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MAHALIA JACKSON
Ref.: FA1329
Direction Artistique : JEAN BUZELIN
Label : Frémeaux & Associés
Durée totale de l'œuvre : 1 heures 6 minutes
Nbre. CD : 1
- - JAZZ HOT
- - CHOC CLASSICA
« Une voix comme celle-ci, ça n’arrive qu’une fois par millénaire. »
Martin Luther KING
L’Intégrale chronologique Mahalia Jackson (de même que la série consa crée à Sister Rosetta Tharpe) offre l’oeuvre exhaustive de celle qui restera l’une des plus grandes artistes de Gospel, et par la même, l’une des grandes inspiratrices de la culture noire-américaine du XXe siècle. Les disques sources, en provenance de la collection de Jean Buzelin, auteur de l’Intégrale, aidé par l’ensemble des collectionneurs des oeuvres de Mahalia Jackson, font l’objet des meilleurs transferts analogiques et d’une restauration numérique utilisant les technologies les plus sophistiquées sans jamais recourir à une modification du son d’origine.
Patrick FRÉMEAUX et Claude COLOMBINI
“A voice like here comes along once in a millenium.”
Martin Luther KING
The complete Mahalia Jackson recordings (presented chronologically as in the Sister Rosetta Tharpe series) reveal a personality who will remain one of the greatest-ever Gospel artists, a singer who lled 20th century Afro-American culture with inspiration. The source of this vital music is the collection of Jean Buzelin, the author of this anthology, together with the aid of collectors of Mahalia Jackson’s work; all these recordings have been restored with the best analog transfers and most sophisticated technology available, to avoid any alteration of the original sound.
Patrick FRÉMEAUX & Claude COLOMBINI
WITH EDWARD ROBINSON : LORD, DON’T LET ME FAIL • I COULDN’T KEEP IT TO MYSELF • IT’S IN MY HEART • IT TOOK A MIRACLE • NO OTHER HELP I KNOW • WITHOUT GOD I COULD DO NOTHING. SONGS FOR CHRISTMAS WITH JOHN WILLIAMS : JOY TO THE WORLD! • O LITTLE TOWN OF BETHLEHEM • O COME, ALL YE FAITHFUL • WHAT CAN I GIVE • GO TELL IT ON THE MOUNTAIN • SILENT NIGHT, HOLY NIGHT • HARK! THE HERALD ANGELS SING • CHRISTMAS COMES TO US ALL ONCE A YEAR • A STAR STOOD STILL • SWEET LITTLE JESUS BOY.
COMPLETE MAHALIA JACKSON VOL 11 - 1960
1937-1946
1957 - 1958
-
PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
-
1Lord, Don't Let Me FailMahalia JacksonMargaret Aikens00:03:112021
-
2I Couldn't Keep It to MyselfMahalia JacksonAlex Bradford00:05:592021
-
3It's in My HeartMahalia JacksonArthur Slater00:03:532021
-
4It Took a MiracleMahalia JacksonJohn Peterson00:04:302021
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5No Other Help I KnowMahalia JacksonRoberta Martin00:04:152021
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6Without God I Could Do NothingMahalia JacksonBeatrice Brown00:04:422021
-
7Joy to the WorldMahalia JacksonIsaak Watts00:02:262021
-
8O Little Town of BethlehemMahalia JacksonLewis Redner00:03:582021
-
9O Come, All Ye Faithful (Adeste Fideles)Mahalia JacksonJohn Reading00:04:462021
-
10What Can I GiveMahalia JacksonMichael Smith00:05:212021
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11Go Tell It on the MountainMahalia JacksonAir Traditonnel00:02:482021
-
12Silent Night, Holy NightMahalia JacksonJoseph Mohr00:05:062021
-
13Hark! The Herald Angels SingMahalia JacksonCharles Wesley00:03:392021
-
14Christmas Comes to Us All Once a YearMahalia JacksonAlfred Arquilla00:02:342021
-
15A Star Stood Still (Song of the Nativity)Mahalia JacksonJohnny Broderick00:04:122021
-
16Sweet Little Jesus BoyMahalia JacksonRobert Mac Gimsey00:05:162021
CLIQUER POUR TELECHARGER LE LIVRET
INTÉGRALE MAHALIA JACKSON - VOL. 19 – 1962
Par Jean Buzelin
Les six premiers titres de ce nouvel opus de l’intégrale Mahalia Jackson complètent la séance d’enregistrement du 23 mars 1962 dont les cinq premiers titres clôturaient notre volume 18, le tout étant réuni à l’origine dans l’album “Make a Joyful Noise Unto the Lord”.
