de formations tziganes d’Allemagne, de France et de Hongrie. Dans les atours de son époque (par essence, la musique tzigane est plastique, oppportuniste, sensible aux engouements du temps), cette musique retrouve une vérité troublante. L’élan virtuose, la syncope nostalgique, le lent glissement attristé de l’archet transportent et enchantent. Pour se réconcilier définitivement avec Jalousie, “tango tzigane”.'
Bertrand Dicale, Le Figaro

Droits audio : Groupe Frémeaux Colombini SAS

Les ouvrages sonores de Frémeaux & Associés sont produits par les meilleurs spécialistes, bénéficient d’une restauration analogique et numérique reconnue dans le monde entier, font l’objet d’un livret explicatif en langue française et d’un certificat de garantie. La marque Frémeaux & Associés a obtenu plus de 800 distinctions pour son travail muséographique de sauvegarde et de diffusion du patrimoine sonore.

This album, issued by the world-famous publishers, Frémeaux & Associés, has been restored using the latest technological methods. An explanatory booklet of liner notes in English and a guarantee are included.



CIOCIRLIA, GRIGORAS DINICU ET SON ORCHESTRE • DOINA OLTULUI, GRIGORAS DINICU ET SON ORCHESTRE • HORA, GRIGORAS DINICU ET SON ORCHESTRE • HORA STACCATO, GRIGORAS DINICU ET SON ORCHESTRE • IMPROVISATIONS SUR UN THÈME POPULAIRE TZIGANE, ORCHESTRE TZIGANE BERÈNY, PRIMAS : ARPAD KAROLY • CYMBALUM - CZARDAS, ORCHESTRE TZIGANE BERÈNY, CYMBALUM SOLO : ELEMER KISS • LE COUCOU, LE CÉLÈBRE ORCHESTRE TZIGANE JEAN GULESCO • STENKA RAZIN ET LA PRINCESSE, LE CÉLÈBRE ORCHESTRE TZIGANE JEAN GULESCO • CHANTS POPULAIRES HONGROIS, LE CÉLÈBRE ORCHESTRE TZIGANE JEAN GULESCO • CHANTS POPULAIRES ROUMAINS, LE CÉLÈBRE ORCHESTRE TZIGANE JEAN GULESCO • KETSZER NYLIK AZ AKACIA VIRAGA NINOSEN WNY TEN CERCSILLAG AZ EGEN, MAGYARI IMRE ET SON ORCHESTRE TZIGANE • IL N’Y A QU’UNE FILLE AU MONDE, MAGYARI IMRE ET SON ORCHESTRE TZIGANE • LE MONDAS ELTOROTT A HEGEDUM, MAGYARI IMRE ET SON ORCHESTRE TZIGANE • LES YEUX NOIRS, GEORGE BOULANGER ET SON ORCHESTRE • ZIGEUNER LIED, GEORGE BOULANGER ET SON ORCHESTRE • KOMM ZIGAN, GEORGE BOULANGER ET SON ORCHESTRE • AVANT DE MOURIR, GEORGE BOULANGER ET SON ORCHESTRE • SOMBRE DIMANCHE, LA CHANSON INTERDITE À BUDAPEST, GEORGE BOULANGER ET SON ORCHESTRE • VALSE MOOV, BERKES BELA ES FIA CIGANY ZENEKARA • CASINO CZARDAS, LILY MATHE ET SES “32 JUVÉNIL TZIGANES” • LA VALSE OUBLIÉE, PETRIKA MARIN ET SON ORCHESTRE ROUMAIN • JALOUSIE, TANGO TZIGANE, ORCHESTRE SACHA PETROFF, VIOLON SOLO : MISKA • VALSE HONGROISE, ROZSI RETHY ET SON ORCHESTRE HONGROIS • CZARDAS HONGROISE, ROZSI RETHY ET SON ORCHESTRE HONGROIS • CZARDAS, LA KAZANOVA ET SES TZIGANES • INFOCATA, DANSE ROUMAINE, LA KAZANOVA ET SES TZIGANES • ROMANCE ET DOÏNA, LA KAZANOVA ET SES TZIGANES • LES 2 GUITARES, ORCHESTRE TZIGANE NLA CODOLBAN, VIOLON SOLO : YONEL BAGEAC • TITANIA, KISS LAJOS ET SON ORCHESTRE TZIGANE HONGROIS • LA COMTESSE MARITZA, KISS LAJOS ET SON ORCHESTRE TZIGANE HONGROIS • LA PRINCESSE CZARDAS, KISS LAJOS ET SON ORCHESTRE TZIGANE HONGROIS • A LA PROMENADE, ORCH. TZIGANE HONGROIS SOUS LA DIRECTION D’ARPAD KOVACS • NUAGES, ORCH. TZIGANE HONGROIS SOUS LA DIRECTION D’ARPAD KOVACS • FLIRTS SANS IMPORTANCE, ORCH. TZIGANE HONGROIS SOUS LA DIRECTION DE J.B. RADICS • DANSE DU TALON, ORCH. TZIGANE HONGROIS SOUS LA DIRECTION DE LACI SZENDLAY • VALSE D’AMOUR, ORCHESTRE TZIGANE BERKES BELA

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Presse
LA PLEAIDE DE LA SONO MONDIALEUn catalogue à faire frémir les plus grands éditeurs de disques de la planète. S’il n’a pas que des succès, Frémeaux & Associés aligne toutes sortes d’étoiles.Quel éditeur peut se flatter de posséder à son catalogue l’intégrale des œuvres de jeunesse du sorcier Jelly Roll Morton ou du virtuose de swing manouche Django Reinhardt (40 CD !), de la collaboration Billie Holiday-Lester Young (3 CD), des coffrets rarissimes de Lionel Hampton, Coleman Hawkins et Charlie Parker, mais aussi, aux sources du blues, de Robert (Sweet Home Chicago) Johnson, du guitariste Big Bill Broonzy ou du maître de l’harmonica Sonny Boy Williamson ? Quel même éditeur peut aligner, à côté des disques célébrant l’âge d’or du rythm’n’blues, du hillbilly, du western swing, du musette ou du fado, des albums savant consacrés aux musiques cajun, yiddish, malgache et bengali ?