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AIME CESAIRE, ÉDOUARD J. MAUNICK, MALCOLM DE CHAZAL, LEON-GONTRAN DAMAS
Ref.: FA5188
Direction Artistique : France Culture et RFI
Label : Frémeaux & Associés
Durée totale de l'œuvre : 3 heures 7 minutes
Nbre. CD : 4
Ecouter Aimé Césaire...
A l’origine parus dans les années 1980 sous forme de 33 tours, ces enregistrements produits par Radio France Internationale et remasterisés nous invitent à pénétrer dans l’intimité de la création poétique de l’univers créole (Caraïbes et Océan Indien). Cette mémoire collective des îles incarnée par ses auteurs fait l’objet d’une coédition entre Radio France Internationale et Culturesfrance (Ministère des Affaires étrangères), qui en confient la diffusion à Frémeaux & Associés, l’éditeur du patrimoine sonore. Aimé Césaire, Léon-Gontran Damas, Édouard Maunick et Malcolm de Chazal nous font partager leur destin de poètes, leur engagement à la fois esthétique et politique. Créateurs de courants et agitateurs d’idées, leurs propos se révèlent être aujourd’hui d’une édifiante modernité.
Patrick Frémeaux
Droits : Rfi & Culturesfrance - Ministère des Affaires Etrangères en accord avec la totalité des ayants droit et de leurs éditeurs / Licence fabrication et commercialisation concédée à Frémeaux & Associés en accord avec Gallimard et le Dr Bibas pour la Succession Leon Gontran Damas. / Ecouter la parole d'Aimé Césaire sur CD. (Littérature, Afrique, Poésie, Antilles, Créole, Francophonie, Livre audio, Oralité, Patrimoine).
PAR LA COMEDIE FRANCAISE
UN COURS PARTICULIER DE VÉRONIQUE CORINUS...
LEOPOLD SEDAR SENGHOR - JACQUES RABEMANANJARA -...
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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1Extrait du Cahier d'un retour au pays natalCésaire AiméAimé Césaire00:01:282007
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2L'homme insulaireCésaire AiméAimé Césaire00:02:262007
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3Extrait de Cahier d'un retour au pays natalCésaire AiméAimé Césaire00:01:542007
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4La relation avec l'AfriqueCésaire AiméAimé Césaire00:01:272007
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5Extrait de CadastreCésaire AiméAimé Césaire00:01:592007
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6L'enfance à la MartiniqueCésaire AiméAimé Césaire00:03:542007
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7Extrait de Moi laminaireCésaire AiméAimé Césaire00:00:562007
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8Les études et le départ en FranceCésaire AiméAimé Césaire00:03:292007
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9Extrait de CadastreCésaire AiméAimé Césaire00:01:022007
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10Extraits de Dit d'erranceCésaire AiméAimé Césaire00:01:282007
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11Extrait de Moi laminaireCésaire AiméAimé Césaire00:02:212007
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12Extrait de Cahier d'un retour au pays natalCésaire AiméAimé Césaire00:02:162007
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13De l'île au continentCésaire AiméAimé Césaire00:01:592007
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14Extrait de Les armes miraculeusesCésaire AiméAimé Césaire00:01:012007
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15Un caractère bien trempéCésaire AiméAimé Césaire00:02:182007
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16Extrait de Les armes miraculeusesCésaire AiméAimé Césaire00:00:342007
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17L'hommeCésaire AiméAimé Césaire00:06:362007
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18Deux extraits de Moi laminaireCésaire AiméAimé Césaire00:02:482007
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19Deux extraits de Moi laminaireCésaire AiméAimé Césaire00:02:492007
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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1L'enfance à MauriceMaunick EdouardAimé Césaire00:04:442007
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2Extrait de Fusillez moiMaunick EdouardEdouard J.Maunick00:01:072007
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3Les lieux d'enfanceMaunick EdouardEdouard J.Maunick00:03:152007
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4Extrait de Fusillez moiMaunick EdouardEdouard J.Maunick00:01:322007
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5Les lieux d'enfance (suite)Maunick EdouardEdouard J.Maunick00:01:112007
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6Extrait de MascaretMaunick EdouardEdouard J.Maunick00:01:102007
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7Les lieux d'enfance (suite)Maunick EdouardEdouard J.Maunick00:00:592007
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8Extrait de Les manèges de la merMaunick EdouardEdouard J.Maunick00:02:012007
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9Les débuts poétiquesMaunick EdouardEdouard J.Maunick00:04:122007
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10Extrait de Ensoleillé vifMaunick EdouardEdouard J.Maunick00:01:262007
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11Les débuts poétiques (suite)Maunick EdouardEdouard J.Maunick00:01:302007
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12Extrait de En memoire du memorableMaunick EdouardEdouard J.Maunick00:02:302007
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13La poésie comme passionMaunick EdouardEdouard J.Maunick00:02:302007
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14Extrait de Ensoleillé vifMaunick EdouardEdouard J.Maunick00:00:512007
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15Extrait de En memoire du memorableMaunick EdouardEdouard J.Maunick00:01:292007
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16La hantise de la mortMaunick EdouardEdouard J.Maunick00:01:332007
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17Extrait de Fusillez moiMaunick EdouardEdouard J.Maunick00:00:592007
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18La négritudeMaunick EdouardEdouard J.Maunick00:02:442007
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19Extrait de Désert archipelMaunick EdouardEdouard J.Maunick00:01:092007
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20Les mots pour le direMaunick EdouardEdouard J.Maunick00:03:162007
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21Extrait de En memoire du memorableMaunick EdouardEdouard J.Maunick00:01:442007
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22L'exil à ParisMaunick EdouardEdouard J.Maunick00:02:342007
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23Extrait de Quel côté la mer? (inédit en créole)Maunick EdouardEdouard J.Maunick00:07:182007
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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1Extrait de Sens plastiqueDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:00:242007
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2A la rencontre de l'hommeDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:00:292007
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3Extrait de Sens plastiqueDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:00:102007
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4L'écriture de Sens plastiqueDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:02:392007
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5Extrait de Sens plastiqueDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:00:442007
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6un ecrivain pas comme les autresDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:01:552007
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7Extrait de Sens plastiqueDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:00:292007
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8LAs des contrairesDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:01:482007
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9Extrait de La bouche ne s'endort jamaisDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:00:492007
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10LAs des contrairesDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:04:572007
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11Extrait de Sens plastiqueDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:00:082007
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12Le poète porte-parole de la vieDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:01:052007
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13Extrait de PetrusmokDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:00:382007
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14Le dialogue avec la natureDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:01:192007
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15Extrait de PetrusmokDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:01:252007
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16Le problème de dieuDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:00:542007
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17Extrait de Sens plastiqueDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:00:342007
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18Le poète et la postéritéDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:00:452007
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19Extrait de Sens plastiqueDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:01:492007
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20Le grand provocateurDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:09:052007
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21Le peintreDe Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:01:322007
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22Le grand provocateur (suite)De Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:01:302007
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23Le grand provocateur (suite)De Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:04:262007
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24Le grand provocateur (suite)De Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:01:312007
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25Le grand provocateur (suite)De Chazal MalcolmMalcolm de Chazal00:04:582007
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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1Extrait de PigmentsDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:00:512007
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2PrésentationDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:00:172007
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3L'étudiant en Paris, nombril du mondeDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:04:112007
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4Le témoignage de L.S. SenghorDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:01:082007
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5Extrait de Pigments lu par SenghorDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:00:272007
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6Le témoignage de L.S. Senghor (suite)Damas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:00:372007
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7Extrait de Pigments lu par SenghorDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:00:432007
