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1932 - 1938 (83 ENREGISTREMENTS ORIGINAUX)
STELLIO
Ref.: FA5766
Direction Artistique : JEAN-PIERRE MEUNIER
Label : Frémeaux & Associés
Durée totale de l'œuvre : 4 heures 25 minutes
Nbre. CD : 4
BIGUINE - VALSE - MAZURKA CREOLES / 1929-1940
INTEGRALE CHRONOLOGIQUE 1929-1931
ANTHOLOGIE DE LA TRADITION MUSICALE ANTILLAISE...
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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1Bande zarroisAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:582020
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2Lundi pâquesAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:452020
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3Éti tintinAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:512020
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4Ba nous en ti punchAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:472020
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5Ti PauleAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:562020
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6Bête à féAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:022020
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7La peau fromageAlexandre StellioLéona Gabriel00:02:592020
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8LutimaAlexandre StellioLéona Gabriel00:03:152020
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9La défense ka vini folle.Alexandre StellioLéona Gabriel00:02:502020
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10En nous monteAlexandre StellioLéona Gabriel00:03:322020
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11La belle titineAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:532020
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12Vie viandeAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:312020
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13Éti tintin 2Alexandre StellioAlexandre Stellio00:03:002020
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14La peau fromage 2Alexandre StellioLéona Gabriel00:02:532020
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15Ah! Mi roroAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:452020
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16Paris biguineAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:252020
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17En l'ai mone laAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:042020
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18Mangot-zoAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:592020
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19La peau fromage 3Alexandre StellioLéona Gabriel00:02:562020
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20Jeanne-MarieAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:572020
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21Éti tintin 3Alexandre StellioAlexandre Stellio00:02:482020
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22SapotilleAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:422020
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23LoulouseAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:582020
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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1Moin belle ! Moin jeune !Alexandre StellioLéona Gabriel00:03:102020
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2CalalouAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:282020
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3Un soir au morne rougeAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:542020
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4Bo doudou ou, ché !Alexandre StellioAlexandre Stellio00:02:492020
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5Pauvre pépéAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:562020
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6Samedi gloriaAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:502020
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7Sur la route DidierAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:562020
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8Un dimanche à sainte-AnneAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:552020
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9OlgaAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:002020
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10AdélaAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:532020
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11Aubade des trois iletsAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:512020
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12Belle cabresseAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:492020
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13Amantine, amantineAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:582020
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14StaviskaAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:092020
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15Graines la luieAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:422020
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16MargotAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:512020
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17Chanson cannesAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:052020
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18Loin de Fort-de-FranceAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:062020
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19NostalgieAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:092020
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20MamouneAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:492020
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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1EllaAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:502020
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2CameliaAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:592020
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3Belle cayennaiseAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:052020
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4Ces ti peintres laAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:592020
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5Sur la savaneAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:442020
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6RenéeAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:002020
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7En route pour les antillesAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:492020
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8Pleurez, pleurez chabinAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:042020
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9Bell' matadorAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:002020
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10ConversationAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:502020
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11Pas oublier moinAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:502020
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12La vie a belleAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:032020
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13Ma mynneAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:402020
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14MarcelleAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:542020
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15La brise des tropiquesAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:562020
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16Un soir au chalet du lacAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:532020
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17Ce ca qui chicAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:032020
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18Encore cinq minutes veux-tu ?Alexandre StellioAlexandre Stellio00:03:032020
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19La Marie-galanteAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:082020
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20Ti zazaAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:062020
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21Lienne douceAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:542020
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22LinaAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:592020
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23La sauce codindeAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:062020
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24Fleur campêcheAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:542020
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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1Douce espéranceAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:052020
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2Sérénade aux terres-sainvilleAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:052020
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3En ti sou mabiAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:482020
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4LucieAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:422020
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5À l'ombre des palmiersAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:532020
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6V'loppez moin doudouAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:472020
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7ArletteAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:052020
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8Pain epi loziAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:082020
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9Manicou volantAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:062020
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10Au bar des îlesAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:042020
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11La petite bonoiseAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:552020
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12Fili-filiAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:012020
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13Ti citronAlexandre StellioAlexandre Stellio00:02:532020
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14PopolAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:062020
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15Alice et PauletteAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:012020
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16Maman lenteAlexandre StellioAlexandre Stellio00:03:152020
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17Témoignage de monsieur Gaston monnerville ancien président du sénatGaston MonnervilleGaston Monnerville00:10:582020
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18Témoignage de madame julienne Élisée, alias adéla stellio, veuve d'Alexandre stellioAdéla StellioAdéla Stellio00:09:082020
STELLIO
L’Étoile de la Musique Créole
La date du 24 juillet 2019 a marqué le 80e anniversaire de la mort d’Alexandre Stellio alias Fructueux Alexandre (1885-1939), musicien martiniquais le plus vénéré de son temps. Clarinettiste, chef d’orchestre, compositeur prolifique, apôtre de la musique de son pays, il a laissé de 1929 à 1939 à Paris un patrimoine enregistré d’une exceptionnelle richesse. Les refrains du folklore de Saint-Pierre, sortis de la cendre et chantés par Léona Gabriel (1891-1971) avec la gouaille et l’effronterie d’antan, sont le reflet toujours vivant de la ville insouciante et frondeuse anéantie le 8 mai 1902 avec ses trente mille âmes dans l’effroyable éruption de la Montagne Pelée.
