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IN FRANCE 1953-1958
MOUSTACHE
Ref.: FA5804
Direction Artistique : JEAN-BAPTISTE MERSIOL
Label : Frémeaux & Associés
Durée totale de l'œuvre : 3 heures 33 minutes
Nbre. CD : 3
Batteur de jazz, chanteur, François-Alexandre Galepidès, dit Moustache, doit son surnom à ses magnifiques bacchantes qui ont su populariser sa figure débonnaire auprès du grand public. Des clubs de Saint-Germain des Prés où il se produit avec Claude Luter ou Sydney Bechet, aux détournements rock potaches au mitan des années 1950, jamais aucun musicien de jazz n’aura eu une carrière aussi contrastée : entre jazz traditionnel et détournements rigolards. Cette rétrospective réalisée par Jean-Baptiste Mersiol réussit à mettre en lumière le testament jazz du personnage et son humanité.
Patrick FRÉMEAUX
CD 1 : WHEN THE SAINTS GO MARCHING IN • GET HAPPY • BLUE MOON • AVALON • COCKTAILS FOR TWO • WABASH BLUES • WHISPERING • ALWAYS • WHO • SMALL HÔTEL • I WANT TO BE HAPPY • I ONLY HAVE EYES FOR YOU • AFTER YOU’VE GONE • TOUTES LES HEURES QUI SONNENT • HEY MISTER BANJO • SUGAR FOOT STAMP • LA BALLADE DE DAVY CROQUETTE • BASIN STREET BLUES • MOI J’EN AI MARRE • SNAG IT • ORY’S CREOLE TROMBONE • EMBRASSE-MOI JOSÉPHINE.
CD 2 : BUGLE CALL RAG • LES YEUX NOIRS • LES BATELIERS DE LA VOLGA • O SOLE MIO • C’EST À CAPRI • SANTA LUCIA • CATARI • FRANKIE ET JOHNNY • MARIA DOLORES • MI JACA • EL RELICARIO • ESPANA CANI • JINGLE BELL • SILENT NIGHT, HOLY NIGHT • MON BEAU SAPIN • WHITE CHRISTMAS • LE ROCK DE PARIS • J’TUERAI LE VOYOU QUI A BU TOUT MON VIN D’MESSE • UN BEAU JOUR • T’ES PARTIE EN SOCQUETTES • POLKA DU TONNEAU DE BIÈRE • ACH ! ACH ! ACH ! GUNDOLF • DIE SCHMUTZ MARCH • AUF WIERDERSEHEN.
CD 3 : TWELVE STREET’S RAG • MUSKRAT RAMBLE • SOUTH • YES SIR THAT’S MY BABY • GOODNIGHT IRENE • WHEN YOU GROW TOO OLD • CHANGE PARTNER • LONG AGO AND FAR AWAY • MÉFIE-TOI DES FILLES AVEC GEORGES ULMER • ALOAH • CHANT DE GUERRE HAWAÏEN • LA MONTAGNE BLANCHE • C’EST ÇA LE BLUES • IL ÉTAIT UN BONHOMME DE CIRE • J’AI J’TÉ MA CLÉ DANS UN TONNEAU D’GOUDRON • J’AI DU BEAUJOLAIS • VIENS DONC BERGÈRE • VIEUX FRÈRE « BON ANNIVERSAIRE » • CHARLEMAGNE • LE FIACRE • THE HULA-HOOP • HÉ ! YOULA • DOCTEUR MIRACLE • LE CROQUE CRÂNE CREUX « THE PURPLE PEOPLE EATHER ».
DIRECTION ARTISTIQUE : JEAN-BAPTISTE MERSIOL
LES RICHES HEURES DE LA RIVE GAUCHE
CLAUDE BOLLING MAXIM SAURY REX STEWART ROY ELDRIDGE
BORIS VIAN - JULIETTE GRÉCO - MAGALI NOËL - MOULOUDJI...
HENRI SALVADOR, JEAN YANNE, MAGALI NOEL, EDDIE...
