La Chine Dans Les Romans de Philippe Sollers
La Chine Dans Les Romans de Philippe Sollers
Ref.: FA5224

PAR PHILIPPE SOLLERS - DEROULEMENT DU DAO

Ref.: FA5224

Direction Artistique : JEAN HUGUES LARCHE

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 1 heures

Nbre. CD : 1

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Présentation

Philippe Sollers déroule ici la voix de ses romans, en résonance accomplie avec la pensée chinoise. Art de la guerre, poésie ou érotisme chinois traversent L’Étoile des Amants, Paradis, Le Secret, Studio ou Passion fixe. Sollers prend corps avec Wang Wei, Sun zi ou Huainan zi et fait sien le souffle des grands penseurs chinois. Cette respiration vocale s’épanouit dans le 55e hexagramme du Yi king : Fong, qui signifie l’abondance ou la plénitude.
Jean-Hugues Larché 
Nous sommes au VIIIe siècle en Chine. Nous suivons un poète de cette époque dans sa promenade. Il marche au bord d’un fleuve aux rives couvertes de pêchers, de pruniers. Il voit des bourgeons, le soleil voilé, les bassins calmes. Il pense au vide, il se vide, il est ici…
Philippe Sollers, L’Étoile des Amants © Gallimard 2002
Cet enregistrement alterne des propos improvisés de Philippe Sollers avec la lecture d’extraits de ses romans publiés aux éditions Gallimard (L’Étoile des Amants, Le Secret, Studio ou Passion Fixe © Gallimard) ainsi qu’aux éditions du Seuil (Paradis © Editions du Seuil 1981).
Patrick Frémeaux

Droits : Frémeaux & Associés en accord avec Philippe Sollers, Gallimard et Le Seuil.