Tout au long des années trente à Paris, c’est par la musique et par la danse que beaucoup de Français et d’étrangers découvrent avec curiosité l’attrait et la singularité de ces “Vieilles Colonies” au lourd passé, destinées a devenir départements en 1946. La popularité de Stellio fut considérable, tant chez ses compatriotes qu’auprès du public métropolitain. Deux témoignages inédits nous le rappellent.
Gaston Monnerville (1897-1991), Président du Sénat de 1947 à 1968, avait cinq ans à la fin de l’année 1902 quand il connut Stellio en Guyane. La mère de ce dernier, réfugiée de Saint-Pierre avec ses quatre enfants, était logée par les parents du petit Gaston dans une dépendance de leur maison de Cayenne. Âgé de dix-sept ans, Stellio y exerçait le métier de cordonnier. Les deux garçons si différents se lièrent d’une amitié indéfectible. Gaston Monnerville interviewé en 1989 nous livre un portrait étincelant du musicien, soulignant sa ténacité et son ardeur à acquérir par lui-même la maîtrise de la clarinette et à se forger un style personnel qui sera ensuite copié mais rarement égalé. Il nous révèle tout à la fois l’attachement de Stellio à la mémoire de Saint-Pierre et son talent hors de pair pour exalter l’essence de l’âme martiniquaise.
Adéla Stellio (1898-1991), rencontrée en 1984, nous a fait un récit bouleversant des derniers jours de son mari frappé d’une embolie cérébrale dans la nuit du 15 avril 1939, veille de son anniversaire, sur la scène d’un bal antillais du Quartier Latin à Paris. Hospitalisé plus de trois mois à l’Hôtel-Dieu dans l’Île de la Cité, devenu hémiplégique, Stellio succomba le matin du 24 juillet 1939. Adéla fait ressurgir chaque détail de sa mémoire, décrivant la stupeur éprouvée dans les cercles nocturnes de Montparnasse à l’annonce de l’accident, revoyant la foule compacte aux obsèques de son mari l’après-midi du samedi 29 juillet à la cathédrale Notre-Dame de Paris.
De 1929 à 1938, Stellio enregistra pas moins de 128 faces de 78 tours, dont les quarante premières (1929-1931) sont déjà rééditées par Frémeaux & Associés. Par souci d’exhaustivité, nous avons maintenu dans cette nouvelle édition un petit nombre de pièces uniques dont l’usure avancée est malheureusement perceptible. Notre coffret approche une intégrale chronologique où manquent seulement cinq titres signalés dans la discographie en fin de livret.
C’est le 16 avril 1885 qu’une cultivatrice de 22 ans, Marie-Louise Pierre-Lucien dite “Lédoinette”, donne le jour à un fils Fructueux dans la commune des Anses-d’Arlet au lieu-dit “Le Flandrin” à la Martinique. Il est le premier d’une fratrie de quatre enfants qui comprendra Thomassine (1887), Théramène (1888), Eugénie (1891), tous nés aux Anses-d’Arlet et reconnus tardivement par leur père Émile Alexandre, marin, à l’exception de Théramène qui le fut à sa naissance. Fructueux quant à lui fut reconnu à l’âge de 17 ans, six mois après l’éruption de la Pelée, par acte n°138 du 20 novembre 1902. Ce document a son importance car on y lit que la mère cultivatrice âgée de 38 ans est toujours domiciliée aux Anses-d’Arlet ce qui contredit la version de Jean-Christophe Averty situant l’arrivée de Stellio en Guyane plusieurs années avant la catastrophe. Il faut donc accorder crédit au récit de Gaston Monnerville indiquant que ses parents avaient accueilli la famille de Stellio à la fin de l’année 1902.