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8La réédition de Pigments par Présence africaineDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:00:482007
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9Extrait de PigmentsDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:01:082007
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10Extrait de PigmentsDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:00:342007
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11L'influence africaineDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:00:152007
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12Extrait de PigmentsDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:01:392007
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13L'influence africaineDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:01:342007
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14Extrait de NévralgiesDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:01:142007
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15Introduction à Cette nuit où il y en eut unDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:03:062007
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16Témoignage d'Aimé CésaireDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:02:232007
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17Extrait de Black labelDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:03:072007
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18InterludeDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:00:092007
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19PrésentationDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:00:052007
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20Extrait de Black labelDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:00:472007
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21Me revient (inédit)Damas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:01:022007
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22Extrait de On m'écrit (inédit)Damas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:01:022007
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23Ce n'est point la manière (inédit)Damas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:01:242007
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24Cinq extraits de Pigments et non le vent (inédit)Damas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:08:022007
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25Deux extraits de NévralgiesDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:04:052007
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26Il me revient (inedit)Damas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:01:212007
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27Mine de riens (inedit)Damas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:01:132007
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28Trois morceaux choisis de La profuse et diffuse odeur (inédit)Damas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:03:122007
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29Extrait de NévralgiesDamas Léon-GontranLéon-Gontran Damas00:00:152007
LES GRANDES VOIX DU SUD – II
LES GRANDES VOIX DU SUD – II
INSULARITÉ & POÉSIE
AIMÉ CÉSAIRE
ÉDOUARD J. MAUNICK
LÉON-GONTRAN DAMAS
MALCOLM DE CHAZAL
Poésie africaine et malgache : entre oralité et écriture
PRÉFACE
Il y a dans les poèmes une énergie particulière de la parole, qui nous est déjà sensible quand nous les lisons pour nous-mêmes, en lecture muette, mais qui rayonne de tout son éclat, quand ils sont proférés à voix haute. Le vieux mythe d’Orphée exprimait déjà cette puissance du poème : chantant en s’accompagnant de la lyre, Orphée réunissait autour de lui toutes les bêtes sauvages, et même les arbres le suivaient en cortège. Ce qui s’accorde parfaitement avec la vieille conception animiste du verbe, qui imprègne toujours la civilisation africaine. Le verbe est l’actualisation de la force vitale : il est créateur par la parole de Dieu, mais cette création se continue dans le souffle humain. Toute parole est donc intervention dans l’ordre du monde, qu’elle soutient ou qu’elle réorganise. Léopold Sédar Senghor a souvent insisté (par exemple dans la postface d’Éthiopiques) sur l’importance qu’il accordait à l’union intime du chant, de la parole et de la musique dans le poème. C’est la condition de sa puissance efficace. La diction du poème est donc essentielle. « Le poème est comme une partition de jazz, dont l’exécution est aussi importante que le texte. »
Beaucoup de poètes et d’amateurs de poésie le savent bien, qui ont multiplié les lectures publiques et les récitals de poésie. Alors que les livres de poésie peinent à trouver une diffusion satisfaisante, les poèmes atteignent directement le public par la médiation de l’oralité. La voix du comédien qui les lit (ou du poète lui-même) leur donne la force de la présence évidente. Les poètes de la négritude ont d’abord été des poètes du cri : il leur fallait libérer les voix empêchées, parler pour ceux qui n’ont jamais eu la parole parce qu’ils étaient bâillonnés par l’histoire, l’esclavage, la misère. C’est le rêve que dessine le Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire : « Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche, ma voix la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir. » Dans un registre plus apaisé, Senghor se fixe à peu près la même mission : « Notre noblesse nouvelle est non de dominer notre peuple, mais d’être son rythme et son cœur/Non de paître les terres, mais comme le grain de millet de pourrir dans la terre/Non d’être la tête du peuple, mais bien sa bouche et sa trompette. » (« Poème liminaire » d’Hosties noires). Mais Césaire comme Senghor ont d’abord couché leur cri sur le papier. Comment ne pas craindre d’être trahis par l’écriture ? Reprenant à son compte une vieille remarque de Platon, Senghor constate que « l’encre du scribe est sans mémoire ». L’écriture a le grand mérite de conserver, mais ce qu’elle garde, c’est une parole momifiée, dont la signification se dissout avec le temps, dans l’effacement de ce qui la faisait vivre : le ton, l’accent, le rythme oral, la gestuelle, le contexte avec l’implicite partagé avec les auditeurs. Les poètes africains et antillais ont souvent voulu inscrire dans leur texte une sorte de mémoire de l’oralité, en jouant de la typographie, en multipliant les effets de rythme, d’échos, de reprises. Senghor précise même les orchestrations souhaitées pour ses poèmes : « woï pour trois kôras et un balafong ». Parfois, on devine l’affleurement de la langue originaire du poète. Moins dans les mots de langue africaine dont Senghor parsème ses poèmes (ils sont là surtout pour leur opacité poétique) que dans les subtiles dérives du français des Francophones. Édouard Maunick est peut-être l’exemple le plus remarquable quand il glisse sous la surface française de ses poèmes les traces vivantes de son appartenance créole. Sa syntaxe parfois énigmatique, sa pratique de l’élision des mots outils, la préférence donnée à la juxtaposition sur la subordination sont autant de marques de cette créolisation. Si, comme il l’affirme dans une belle formule, la langue française est « à jamais [sa] grande permission », c’est parce qu’elle accepte de prendre une tournure créole :« ne pas craindre de bondir/sur les mots les plus créoles ils ont goût de petits piments verts/mais aussi saveur de mangue que l’on tête/des mots cris des mots crus des mots cadence. »
Cette hantise de l’oralité, partagée par la plupart des poètes (Saint-John Perse est l’exception, qui préférait la lecture silencieuse), justifie l’intérêt porté à l’interprétation orale que les poètes donnent de leurs œuvres. Il y entre le même plaisir que celui des mélomanes appréciant les interprétations d’une même œuvre par différents musiciens. Nous pouvons écouter la voix de quelques-uns des grands poètes du siècle passé : Apollinaire, Le Pont Mirabeau, Aragon, Les Lilas et les Roses. Lectures émouvantes, surprenantes, parfois déroutantes (Aragon ne respecte pas la scansion de ses alexandrins…).
Grâce à une initiative du CLEF (organisme que le ministère de la coopération avait chargé de promouvoir les littératures des pays du Sud, par la publication de la revue Notre librairie devenue aujourd’hui Cultures Sud) et de Radio-France Internationale, une série de disques (de vénérables 33 tours) a été publiée dans les années 1980, présentant des entretiens avec les poètes (pour Malcolm de Chazal, décédé en 1981, on a pu bénéficier d’un enregistrement réalisé par la radio mauricienne) ainsi qu’une anthologie de leur œuvre, lue par eux-mêmes ou par des comédiens (ou par Édouard Maunick, admirable lecteur de ses propres poèmes, qui avait aimablement accepté de lire les textes de ses amis : son « interprétation » de poèmes de Tchicaya U Tam’si est particulièrement émouvante). La reprise de ces enregistrements sur le support moderne du disque compact va permettre de redécouvrir ces documents (les entretiens avec les auteurs apportent souvent des précisions alors inédites sur leur biographie et sur l’élaboration de leur œuvre). Mais il ne faut pas les considérer sous leur seul aspect historique, même s’il est bien émouvant d’entendre par-delà la mort la voix de ceux qui sont maintenant disparus. Ce sont aussi des œuvres littéraires orales (dans cette oralité redécouverte que permettent les technologies modernes). Le jeu subtil des inflexions, l’accent mis sur tel rythme, la musique des voix ajoutent quelque chose au texte des poèmes. Ce que montre l’écoute attentive de ces disques, c’est l’admirable richesse de ce que Léopold Sédar Senghor appelait dans le titre de son anthologie de 1948 « la poésie négro-africaine et malgache de langue française ». Certes, cette poésie est engagée. Elle est chargée d’un poids d’histoire et de souffrance contre lequel elle porte témoignage. Mais elle ne s’en laisse pas écraser. Car elle renoue avec une conception de la poésie consubstantielle à l’oralité africaine : une poésie immédiate, imposant la force de sa parole. Et elle affirme sa liberté dans son usage souvent ludique du français : une langue qu’elle invente et façonne à son désir, et qui sort revitalisée de son contact avec les cultures des autres continents. Car selon les mots du poète haïtien René Depestre : « De temps à autre il est bon et juste/de conduire à la rivière/la langue française/et de lui frotter le corps/avec des herbes parfumées qui poussent en amont/de mes vertiges d’ancien nègre marron. »
Jean-Louis JOUBERT
© CULTURESFRANCE/Cultures Sud
Ont participé à la rédaction de ce livret : Denise Coussy, Jean-Louis Joubert, Daniel Maximin, Tahar Bekri, Christophe Chabbert, Marcel Bibas, Sandrine Pujols. Remerciements : Conception du projet : Jacqueline Sorel, Nathalie Carré, Nathalie Philippe, Production et réalisation : Théogène Karabayinga, avec Evelyne Plancel et Xavier Guibert (R.F.I.), Nathalie Philippe, Yann Lézénès (Culturesfrance), Coordination : Jean de Collongue (Culturesfrance); Jean-Jacques Dufayet, Thierry Perret (R.F.I.). Remerciements : Christiane Yandé Diop, Marcel Bibas, Valérie Senghor, Maurice Sonar Senghor, Daniel Maximin, Amadou Lamine Sall, pour leur aide précieuse; Catherine Sournin et la sonothèque de R.F.I. Ce projet n’aurait pu voir le jour sans Françoise Ligier, à l’initiative des enregistrements originaux, avec Jacqueline Sorel, des Voix de l’écriture.