« Un phénoménal territoire vacant »Aussi discret que son projet s’avère ambitieux, Frémeaux & Associés entend éditer « le patrimoine des musiques populaires de la première moitié du XX ème siècle ». Pas moins. Une sorte de pléiade de la sono mondiale appuyée, pour les livrets, sur la collaboration des plumes les plus érudites (Alain Gerber pour le jazz, Jean-Christophe Averty pour le music-hall, François Jouffa…) « Nous occupons un territoire phénoménal laissé vacant par le CNRS, l’INA ou le ministère de la Culture », note Patrick Frémeaux, le jeune patron de la maison de disques. Drôle de pari, tout de même, quand on sait qu’une grande compagnie de disques ne gardera jamais une œuvre dont les ventes annuelles sont inférieures à 500 exemplaires. A titre de comparaison, Frémeaux a vendu 200 unités de ses Chants de Papouasie. Quant au double CD de choro brésilien, ce mélange de samba, valse européenne et rythmes africains, il a bravement atteint la barre des 800. « Un score plus qu’honorable ! s’amuse Patrick Frémeaux. Nos ventes sont faibles, mais étalées dans le temps. Un ouvrage de référence comme notre coffret Cocteau est en permanence réassorti au Tower Records de Miami, au Wave de Tokyo et à la Fnac des Halles. Quant aux albums tsiganes, produits en 1992, ils ne sont devenus rentables que sept ans plus tard. » Entre la collecte des sources, longue et complexe, la restauration sonore, l’écriture du livret, la promotion des ventes et la commercialisation (la participation de Night & Day se limitant à la distribution), le moindre budget de réédition de Frémeaux représente le double de celui d’un éditeur indépendant pour un disque de musique vivante. L’économie de ce franc-tireur reste donc fondée sur un pari risqué. Théoriquement, il aurait dû déposer le bilan il y a belle lurette.Une pluie de distinctions méritéesSa recette ? Autofinancement, gestion draconienne, charges fixes minimales, salaires et honoraires avoisinant le Smic. Et la foi ! A 33 ans, Patrick Frémeaux gère sa petite multinationale, en compagnie de son associée Claude Colombini, avec un engagement quasi militant. Mais cet ancien cancre, toqué de musiques du monde, a peu à peu reçu une pluie de distinctions méritées. La presse du monde entier a suivi. Aujourd’hui, il annonce un chiffre d’affaires d’environ 30 millions de francs, réalisé dans une trentaine de pays. Et des bénéfices, en recettes pures et en augmentation de stock ! Régulièrement épinglé par les critiques qui, confondant le travail sur la mémoire et la mode revivaliste qui consiste à faire monter sur scène des vétérans pour un ultime tour de chant, cet éditeur atypique hausse les épaules. « Toute chose appartient à qui sait en jouir », lâche-t-il, en reprenant la belle devise de Gide. Pascal DUPONT – L’EXPRESS
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WARUM FREMEAUX & ASSOCIES ? Das französische Label Fremeaux hat eine beachtliche Anzahl von CD-Sets veröffentlicht, von denen Sie einige vielleicht schon einmal gesehen haben. Jede Veröffentlichung aus den Bereichen Musik, Geschichte oder regionaler Kulturen ist eine repräsentative Dokumentation des jeweiligen Themas. Das außergewöhnliche Engagement des Label-Gründers Patrick Fremeaux hat zu der Veröffentlichung einer beachtlichen Zahl von Tondokumenten geführt. Das Konzept für diese umfangreiche Kollektion ist ein verlegerischer Ansatz. Während einige Projekte besondere Anliegen waren, hat in anderen Fällen auch der Zufall seine Hand im Spiel. Über allem steht als wichtigste Überlegung der dokumentarische Wert, sowohl im Bereich Musik als auch beim gesprochenen Wort. Der Katalog umfaßt derzeit ungefähr 800 Titel, ein beeindruckendes Ergebnis für zwanzig Jahre Arbeit, umso mehr, wenn man bedenkt, daß der Firmengründer gerade 38 Jahre alt ist. Im Jahr werden circa 1 Million Sets verkauft, wobei die Stückzahlen von mehreren Tausend pro Titel und Jahr bis zu einigen Hundert pro Titel innerhalb eines Jahrzehnts variieren. Dieses ist wahrlich ein beachtliches Ergebnis, und besonderer Dank gilt dem Fachhandel, der die Qualität der Inhalte dieser Veröffentlichungen und ihre kulturelle Bedeutung erkannt hat, und damit dieses Projekt unterstützt hat; natürlich auch dem Endverbraucher, der durch den Kauf eine weise Entscheidung getroffen hat. Für die Veröffentlichungen wird auf die verschiedensten Quellen zurückgegriffen, das sind Schallplatten-sammlungen, Radioaufnahmen und private Mitschnitte. Die Datenbank des I.N.A. (Französische National-Bibliothek für audiovisulle Aufzeichnungen), ist unter sozialen, kulturellen und auch musikwissenschaftlichen Aspekten äußerst wichtig. Hörbücher und die Veröffentlichung von historischen Reden machen ungefähr die Hälfte des Gesamtkataloges aus. L’Etranger von Camus, von ihm selbst gelesen, oder auch Celine’s historische Aufnahmen. General de Gaulles Reden, Michel Onfrays Contre histoire de la Philosophie (mehr als 100.000 mal verkauft) bieten dem Hörer einen ganz anderen Zugang als das simple Lesen des gedruckten Textes. Dieses ist zurückzuführen auf die Art und Weise, wie uns als Kindern Informationen näher gebracht wurden; durch Erzählungen, durch mündlich Überlieferungen. Die erste Veröffentlichung von Fremeaux war The Accordion Vol 1, veröffentlicht in Zusammenarbeit mit der ‚Discotheque des Halles‘, der größten Stadtbücherei. Diese stellt in der musikalischen und kulturellen Geschichte Paris in den Mittelpunkt, so wie es bei der Veröffentlichung ‚Samba‘ Rio de Janeiro und bei ‚Tango‘ Buenos Aires ist. Diese Veröffentlichung war von Beginn an ein so großer kommerzieller Erfolg, daß alle großen Tonträgerfirmen mit ähnlich konzipierten Veröffentlichungen folgten. Das war der Anfang von Fremeaux & Associes und führte bis heute zu einem substantiellen Wachstum. Es ist Teil der Firmenphilosophie, die Prioritäten bei den Veröffentlichungen auf Kulturen zu richten, die sehr unterrepräsentiert sind. Zum Beispiel. die Vereinigten Staaten von Amerika, denn so eigenartig es erscheint, ist die amerikanische Kultur wenn man von den beachtenswerten Sammlungen des Smithonian Institue oder der Alan Lomax Collection absieht, kaum dokumentiert. Patrick Fremeaux : Es herrscht kein Geschichtsbewußtsein, insbesondere der neueren Geschichte. Viele unserer thematischen Veröffentlichungen sind die kommerziell erfolgsreichsten für das jeweilige Genre in den USA. Das überrascht uns jedesmal aufs neue. Dank der mit uns zusammen arbeitendenForscher und Sammler konnten wir diverse Box-Sets veröffentlichen. Selbstverständlich sind alle unsere Veröffentlichungen mit ausführlichen Booklets versehen, deren fundierte Informationen als Basis für weitere Forschungen genommen werden können. „ Traditionelle und Popularmusik braucht mehr Unterstützung und mehr Verständnis für seine Ursprünge, Einflüsse und Entwicklungen... Übersetzung : Thomas FENN & Manfred SCHEFFNER
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LA GRIFFE DU PASSE« Frémeaux & Associés, maison de disques indépendante, effectue un véritable travail d’archéologie. Ses impressionnantes recherches, son pointilleux didactisme et l’excellence musicale de ses coffrets thématiques en font une maison très estimable au charme résolument passéiste. Tour du propriétaire. Petit problème de planning. On téléphone à Patrick Frémeaux pour avancer notre entrevue. Ca n’a pas trop l’air de le faire marrer. Il accepte, sur un ton plus réservé qu’enthousiaste. La rencontre promet de ne pas être une partie de claques dans le dos, champagne et petits fours, « j’aime-beaucoup-ce-que-tu-fais-moi-aussi-trop-génial ». On s’attend à tomber sur un prof à l’image des disques qu’il édite : rustique, franc du collier, pas trop dégrossi. On a auparavant lu sa déclaration d’intention dans son catalogue : « A l’heure où les technologies dictent les programmes grâce à de vastes empires verticaux, ce sont des dizaines de millions d’auditeurs sur la planète qui écoutent au même moment le même Michael Jackson en buvant le même Coca-Cola. Dans cet univers culturel, souvent nivelé au plus bas, et réduit au plus commun dénominateur, l’édition indépendante (seule se révèle) encore soucieuse d’innovation et de diversité …» « Bigre ! Ca vous change du mielleux marketing « consommez et poilez-vous » des multinationales culturelles. Combat anachronique ? Au contraire : vision politique fatalement lucide d’un certain aspect du music-bizness. Un manifeste franchement vivifiant par les temps qui courent, d’autant plus qu’il s’accompagne d’actes à la hauteur. Et puis Patrick Frémeaux n’a rien du vieux barbon – même s’il est barbu : dans sa galerie de Vincennes, c’est avec un affable gaillard de 29 ans qu’on échange une solide poignée de main ; le jeune boss passionné d’une irréductible boîte d’archéologie musicale : « Je suis éditeur indépendant dans le sens plein du terme, je n’ai de compte à rendre à aucun conseil d’administration. Je jouis d’une liberté totale. Si je décide de faire l’anthologie de Pierre Louiss, le père d’Eddy Louiss, qui est un obscur chanteur créole des années 50, c’est un choix délibérément artistique. Si je fais ça dans une major, je suis licencié. L’objet d’une major, ce n’est pas de défendre la musique, mais de réaliser des bénéfices. Le nivellement par le bas se fait surtout au niveau du déclin de la diversité. Nous, on vend entre cinq cents et vingt mille copies par disque. En théorie, vu l’évolution actuelle, on ne devrait pas exister. Heureusement, il y aura toujours quelqu’un, au centre de la France, qui désirera l’anthologie de Charles Péguri, ou une société japonaise qui voudra absolument acheter deux cents anthologies chronologiques de Stellio – le grand clarinettiste martiniquais du début du siècle. Ce besoin de diversité, ce refus d’une culture monothéiste, fait qu’à la fin on peut vendre annuellement deux cent mille phonogrammes dans le monde, en étant négligé du schéma «économique du disque.» Claude Colombini et Patrick Frémeaux chez les HMong NoirsGrâce à son père, amateur de jazz averti, Patrick Frémeaux s’est tout jeune gavé de musique des années 50, de blues des sixties,des disques de Memphis Slim, Otis Redding, Mahalia Jackson, Al Jarreau… A 17 ans, il organise des concerts. A 19 ans, il crée une société de production de spectacles, faisant tourner Dick Annegarn, Salif Keita, Michel Legrand… A 23, objecteur de conscience, il gère les revues Ecouter Voir et Trad Magazine, préside aux destinées des éditions La Lichère, travaille pour le distributeur de jazz OMD. En 92, il monte une galerie d’estampes qui propose des lithos et gravures originales de Matisse, Alechinsky et Schiele, mais aussi de Charlélie Couture ou Henri Guédon. Enfin, début 93, Noël Hervé lui propose d’éditer un premier ouvrage musical : une anthologie de l’accordéon. « J’ai alors constaté peu à peu que tous les grands genres populaires, de toutes les cultures, n’avaient jamais été réédités scientifiquement. En les réécoutant, avec une oreille actuelle, j’ai vraiment découvert une richesse et des trouvailles importantes : on a donc lancé toute la collection de coffrets thématiques qui analysait les grands genres populaires, en restaurant les enregistrements d’époque, et en faisant des livrets très minutieux, en restituant la musique dans son contexte historique, social et culturel. Pour chaque genre, je déniche son spécialiste. Quelqu’un qui a généralement passé sa vie sur le sujet. Pour les musiques country ou blues, c’est par exemple Gérard Herzhaft, qui a écrit les Que sais-je ? ou Seghers correspondants, Jean Buzelin pour le gospel, Alain Gerber pour le jazz, Jean-Christophe Averty pour la variété française… A chaque fois, on a donc pris le spécialiste en France. Chacun amenait des éléments de sa collection personnelle, complétés par des apports d’amis tout aussi passionnés… Ca se fait essentiellement à partir de leurs 78t, ou parfois des gravures directes, ou encore des enregistrements sur câble, avant la bande. C’est un travail scientifique. Un coffret thématique nous coûte 150 000 F, c'est-à-dire le budget d’une production à part entière. »Ce qui différencie Frémeaux & Associés du label moyen, c’est un souci de la perfection et de la qualité impressionnant, où la musique prime sur le commerce – et tant pis pour le cliché du passionné David opposé au mercantile Goliath. « Pour le nouveau coffret Gospel, il aurait été raisonnable de faire un « simple » livret seize pages. On en a fait soixante-quatre, avec cinquante photos. Parce qu’on voulait que tous les guitaristes évangélistes d’avant-guerre aient leur photo dans le coffret. Maintenant, quelqu’un qui veut faire un bouquin sur ces guitaristes ne peut pas faire mieux : tout est dedans. Pour nos coffrets thématiques ou nos intégrales, notre travail est comparable à ce que le CNRS ferait si demain il ouvrait ce type de département. Il y a donc des découvertes, parfois au moment de la gravure : quand on a préparé l’intégrale de Mireille, on a retrouvé un test-pressing, c’est-à-dire un enregistrement directement fait dans la cire, refusé à l’époque par la compagnie, existant à un unique exemplaire. Il a été découvert aux puces ! L’intégrale Jean Gabin représente des années de travail, de collectage, avec collectionneur à l’autre bout du monde qui a la matrice qui manque, et à qui il faut écrire pendant deux ans avant qu’il n’accepte de lâcher le morceau. On a dégoté une version anglaise de Maintenant je sais qui est incroyable… Pareil pour l’intégrale Django Reinhardt, qui a nécessité un véritable travail d’archéologue. On fait régulièrement des découvertes renversantes.» Quatre salariés bossent chez Frémeaux & Associés, aidés par soixante-cinq intermittents. Un boulot relayé dans trente pays par autant de distributeurs. Parallèlement à sa vocation d’explorateur du temps perdu, Patrick Frémeaux a lancé une branche « production », signant Baden Powell, Screaming Jay Hawkins, et développant un important département gospel. L’essentiel – et le meilleur – du catalogue se situe cependant dans ses passionnantes et miraculeuses rééditions, où cohabitent jazz, variété française et musique du monde – dans le sens large du terme : des chants de Papouasie au flamenco, en passant par les voix bulgares. On tombe ébahi sur le coffret de musique tzigane (Paris/Berlin/Budapest 1910-1935), divin flacon où Goran Bregovic a pu puiser l’essence du Temps des gitans. Ou sur l’anthologie de musique yiddish, regroupant klezmer, prières solennelles, folklore ashkénaze et fox-trot juif… La country bénéficie de quatre doubles CD thématiques, remontant aux sources de la country proprement dite (Nashville/Dallas/Hollywood 1927-1942), du Western cowboy, du Swing texan et des Folksongs – ici s’abreuver avec inspiration Palace et Beck. Cet imposant inventaire des origines de la musique américaine, complétant les disques de blues, jazz et gospel, auxquels il faut aussi ajouter les excellentes anthologies sur la musique cajun et hawaiienne, sera encore complété par un coffret sur la naissance du rythm’n’blues. Ce catalogue, volontairement électrique, possède un dénominateur commun : la date des enregistrements exhumés, généralement comprise entre 1910 et 1940. « On choisit la période en fonction de l’âge d’or de la musique pour les grands genres de musique populaire, ça se situe à l’avant-guerre. Après-guerre, l’industrie phonographique a nivelé les mouvements, pour en faire des produits de marché. On veut saisir le caractère historique et la genèse de sons, sonorités et musiques qu’on connaît tous comme des hymnes et qu’on veut retraduire dans le mouvement socio-historique dans lequel elles ont été créées. Il y a aussi un côté de conservation patrimoniale, parce que les gens qui avaient ces disques-là appartiennent à une génération qui disparaît, et