Accompagné par une excellente petite formation dirigée par le pianiste Edward C. Robinson, l’un de ses musiciens familiers, à laquelle s’ajoute sur la plupart des morceaux une chorale mixte conduite par le chef afro-américain Thurston Frazier, la chanteuse, très en verve, bénéficie d’un environnement stimulant qui lui convient à merveille.
Les six thèmes ici proposés sont tous des gospel songs qui, pour deux d’entre eux, ont séduit de nombreux chanteurs et groupes : It’s In My Heart, une gospel waltz d’Arthur Slater, chantée par Mahalia avec profondeur et sensibilité, et It Took A Miracle, un hymne du songwriter évangéliste blanc John W. Peterson – on lui doit environ un millier d’œuvres – composé en 1948 ; James Cleveland, notamment, a enregistré ces deux chants. Les autres sont plus rares ou plus récents : Without God I Could Do Nothing, autre valse gospel, composée par Beatrice Brown en 1959, a été enregistré par les Raymond Rasbury Singers et le sera, dans quelques mois, par la Black Home Choir (émanation de la Greatest Harvest Baptist Church). I Couldn’t Keep It To Myself, d’Alex Bradford, solidement rythmé, sera enregistré début 1963 par un sextette d’enfants, les Gospel Chords. le negro spiritual Lord, Don’t Let Me Fail vient d’être arrangé par Kenneth Woods et Margaret Aikens ; Mahalia semble en avoir eu la primeur et l’interprète avec beaucoup de punch. Enfin, No Other Help I Know de Roberta Martin, à nouveau sur un rythme à trois temps très marqué typique de la compositrice, est l’une des dernières créations des Roberta Martin Singers1.
Ce bel album de gospel sortant des sentiers battus, et qui ne semble pas avoir fait l’objet d’une réédition complète par Columbia en CD2, est malheureusement un peu pris en étau entre les ambitieux “Great Songs of Love and Faith”3 et “Songs for Christmas” que la chanteuse va réaliser dans quelques mois. Et pourtant, on constate depuis quelques temps un nouvel intérêt pour la musique gospel. L’héritage des chants religieux et ses racines apparaissent clairement dans les musiques noires les plus appréciées au tournant des années 60, tant dans le jazz funky et le hard bop, véhiculés notamment par les disques Blue Note, que dans la soul music avec les labels Atlantic, Stax, et bien d’autres. De nombreux groupes, chanteurs et chanteuses de gospel se produisent sur les scènes profanes, théâtres et night clubs, tournent en Europe et rencontrent de nouveaux publics. Ainsi le spectacle “Black Nativity”, écrit par le grand poète afro-américain Langston Hughes, est bâti sur un répertoire de negro spirituals et de chants de Noël traditionnels. La troupe se compose de Marion Williams et les Stars of Faith, du Professor Alex Bradford (immense vedette à l’époque) et ses Bradford Singers, et de la chanteuse Princess Stewart. Créé à New York en décembre 1961, il voyagera à travers l’Europe (Théâtre des Champs-Élysées à Paris en janvier 1963).