Poetry from Africa and the Madagascar: between the oral and the written word - Preface
Even when we read poetry silently, we are aware of the specific energy of the poetic word. But when we read it aloud, this energy appears to us in all its radiance. Remember the ancient Orpheus legend which expressed the strength of poetry: while Orpheus sung to the tune of the lyre which he played himself, all the wild beasts would gather around him and even the trees would follow him in silent procession. Such a vision of poetry is not very different from the old animist conception of the Word which pervades the African civilisation. The spoken word is the concretization of the vital forces. As God’s speech, it is at the origin of creation and the human breath has inherited something of this process of creation. We can therefore say that all speech is intervention into the order of the world which it sustains or perhaps reorganizes. Leopold Sedar Senghor often emphasized (for example, in the postface of his collection of poetry called “Les Ethiopiques”) the importance of the intimate union between songs, speech and music in his poetry. It’s in this intimacy that lie the force and effectiveness of poetry. As a result, reading aloud a poem is essential. « Le poème est comme une partition de jazz, dont l’exécution est aussi importante que le texte. »
As poets and amateurs of poetry know well the importance of reading poetry aloud, they participate willingly in public poetry readings and recital events which are very popular. So much so that while the market for poetry books has narrowed, poetry reaches its public directly through recitals. The voice of the professional actor who reads aloud (or that of the poet) lends to the text a forcefulness and a sense of urgency. The negritude poets first cried out to the world, lending voice to the voiceless who had been silenced, speaking for those who had never been allowed to express their feelings because they had been gagged by history, slavery and misery. This is the dream which is the theme of Le Cahier d’un retour au pays natal by Aimé Césaire. « Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche, ma voix la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir. » In a more subdued style, Senghor attributes to the poet the same mission : « Notre noblesse nouvelle est non de dominer notre peuple, mais d’être son rythme et son cœur/ Non de paître les terres, mais comme le grain de millet de pourrir dans la terre/ Non d’être la tête du peuple, mais bien sa bouche et sa trompette. » (Poème liminaire d’Hosties noires). But both Cesaire and Senghor have first used the written word to express their anguish. We may therefore wonder whether the poet is not betrayed to some extent by the written word. Repeating an old saying by Plato, Senghor states that « the ink of the scribe has no memory ». The written word can easily be preserved, but what is preserved becomes a mummified speech whose meaning gets dissolved through time and its living aspects (such as the tone, the accent, the oral scansion, the gesture, and all that was shared with the audience), are progressively lost. African and West Indian poets have often attempted to inscribe their texts in what we may call the oral memory, by using different typographies, making extensive use of rhythm, echoes and repetitions. Senghor goes to the extent of indicating the kind of orchestrations he wished to accompany his poems: “woï pour trois kôras et un balafong”. In many cases, we perceive the presence of the native language of the poet, not so much in the African words with which Senghor scatters his poetry (chosen essentially because of their poetical opacity), but in the subtle derivations of the French that the francophone speaker uses. Edouard Maunick is perhaps the best example of this when he hides under the French surface of his poems the obvious traces of his creolese origins. His often enigmatic syntax, his use of the elision of “mots-outils”, his preference for juxtapositioned (and not for subordinate) clauses stand witness to the creolization at work in his poetry. When he proclaims, using a very beautiful expression, that the French language is “à jamais [sa] grande permission”, it’s because this language accepts to go the creole way: “Ne pas craindre de bondir/ sur les mots les plus créoles s’ils ont goût de petits piments verts/ Mais aussi saveur de mangue que l’on tête/ Des mots cris des mots crus des mots cadence.”
This obsession with orality is shared by most of the poets (with the exception of Saint-John Perse who preferred silent readings) and justifies the interest shown by the public to the reading sessions where poets themselves read out from their works. This phenomenon may be compared to the pleasures that music lovers take in listening to various versions of a same piece of music. We listen with rapture to the voices of some of the great poets of the past century: for example, Apollinaire reading aloud his Le Pont Mirabeau or Aragon Les lilas et les roses. These recitations are moving, surprising and even unexpected when, for example, we hear Aragon reading without respecting the caesuras of his own alexandrine verses. Thanks to an initiative of CLEF (which had been given by the Ministry of Coopération the task of promoting literatures of the South through the magazine Cultures Sud / Notre Librairie) and thanks to RFI, a series of records (old LPs) were edited and put on the market in the 80s. These recordings included interviews of the poets (for instance, Malcolm de Chazal died in 1981 but a recording of his speech was proposed by the Maurician radio) as well as an anthology of their works from which sometimes the poets read out themselves. Some of the readings are by professional actors or by Edouard Maunick who turned out to be an admirable reader of his own poems or those of his friends (his readings of Tchicaya U’Tamsi’s poems are especially moving). Reediting of these readings on compact records will allow the public to rediscover these documents (the interviews of the writers throw new light on aspects of their biographies or their works). Although it is indeed moving to listen to the voices of people who are no longer with us, these recordings have more than only an historical interest. These are real oral works that new technologies enable us to rediscover. The subtle play of the oral inflexions, the emphasis put on certain rhythms, the music of the voice add something precious to the texts of the poems.
When listening carefully to these recordings, we become aware of the admirable richness of what Senghor called in the title of his anthology of 1948: “la poésie négro-africaine et malgache”. This is obviously militant poetry, voicing the history and sufferings of the millions that its poets aimed to denounce. But what we listen to is never crushed by the weight of history because precisely this poetry draws its essence from African orality: it is direct poetry and it asserts the strength of its speech. It is a poetry which proclaims its freedom by playing with the French language. A language which invents its way of expressing itself in accordance with its desires and which comes out strengthened from its contact with the cultures of other continents. As the poet from Haiti René Depestre wrote: “De temps à autre il est bon et juste /De conduire à la rivière /La langue française /Et de lui frotter le corps /Avec des herbes parfumées qui poussent en amont /De mes vertiges d’ancien nègre marron”.