C’est dans les bals de Cayenne que le jeune musicien reçoit le surnom de “Stellio”. Revenu à la Martinique en 1919, il se produit avec le violoniste Ernest Léardée au cinéma Gaumont et dans les dancings de Fort-de-France. Il part pour Paris le 27 avril 1929 à la tête d’un orchestre de cinq musiciens. Accueil chaleureux au bal du “Foyer Colonial”, association d’entraide des Antillais, boulevard Auguste Blanqui. L’évènement est relaté dans un article de Paulette Nardal paru dans “La Dépêche Africaine” du 30 mai. À partir de juillet 1929, l’orchestre Stellio se produit au “Rocher de Cancale”, guinguette du 5 Quai de Bercy face à la gare d’Austerlitz. Les fêtards parisiens sont entichés de la biguine depuis que les artistes de Montparnasse ont découvert le “Bal Nègre” de la rue Blomet créé en 1924 par l’homme d’affaires martiniquais Jean Rezard-Desvouves (1901-1980), pianiste à ses heures. Après sa rupture avec Léardée, Stellio fait l’ouverture de “La Boule Blanche” le 3 octobre 1930 au 33 rue Vavin, en association avec Rezard-Desvouves qui venait de quitter le Blomet, aussitôt remplacé par Léardée. Fin 1930, dans les sous-sols de l’Alcazar au 8 Faubourg Montmartre, Stellio anime à17h00 les apéritifs dansants du “Canari” suivis du bal créole à 23h30.
Le mercredi 6 mai 1931, l’Exposition Coloniale Internationale ouvre ses portes au Bois de Vincennes. Chaque après-midi durant cinq mois, Stellio enchantera les visiteurs du Pavillon de la Guadeloupe agrémenté de son plan d’eau et de son phare. Cette période consacre le succès de Stellio et la vogue de la biguine. Dès le mois de juin 1931, il ouvre son cabaret “Tagada” à Montparnasse. Chaque nuit après l’Exposition, il y fait danser jusqu’à l’aube. À la mi-octobre, un mois avant la fermeture, il se fait remplacer à Vincennes par Sam Castendet pour se consacrer entièrement à son affaire. Un article de Formose Salini dans le bimensuel des spectacles “La Rampe” du 15 mars 1932 décrit l’ambiance : « Rue de l’Arrivée, c’est “Tagada” dont la décoration, d’une richesse de détails prodigieuse, est due au Maître Paul Colin. Stellio en dirige la marche. Stellio est noir, directeur de la boîte et chef de l’orchestre. Il semble avoir gardé en réserve, sous une impassibilité de fétiche, toute la convulsive vitalité de son pays natal. Son orchestre est une partie de lui-même : il en crée et règle les inimitables caprices et les fantaisies musicales les plus échevelées. C’est la Biguine… Il n’y a rien de plus coquin, et Stellio est un spécialiste de la biguine. »
Le “Tagada” ferme provisoirement en juin 1932. Stellio fait alors l’inauguration de “La Rhumerie Martiniquaise” créée par Joseph Louville au 166 bd Saint-Germain. Il revient quelques mois à “La Boule Blanche” avant de rouvrir son cabaret à la même adresse le 15 novembre 1932 sous le nouveau nom de “Madinina Biguine”. Mais en juin 1933, il se voit contraint de fermer définitivement. La grande dépression, la concurrence de la musique cubaine, celle des autres orchestres antillais qui prolifèrent à Paris, mais aussi le nouveau succès de la musique de jazz, tout cela a raison des efforts du clarinettiste qui se remet à naviguer de boîte en boîte. Il est engagé en septembre 1933 par le directeur de “L’Élan Noir”, cabaret antillais créé en décembre 1931 par Ernest Léardée au 124 bd Montparnasse mais quitté par celui-ci à cause d’un litige de gérance avec le propriétaire. Stellio y reste un an. Il grave aussitôt une nouvelle série de disques chez Cristal. Car depuis son arrivée à Paris en mai 1929, les séances n’ont pas cessé. Stellio en est à son 29e disque 78 tours et il a déjà enregistré pour Odéon, Polydor, Pathé… les amateurs ne se lassent pas. En avril 1934, voulant fidéliser l’artiste, Odéon lui offre un contrat d’exclusivité. On n’entendra plus Léona Gabriel qui épouse le 6 juillet 1935 Emmanuel Soïme, médecin militaire dans l’Infanterie Coloniale. Stellio, ayant épuisé le répertoire de Saint-Pierre, n’enregistre désormais que des versions instrumentales de ses propres compositions.