Est-ce à cause du succès et du rayonnement de ce spectacle, ou plus prosaïquement parce qu’un album de « chants de Noël » est un exercice « obligé » que l’on impose aux grandes vedettes du chant et de l’art lyrique, que Mahalia Jackson se soumet, de bonne grâce sans aucun doute, à la commande ? Rappelons qu’il y a un an, elle en avait chanté plusieurs pour la télévision4 et, en remontant plus loin, elle avait déjà sacrifié à cet exercice en 1955 avec l’album “Sweet Little Jesus Boy”5. Décidément en faveur auprès du producteur Irving Townsend et probablement de la chanteuse elle-même, c’est le jeune et talentueux Johnny Williams qui est chargé une nouvelle fois de bâtir un écrin musical autour des dix chants de Noël choisis. Pour ce faire, il va privilégier les arrangements vocaux, mettant en avant la chorale alors que l’accompagnement instrumental restera discret. Le répertoire choisi n’a rien d’original, et il n’est pas fait pour ça. Destiné au grand public, il doit répondre à l’attente des petits et des grands. Mahalia reprend six chants (plages 7, 8, 9, 11, 12, 16) qui figuraient dans le disque de 1955, et quatre ont été filmés l’an passé à la fin de sa série “Mahalia Jackson Sings” (plages 9, 12, 15, 16, avec un simple accompagnement piano-orgue, ce qui permet d’intéressantes comparaisons)4. Parmi ces chants, nous constatons que seul Go Tell It On The Mountain, souvent chanté par Mahalia, est un negro spiritual authentique ; nous y ajouterons Sweet Little Jesus Boy, de Robert McGimsey, pour la tonalité gospel. Quant à la plupart des autres morceaux, s’ils ne viennent pas de la tradition afro-américaine, les chanteurs et groupes de la communauté noire se les sont appropriés depuis longtemps : Joy To The World ou Silent Night ont été maintes fois enregistrés, plus rarement O Little Town Of Bethlehem (Marion Williams), O Come All Ye Faithful (Marie Knight), Hark ! (James Clevenad, les Blind Boys of Alabama, les Ward Singers entre autres). Et trois sont inclus dans le spectacle “Black Nativity” que nous évoquions plus haut : Joy To The World, O Come All Ye Faithful et Sweet Little Jesus Boy. Enfin, Mahalia semble avoir été la première chanteuse de gospel à avoir enregistré What Can I Give, Christmas Comes To Us et A Star Stood Still (une première fois déjà en 1956)6. Mais ne cherchons pas plus loin la légitimité afro-américaine de l’entreprise, ce disque s’inscrit, comme “Great Songs of Love and Faith”, dans le champ de la grande variété américaine. Mahalia chante admirablement et avec foi et une certaine majesté ces thèmes parfois un peu grandiloquents. De l’album 33 tours “Silent Night – Songs for Christmas” que le magazine Cashbox, qualifie de superbe.et qui sera mis sur le marché (de Noël!) le 30 novembre 1962, sera tiré un 45 tours, ce qui était devenu rare, comprenant Go Tell It On The Mountain, qui sera un hit, un immense succès, couplé avec Joy To The World sur l’autre face.
Parmi les activités notables de Mahalia Jackson durant cette période, notons sa participation à la National Baptist Convention en septembre. Le même mois, tandis qu’un échange culturel est envisagé avec la Russie, le président Kennedy lui demande de participer aux cérémonies du centenaire de la proclamation de l’émancipation le 22 septembre. Cette célébration crée malgré tout une polémique, et est boycottée par certaines organisations dont le SCLC .(Southern Christian Leadership Conference) de Martin Luther King. Mahalia y chante The Star-Spangled Banner et le président la fait féliciter pour sa participation. Quelques jours plus tard, 3500 invités se pressent à l’Ambassador’s Embassy Room de Los Angeles pour rendre honneur à Nat King Cole. Lorsque Mahalia Jackson paraît, elle reçoit une standing ovation. Elle souhaite chanter The Lord’s Prayer mais le comité d’organisation tique. Elle se rabat finalement sur Elijah Rock. Le 10 octobre, elle chante au nouveau Philharmonic Hall de New York.
La loi européenne sur l’exploitation du domaine public ne nous permet pas de poursuivre la publication des enregistrements de Mahalia Jackson après 1962. Aussi, avec ce dix-neuvième chapitre, s’achève notre intégrale, une histoire, une saga, commencée il y a vingt ans, en 1998, souhaitée et encouragée par Patrick Frémeaux. À moins que la recherche de documents inédits ne nous permette de réaliser un 20e volume-surprise en bonus.