Jean-Louis JOUBERT (traduit en anglais par Denise Coussy)
Aimé Césaire : “la force de regarder demain”
« J’habite une blessure sacrée/j’habite des ancêtres imaginaires/j’habite un vouloir obscur/j’habite un long silence/j’habite une soif irrémédiable… » En cinq vers tout est dit : Aimé Césaire se veut un homme de conviction, de création, de témoignage. C’est d’abord une fidélité à l’histoire, l’exigence du droit à la mémoire, le refus du silence sur les crimes du passé, la mémoire des résistances : « Oui, écrit-t-il : il se passe que des hommes qui roulaient bord sur bord leur destin de jungle et de misère, assaillis de doutes, de sollicitations contradictoires, se sont, à force de tâtonnements nerveux, d’incohérence, de fulgurance, TROUVÉS. » Dès son premier texte, le Cahier d’un retour au pays natal, apparaît la volonté de peindre la métamorphose de « cette foule inerte » brisée par l’histoire, en un peuple d’« insolites bâtisseurs » au milieu d’un « paradis raté ». Dans son théâtre, défile une galerie de bâtisseurs sur les champs de ruines de l’histoire : les deux héros mythiques du Rebelle et de Caliban qui encadrent les deux figures historiques du roi Christophe et de Patrice Lumumba, creusant jusqu’à la mort les fondations de leur nation toute neuve à Haïti et au Congo. Césaire est aussi l’homme du vouloir, c’est-à-dire de l’action et de l’engagement collectif qui ont balisé sa longue carrière politique. Ce familier des grands rêves est aussi un bâtisseur lucide du quotidien. Et la principale leçon de son action politique, c’est bien cette certitude toujours affirmée que les véritables avancées de la liberté et de la dignité ne sont pas celles qui s’octroient d’en haut ou qui se décrètent d’ailleurs, mais celles qui se conquièrent par la responsabilité collectivement assumée. Tout cela, bien entendu, ne va pas sans les « blessures » et sans les « silences » qui l’habitent selon son propre aveu. Et c’est en définitive surtout la poésie qui constitue sa « parole essentielle » celle qui donne « la force de regarder demain ». Ce que célèbre son frère Senghor comme son : « sillage de lumière en plein midi ».
Daniel MAXIMIN
Aimé Césaire
01/ Extrait de Cahier d’un retour au pays natal 1’28
02/ L’homme insulaire 2’26
03/ Extrait de Cahier d’un retour au pays natal 1’54
04/ La relation avec L’Afrique 1’27
05/ Extrait de Cadastre 1’59
06/ L’enfance à la Martinique 3’54
07/ Extrait de Moi Laminaire 0’56
08/ Les études et le départ en France 3’29
09/ Extraits de Cadastre 1’02
10/ Extraits de Dit d’errance 1’28
11/ Extraits de Moi Laminaire 2’21
12/ Extraits de Cahier d’un retour au pays natal 2’16
13/ De l’île au continent 1’59
14/ Extrait de Les Armes miraculeuses 1’01
15/ Un caractère bien trempé 2’18
16/ Extrait de Les Armes miraculeuses 0’34
17/ L’homme 6’36
18/ Deux extraits de Moi Laminaire 2’48
19/ Deux extraits de Moi Laminaire 2’49
Total : 42’44
Bibliographie d’Aimé Césaire
Œuvres d’Aimé Césaire
Cahiers d’un retour au pays natal, Paris, Présence africaine, 1956 [1ère édition en 1939, réed. Présence africaine, Paris/Dakar, 1983].
Les Armes miraculeuses, Paris, Gallimard, 1946.
Soleil cou coupé, éditions K, coll. « Le Quadrangle », Paris, 1948.
Corps perdu, Paris, Éditions Fragrance, 1949, [illustré par 32 eaux-fortes de Pablo Picasso].
Ferrements, Seuil, Paris, 1961.
Moi laminaire…, Paris, Seuil, 1961 [coll. « Points/essais », 1991].
La Poésie, Paris, Seuil, 1994 [édition établie par Gilles Carpentier et Daniel Maximin].
Théâtre
Et les chiens se taisaient, Paris, Présence africaine, 1956.
Les Tragédies du roi Christophe, Paris, Présence africaine, 1963 [rééd. 1993].
Une saison au Congo, Paris, Seuil, 1966, [coll. « Points/essais », 1974 ; coll. « Théâtre », Paris, 1977].
Une tempête : d’après La Tempête de Shakespeare. Adaptation pour un théâtre nègre, Paris, Seuil, 1969, [coll. « Point/essais », 1975 ; coll. « Points roman », Paris, 1975].
Autres
Discours sur le colonialisme suivi de Discours sur la Négritude, Paris, Présence africaine, coll. « Poche », 2004 [1re édition Réclame, Paris, 1951].
Lettre à Maurice Thorez, Présence africaine, Paris, 1956.
Toussaint Louverture. La Révolution française et le problème colonial, Paris, Présence africaine, 1961 [réed. Présence africaine, Paris, 2004].
Nègre je suis, nègre je resterai, entretien avec François Vergès, Paris, Albin Michel, coll. « Itinéraires du savoir », 2005.
Bibliographie critique
« Aimé Césaire », Europe numéro spécial 832-833, septembre 1998.
Aimé Césaire ou l’Athanor d’un alchimiste : Actes du premier colloque international sur l’œuvre littéraire d’Aimé Césaire, Paris, 21-23 novembre 1985, éditions caribéennes, Paris, 1987.
CONDÉ Maryse, Cahier d’un retour au pays natal : Césaire, Paris, Hatier, coll. « Profil d’une œuvre », 1978.
CONFIANT Raphaël, Aimé Césaire. Une traversée paradoxale su siècle, Paris, Stock, 1994 [Réed. Ecritures, 2006].
DELAS Daniel, Aimé Césaire ou le « verbe parturiant », Paris, Hachette/Supérieur, 1992.
HENANE René, Césaire et Lautréamont. Bestiaire et métamorphose, Paris, L’Harmattan, 2006.
HENANE René, Les jardins d’Aimé Césaire, Paris, L’Harmattan, 2004.
HENANE René, Aimé Césaire, le chant blessé : biologie et poétique, Paris, Jean-Michel Place, 2000.
KESTELOOT Lilyan, Aimé Césaire, Paris, Seghers, 1979.
LACARRIÈRE Jacques, Ce que je dois à Aimé Césaire, Paris, Bibliophane-Daniel Radford, 2004 [dessins de Wilfredo Lam).
LE BRUN Annie, Statue au cou coupé, Paris, Jean-Michel Place, 1996.
LE BRUN Annie, Pour Aimé Césaire, Paris, Jean-Michel Place, 1994.
MOUTOUSSAMY Ernest, Aimé Césaire : Député à l’Assemblée nationale, 1945-1993. Paris, L’Harmattan, 1993.
NGAL Georges, Aimé Césaire. Un homme à la recherche d’une patrie, Paris, Présence africaine, 1994.
NGAL Mbwil a Mpaang et STEINS Martin (éds.), Césaire 70, Paris, Silex, 1994.
PATRICE Louis, « A, B, C…ésaire : Aimé Césaire de A à Z », Matoury, Ibis rouge, (Guyane), 2003.
SONGOLO Aliko, Aimé Césaire : une poétique de la découverte, Paris, L’Harmattan, 1985.
THÉBIA-MELSAN Annick et LAMOUREUX Gérard (éds.), Aimé Césaire, pour regarder le siècle en face, Paris, Maisonneuve & Larose, 2000.
TOUMSON Roger et SIMONNE Henry-Valmore, Aimé Césaire. Le Nègre inconsolé. Paris, Syros, 1994.
TSHITENGE LUBABU Muitubile K., Césaire et nous. Une rencontre entre l’Afrique et les Amériques au XXIe siècle, Paris, Cauris éditions, 2004.
Édouard J. Maunick, une insularité universelle
Porté par la voix, le poème déroule ses vagues dans la rumeur de l’île, île faite terre ouverte et magnifique jardin, offrande de la nature. On n’oublie pas la voix d’Édouard Maunick, elle résonne en vous comme le vaste océan emporté par le mouvement de la houle et le désir de tout emporter sur son passage, charriant tous les éléments. Car il s’agit, d’une manière gourmande et jubilante, de tout nommer, de se délecter avec les mots. Tout doit être nommé dans la multitude des appartenances ethniques, linguistiques. Maurice est le centre ontologique pour le poète parce que l’insularité est le lieu du « tout monde ». S’y croisent et vivent tant de peuples, de cultures. C’est donc un cadeau que d’être né mais né, justement, dans cette nature-jardin, né métis, nourri des toutes les couleurs entremêlées et riches. Et si l’insularité est si essentielle dans l’œuvre du poète, c’est qu’elle est chant d’amour bercé par la magie d’un verbe voyageur, d’une parole héritière d’imaginaires foisonnants et quotidiens où il n’y a pas de place pour le paysage minimaliste, monocolore et plat. Dans le sang du poète s’enchevêtrent Afrique et Asie, mémoires douces et violentes, français et créole, grandeur et misère de l’Histoire. S’il s’affirme proche de Senghor ou poète de la négritude, ce n’est point pour des revendications idéologiques mais pour la noblesse de l’humain. Ce visage-là est celui qui porte l’intensité des conflits et des antagonismes. Célébration d’être venu au « monde pour l’allumer de tous les méridiens ». Femme, terre aimées parce qu’elles sont nourricières et le poème de leur rendre hommage. Même si la colère est là, la douleur aussi d’être parti sur le chemin de l’exil à l’âge de vingt-neuf ans. Le chant se poursuivra pourtant dans le vaste monde, en dépit de la solitude, des affres de l’absence, du poème « lavé relavé par la nuit ». Parce que le poète appartient au monde, frère de tous les combats pour la dignité humaine, il sera proche de Nelson Mandela et viendra comme ambassadeur de Maurice à Pretoria où il vit actuellement.