Troisième passage à “La Boule Blanche” à partir d’octobre 1934, d’une durée de presque un an cette fois. Stellio laissera la place à Félix Valvert en septembre 1935. Cette année-là est marquée par la célébration du Tricentenaire du rattachement des Antilles et de la Guyane à la France, grand projet national lancé et soutenu dès décembre 1931 par Gratien Candace (1873-1953), député guadeloupéen à l’activité débordante. L’apothéose en fut “La Nuit Antillaise et Guyanaise” du 14 novembre 1935 à l’Opéra de Paris, grand gala mondain en présence du Président de la République Albert Lebrun. Stellio y présenta sur la scène un quadrille antillais de trente jeunes filles créoles réglé par le capitaine guyanais Gabriel Bureau. Après cet événement, le 27 novembre, Stellio anime le “Dîner de la Publicité” dans les salons de l’Hôtel George V. Il est présent tous les soirs “Chez Joséphine”, 3 Cité Pigalle où, comme le précise Paris Soir du 1er décembre 1935 : “dans un cadre exotique et charmant, la maîtresse des lieux est une Martiniquaise qui sourit toujours et qui se nomme, elle aussi, Joséphine”. En 1935, l’orchestre Stellio apparaît dans le film du Tricentenaire “Le Chant des Îles” réalisé par Jean Arroy mais dont il ne reste plus aucune trace. Gratien Candace en fit la présentation le 7 décembre au Salon de la France d’Outre-mer au Grand Palais.
Anecdote révélatrice de la forte personnalité du Maestro et de l’état d’esprit colonial de l’époque : le lundi 27 janvier 1936, Stellio
et son orchestre, son ballet de quadrille antillais et le danseur “Bam Bam” alias Félix Ardinet (1900-1950) sont au programme de l’Opéra Graslin à Nantes, ancien port négrier, pour une soirée de gala en clôture des festivités du Tricentenaire. Ils font les intermèdes musicaux d’une représentation de théâtre exotique “Le Roi Baco”, écrite par l’auteur nantais Bernard Roy et le chansonnier Lucien Boyer, sur les aventures légendaires de ce marin natif de la ville de Nantes. Dans son compte-rendu du 29 janvier 1936, le quotidien “L’Ouest Éclair” déplore que Stellio, ses musiciens et le danseur se soient catégoriquement refusés à endosser les tenues folkloriques préparées en coulisse par le metteur en scène pour accompagner la danse dans le décor tropical. La salle dut se résoudre au tableau d’un orchestre noir ultra chic en grand habit de soirée. Seules les jeunes danseuses se présentèrent en costume traditionnel pour interpréter sur la scène le gracieux quadrille déjà admiré et applaudi deux mois et demi plus tôt à l’Opéra de Paris.
Le 7 mars 1936, l’orchestre de Stellio est retenu pour le bal de bienfaisance de l’École Coloniale dans les salons de l’Hôtel Continental à Paris, bal honoré de la présence du chef de l’État. Durant toute l’année 1936, dans le prolongement des fêtes du Tricentenaire, Alexandre Stellio, grande vedette Odéon, effectue des tournées en France, en Belgique, en Suisse. Il joue à Deauville puis, durant l’été, à “La Potinière” de la plage du Pouliguen à La Baule. Cette brasserie très fréquentée faisait bal de juillet à septembre, rebaptisée “La Potinière Hawaïenne” pour l’occasion.
Le 24 mai 1937, le Président Albert Lebrun inaugure l’Exposition Internationale des Arts et Techniques à Paris : 190 pavillons répartis sur les deux rives de la Seine entre les ponts de Grenelle et de la Concorde. La section de la France d’Outre-mer fut ouverte avec retard le 6 juillet sur l’Île des Cygnes qu’il avait fallu élargir avec des berges provisoires sur pilotis. À deux pas des pavillons de la Guadeloupe et de la Martinique, Stellio présentait la biguine au “Bar des Îles”, titre qu’il donna à l’une de ses compositions. L’Exposition Internationale se termina le 25 novembre 1937.
L’année suivante à partir d’avril 1938, avec les mêmes musiciens, Stellio part pour une longue tournée en Afrique du Nord : Maroc, Algérie, Tunisie. Il passe au “Belvédère” de Casablanca, à la “Brasserie Laferrière” d’Alger puis au grand café “La Rotonde” de Tunis. Le quotidien “L’Écho d’Alger” l’annonce en juin et juillet 1938 à plusieurs bals, spectacles, soirées dans la région d’Alger. Fin 1938, la situation Internationale s’aggrave en Europe. Cédant à l’appel angoissé de sa femme restée en France avec leurs deux enfants, Stellio annule un nouveau contrat prévu au Maroc. Très fatigué, il rentre à Paris en novembre et grave ses derniers disques pour Odéon le 28 décembre 1938.