Presse
                                     Philippe Sollers                                                     […] Soixante-dix ans, donc, bientôt révolus. Saint-Germain-des-Prés bruisse, s’échange les cartes qu’il vient de distribuer. Fume-cigarette aux lèvres, ironie offensive, bagues aux doigts, le kid de la rue Sébastien-Bottin, joueur réputé insaisissable, guette les premières salves. Il publie ses Mémoires, comme un général, las d’attendre la gloire, monte à la tribune pour exposer ses innombrables conquêtes. Titre de l’opus, brillante cavalcade d’où seul un héros réchappe, lui-même : « Un vrai roman ». Du pur Sollers. D’entrée en jeu, il désarme l’opposant, rendant dérisoire toute contestation. Le message est clair : la vérité se trouve entre les lignes – de ses romans, de ses essais, de ses Mémoires -, mais surtout les lignes ennemies. L’adversaire ? La société du spectacle. Pour plus de détails, voir Guy Debord. De la vie du visionnaire situationniste, Sollers a retenu une leçon : il ne sera pas l’outsider. « La posture du poète maudit », confirme l’un de ses disciples, le romancier Yannick Haenel, « n’a aucun sens quand toutes les marginalités sont contrôlées, ne sont plus que des rayonnages dans le grand supermarché global. » Il importe donc d’infiltrer la citadelle. De là, « attaquer tout ce que l’adversaire défend, défendre tout ce qu’il attaque ». Au passage, accumuler les paradoxes pour l’égarer. Depuis environ un demi-siècle, l’écrivain bordelais applique ce programme à la lettre. Jusqu’à se perdre lui-même ? »That is the question. » Tour à tour, jeune romancier modèle, salué par Mauriac, Aragon, Breton ; animateur, aux côtés de Hallier, Huguenin, Matignon, de « Tel Quel », revue d’avant-garde ; auteur de livres sans ponctuation ; agent secret sans secret, si ce n’est un amour caché ; défenseur endiablé des classiques ; trafiquant de citations ; laudateur de Mao – éminent poète - ; papiste convaincu ; balladurien d’opérette ; interlocuteur de Jean-Marie Messier ; émule de Casanova ; marié depuis quarante ans ; père pudique ; dénonciateur de la France moisie, Sollers a donné le tourbillon à tous ses poursuivants.  Songe-t-on à lui reprocher ces engouements successifs ? Il esquive, invoque une suprême ironie. Imbéciles, ceux qui l’ont pris au sérieux ! Lui rappelle-t-on le jugement sans concession de Debord à son égard ? « Sollers ? Insignifiant ! » Il lui pardonne, comme à ses principaux ennemies : « Il ne m’avait pas lu. » Insiste-t-on sur ses années Mao, son voyage à Pekin ? Il tempête : « Encore ! » « Sollers », sourit Jean d’Ormesson, « à été à peu près successivement tout. Mais il s’en est toujours tiré avec un éclat de rire, une drôlerie, une pirouette. » « C’est un passager clandestin, à la manière chinoise », commente Yannick Haenel. « Il est au cœur de ce qu’il dénonce. Il transporte un stock de poésie et de pensées au mileu de la dévastation dont il est un agent. » Tic-tac, tic-tac, bienvenue en « Sollersie », terrain de jeu miné où l’esprit virevolte, les morts renaissent, le plaisir est sans cesse célébré. Meilleur des mondes, à condition d’en vénérer l’idole et d’aimer Mozart. Projecteurs, interviewes. Maquillage ? Déjà fait. Lieu de tournage : les studios Gallimard. L’Hollywood de la littérature française. Un réduit minuscule au bout d’un couloir au premier étage. La vraie vie est ailleurs : Venise, Ré. Ici, c’est la vitrine : deux bureaux, deux chaises, des livres du maître sur toutes les étagères. Traductions incluses. La bibliothèque idéale : « Tout ce qui est social est comédie. J’ai passé le plus clair de mon temps à écrire. » Vrai, confirme son attachée de presse, Pascale Richard : « Contrairement à l’image qu’il donne, il travaille énormément. » Encore heureux, serait-on tenté d’écrire, avec toutes ces maîtresses… Alignée comme des soldates, la collection complète de « L’Infini », revue people (Bataille, Nietzsche, Sade, etc.), jardin à la française dont les allées, ratissées par une escouade de gardiens exemplaires, mènent toutes à la statue du grand homme. Automne 2007, numéro 100. En ouverture, une photo d’Antoine Gallimard, une main amicale posée sur l’épaule de « l’Auteur ». New York, fin 1982. Voltaire et le monarque. Le maudit de la saison : Joseph de Maistre. Depuis Céline, il en faut toujours un. N’empêche, malgré les critiques, après un demi-siècle de littérature, s’il suscite moins de haine, Sollers provoque toujours l’effervescence. Pas si mal. Ses groupies, ses exégètes, ses hommes de main, bref son réseau – « L’Infini », le correspondants, les fanatiques – entretient le culte du moi, la culture du complot : « Chez lui », chuchote un proche, « tout est calcul, conspiration. C’est une guerre de trachées. » En tête de liste des voltigeurs, Joysane Savigneau. On a reproché à l’ex-rédactrice en chef du « Monde littéraire » de lui avoir trop généreusement ouvert les pages de ce dernier. Pacotille, il y a publié de très grands textes. « J’aime son œuvre depuis très longtemps », se défend l’accusée. « Il reprend en charge la grande prose française… Et ne cède pas à l’autocritique. » C’est le moins qu’on puisse dire. Autre premier de cordée, Yannick Haenel : « Sollers est l’une des dernières grandes figures historiques capables d’incarner l’avant-garde. C’est aussi le seul écrivain français à avoir des rapports de méditation avec Dante. »  Diable ! Dans ce concert de louanges, les grenades se sont faites rares. Les plus féroces opposants – anciens de « Tel Quel » - ont disparu. D’autres se sont lassés ou ralliés. Restent quelques bastions : « Les Inrockuptibles », les néostaliniens, les crypto on ne sait quoi… Le philosophe Michel Onfray, qui, furieux de soutien accordé par Sollers au Pape, l’a pris à partie lors de l’émission de Frédéric Taddéi : « L’Ironie n’est pas une fin en soi. Sollers a été grand, il est aujourd’hui futile, mondain. » D’autres coups de griffe viennent des anciens compagnons de route, égarés sur la voie du paradis. Stéphane Zagdanski : « Je l’ai surnommé « Hubble », comme le télescope. Il possède une vision des choses extraordinairement puissante, mais momentanément floutée… Quelque chose en lui a bifurqué. Il est, comment dire, déboussolé. « Il y a aussi », souligne Zagdanski, « cette attirance, presque érotique, pour l’animosité qu’il suscite, qui est troublante. » Sur la pointe des pieds, Michel Braudeau, compagnon d’écurie, rédacteur en chef de la NRF, hasarde une blessure secrète : « Qu’il apparaisse un peu trop dans le système pour dire : « Voyez comme je suis méconnu », c’est probable. Mais ce côté puéril traduit un certain désarroi. Désarroi que je trouve normal puisque c’est aussi le mien. » Sollers désorienté ? Allons, allons, l’heure n’est pas à la tombée des masques, mais du soir. Cigarette, flamme dans les yeux : « Si j’ai une relative satisfaction », soupire l’écrivain solitaire le plus surveillé de Paris, « c’est d’être resté libre. » « Esprit frondeur », indiquait son bulletin scolaire. « Passe son temps sur les rebords des fenêtres à faire le chimpanzé pour amuser les filles. » Au fond, rien n’a changé. D’un certain point de vue – celui de l’enfance -, Sollers est d’une cohérence parfaite. Bertrand DE SAINT VINCENT © LE FIGAROBiographie Philippe Sollers / Auteur chez Frémeaux & Associés (Bio Philippe Sollers) 
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Balade de Wang Wei: l'étoile des amants
    Sollers Philippe
    Philippe Sollers
    00:13:23
    2003
  • 2
    Personne ne sait d'où il est eclos (extrait)
    Sollers Philippe
    Philippe Sollers
    00:02:20
    2003
  • 3
    Au bord de la rivière Luo (paradis)
    Sollers Philippe
    Philippe Sollers
    00:13:59
    2003
  • 4
    Le saint chinois (extrait)
    Sollers Philippe
    Philippe Sollers
    00:02:54
    2003
  • 5
    Art de la guerre (le secret et studio)
    Sollers Philippe
    Philippe Sollers
    00:09:55
    2003
  • 6
    L'hexagramme fong (passion fixe)
    Sollers Philippe
    Philippe Sollers
    00:02:30
    2003
  • 7
    L'érotisme chinois (passion fixe)
    Sollers Philippe
    Philippe Sollers
    00:09:31
    2003
  • 8
    Déroulement du dao (passion fixe)
    Sollers Philippe
    Philippe Sollers
    00:02:01
    2003
  • 9
    De l'immobilité apparente (passion fixe)
    Sollers Philippe
    Philippe Sollers
    00:04:26
    2003
Livret