Tahar BEKRI
Édouard J. Maunick
01/ L’enfance à Maurice 4’44
02/ Extrait de Fusillez-moi 1’07
03/ Les lieux d’enfance 3’15
04/ Extrait de Fusillez-moi 1’32
05/ Les lieux d’enfance (suite) 1’11
06/ Extrait de Mascaret 1’10
07/ Les lieux d’enfance (suite) 0’59
08/ Extrait Les manèges de la mer 2’01
09/ Les débuts poétiques 4’12
10/ Extrait de Ensoleillé vif 1’26
11/ Les débuts poétiques (suite) 1’30
12/ Extrait de En mémoire du mémorable 2’30
13/ La poésie comme passion 2’30
14/ Extrait de Ensoleillé vif 0’51
15/ Extrait de En mémoire du mémorable 1’29
16/ La hantise de la mort 1’33
17/ Extrait de Fusillez-moi 0’59
18/ La négritude 2’44
19 Extrait Désert archipel 1’09
20/ Les mots pour le dire 3’16
21/ Extrait de En mémoire du mémorable 1’44
22/ L’exil à Paris 2’34
23/ Extrait de De quel côté la mer ?(inédit en créole) 7’18
Total : 51’55
Bibliographie d’Édouard J. Maunick
Œuvres d’Edouard Maunick
Ces oiseaux du sang, Port-Louis, île Maurice, Regent Press, 1954.
Les Manèges de la mer, Paris, Présence africaine, 1964. Préface de Pierre Emmanuel.
Jusqu’en terre Yoruba, Paris, Présence africaine, 1965.
Mascaret ou le livre de la mer, Paris, Présence africaine, 1966. Préface de Jacques Howlett.
Fusillez-moi, Paris, Présence africaine, 1970.
Ensoleillé vif, Paris, Éditions Saint-Germain-des-Prés, coll. « Le multipliant », 1976, Préface de Léopold-Sédar Senghor ; Dakar, Nouvelles Éditions Africaines, 1977. Prix Apollinaire 1977.
En mémoire du mémorable suivi de Jusqu’en terre Yoruba, Paris, L’Harmattan, 1979.
Désert-archipel suivi de Cantate Païenne pour Jésus Fleuve, Paris, Publisud, 1982.
Nja Mahdaoui (album), Tunis, Cérès Productions, coll. « Peinture », 1983. Préface et poèmes d’Édouard J. Maunick.
Saut dans l’arc-en-ciel, Tunis, Le Calligraphe, 1985. Préface d’Étiemble.
La Cap de désespérance, Soweto, Paris, Intertexte, 1987 (édition limitée). Encres de Metchtilt.
Un arbre en est la cause, Saint-Laurent-du-Pont (Isère), Atelier d’art Marc Pessin, 1987 (tirage limité). Illustrations de Qotbi.
Mandela mort et vif, Paris, Silex, 1987.
Paroles pour solder la mer, Paris, Gallimard, 1988.
Anthologie personnelle, Arles, Actes Sud, 1989.
Pays de permission (album), Paris, Argraphies, 1989, photographies de Jean-Pierre Évrard, poème d’Édouard J. Maunick.
Résonances, Souchi & les poètes [ouvrage collectif, poèmes de Maunick], Arles, Actes Sud, 1990.
« Ki koté la mer » (poème créole), L’Express, île Maurice, 1991.
De sable et de cendre, Luxembourg, PHI, 1996. Préface de Werner Lambersy, encres de Robert Brandy.
Seul le poème, Luxembourg, PHI, en coédition avec Écrits des Forges (Québec) et Grand Océan (la Réunion), 2000. 1996. Encres de Robert Brandy.
Mandela mort et vif / Mandela dead or alive (édition bilingue du poème de 1987), Pretoria, Prothea Publishing, 2001, Encres de Nja Mahdaoui.
Elle et île de la même passion, Paris, Le Cherche-Midi, 2001. Préface de Jean Orizet.
Brûler à vivre/Brûler à survivre, Sarcelles, Le Carbet, 2004.
50 quatrains pour narguer la mort, suivi de Contre-silence, Seghers, coll. « Autour du monde », 2006. L’édition reprend celle des Éditions Bartholdi parue en 2005, avec des illustrations de Nja Mahdaoui.
Ouvrages critiques (bibliographie sélective) :
[Collectif] « Édouard Maunick : Hommages », Itinéraires et contacts de cultures [hors série], Université de Paris XIII / L’Harmattan, 1992. Avec les articles de Serge Bourjea, Raymond Chasle, Jean Fanchette, Jean-Louis Joubert, Andrée Le Guillou, Bernard Mouralis et Marie-Christine Rochmann.
AMADOU Kouakou Dongo David, L’univers poétique d’Édouard Maunick, Thèse de doctorat nouveau régime, Université de Paris XII-Val-de-Marne, 2004.
BOSQUET Alain, « Édouard J. Maunick ou le joyeux tropiques », Revue des deux mondes, avril 1989.
BOURJEA Serge, « L’archipel Maunick », Notre Librairie n° 72, Paris, octobre-décembre 1983.
BOURJEA Serge, « Dérives d’Édouard Maunick », Les Cahiers du GREFIC, Université de Montpellier, volume 3, 1994.
SOPOVA Jasmina, Édouard Maunick, Bio-bibliographie analytique, Université de
Paris-Nord/Vent et marées, Villetaneuse/La Réunion, 1992.
Entretiens
« Entretiens avec Édouard Maunick : La langue française, un jour, a pris la mer », propos recueillis pas Michèle Zalessky pour la revue Diagonales n° 18, avril 1991.
« Édouard Maunick, le poète et la nouvelle », propos recueillis par Jasmina Sopave pour la revue Notre Librairie, volume « La nouvelle », Paris, 1992.
« Les littératures de l’océan Indien », entretien avec Jean-Louis Joubert in Les Dossiers de l’Association réunionnaise de communication et de culture, volume 7 (CD audio de 51 minutes).