les disques avec. Si on était arrivés dix ans plus tard, des pans entiers de mouvements musicaux seraient passés à la trappe. Il y a cependant un problème au niveau de la perception du son : les gens aujourd’hui ne comprennent pas qu’un son ne puisse être parfait, alors que la retranscription d’un 78t des années 30 ne sera jamais parfaite… » Il faut donc accepter un certain crachotement, un son pas aussi pro que sur le dernier Céline Dion, et se laisser littéralement saisir par la force de ces granuleuses chansons populaires, de leur tangible sincérité, de leur créativité brute, rocailleuse et saisissante. Il y a un aspect Louis Lumière dans beaucoup de ces rééditions, un frisson lié au côté originel des chansons, en une même émotion à l’écoute des interprétations de Papa Harvey Hull ou Joseph Szigeti qu’à la vision de L’Arrivée d’un train en gare de La Ciotat. Une absence de préméditation et de frime irremplaçable.» Benoît SABATIER – LES INROCKUPTIBLES
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Le travail de compilation de ces faces commercialisées entre 1910 et 1935 est un curieux retour de l’histoire qui réactualise soudain l’intérêt que Liszt, en écho à ses prédécesseurs romantiques et préromantiques, portait à la musique des musiciens professionnels tziganes. Le livret de vingt et une pages montre combien les influences étaient baladeuses entre musiques savantes, musiques de divertissement et traditions populaires, autrement dit entre la cour, la ville et les campagnes, avec pour vecteur les musiciens tziganes, leur incroyable virtuosité et leur sens de la variation. Le texte d’Alain Antonietto, animateur des Etudes tziganes, est passionnant, bourré de mille anecdotes au fil desquelles on se perd un peu mais avec un bonheur constant. Quant à la musique, elle est bouleversante. Chaliapine, Picasso et Jascha Heifetz comptaient au nombre des plus chauds admirateurs du violoniste Jean Gulesco, et Grigoras Dinicu passionna Pablo Casals, Jaques Thibaud et Yehudi Menuhin. Certes, on est souvent plus près du music hall ou des salons viennois que des fêtes villageoises hongroises, mais du texte à la musique il y a là un témoignage capital sur les musiques d’Europe centrale. Frank BERGEROT – LE MONDE DE LA MUSIQUE
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Après les deux magnifiques coffrets Accordéon amorçant une volonté de reconnaissance, de préservation et de diffusion de tous les patrimoines sonores, Patrick Frémeaux confirme cette orientation en nous proposant cette fois une anthologie des musiques tsiganes de cabaret de 1910 à 1935 : csardas hongroises, horas roumaines, folklore russe, valses viennoises ou pièces de caractères, jouées ici par les grandes figures tsiganes de notre siècle. Les textes et la sélection des titres ont été confiés à Alain Antonietto, spécialiste incontesté et infatigable défenseur des musiques tsiganes, assisté ici de Dominique Cravic, guitariste et grand collectionneur lui aussi. La musique tsigane s’avère être principalement une école de violon. Ce sont les grands primàs (associant virtuosité prodigieuse et style sensuel au lyrisme appuyé) qui feront la renommée des cabarets tsiganes des capitales européennes jusqu’à la fin des années 30 : Bela Berkès, Jean Gulesco, Georges Boulanger, Imre Magyari… le répertoire extrêmement hétérogène joue souvent la carte de la séduction, romances langoureuses, morceaux à la mode, l’impératif commercial nécessitant de plaire dans les cabarets, au détriment parfois de la profondeur des traditions musicales mais comme toujours avec les Tsiganes, la moindre rengaine trouve matière à défis et à créativités. Si elle a pu être considérée avec dédain comme « musique de restaurant » cette musique témoigne en fait d’une richesse exceptionnelle. Elle met en lumière le génie musical de nombre de grands solistes : Jean Gulesco et son talent d’improvisateur (quatre titres ici dont le fameux « Coucou »), Nitza Codolban « le plus grand cymbaleur tsigane du monde », Georges Boulanger alliant technique et élégance (cinq titres dont les somptueux « Avant de mourir » et « Sombre dimanche »), Grigoras Dinicu autre génie du violon (quatre titres dont l’incontournable « Alouette »), Kiss Lajos (« Les 2 guitares »)…Réédition majeur d’un genre trop méconnu, d’enregistrements anciens devenus introuvables depuis longtemps, dépoussiérés ici avec intelligence c'est-à-dire sans compromettre la fidélité aux enregistrements originaux de cette musique. A signaler un livret de 20 pages, érudit et passionnant, écrit par Alain Antonietto qui suit à la trace la naissance et l’évolution complexe de cette musique, en la restituant dans son contexte historique et sociologique, montrant notamment son rôle dans la naissance du mythe romantique du bohémien. Ces analyses prolongent les brillantes pages parues en 1986 dans la revue « Etudes Tsiganes ». Nous retrouvons ici avec bonheur la magie musicale des cabarets tsiganes de l’entre-deux guerres, l’ambiance d’un monde nocturne disparu, si bien célébré par Joseph Kessel dans « Nuits de Princes ». Indispensable !         Françis COUVREUX – ÉTUDES TSIGANES