Philippe SOLLERS Déroulement du Dao

Philippe SOLLERS
Déroulement du Dao
La Chine dans les romans de Philippe Sollers
L’Etoile des amants (© Éditions Gallimard)
Le Secret (© Éditions Gallimard)
Studio (© Éditions Gallimard)
Passion Fixe (© Éditions Gallimard)
Paradis (© Éditions du Seuil)

« Déroulement du Dao », la Chine dans les romans de Philippe Sollers
 Extraits :
« Il habite le sans aspect,
il réside dans le sans lieu,
il se meut dans le sans forme,
il se tient en repos dans l’incorporel,
il existe comme s’il n’était pas, vit comme s’il était mort,
sort du sans intervalle et y pénètre. »
«  Le Dao est si haut que rien ne lui est supérieur,
si profond que rien ne lui est inférieur,
il est plus plan que le niveau, plus droit que le cordeau,
ses cercles sont plus ronds que ceux des compas,
ses angles plus précis que ceux de l’équerre,
il embrasse l’espace temps, si bien que rien ne lui est intérieur ni extérieur,
il communique avec le ciel et la terre sans rencontrer d’obstacle.
Aussi celui qui fait corps avec lui n’éprouve-t-il ni peine ni joie
ne contient ni contentement ni colère,
il veille sans inquiétude et dort sans rêve,
quand les êtres apparaissent il les nomme
quand les événements se produisent il leur répond* »