Malcom de Chazal ou le surréalisme cosmogonique
Incompris chez lui, Malcolm de Chazal envoie en 1945 aux artistes français sur lesquels il fonde tous ses espoirs, quelques exemplaires d’un gros ouvrage qu’il vient de faire paraître à l’île Maurice, Sens plastique II. Une vague de frénésie s’empare alors du groupe surréaliste. André Breton affirme ne rien avoir « entendu de si fort depuis Lautréamont ». Jean Paulhan, subjugué, réussit à convaincre Gaston Gallimard de publier le livre, et c’est loin des sarcasmes de son île que Chazal connaît la consécration. Une fois publié, le livre ne tarde pas à trouver un public enthousiaste. Une deuxième publication chez Gallimard, La Vie filtrée, en 1949, exploite pour un temps le phénomène de mode Chazal. Mais, après une courte flambée, on ne parle plus en France de l’œuvre de Malcolm. C’est loin de Paris qu’il va écrire les plus belles pages de son œuvre, qui sont aussi peut-être les moins connues du grand public. À partir de 1950, il consacre tout son temps à la rédaction de son Petrusmok, une œuvre magistrale qui inaugure une nouvelle manière poétique. C’est à partir de cette époque que son « obsession cosmogonique » se fait plus pressante en devenant ouvertement la finalité de son écriture. Toute sa doctrine théologique, son Unisme, sera en effet exposée dans une bonne dizaine d’ouvrages, au cours de la décennie qui suit la publication de son étrange Petrusmok. Il publie à Maurice ses petits essais à compte d’auteur, produisant beaucoup, écrivant dans la fièvre de l’inspiration prophétique. Mais, brutalement, en 1958, il se détourne de l’écriture et se tourne vers la peinture. Dès lors, il se met à peindre des gouaches pleines de candeur à la manière d’un enfant. Un ouvrage en 1973, suivi d’un essai et d’une sorte d’autobiographie curieuse en 1974, mettra un terme à l’étonnante carrière littéraire de Malcolm. Il meurt en 1981 en laissant une œuvre qui ne laisse pas de fasciner aujourd’hui un public de plus en plus nombreux.
Christophe CHABBERT
Malcolm de Chazal
01/ Extrait de Sens plastique 0’24
02/ A la rencontre de l’homme 0’29
03/ Extrait de Sens plastique 0’10
04/ L’écriture de Sens plastique 2’39
05/ Extrait de Sens plastique 0’44
06/ Un écrivain pas comme les autres 1’55
07 Extrait de Sens plastique 0’29
08/ L’as des contraires 1’48
09/ Extrait de La bouche ne s’endort jamais 0’49
10/ L’as des contraires (suite) 4’57
11/ Extrait de Sens plastique 0’08
12/ Le poète, porte parole de la vie 1’05
13/ Extrait de Petrusmok 0’38
14/ Le dialogue avec la nature 1’19
15/ Extrait de Petrusmok 1’25
16/ Le problème de Dieu 0’54
17/ Extrait de Sens plastique 0’34
18/ Le poète et la postérité 0’45
19/ Extrait de Sens plastique 1’49
20/ Le grand provocateur 9’05
21/ Le peintre 1’32
22/ Le grand provocateur(suite) 1’30
23/ Le grand provocateur(suite) 4’26
24/ Le grand provocateur(suite) 1’31
25/ Le grand provocateur(suite) 4’58
Total : 46’16
Bibliographie de Malcolm de Chazal
Œuvres de Malcolm de Chazal
Une synthèse objective de la crise actuelle, Port-Louis, Nouvelle Imprimerie Coopérative, 1935, 43 p. (sous le pseudonyme de Medec)
Nouvel Essai d’économie politique, Port-Louis, Nouvelle Imprimerie Coopérative, 1935,
189 p. (sous le pseudonyme de Medec)
Historique de notre change et notre délégation à Londres (1932), Port-Louis, Nouvelle Imprimerie Coopérative, 1936, 85 p. (sous le pseudonyme de Medec)
Une étude des différents aspects de notre industrie textile, Port-Louis, Nouvelle Imprimerie Coopérative, 1936, 36 p. (sous le pseudonyme de Medec)
Pensées, Port-Louis, The General Printing and Stationery Cy. Ltd.
(T. Escaplon), 1940, 83 p.
Laboratoire central de contrôle, Port-Louis, The General Printing and Stationery Cy. Ltd. (T. Escaplon), 1941, 12 p.
Pensées II, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, (T. Escaplon), 1942, 75 p.
Pensées III, Port-Louis, The General Printing and Stationery Cy. Ltd. (T. Escaplon), 1942, 69 p.
Pensées IV, Port-Louis, The General Printing and Stationery Cy. Ltd. (T. Escaplon), 1943, 129 p.
Pensées V, Port-Louis, The General Printing and Stationery Cy. Ltd. (T. Escaplon), 1944, 121 p.
Pensées VI, Port-Louis, The General Printing and Stationery Cy. Ltd. (T. Escaplon), 1944, 159 p.
Pensées et Sens plastique, Port-Louis, The General Printing and Stationery Cy. Ltd. (T. Escaplon), 1945, 163 p.
Histoire de la pensée universelle (Procès de la raison pure). Essai, Port-Louis, The General Printing and Stationery Cy. Ltd. (T. Escaplon), 1946, 13 p. + planche
Sens plastique. Tome II, Port-Louis, The General Printing and Stationery Cy. Ltd. (T. Escaplon), 1947, XV-593 p.
Sens plastique, Paris, Gallimard, 1948, Préface de Jean Paulhan XV-317 p.
La Vie filtrée, Paris, Gallimard, 1949, 303 p.
Penser par étapes, Alès, P.-A. Bettencourt, 1950
La pierre philosophale, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1950, 35 p.
L’Âme de la musique, Port-Louis, The Mauritius Printing Cy. Ltd., 1950, 9 p.
Iesou. Théâtre mythique en 6 actes, Port-Louis, Imprimerie Almadinah, 1950, 64 p.
La Clef du Cosmos, Port-Louis, The Mauritius Printing Cy. Ltd., 1951, 39 p.
Pertusmark, Port-Louis, The Standard Printing Estab., 1951, XI-584 p.
Mythologie du Crève-Cœur. Les hommes de la pierre, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1951, 107 p.
Le Rocher de Sisyphe, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1951, 48 p.
Aggenèse. Tome I, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1951, 158 p.
Manifeste : Aggenèse (Tome II) ou Révélation de la nuit, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1951, 143 p.
Le Livre de conscience, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1952, 480 p.
La Grande Révélation, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1952, 148 p.
La Science immortelle, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1952, 6 p.
Le Livre d’or, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1952, 87 p.
La Bible du mal, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1952, 123 p. + 10 diagrammes
L’Évangile de l’eau, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1952, 115 p.
La Fin du monde ? Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1952, II-52 p.
Le Livre des principes, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1952, 78 p.
Le Roi du monde : princeps hujus mundi, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1952, 22 p.
Le Pape et la science et la révélation de l’Angélisme, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1952
Judas, Port-Louis, Esclapon Ltd., 79 p.
Judas ou la Trahison du prêtre, Port-Louis, Popular Printing, 1953, 34 p.
L’Absolu. Tome I, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1953, 308 p.
Pentateuque, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1953, 61 p.
Préambule à l’absolu, livre à paraître de Malcolm de Chazal, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 20 p.
Les Deux Infinis, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1954, 175 p.
L’Espace ou Satan. Discours sur l’illusion, Port-Louis, The Standard Printing Estab, 1954, 35 p.
Les Dieux ou les Consciences-univers, Port-Louis, Esclapon Ltd., II-157 p.
Les Désamorantes. Satire-drame en 5 actes, suivi de le Concile des poètes, théatre prophétique en 1 acte, Port-Louis, The Mauritius Printing Press, 1954, 81 p.
Le Sens de l’absolu, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1957, 54 p.
Sens magique, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1957, 140 p.
Sens magique, Tananarive, Société lilloise d’imprimerie de Tananarive, 1957, 179 p.
Apparadoxe, Port-Louis, The Almadinah Printing Press, 1958, 85 p.
Les Courses à l’île Maurice, à l’occasion du cent cinquantième anniversaire du Mauritius Turf Club (1812-1962), Port-Louis, Teh Mauritius Cy. Ltd., 1962, III-41 p.
Poèmes, Paris, J.-J. Pauvert, 1968
L’île Maurice proto-historique, folklorique et légendaire, Port-Louis, The Mauritius printing, Introductions de Guillemette de Spéville, 1973, 48 p.
Sens unique, Port-Louis, Paris, Le Chien de plomb, 1974, 109 p.
L’Homme et la Connaissance, Paris, J.-J. Pauvert, 1974, 141 p.
La bouche ne s’endort jamais, Paris, Éditons Saint-Germain-des-Prés, 1980, 157 p., Préface de Serge Brindeau.
Ma Révolution, letttre à Alexandrian, Cognac, Le Temps qu’il fait, 1983, 83 p., préface par Alexandrian.