C’est au 11 rue de la Huchette, sur l’estrade de l’ancien bal musette d’Antoine Bouscatel reconverti en bal antillais par le danseur guadeloupéen Bill Amour, que Stellio s’effondre en jouant dans la nuit de son 54e anniversaire. Le registre des archives de l’Hôtel-Dieu mentionne à la date du samedi 15 avril 1939, sous le n°4850, l’admission du nommé Alexandre Stellio, profession musicien, à la Salle Saint-Christophe, lit n°53. Son décès survenu le 24 juillet 1939 à 9h15 est le 697e du registre de l’hôpital. La levée du corps est notée le 29 juillet à 15h00 au nom de Mme Stellio domiciliée à sa nouvelle adresse du 49 rue Bonaparte. La presse parisienne semble être restée muette sur l’événement. Le cercueil fut placé dans un caveau provisoire en prévision d’un retour à la Martinique. Un mois plus tard, le projet devenait impossible du fait du déclenchement de la seconde guerre mondiale.
Outre le rôle irremplaçable tenu de son vivant dans la transmission et la sauvegarde de la musique créole de Saint-Pierre, avec le style de clarinette qui lui est attaché, Stellio a laissé une empreinte non négligeable dans la sphère du jazz en France après sa mort : Claude Luter, Maxim Saury, Gérard Tarquin, jazzmen français qui participèrent au “New Orleans Revival” après la guerre, ont reconnu s’être imprégnés des disques du maître de la clarinette martiniquaise pour trouver leurs propres personnalités. Nous n’oublierons pas non plus le charisme, l’inspiration, la créativité d’un Antillais parti de rien et parvenu au sommet de son art à force de volonté et de travail.
On aimera connaître les lieux où l’artiste a résidé durant ses dix années passées à Paris : 9 rue Berthollet (1929-1930), 81 rue Monge (1930-1931), 30 rue Vergniaud (1931-1936), puis 16 rue Alphonse Daudet de 1937 jusqu’à son hospitalisation le 15 avril 1939. Quelques informations nous sont connues de sa descendance. De son épouse Adéla, il eut deux enfants nés à la Martinique : une fille Alberte début 1921 et un garçon André en 1923. Le 17 octobre 1929, ils quittèrent Fort-de-France avec leur mère sur un transatlantique vers Le Havre pour rejoindre leur père parti six mois plus tôt à Paris. Celui-ci leur a dédié la valse “Alberte et André” enregistrée chez Polydor en juillet 1931. Les parents non encore mariés, âgés de 45 et 32 ans, unirent leurs destinées le 6 novembre 1930 à la Mairie du 5e arrondissement, à deux pas du Panthéon. Alberte, devenue épouse Bussy, est retournée vivre en Martinique. André exerça comme professeur dans un lycée d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Alberte a eu deux fils et André un fils. En 1984, Adéla Stellio nous confiait qu’elle était aïeule de deux arrière-petits-enfants : un garçon et une fille.
En 1910, Stellio avait épousé à Cayenne une demoiselle Marie Paula Léonide Élinda Boudaud (1890-1955), dont il avait divorcé en 1916. Il ne semble pas que des enfants fussent nés de ce premier mariage. En revanche, il est avéré que Stellio, au cours de sa jeunesse en Guyane, avait eu au moins deux enfants naturels qui vivaient en Métropole dans les années 1980. Cette information nous a été donnée par l’un d’entre eux, Gontran Marthe-Élysée, ancien président de l’Assolidom décédé en 2001. On peut penser que Stellio a présentement une descendance qui ignore sans doute l’existence de leur illustre ancêtre.
Fructueux Alexandre dit Alexandre Stellio, figure emblématique de la musique antillaise, repose au Cimetière Parisien de Bagneux, 45 avenue Marx Dormoy. Sa sépulture oubliée, aux inscriptions devenues illisibles, se trouve avenue des Frênes Monophylles, division 38, ligne 1, tombe n°34. Adéla Stellio fit transférer le corps de son mari dans ce caveau définitif en 1944. La concession est enregistrée à son nom de jeune fille : Julienne Rachel Adéla Lidie, sous la référence 311TR1944. Elle-même repose depuis 1991 dans ce caveau partagé avec son second mari Paul Léon Élisée (1906-1968) épousé en 1958. La concession expire le 6 avril 2034. Au-delà de cette date, si aucun ayant droit ne s’est fait connaître, l’emplacement sera réquisitionné, les restes seront exhumés et placés dans un ossuaire commun ou incinérés.