Je répète : « Quand les êtres apparaissent il les nomme - Quand les évènements apparaissent il leur répond. » La réponse, la résonance.
Comme tout se répond et résonne, l’art de la guerre en Chine correspond à toutes les autres catégories médicales, poétiques, musicales, etc. Tout a lieu en même temps, en résonance, en corrélation.
*Extrait du Huainan zi, second volume des philosophes taoïstes, collection La Pléiade, 2003.
Ce qui entraîne logiquement dans l’article 10 (De la topologie) cette remarque désa­gréable contre tout général vaincu : «Un général malheureux est toujours un général coupable » (Ou encore dans l’article 4, De la mesure dans la disposition des moyens : « On n’est jamais vaincu que par sa propre faute ; on n’est jamais victorieux que par la faute de l’ennemi. »). On peut, de même, rapprocher utilement, en se souvenant que « la victoire est le fruit des comparaisons », deux remarques capitales. Une de l’article 9, De la distribution des moyens : « Si vos espions disent qu’on parle bas dans le camp ennemi et d’une manière mystérieuse, allez à eux sans perdre de temps, ils veulent vous surprendre, surprenez–les vous-mêmes. Si vous apprenez au contraire qu’ils sont bruyants, fiers et hautains dans leurs discours, soyez certains qu’ils pensent à la retraite et qu’ils n’ont nullement envie d’en venir aux mains. » Et la deuxième à l’article 4 : « Une armée victorieuse remporte la victoire avant d’avoir cherché la bataille ; une armée vouée à la défaite, combat dans l‘espoir de gagner. » « La Doctrine fait naître l’unité de la pensée, elle nous inspire une même manière de vivre et de mourir, elle nous rend intrépides dans les malheurs et dans la mort.» On a vu, plus d’une fois des généraux qui, parce qu’il leur était indifférent de mourir, gagnaient une bataille, par une attaque désespérée, dans les « lieux de mort ». Ce n’est pas fréquent, mais cela arrive. On doit considérer ces généraux comme pleinement accomplis. Tout cela se poursuit dans une autre situation dans Studio. Cette fois nous sommes non plus avec Sun zi mais avec Les 36 stratagèmes. Ce sont des réflexions sur la guerre, mais aussi sur la façon de se comporter dans la vie ou dans la poésie, puisque la vie est une guerre et que la poésie est une guerre comme l’a dit Mandelstam qui savait de quoi il parlait : « Tromper consiste à tromper, puis à cesser de tromper. L’illusion croit et atteint son sommet pour laisser place à une attaque en force. Un coup faux, un coup faux, un coup vrai » ça me fait penser à un film où il y a une partie acharnée de poker. Le gagnant conclut ainsi : le grand poker c’est mal jouer au bon moment. Et encore : « quand le souffle de la discorde balaie l’autre camp, une seule pression de ma part suffirait à résoudre son unité. Se retirer et demeurer à distance c’est faire le lit du désordre. » Et encore : « Rien dans les mains, rien dans les poches, ruse des mauvais jours, ruse des ruses. »
De la guerre on peut passer à l’amour, ce qui est évidemment la même chose. Passion Fixe.

« En chinois, les canards mandarins, yuan yuang, sont réputés inséparables. L’expression est devenue le symbole du couple amoureux. Que font par ailleurs les amants ? Ils sont souvent à cheval (faire l’amour), ils descendent de cheval (jouir). Ils connaissent l’âme dissoute, xiao hun, c’est à dire ce que nous nommons en terme technique et réfrigérant d’orgasme. ça les détend. Il leur arrive de jouer de la flûte ou d’allumer le feu de l’autre coté de la montagne, ce qui se comprend sans peine. La branche fleurie désigne le sexe masculin, la chambre des fleurs ou la pivoine, le sexe féminin.
Pour tout ça il faut aller voir la bibliothèque chinoise qui est énorme.
Voilà une question de jardin, nous surmontons notre nature mammifère. Une femme qui monte un homme est dite avaler et cracher, le libertinage, lang, est comparé à un flot d’écume, le printemps, cela va de soi, fait allusion à l’excitation. Tout cela fait partie du jeu des nuages et de la pluie, yun yu, rien de bien nouveau sous la lune. Le saule est l’arbre par excellence de cette région. Il évoque la taille féminine souple, et au pluriel, la formule « Fleurs et saules » indique les bordels, les lupanars ou, comme on disait autrefois les maisons closes. « Si l’Occident n’offre guère d’écrits sur la vie sexuelle en Chine, c’est en partie que les observateurs, vu cette carence, ont eu du mal à recueillir sur place des données pertinentes. Je n’ai pas trouvé, dans ce domaine de publication occidentale qui méritât une attention sérieuse ; quant aux choses de rebut, j’en ai rencontré d’incroyables quantités.» Van Gulick remarque enfin, et cela nous intéresse, que jusqu’au treizième siècle la séparation des sexes n’avait rien de rigoureux, et que l’on parlait et écrivait librement des relations sexuelles. Marco Polo, qui parlait turc et mongol mais pas chinois, a vu les choses « du dehors ». il a quand même entendu parler des courtisanes de la ville de « Kinsaï » (aujourd’hui Hangzhou, ancienne capitale de la Chine sous les Song du Sud, fameux jardins, Pagode des six harmonies datant de 970) : « Ces dames sont extrêmement compétentes et accomplies dans l’usage des charmes et des caresses, et savent les mots qui répondent convenablement à chaque sorte de personne ; en sorte que les étrangers qui en ont une fois joui ne se possèdent plus du tout, et sont à ce point captivés par leur douceur et leur charme qu’en rentrant chez eux, ils disent qu’ils ont été au « Kinsaï » c’est à dire dans la cité céleste, et c’est sans patience qu’ils attendent le moment où il leur sera donné d’y retourner. » Maintenant, voici quelques phrases données comme étant l’œuvre d’un penseur du vingtième siècle* : 
« L’émerveillement ouvre ce qui est fermé. »
« L’attente sereine est confiante. »
« Dans la pensée, toute chose devient solitaire et lente. »
« La pensée heureuse trouve sa voie. »