Dix albums de la chanteuse paraîtrons chez Columbia entre 1963 et 1969 :
- “Mahalia Jackson’s Greatest Hits” (1963), un choix de ses grandes chansons réenregistrées, avec Edward Robinson (piano), Billy Preston et Albert Goodson (orgue)
- “Let’s Pray Together” (1963) avec We Shall Overcome ; chœur et orchestre dirigés par Marty Paich
- “Garden of Prayer” (1965/66)
- “Mahalia !” (1965)
- “My Faith” (1965), avec un orchestre dirigé par Richard Hazard
- “Mahalia Jackson in Concert” (1967), au Philharmonic Hall, avec Edward Robinson (piano) et Charles Clemcy (orgue)
- “A Mighty Fortress” (1968), avec un orchestre dirigé par Marty Paich, et la dernière apparition de Mildred Falls
- “Christmas with Mahalia” (1968), troisième album de chants de Noël
- “Mahalia! Right Out of the Church” (1969)
- “What the World Needs Now” (1969), avec Abraham, Martin and John, orchestre et chœur dirigés par H.B. Barnum
+ un LP Caedmon “The Life of Sing About”.
S’ajouteront de nombreuses compilations.
Parmi les événements marquants de la vie de la chanteuse après 1962, nous citerons bien évidemment sa participation remarquée et essentielle à la grande marche de Washington – nous en avons parlé dans notre volume 12 lors du cinquantenaire de cette manifestation historique7. Nous n’oublierons pas l’assassinat du président John Kennedy quelques mois plus tard. En 1964, la chanteuse effectue une nouvelle tournée en Europe ; un concert filmé à Londres par la télévision le 5 septembre la montre accompagnée par Mildred Falls (piano), Edward Robinson (orgue), Fitzroy Coleman (guitare) et Rupert Nurse (contrebasse).
Le 26 mars 1967, un “Easter Sunday” exceptionnel a lieu au Philharmonic Hall du Lincoln Center en présence de Martin Luther King. Suite à l’arrivée d’un nouvel organiste, Charles Clemcy, et à cause des problèmes d’arthrite dont souffre Mildred Falls, Edward Robinson est devenu le pianiste titulaire. Le concert sera édité en disque. Une nouvelle tournée européenne s’annonce…
En ces années agitées (lutte pour les droits civiques, émeutes raciales, revendications de la jeunesse, guerre du Vietman…), Mahalia Jackson fait preuve d’un engagement réel. L’année 1968 est marquée évidemment par l’assassinat de Martin Luther King le 4 avril à Memphis. Elle chantera Take My Hand, Precious Lord lors de la cérémonie des obsèques de son ami de longue date. Le 6 juin, Robert Kennedy, le frère de John, sera assassiné à son tour. Cet été 1968, les 21 et 25 juillet, Mahalia est programmée au festival d’Antibes-Juan-les-Pins8.
En 1969, elle effectue un nouveau périple européen : Londres, Stockholm, Paris, Berlin, Hambourg, Zurich, Vienne… sont quelques-unes des villes qui la reçoivent.
Constamment sollicitée pour des récitals, des congrès, des shows TV et autres manifestations de tous ordres, Mahalia Jackson doit « tenir son rang » et répondre à quantités d’obligations mondaines, sa vie privée n’étant pas non plus de tout repos. Cela lui occasionne beaucoup de fatigue qu’accentuent des complications diabétiques et des problèmes cardiaques. Malgré sa faible santé, elle chante pour la première fois au Japon et en Inde en 1971. En été elle est en Suède, en Norvège… puis se rend à Palerme, à Tel-Aviv… et rentre chez elle. Elle reprend l’avion au mois d’octobre mais, à peine arrivée en Allemagne, elle tombe gravement malade et doit être hospitalisée avant d’être rapatriée à Chicago le 23 octobre. Son état se dégradant inexorablement, Mahalia Jackson meurt le 21 janvier 1972 à la suite d’une attaque cardiaque. Elle n’avait pas 60 ans.
Des obsèques solennelles ont lieu dans son église, la Greater Salem Baptist Church de Chicago, en présence de Coretta King, la veuve de Martin, du maire Richard J. Daley, et de nombreux artistes parmi lesquels Sammy Davis Jr, Ella Fitzgerald, Gertrude et Clara Ward, Sallie Martin, Thomas Dorsey, Robert Anderson qu’accompagne Mildred Falls, J. Robert Bradley, Delois Barrett-Campbell… qui chantent ou interviennent tour à tour pour rendre hommage à la plus grande chanteuse de gospel de tous les temps. C’est Aretha Franklin qui reprendra Precious Lord9. Le témoin est transmis, les chants sacrés n’ont pas fini de résonner à travers le pays et le monde entier, et l’aura de Mahalia Jackson de briller au firmament pour l’éternité.