Jean-Pierre MEUNIER
© frémeaux & associés
groupe frémeaux colombini sa, 2020
Sources documentaires :
La Biguine de l’Oncle Ben’s, par Jean-Pierre Meunier
et Brigitte Léardée, Éditions Caribéennes, 1989.
Ça ! ç’est la Martinique, par Léona Gabriel-Soïme,
Imp. La Productrice, 1966.
Le Carnaval de Saint-Pierre, par Victor Coridun,
Imp. Illemay, 1929
Remerciements :
Pour leur apport à ce travail, notre gratitude s’adresse à : Archives Nationales de l’Outre-Mer, Jean-Pierre Daubresse, Sylvie Derridj, Christophe Hénault, Ernest Léardée, René Léopold, Albert Lirvat, Gontran Marthe-Élysée, Philippe Martial, Jean Meysonnier, Gaston Monnerville, Marc Pierrisnard, Valérie Poinsotte, Marie-Hélène Sommier, Adéla Stellio, Irène Trémolières.
Cette réédition n’aurait pas été aussi complète sans les prêts de disques consentis par : Olivier Brard, le Centre Européen des Musiques de Jazz (CEM Jazz, Chevilly-Larue), la Discothèque de Radio-France, Sherwin Dunner, Thomas Henry.
La présente publication a bénéficié du soutien de la Collectivité Territoriale de Martinique.
CD 1 (1932-1934) :
Stellio et son Orchestre Créole du Tagada.
Masséna (tb), Alexandre Stellio (cl), Henri Boye (bjo), René Léopold (p), Paul Mathias
(chacha dans 1, 3, 5, guitare dans 1), Hanany (batt), Léona Gabriel (chant). Polydor, Paris, vers août 1932
1. BANDE ZARROIS (Stellio) Biguine chantée 5666 BKP 2’56
2. LUNDI PÂQUES (Stellio) Mazurka créole 5667 BKP 2’43
3. ÉTI TINTIN (Stellio) Biguine chantée 5668 BKP 2’49
4. BA NOUS EN TI PUNCH (Stellio) Mazurka 5669 BKP 2’45
5. TI PAULE (Stellio) Biguine chantée 5670 BKP 2’54
6. BÊTE A FÉ (Stellio) Biguine 5671 BKP 3’00
Stellio et son orchestre Créole du Madinina.
Alexandre Stellio (cl), Henri Boye (bjo), Paul Mathias (guitare), Finotte Attuly (p),
Hanany (batt), Léona Gabriel (chant). Polydor, Paris, 20 juillet 1933
7. LA PEAU FROMAGE (Stellio, L. Gabriel) Biguine 6478 BKP 2’57
8. LUTIMA (Stellio, Gabriel) Biguine 6479 BKP 3’13
9. LA DÉFENSE KA VINI FOLLE (Stellio, L. Gabriel) Biguine 6480 BKP 2’48
10. EN NOUS MONTÉ (Stellio, L. Gabriel) Biguine 6481 BKP 3’30
11. LA BELLE TITINE (L. Gabriel) Biguine 6482 BKP 2’51
12. VIÉ VIANDE (Stellio, L. Gabriel) Biguine 6483 BKP 2’29
Orchestre de l’Élan. Direction Stellio.
Alexandre Stellio (cl), Henri Boye (bjo, g métal.), Finotte Attuly (p),
Paul Mathias (chacha, chant), Hanany (batt). Cristal, Paris, vers nov. 1933 (*)
13. ÉTI TINTIN (Stellio) Biguine chantée CP 1039 2’58
14. LA PEAU FROMAGE (Stellio, L. Gabriel) Biguine chantée CP 1040 2’51
15. AH ! MI RORO (Stellio) Biguine chantée CP 1042 2’43
16. PARIS BIGUINE (Stellio) Biguine chantée CP 1043 3’23
17. EN L’AI MONE LA (Stellio) Biguine CP 1044 3’02
Stellio et son Orchestre Créole.
Alexandre Stellio (cl), Henri Boye (g métal.), Paul Mathias (guitare, chacha, chant),
Finotte Attuly (p), Maurice Banguio (batt). Odéon, Paris, 29 janvier 1934
18. MANGOT-ZO (Stellio) Biguine KI 6450-1 2’57
19. LA PEAU FROMAGE (Stellio, L. Gabriel) Biguine chantée KI 6451-1 2’54
20. JEANNE-MARIE (Stellio) Valse martiniquaise KI 6452-1 2’55
21. ÉTI TINTIN (Stellio) Biguine chantée KI 6453-1 2’46
22. SAPOTILLE (Stellio) Biguine rumba KI 6454-1 2’40
23. LOULOUSE (Stellio) Biguine chantée KI 6455-1 2’58
(*) Manque CP 1041 (Oncle Tom, Biguine)
CD 2 (1934) :
Stellio et son Orchestre Créole.