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Aujourd’hui, la chute du Mur de Berlin et la vogue de la « World Music » nous font redécouvrir les violons tziganes parmi les traditions d’Europe centrale… Mais une fois encore, nous ne faisons que redécouvrir une mode passée. Au début du siècle (de nombreuses séquences de cinéma en témoignent), ce style de musique pseudo-hongrois animait les restaurants chics du monde entier.Certains de ces musiciens étaient « quand même » d’origine tzigane ou slave, et créaient à l’Ouest de véritables clans, dynasties ou écoles de violonistes virtuoses. Alors, puisque le mythe romantique du violoniste tzigane revient en force de nos jours, voici de précieux documents pour comprendre l’ancienneté du phénomène, à la fois sublime et kitsch depuis le commencement ! CENTRE PRESSE, LE COURRIER DE L’OUEST, PRESSE OCÉAN, LE MAINE LIBRE, LA LIBERTÉ DU MORBIHAN, L’ECLAIR
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L’anthologie de 78 tours des Tziganes de cabarets contient des perles, et des choses très décevantes : George Boulanger, entre autres, compositeur très réputé mais dont la musique, entièrement soumise aux exigences de la bonne société, est proprement pompière. Pour le reste, il s’agit de musiciens et d’ensembles légendaires mais devenus introuvables, les derniers représentants de dynasties de musiciens adulés par les rois, les empereur, tous nos compositeurs et nos virtuoses, et les Parisiens. Les archets de Grigoras Dinicu et de la Kazanova sont diaboliques, leur aisance technique, vraiment étonnante. Quel virtuose classique pourrait se vanter d’une telle facilité, semblant aussi naturelle ? Il faut noter aussi le livret d’Alain Antonietto, qui vaut à lui seul l’achat du coffret : vingt pages serrées d’intelligence et de passion.Alain SWIETLIK – TÉLÉRAMA
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Heureuse initiative que celle de relever les talents de quelques uns des anciens maîtres du genre : on retrouve ici quelques pièces rares d’un puzzle musical (probablement impossible à reconstituer intégralement) qui éclaire sur l’art et la manière d’une époque récente et pourtant très éloignée de notre quotidien. La valeur de ces documents n’en est que plus grande, bien qu’on aurait tort de les considérer comme incontournables. Le propre de ce genre musical, appelé ici musique tzigane avec un Z, « comme une arabesque fougueuse de l’archet… » (on a frôlé de près la référence à Zorro) est d’être en perpétuelle transformation et dans une étroite dépendance avec le cadre de prestation ; précisions que le cadre est ici celui des salons et des milieux mondains, contexte déterminant dans le choix de la formation orchestrale (du type orchestre de chambre qui s’adjoint le cymbalum) et des critères d’interprétation (ligne mélodique confiée au violon et dans un sens du phrasé des plus démonstratifs). Tout ceci s’accorde particulièrement bien au répertoire tzigane-hongrois qui a depuis longtemps développé son identité sur de telles caractéristiques, le succès de la formule a également poussé à annexer des répertoires qui trouvaient leur sens dans des traitements tous différents, ceci vaut en particulier pour le répertoire russe (valses, romances…) où les pièces perdent alors de cette vérité qui se livre dans des interprétations vocales avec une orchestration bien plus dépouillée ; la grandiloquence se montre souvent mal appropriée à l’expression de sentiments que le souffle seul fait vivre ; aussi certains titres perdent ici un peu de leur âme, ces quelques remarques n’empêchent d’ailleurs pas de goûter pleinement les pièces de références telles que « Ciocirlia » (l’alouette) par Dinicu, débarrassée des complaisances de premier degré, ainsi que sa composition « Hora Staccato » d’une rare finesse d’archet, « il n’y a qu’une fille au monde » par Imre Magyari, pièce reprise par Sarasate dans ses « airs bohémiens » donnés ici avec un phrasé étonnant et l’appui d’un « bratsch » qui par son placement de contretemps est révélateur d’une part de l’art de la musique hongroise, « Avant de mourir » de et par Georges Boulanger, titre mentionné par le capitaine Haddock (!) dans « On a marché sur la lune », c’est dire la renommée sans frontière. On l’aura compris, bien d’autres morceaux pourraient encore être cités. Au total deux heures de musique qui quittent leur étiquette d’ »Introuvable » et laissent espérer que l’éditeur et les découvreurs passionnés ne s’en tiendront pas là et continueront leurs investigations pour notre plus grand plaisir.Jean-Patrick HÉLARD – TRAD MAGAZINE