Sens magique, Paris, Lachenal et Ritter, 1983, 167 p., préface d’Éric Meunier [réédition]
La Vie derrière les choses, Paris, La Différence, 1985, 199 p., préface d’Olivier Poivre d’Arvor.
Sens plastique, Paris, Gallimard, coll. « L’Imaginaire », n° 149, 1985, XV-31 p. [réédition]
Le Livre de conscience, Paris, Arma artis, coll. « Bibliotheca esoterica », 1985, 476 p. [réédition]
Correspondance avec Jean Paulhan, suivi de l’Unisme, Toulouse, L’Ether vague, 1987, 100 p.
Le premier Sens plastique, Toulouse, L’Ether vague, 1986, VI-163 p. [Rééditions de Pensées et Sens Plastique]
Sens unique, Toulouse, L’Ether vague, 1986, 100 p. [réédition]
L’Ombre d’une île. Malcolm de Chazal, Toulouse, L’Ether vague/Patrice Thierry, 1994, 141 p., textes réunis par Bernard Violet – en présence d’Henri Masson
Contes et poèmes de Morne Plage, Toulouse, L’Ether vague/Patrice Thierry, 1994, 110 p.
La Clef du Cosmos, Toulouse, L’Ether vague/Patrice Thierry, 1994, 80 p. [réédition]
Le Rocher de Sisyphe,Toulouse, L’Ether vague/Patrice Thierry, 1996, 80 p. [réédition]
Pensées suivi de Pensées et sens plastiques, Paris, Exils Éditeurs, 1999, 363 p [réédition], préface de Jean Paulhan, avant-propos d’Éric Meunier.
La Vie filtrée, Paris, coll. « L’Imaginaire », n° 149, 1985, XV-31 p. [réédition]
La vie filtrée, Arma artis, La Bégude de Mazenc, 2003, 302 p. [réédition]
L’Homme et la Vie, La Bégude de Mazenc, 2004, 19 p.
Petrusmok. Mythe, Paris, Leo Sheer, 2004, 521 p. [tome IV des Œuvres de Malcolm de Chazal
Sens magique, Paris, Leo Sheer, 2004, 306 p. [tome XIV des Œuvres de Malcolm de Chazal
Poèmes, Paris, Leo Sheer, 2005, 298 p. [tome XV des Œuvres de Malcolm de Chazal]
Comment devenir un génie ? Paris, Éditions Philippe Rey, 2006, 480 p., Chroniques, introduction de Jean-Louis Joubert.
Ouvrages critiques
On ne peut sigaler que de trop rares études :
[collectif] Sur Malcolm de Chazal, Toulouse / Vivazi, Port-Louis (île Maurice), L’Ether Vague, 1996
ASGARALLY Issa (dir.), Italique, Le magazine des livres, n° 11, Maurice, 2001 (inclus : le texte de la pièce Judas, créée à Maurice en 1960)
BEAUFILS Laurent, Paris, Malcolm de Chazal, La Différence, 1995
CHABBERT Christophe, Malcolm de Chazal, l’homme et des genèses et Petrusmok. De Malcolm de Chazal. Radioscopie d’un roman mythique. [deux volumes], Paris, L’Harmattan, 2001
JOUBERT Jean-Louis, Malcolm de Chazal, l’insulaire définitif, revue Notre Librairie n° 150, avril-juin 2003 p. 48-52
RAUVILLE (de) Camille, Chazal des antipodes, Dakar, Nouvelles Éditions Africaines, 1974 (contient une bonne anthologie et une solide biographie, ainsi qu’une préface de Léopold Sédar Senghor]
VIOLET Bernard, L’Ombre d’une île. Malcolm de Chazal, Toulouse, L’Ether vague, 1994
Léon Gontran Damas à l’œuvre, « Grand comme un besoin de changer d’air »
« Voici que prend forme / dans la nuit des temps perdus proches », une Voix : DAMAS, né en 1912, « tout au bout du Monde / LA-BAS », sur cette Presqu’île baptisée « Cayenne ». « Brisant l’effroi qui nous rendait muets / tu m’avais dit – JE ME RIS DU HASARD MAIS JAMAIS DU DESTIN / qui déroule à sa guise le film », mais « DEPUIS / combien de MOI MOI MOI / sont morts / depuis qu’ils sont venus ce soir […] », hanter mes nuits d’un « dilemme / au surcroît double / être ou pas / être ou paraître / tout à la fois hier / et aujourd’hui / ce jour d’hui déjà demain ». Né poète, Damas refusait son bien pour nous « mettre les pieds dans le plat ». Pétri de folk-lore et autres choses encore, il naviguait inlassablement de presqu’île en île, d’archipel en continent afin de restituer, « en gros caractères », au patrimoine mondial des Lettres, les maux de ces Latitudes françaises, décavées, pesées, comptées par tant de « ismes », d’écoles et de chapelles qu’il exécrait. Ethnologue, reporter, homme de radio, l’écrivain brandit sa « torche de résine », errant dans une forêt de symboles, le « tout-monde ». Dormeur éveillé qui ne bâtit que « Pierres vives », il craquait son allumette, parlait d’une voix si humaine, jusqu’à la perdre pourtant définitivement en 1978, à Washington D.C.. Et flûte, me revient ce qu’il me disait, là-bas, encore à l’autre du bout du monde : « Tu vois ce qu’ils ont mis tout en haut du Capitole, l’exposant à la grêle, à la bourrasque, aux tempêtes de neige ? Un indien ! Le premier maître de ce pays, giflé douze mois sur douze par les intempéries ! » « Sillon nouveau / d’incantations fugitives muettes » des années folles, blanches comme « aframérindiennes », Damas s’ancre en nous parce que « la liberté », écrivait-il en 1934, « est une névralgie ». Antillo-Guyanais pour sûr, il s’est « efforcé de respecter, encourant le risque d’être parfois obscur » pour ce Paris-Nombril-du-Monde, « la tradition orale des pays créoles au langage d’une subtilité souvent déconcertante. » Pour « Dernière Escale » enfin, il y a encore et toujours cet humour, ce clin d’œil si caractéristique de Damas : un bon mot des Veillées noires que Compère Lapin décochait jadis à Compère Bouc : « Allez vous laver ! […] Pour sûr, jamais je ne me serais permis de vous donner pareil conseil ! En disant, et je le répète : « Allez, vous l’avez… », ma parole, s’entend ! Allez, virgule, vous avez ma parole, point. Un point c’est tout !… Sur cette promesse, Bouc s’en fut rasséréné. » Et patati et patata…
Marcel BIBAS
Léon-Gontran Damas
01/ Extrait de Pigments (a) 0’51
02/ Présentation 0’17
03/ L’Etudiant en « Paris-Nombril-du-Monde » (b) 4’11
04/ Le témoignage de L. S. Senghor 1’08
05/ Extrait de Pigments lu par Senghor 0’27
06/ Le témoignage de L. S. Senghor (suite) 0’37
07/ Extrait de Pigments lu par Senghor 0’43
08/ La réédition de Pigments par Présence Africaine 0’48
09/ Extrait de Pigments (a) 1’08
10/ Extrait de Pigments (b) 0’34
11/ L’influence africaine (b) 0’15
12/ Extrait de Pigments (b) 1’39
13/ L’influence africaine (suite) 1’34
14/ Extrait de Névralgies (a) 1’14
15/ Introduction à « Cette nuit où il y en eut un »(c) 3’06
16/ Témoignage d’Aimé Césaire 2’23
17/ Extrait de Black-Label (a) 3’07
18/ Interlude 0’09
19/ Présentation 0’05
20/ Extrait de Black-Label 0’47
21/ « Me revient » (inédit) (d) 1’02
22/ Extrait de « On m’écrit » (inédit) (d) 1’02
23/ « Ce n’est point là manière » (inédit) (d) 1’24
24/ Cinq extraits de Pigments et « Non le vent » (inédit) (d) 8’02
25/ Deux extraits de Névralgies 4’05
26/ « Il me revient » (inédit) (d) 1’21
27/ « Mine de riens » (inédit) (d) 1’13
28/ Trois morceaux choisis « De la profuse et diffuse odeur » (inédit) (d) 3’12
29/ Extrait de Névralgies 0’15
Total : 46’55
a : Montage sonore réalisé en 1988 par R.F.I. à partir de Poésie de la Négritude : Leon Damas reads selected poems (Folkways records, FL9924, 1967)
b : Interview de Léon Damas pour « L’Afrique et le Monde » du 14 janvier 1963 (Archives I.N.A.)
c : Dans le cadre d’une émission enregistrée et diffusée par la SORAFOM, le 1er janvier 1959, Léon G. Damas lut « Cette nuit où il y en eut un », dernier conte de son recueil Veillées noires.
d : M. Marcel Bibas, neveu et filleul de Léon G. Damas, nous a aimablement autorisé l’utilisation de sept poèmes d’un recueil inédit, intitulé Dernière escale. (Droits d’auteur et d’éditeur réservés).