Jean BUZELIN
© Frémeaux & Associés 2021
Jean Buzelin est l’auteur de Negro Spirituals et Gospel Songs, Chants d’espoir et de liberté (Ed. du Layeur/Notre Histoire, Paris 1998) ; il collabore à la Gospel Discography de Cedric J. Hayes & Robert Laughton (rubriques Mahalia Jackson, Sister Rosetta Tharpe, Golden Gate Quartet, etc.).
Notes :
(1) Voir Roberta Martin Singers (3 CD FA5737)
(2) Seuls quelques titres figurent su diverses compilations
(3) Voir Complete Mahalia Jackson Vol. 18 (FA 1328)
(4) Voir Complete Mahalia Jackson Vol. 17 – Mahalia Sings Part. 4 (FA 1327)
(5) Voir Complete Mahalia Jackson Vol. 6 (FA 1316)
(6) Voir Complete Mahalia Jackson Vol. 7 (FA 1317)
(7) Voir Complete Mahalia Jackson Vol. 12 (FA 1322)
(8) Mahalia Jackson, Live in Antibes, 1968 (Esoldun FCD 122) avec E. Robinson et C. Clemcy; extraits des concerts des 21 et 25 juillet enregistrés par l’ORTF
(9) Une seconde cérémonie funéraire aura lieu à la Nouvelle-Orléans, sa vie natale, avec la participation de sa “payse”, la grande chanteuse Bessie Griffin
Ouvrages consultés :
Laurraine Goreau , Mahalia (Lion Pub. UK 1975 - 2e édition 1976)
Mahalia Jackson with Evan McLeod Wylie, Movin’ on up (Hawthorn Books, NY 1966)
Jules Schwerin, Go To Tell It - Mahalia Jackson Queen of Gospel (Oxford University Press, NY 1992)
Anthony Heilbut, The Gospel Sound (Limelight Ed., NY 1971 - 4e édition 1992)
Cedric J. Hayes & Robert Laughton, Gospel Discography 1943-1970 (Eyeball Productions Inc., 2007)
Photos & collections : Jean Buzelin, CBS, X (D.R.)
1. LORD, DON’T LET ME FAIL (Trad. - arr. K. Woods Jr - M. Aikens)
2. I COULDN’T KEEP IT TO MYSELF (A. Bradford)
3. IT’S IN MY HEART (A. Slater)
4. IT TOOK A MIRACLE (J. Peterson)
5. NO OTHER HELP I KNOW (R. Martin)
6. WITHOUT GOD I COULD DO NOTHING (B. Brown)
7. JOY TO THE WORLD! (L. Mason - I. Watts) HCO 70872
8. O LITTLE TOWN OF BETHLEHEM (P. Brooks - L. Redner) HCO 70873
9. O COME, ALL YE FAITHFUL (ADESTE FIDELES) (J.F. Wade - J. Reading - F. Oakeley) HCO 70874
10. WHAT CAN I GIVE (M. Smith) HCO 70875
11. GO TELL IT ON THE MOUNTAIN (Trad.) HCO 70876
12. SILENT NIGHT, HOLY NIGHT (F.X. Grüber - J. Mohr) HCO 70878
13. HARK! THE HERALD ANGELS SING (F. Mendelssohn - C. Wesley) HCO 70877
14. CHRISTMAS COMES TO US ALL ONCE A YEAR (F. Arquilla) HCO 70879
15. A STAR STOOD STILL (SONG OF THE NATIVITY) (B. Ruth - J. Broderick) HCO 70880
16. SWEET LITTLE JESUS BOY (R. McGimsey) HCO 70881
Mahalia Jackson (vocal), with:
(1-6) Orchestra cond. by Edward Robinson; Edward C. Robinson (p), Albert A. Goodson (org), Al Hendrikson (g), Joe Mondragon (b), Sheldon “Shelly” Manne, or Johnny Williams on some tracks (dm); Chorus under the direction of Thurston Frazier (except 1, 4). Hollywood, CA, 22/03/1962.
(7-12) Orchestra & chorus cond. by Johnny Williams. Hollywood, 24/07/1962.
(13-16) Same. Hollywood, 25/07/1962.