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« World music » est au vocabulaire musical ce que truc ou bidule sont à la langue française (et encore, je ne suis pas xénophobe !). Tout est « world music » sinon même « dance music » et voilà précisément ce qui va me servir. Je vais en profiter pour faire passer au catalogue de la « world » des choses ou des, disons, créatures (ça c’est précis mais je n’ai pas pu trouver plus vague et moins désuet, c’est mon travers) comme les Tziganes (Frémeaux Associés), Pola Negri (Chansonphone/Mélodie), Marlène Dietrich (Chansonphone/ Mélodie) ou Zara Leander (Chansonphone/Mélodie). Ainsi le recueil « Accordéon » de deux coffrets CD avait définitivement consacré l’entrée du musette pas enore traditionnel (mot condamné à la déchéance) et pas vraiment ethnique (du moins de notre point de vue ethnocentriste) dans le monde de la world. On y croisait déjà le jazz (le swing musette des années trente et quarante) et par conséquent quelques gitans et manouches. Or les revoici, les Tziganes, dans un double coffret CD à la pochette expressionniste où une brune dompteuse d’orchestre (la Kasanova !) moulée dans une robe du soir en satin noir cravache de son archet une de ces formations bohémiennes qui grisaient les noctambules dans les années trente. Le captivant livret d’un amoureux qui consacre sa vie à suivre les sillons et sillages de ce peuples fantasque entre Paris, Berlin, Vienne ou Budapest ressuscite le fabuleux engouement pour les beaux Tziganes aux moustaches cirées et conquérantes qui dans les noces villageoises ou les palaces, ont électrisé des générations d’auditeurs.     Restons dans cette ambiance très MittelEuropa (l’actualité y est toujours brûlante) avec ses stars internationales et donc toujours exotiques. Pola Negri, ressortissante polonaise d’un cinéma muet forcément polyglotte et sans frontières (Berlin puis Hollywood) redevint européenne avec le parlant pour quelques saisons dangereuses (Londres et Paris puis Vienne et Berlin entre 33 et 41), interprète altière et vibrante de « Paradise » (une des plus belles valses lentes de tous les temps), contralto russe d’un chœur très cabaret néo-raspoutinien puis crooneuse vénéneuse des productions UFA sous la baguette de Hans-Otto Borgman, très zélé orchestrateur des fastes swing du IIIe Reich. Pola Begri, si vous l’écoutez trop, vous ferait facilement croire que la vamp et le cosmopolitisme ont été inventés par elle. Mais déjà voici venir Marlène qu’on ne présente plus sinon pour signaler que son étoile se lève à l’heure où celle de Pola Negri décline et qu’elle suit la trajectoire inverse. Elle se sont toutefois croisées (l’ont-elles su ?) à Paris en cet été 33 où Marlène enregistre pour le jeune Jacques Canetti, dont ce furent les débuts professionnels, une fort belle séance jazzy avec, entre autre, Arthur Briggs et Peter Kreuder, compositeur allemand qu’interprètent aussi Pola et Zarah. Pola qui dans ces mêmes jours grave « Paradis » et « Mes Nuits Sont Mortes » avant de céder aux offres de Goebbels que la Marlène vient, elle, de dédaigner.Quant à la grande Zarah, mi-Garbo, mi-Marlène suédoise, qui aura été, plus encore que Pola, l’un des plus sûrs atouts du prestige occupant et préoccupant des années 37/43, elle apparaît, étrangement, entre fox-trot suédois ou russifiants et blues allemands avec des liqueurs viennoises, quelques pincées de tziganeries et une bouffée de havanais comme l’incarnation marmoréenne et troublante d’un métissage musical à l’heure aryenne. Une sacrée bonne femme et au moins une sacrée belle chanson : « J’attends sans trève » (« Ich steh im Regen » du film « Zu neuen Ufern » - Parematte bagne de femmes). World music ? Après tout, si ça peut vous faire plaisir…Mister MAMBO – L’AFFICHE
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Si vous avez aimé Latcho drom, le film de Tony Gatlif, découvrez un autre aspect souvent dénigré de la musique des « gens du voyage » : celle des orchestres tsiganes. Valses, mazurkas et czardas, de plus en plus teintées de jazz, faisaient rêver toute l’Europe au temps où ses frontières n’existaient que sur les cartes. FIGARO MAGAZINE
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“Personne ne peut prétendre ne pas aimer la musique tzigane, ses déchirements, ses pleurs de violon et ses fringantes envolées. Mais voilà : sa décadence exaspère (les musiciens des restaurants russes, les bandes-son de publicités...). Cette compilation d’une qualité et d’un intérêt exceptionnels rétablit des vérités : trente-six titres ressuscités du 78-tours d’avant guerre, dans une restauration impeccable, d’une quinzaine de formations tziganes d’Allemagne, de France et de Hongrie. Dans les atours de son époque (par essence, la musique tzigane est plastique, opportuniste, sensible aux engouements du temps), cette musique retrouve une vérité troublante. L’élan virtuose, la syncope nostalgique, le lent glissement attristé de l’archet transportent et enchantent. Pour se réconcilier définitivement avec Jalousie, « tango tzigane ».” B. DICALE, LE FIGARO
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    CIOCIRLIA
    GRIGORAS DINICU ET SON ORCH.
    TRADITIONNEL
    00:02:48
    1993
  • 2
    DOINA OLTULUI
    GRIGORAS DINICU ET SON ORCH.
    TRADITIONNEL
    00:02:51
    1993
  • 3
    HORA
    GRIGORAS DINICU ET SON ORCH.