Bibliographie de Léon-Gontran Damas
Recueils poétiques
Pigments, Paris, Guy Lévis Mano, 1937. Avec une préface de Robert Desnos et un bois gravé de Frans Masereel.
Poèmes nègres sur des airs africains, Paris, Guy Lévis Mano, 1948.
Graffiti, Paris, Seghers 1952. Avec pour frontispice, un portrait de Damas dessiné par Jacques Audiberti.
Black-Label, Paris, Gallimard, 1956. (« Blanche »)
Névralgies, Paris, Présence Africaine, 1966.
Pigments-Névralgies (édition combinée), Paris, Présence Africaine, 1972. Avec une préface de Robert Goffin. Augmenté en 2003 d’une postface de Sandrine Poujols
Dernière Escale, un recueil inédit (à paraître).
Autres
Retour de Guyane, Paris, José Corti, 1938. Réimprimé par Jean-Michel Place en 2003, le documentaire est augmenté de « Misère noire… » et d’autres écrits journalistiques.
Veillées noires, Paris, Stock, 1943. Réédité par Leméac (Montréal) en 1972.
Latitudes françaises (tome 1 : Poètes d’expression française : 1900-1945), Paris, Seuil, 1947.
Nouvelle Somme de poésie du monde noir (en collaboration), Paris, Présence Africaine, 1966.
Articles et ouvrages critiques (Bibliographie sélective)
Actes du colloque Léon Gontran Damas (décembre 1988), Paris, Présence Africaine/ACCT, 1989. (Rencontres littéraires francophones).
BALLMAN Jacqueline, « Léon Gontran Damas exalte la poésie maghrébine d’aujourd’hui », Le Journal des Poètes, n°2, février 1961, p. 6.
CHAMOISEAU Patrick, CONFIANT Raphaël, « Entre Orénoque et Seine », in Lettres créoles : Tracées antillaises et continentales de la littérature (1635-1975), Paris, Hatier, 1991, p. 129.
COOK Mercer, « The Race problem in Paris and the French West Indies » (Atlanta University, on December 1, 1938), The Journal of Negro Education, vol. VIII, 1939, p. 675-676.
COOK Mercer, « The Poetry of Leon Damas : Névralgies by L. G. Damas », African Forum, vol. XII, n°4, spring 1967. Reproduit in Ethiopiques (n°15, 1978, p. 76-81).
GUEYE Doudou, «Hommage à Léon Gontran Damas : extraits de la série télévisée intitulée “Les Témoins de notre temps”, janvier 1977 », Fondation Houphouët-Boigny, n°2, 1978, p. 143-148.
Hommage posthume à Léon Gontran Damas, Paris, Présence Africaine, 1979.
HUMEAU Edmond, « Léon Gontran Damas, le premier guyanais flamboyant », Le Journal des poètes, n°10, décembre 1960, p. 4.
KESTELOOT Lilyan, « Léon Gontran Damas, au fil de la mémoire », Portulan, octobre 2000, p. 231-234.
KOTCHY Barthelémy, Une Lecture africaine de Léon Gontran Damas, Abidjan, Céda, 1989.
MARAN René, « Histoire des malheurs de la France équinoxiale : Retour de Guyane », La Dépêche de Toulouse, 6 avril 1938, p. 5
MIATLEV Adrian, « La poésie comme poésie », La Tour du feu, n°38, été 1952, p. 117.
MORÉ Marcel, « Poèmes de Léon Damas », Esprit, n°23-24, 1er septembre 1934, p. 704-705.
MALU [Maurice Alcibiade, LUBIN], Etape d’une visite culturelle, Port-au-Prince, Imprimerie de l’Etat, 1964.
NDAGANO Biringanine, Introduction à la littérature guyanaise, Cayenne, Centre départemental de documentation pédagogique de la Guyane, 1996.
OJO-ADE, Léon Damas : Spirit of Resistance, London/Chicago, Karnak House, 1993.
RACINE Daniel (ed.), A Memorial Case Book, Leon Gontran Damas (1912-1978) : Founder of Negritude, Washington D.C., Up of America, 1979.
RACINE Daniel, Léon Gontran Damas : l’homme et l’œuvre, Paris, Présence Africaine, 1983.
TAHO Marcel, « Léon Gontran Damas : A bas les barrières ! », Fraternité-Matin, 31 août 1976, p. 12.
VALLY Georges, « La Guyane française de demain », La Revue française de l’élite, n°10, 25 juillet 1948, p. 110-113.
WARNER Keith Q., Les Voix françaises du monde noir, New York/Toronto/London : Holt, Rinchartand and Wieston, 1971.
WARNER Keith Q., Critical Perspectives on Léon-Gontran Damas, Washington D.C., Three Continents Press, 1988.
La publication de cet ouvrage a été entamée à l’initiative de Jacqueline Sorel et Nathalie Carré, et a été menée à bien avec le concours de Nathalie Philippe pour Culturesfrance et Théogène Karabayinga pour Radio France Internationale, sous la direction d’Olivier Poivre d’Arvor pour Culturesfrance, d’Antoine Schwarz et Jean-Claude Kuentz pour RFI et de Claude Colombini pour La Librairie sonore – Frémeaux & Associés. En accord avec les éditeurs et les successions des ayants droit.
Ecouter Les Grandes Voix du Sud Vol 2 / Insularité & Poésie avec Aimé Césaire, Edouard J. Maunick, Léon-Gontran Damas et Malcolm de Chazal (livre audio) © Frémeaux & Associés. Frémeaux & Associés est l'éditeur mondial de référence du patrimoine sonore musical, parlé, et biologique. Récompensés par plus de 800 distinctions dont le trés prestigieux Grand Prix in honorem de l'Académie Charles Cros, les catalogues de Frémeaux & Associés ont pour objet de conserver et de mettre à la disposition du public une base muséographique universelle des enregistrements provenant de l'histoire phonographique et radiophonique. Ce fonds qui se refuse à tout déréférencement constitue notre mémoire collective. Le texte lu, l'archive ou le document sonore radiophonique, le disque littéraire ou livre audio, l'histoire racontée, le discours de l'homme politique ou le cours du philosophe, la lecture d'un texte par un comédien (livres audio) sont des disques parlés appartenant au concept de la librairie sonore. (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, cours sur CD, entretiens à écouter, discours d'hommes politiques, livres audio, textes lus, disques parlés, théâtre sonore, création radiophonique, lectures historiques, audilivre, audiobook, audio book, livre parlant, livre-parlant, livre parlé, livre sonore, livre lu, livre-à-écouter, audio livre, audio-livre, lecture à voix haute, entretiens à haute voix, etc...). Les livres audio sont disponibles sous forme de CD chez les libraires, dans les fnac et virgin, en VPC chez La librairie sonore, Audio-archives, Livraphone, Lire en tout sens, Livre qui Parle, Mots et Merveilles, Alapage, Amazon, fnac.com, chapitre.com etc.....Enfin certains enregistrements de diction peuvent être écouté par téléchargement auprès d'Audible (Audio direct - France loisirs) et d'iTunes (iStore d'Apple) et musicaux sur Fnacmusic.com., Virginméga et iTunes.