Alexandre Stellio (cl), Henri Boye (g métal.), Finotte Attuly (p), Maurice Banguio (batt),
Léona Gabriel (chant dans 1 et 2, poss. chacha dans 1 et 4). Polydor, Paris, 26 mars 1934 (*)
1. MOIN BELLE ! MOIN JEUNE ! (Stellio, L. Gabriel) Biguine 1094 WPP 3’08
2. CALALOU (Stellio) Biguine 1095 WPP 3’26
3. UN SOIR AU MORNE ROUGE (Stellio) Valse martiniquaise 1096 WPP 2’52
4. BO DOUDOU OU, CHÈ ! (Stellio) Mazouk créole 1097 WPP 2’47
5. PAUVRE PÉPÉ (Stellio) Biguine 1098 WPP 2’54
6. SAMEDI GLORIA (Stellio) Biguine 1099 WPP 2’48
Stellio et son Orchestre Créole.
Alexandre Stellio (cl), Henri Boye (g métal.), Finotte Attuly (p),
Paul Mathias (chacha et chant dans 13 et 14), Maurice Banguio (batt). Odéon, Paris, 17 avril 1934
7. SUR LA ROUTE DIDIER (Stellio) Valse pasillo KI 6611-1 2’54
8. UN DIMANCHE À SAINTE-ANNE (Stellio) Mazouk créole KI 6612-1 2’53
9. OLGA (Stellio) Biguine KI 6613-1 2’58
10. ADÉLA (Stellio) Biguine KI 6614-1 2’51
11. AUBADE DES TROIS ILETS (Stellio) Valse martiniquaise KI 6615-1 2’49
12. BELLE CABRESSE (Stellio) Mazouk créole KI 6616-1 2’47
13. AMANTINE, AMANTINE (Stellio) Biguine chantée KI 6617-1 2’56
14. STAVISKA (Stellio) Biguine chantée KI 6618-1 3’07
Stellio et son Orchestre Créole.
Alexandre Stellio (cl), Henri Boye (bjo), Paul Mathias (g, chant dans 17, chacha dans 18),
Finotte Attuly (p), Maurice Banguio (batt). Odéon, Paris, 29 septembre 1934
15. GRAINES LA PLUIE (Stellio) Biguine KI 6848-1 2’40
16. MARGOT (Stellio) Valse antillaise KI 6849-1 2’49
17. CHANSON CANNES (Stellio) Biguine chantée KI 6850-1 3’03
18. LOIN DE FORT-DE-FRANCE (Stellio) Mazouk créole KI 6851-1 3’04
19. NOSTALGIE (Stellio) Valse antillaise KI 6852-1 3’07
20. MAMOUNE (Stellio) Mazouk créole KI 6853-1 2’49
(*) Manquent 1092 WPP (Solange, Biguine)
et 1093 WPP (Maman Corine, Biguine)
CD 3 (1935-1936) :
Stellio et son Orchestre Créole.
Alexandre Stellio (cl), Henri Boye (g métal.), Finotte Attuly (p),
Paul Mathias (chacha), Maurice Banguio (batt). Odéon, Paris, 25(a) et 26(b) février 1935
1. ELLA (Stellio) Biguine (a) KI 7110-1 2’48
2. CAMÉLIA (Stellio) Rumba (a) KI 7111-1 2’57
3. BELLE CAYENNAISE (Stellio) Biguine (a) KI 7112-1 3’03
4. CES TI PEINTRES LA (Stellio) Biguine (a) KI 7113-1 2’57
5. SUR LA SAVANE (Stellio) Valse antillaise (b) KI 7114-1 2’42
6. RENÉE (Stellio) Biguine (b) KI 7115-1 2’58
Stellio et son Orchestre Créole.
Alexandre Stellio (cl), Henri Boye (g métal.), Finotte Attuly (p),
Maurice Banguio (batt). Odéon, Paris, 24 octobre 1935
7. EN ROUTE POUR LES ANTILLES (Stellio) Valse antillaise KI 7434-1 2’47
8. PLEUREZ, PLEUREZ CHABIN (Stellio) Biguine KI 7435-1 3’02
9. BELL’ MATADOR (Stellio) Biguine KI 7436-1 2’58
10. CONVERSATION (Stellio) Mazouk créole KI 7437-1 2’48
11. PAS OUBLIER MOIN (Stellio) Biguine KI 7438-1 2’48
12. LA VIE A BELLE (Stellio) Valse antillaise KI 7439-1 3’01
Stellio et son Orchestre Créole.