*Martin Heidegger (NdE).

Ce qui est dit dans ce qui suit c’est vraiment ce que je voulais faire avec Paradis :                         

« Quand on le déroule, ce livre remplit l’univers dans toutes ses directions, et,
                   quand on l’enroule, il se retire et s’enfouit dans son secret.
Sa saveur est inépuisable,
tout y est réelle étude.
Le bon lecteur en l’explorant pour son plaisir y a accès ;
Dès lors jusqu’à la fin de ses jours, il en fait usage,
sans jamais pouvoir en venir à bout. »
Philippe SOLLERS,
Enregistré par Jean-Hugues Larché
Paris, 2 juin 2003

Cet enregistrement est ponctué par des lectures d’extraits de romans de Philippe Sollers :
L’Étoile des Amants (© Éditions Gallimard)
Le Secret (© Éditions Gallimard)
Studio (© Éditions Gallimard)
Passion Fixe (© Éditions Gallimard)
Paradis (© Éditions du Seuil 1981)

Enregistré au bureau de Philippe Sollers, Paris, le 3 juin 2003.

Réalisation : Jean-Hugues Larché. / Remerciements : Laurène L’Allinec, Jean-Francis Sabourin, Caroline Larché.

Ecouter Philippe Sollers - Le déroulement du Dao - La Chine dans les romans de Philippe Sollers (livre audio) © Frémeaux & Associés / Frémeaux & Associés est l'éditeur mondial de référence du patrimoine sonore musical, parlé, et biologique. Récompensés par plus de 800 distinctions dont le trés prestigieux Grand Prix in honorem de l'Académie Charles Cros, les catalogues de Frémeaux & Associés ont pour objet de conserver et de mettre à la disposition du public une base muséographique universelle des enregistrements provenant de l'histoire phonographique et radiophonique. Ce fonds qui se refuse à tout déréférencement constitue notre mémoire collective. Le texte lu, l'archive ou le document sonore radiophonique, le disque littéraire ou livre audio, l'histoire racontée, le discours de l'homme politique ou le cours du philosophe, la lecture d'un texte par un comédien (livres audio) sont des disques parlés appartenant au concept de la librairie sonore. (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, cours sur CD, entretiens à écouter, discours d'hommes politiques, livres audio, textes lus, disques parlés, théâtre sonore, création radiophonique, lectures historiques, audilivre, audiobook, audio book, livre parlant, livre-parlant, livre parlé, livre sonore, livre lu, livre-à-écouter, audio livre, audio-livre, lecture à voix haute, entretiens à haute voix, parole enregistrée, etc...). Les livres audio sont disponibles sous forme de CD chez les libraires  et les disquaires, ainsi qu’en VPC. Enfin certains enregistrements de diction peuvent être écoutés par téléchargement auprès de sites de téléchargement légal.

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