    TRADITIONNEL
    00:02:44
    1993
  • 4
    HORA STACCATO
    GRIGORAS DINICU ET SON ORCH.
    TRADITIONNEL
    00:02:49
    1993
  • 5
    IMPROVISATIONS SUR UN THEME POPULAIRE TZIGANE
    ORCH TZIGANE BERENY
    TRADITIONNEL
    00:03:13
    1993
  • 6
    CYMBALUM CZARDAS
    ORCH TZIGANE BERENY
    TRADITIONNEL
    00:02:54
    1993
  • 7
    LE COUCOU
    JEAN GULESCO ET SON ORCHESTRE TZIGANE
    TRADITIONNEL
    00:03:03
    1993
  • 8
    STENKA RAZIN ET LA PRINCESSE
    JEAN GULESCO ET SON ORCHESTRE TZIGANE
    TRADITIONNEL
    00:02:51
    1993
  • 9
    CHANTS POPULAIRES HONGROIS
    JEAN GULESCO ET SON ORCHESTRE TZIGANE
    TRADITIONNEL
    00:03:13
    1993
  • 10
    CHANTS POPULAIRES ROUMAINS
    JEAN GULESCO ET SON ORCHESTRE TZIGANE
    TRADITIONNEL
    00:03:31
    1993
  • 11
    KETSZER NYILIK AZ AKACIA VIRAGA NINCSEN WHNY TENGER CSILLAG AZ EGEN
    MAGYARI IMRE & SON ORCHESTRE TZIGANE
    TRADITIONNEL
    00:02:44
    1993
  • 12
    IL N Y A QU UNE FILLE AU MONDE
    MAGYARI IMRE & SON ORCHESTRE TZIGANE
    TRADITIONNEL
    00:03:02
    1993
  • 13
    LEMONDAS ELTOROTT A HEGEDUM
    MAGYARI IMRE & SON ORCHESTRE TZIGANE
    TRADITIONNEL
    00:03:06
    1993
  • 14
    LES YEUX NOIRS
    GEORGE BOULANGER & SON ORCH.
    TRADITIONNEL
    00:02:58
    1993
  • 15
    ZIGEUNER LIED
    GEORGE BOULANGER & SON ORCH.
    TRADITIONNEL
    00:02:48
    1993
  • 16
    KOMM ZIGAN
    GEORGE BOULANGER & SON ORCH.
    TRADITIONNEL
    00:02:46
    1993
  • 17
    AVANT DE MOURIR
    GEORGE BOULANGER & SON ORCH.
    TRADITIONNEL
    00:02:54
    1993
  • 18
    SOMBRE DIMANCHE
    GEORGE BOULANGER & SON ORCH.
    TRADITIONNEL
    00:02:40
    1993
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    VALSE MOOV
    BUNNY BERKES
    TRADITIONNEL
    00:02:41
    1993
  • 2
    CASINO CZARDAS
    LILY MATHE ET SES 32 JUVENILS
    TRADITIONNEL
    00:03:02
    1993
  • 3
    LA VALSE OUBLIEE
    PETRIKA MARIN ET SON ORCH, ROU
    TRADITIONNEL
    00:03:16
    1993
  • 4
    JALOUSIE
    SACHA PETROFF
    TRADITIONNEL
    00:03:29
    1993
  • 5
    VALSE HONGROISE
    ROZSI RETHY ET SON ORCHESTRE HONGROIS
    TRADITIONNEL
    00:03:12
    1993
  • 6
    CZARDAS HONGROISE
    ROZSI RETHY ET SON ORCHESTRE HONGROIS
    TRADITIONNEL
    00:02:36
    1993
  • 7
    CZARDAS
    LA KAZANOVA ET SES TZIGANES
    TRADITIONNEL
    00:03:28
    1993
  • 8
    INFOCATA
    LA KAZANOVA ET SES TZIGANES
    TRADITIONNEL
    00:03:04
    1993
  • 9
    ROMANCE ET DOINA
    LA KAZANOVA ET SES TZIGANES
    TRADITIONNEL
    00:03:24
    1993
  • 10
    LES E GUITARES
    JEAN GULESCO ET SON ORCHESTRE TZIGANE
    TRADITIONNEL
    00:03:10
    1993
  • 11
    TITANIA
    KISS LAJOS & SON ORCH, TZIGANE
    TRADITIONNEL
    00:03:13
    1993
  • 12
    LA COMTESSE MARITZA
    KISS LAJOS & SON ORCH, TZIGANE
    TRADITIONNEL
    00:03:04
    1993
  • 13
    LA PRINCESSE CZARDAS
    KISS LAJOS & SON ORCH, TZIGANE
    TRADITIONNEL
    00:02:58
    1993
  • 14
    A LA PROMENADE
    ORCH TZIGANE HONGROIS
    TRADITIONNEL
    00:02:48
    1993
  • 15
    NUAGES
    ORCH TZIGANE HONGROIS
    TRADITIONNEL
    00:02:25
    1993
  • 16
    FLIRTS SANS IMPORTANCE
    ORCH TZIGANE HONGROIS
    TRADITIONNEL
    00:03:03
    1993
  • 17
    DANSE DU TALON
    ORCH TZIGANE HONGROIS
    TRADITIONNEL
    00:03:07
    1993
  • 18
    VALSE D AMOUR
    ORCH TZIGANE HONGROIS
    TRADITIONNEL
    00:02:41
    1993
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