Alexandre Stellio (cl), Henri Boye (g métal.), Finotte Attuly (p),
Mémé Costin (cb), Charles Nicolas (batt). Odéon, Paris, 29 mai 1936
13. MA MYNNE (Stellio) Valse antillaise KI 7575-1 2’38
14. MARCELLE (Stellio) Mazouk créole KI 7576-1 2’52
15. LA BRISE DES TROPIQUES (Stellio) Biguine KI 7577-1 2’54
16. UN SOIR AU CHALET DU LAC (Stellio) Valse antillaise KI 7578-1 2’51
17. CÉ ÇA QUI CHIC (Stellio) Biguine KI 7579-1 3’01
18. ENCORE CINQ MINUTES VEUX-TU ? (Stellio) Mazouk KI 7580-1 3’01
Stellio et son Orchestre Créole.
Alexandre Stellio (cl), Henri Boye (g métal.), Finotte Attuly (p),
Charles Nicolas (batt, chacha dans 24). Odéon, Paris, 28(a) et 29(b) septembre 1936
19. LA MARIE-GALANTE (Stellio) Valse antillaise (a) KI 7673-1 3’06
20. TI ZAZA (Stellio) Biguine (a) KI 7674-1 3’04
21. LIENNE DOUCE (Stellio) Biguine (b) KI 7675-1 2’52
22. LINA (Stellio) Valse antillaise (b) KI 7676-1 2’57
23. LA SAUCE CODINDE (Stellio) Biguine (b) KI 7677-1 3’04
24. FLEUR CAMPÊCHE (Stellio) Mazouk créole (b) KI 7678-1 2’54
CD 4 (1937-1938) :
Stellio et son Orchestre Créole.
Alexandre Stellio (cl), Henri Boye (g métal.), Finotte Attuly (p),
Charles Nicolas (batt). Odéon, Paris, 21 janvier 1937
1. DOUCE ESPÉRANCE (Stellio) Valse antillaise KI 7834-1 3’03
2. SÉRÉNADE AUX TERRES-SAINVILLE (Stellio) Biguine KI 7835-1 3’03
3. EN TI SOU MABI (Stellio) Biguine KI 7836-1 2’46
4. LUCIE (Stellio) Mazouk créole KI 7837-1 2’40
5. À L’OMBRE DES PALMIERS (Stellio) Valse pasillo KI 7838-1 2’51
6. V’LOPPEZ MOIN DOUDOU (Stellio) Biguine KI 7839-1 2’45
Stellio et son Orchestre Créole.
Alexandre Stellio (cl), Henri Boye (g métal.), Finotte Attuly (p), Mémé Costin (cb),
Charles Nicolas (batt), Paul Mathias (chant dans 8). Odéon, Paris, 8 mars 1938 (*)
7. ARLETTE (Stellio) Valse antillaise KI 8387-1 3’03
8. PAIN ÉPI LOZI (Stellio) Biguine KI 8388-1 3’06
9. MANICOU VOLANT (Stellio) Mazouk créole KI 8391-1 3’04
10. AU BAR DES ÎLES (Stellio) Marche créole KI 8392-1 3’02
Stellio et son Orchestre Créole.
Alexandre Stellio (cl), Mémé Costin (bjo), René Léopold (p),
Charles Nicolas (batt). Odéon, Paris, 28 décembre 1938
11. LA PETITE BONOISE (Stellio) Valse antillaise KI 8730-1 2’53
12. FILI-FILI (Stellio) Biguine KI 8731-1 2’59
13. TI CITRON (Stellio) Mazouk créole KI 8732-1 2’51
14. POPOL (Stellio) Biguine KI 8733-1 3’04
15. ALICE ET PAULETTE (Stellio) Valse antillaise KI 8734-1 2’59
16. MAMAN LENTE (Stellio) Biguine KI 8735-1 3’12
17.
Interview de M. Gaston Monnerville, ancien Président du Sénat
le 15/03/1989 à son domicile, 27 avenue Poincaré, Paris 16e 10’55
18. Interview de Mme Julienne Élisée, alias Adéla Stellio, veuve d’Alexandre Stellio,
le 26/06/1984 à son domicile, 10 rue de la Félicité, Paris 17e 9’08
(*) Manquent KI 8389-1 (Florence, Valse)
et KI 8390-1 (Canne à Sucre, Biguine)