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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1When The Saints Go Marching InMoustacheDomaine Public00:03:171953
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2Get HappyMoustacheHarold Arlen00:03:341953
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3Blue MoonMoustacheSaul Chaplin00:03:311953
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4AvalonMoustacheAl Jolson00:02:311953
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5Cocktails For TwoMoustacheA.Johnston00:03:291953
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6Wabash BluesMoustacheMeinken00:04:341953
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7WhisperingMoustacheSchonberger00:03:341953
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8AlwaysMoustacheIrving Berlin00:03:581954
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9WhoMoustacheJerome Kern00:05:221954
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10Small HotelMoustacheRodgers00:03:391954
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11I Want To Be HappyMoustacheVincent Youmans00:04:131954
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12I Only Have Eyes For YouMoustacheFeldman00:05:591954
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13After You4Ve GoneMoustacheCreemer00:02:291954
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14Toutes Les Heures Qui SonnentMoustacheMax Freedman00:02:481956
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15Hey Mister BanjoMoustacheFreddy Morgan00:02:291956
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16Sugar Foot StampMoustacheWalter Melrose00:02:211956
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17La ballade de Davy CroquetteMoustacheGeorge Bruns00:02:221956
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18Basin' Street BluesMoustacheWilliams00:05:361956
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19Moi, j'en ai marreMoustacheMaurice Yvain00:02:361956
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20Snag ItMoustacheJoe Oliver00:02:421956
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21Ory's Creole TromboneMoustacheOry Edward00:03:251956
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22Embrasse-moi JosephineMoustacheFernand Silverstri00:02:511956
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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1Bugle Call RagMoustacheJack Pettis00:03:011956
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2Les yeux noirsMoustacheTraditionnel00:02:581956
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3Les bateliers de la VolgaMoustacheTraditionnel00:03:201956
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4O Sole MioMoustacheEduardo Di Capua00:03:071956
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5C'est à CapriMoustacheWill Grosz00:03:021956
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6Santa LuciaMoustacheTraditionnel00:02:251956
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7CatariMoustacheCardillo00:02:571956
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8Frankie et JohnnyMoustacheTraditionnel00:03:411956
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9Maria DoloresMoustacheFernando Garcia00:02:561956
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10Mi JacaMoustacheJuan Mostazo00:03:501956
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11El RelicarioMoustacheMarquina00:03:201956
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12Espana CaniMoustacheMarquina00:03:211956
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13Jingle BellMoustacheTraditionnel00:03:201956
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14Silent Night Holy NightMoustacheTraditionnel00:02:491956
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15Mon Beau SapinMoustacheTraditionnel00:03:031956
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16White ChristmasMoustacheIrving Berlin00:03:071956
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17Le Rock de ParisMoustacheMoustache00:02:431956
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18J'tuerai le voyou qui a bu tout mon vin d'messeMoustacheMoustache00:02:501956
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19Un beau jourMoustacheMoustache00:02:181956
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20T'es partie en socquettesMoustacheMoustache00:02:211956
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21Polka du tonneau de bièreMoustacheClaude Gousset00:02:111956
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22Ach ! Ach ! Ach ! GundolfMoustacheClaude Gousset00:03:091956
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23Die schmutz marchMoustacheClaude Gousset00:02:511956
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24Auf wierdersehenMoustacheMilton Ager00:02:401956
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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1Twelve Street's RagMoustacheEuday L. Bowman00:03:111957
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2Muskrat RambleMoustacheEdward Ory00:02:221957
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3SouthMoustacheThamon Hayes00:03:101957
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4Yes Sir That's My BabyMoustacheWalter Donalson00:03:041957
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5Goodnight IreneMoustacheSkipper00:02:231957
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6When You Grow Too OldMoustacheTraditionnel00:02:431957
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7Change PartnerMoustacheIrving Berlin00:02:211957
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8Long Ago And Far AwayMoustacheTraditionnel00:03:511957
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9Mefie-Toi des fillesMoustacheMaurice Falconier00:02:261957
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10AloahMoustacheMoustache00:05:121957
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11Chant de guerre hawaïenMoustacheMoustache00:02:511957
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12La montagne blancheMoustacheMoustache00:03:061957
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13C'est ça le bluesMoustacheMoustache00:02:361958
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14Il était un bonhomme de cireMoustacheMoustache00:02:421958
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15J'ai j'té ma clé dans un tonneau d'goudronMoustacheMoustache00:02:241958
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16J'ai du beaujolaisMoustacheMoustache00:02:141958
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17Viens donc bergèreMoustacheMoustache00:02:131958
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18Vieux frère « Bon Anniversaire »MoustacheMoustache00:01:471958
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19CharlemagneMoustacheMoustache00:04:021958
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20Le FiacreMoustacheXanros00:01:261958
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21The Hula-HoopMoustacheAndré Salvet00:02:121958
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22Hé ! YoulaMoustacheAber00:02:141958
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23Docteur MiracleMoustacheHubert Ithier00:02:201958
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24Le croque crâne creux « The Purple People Eather »MoustacheBoris Vian00:02:291958
FA5804
Moustache
JAZZ & ROCK N ROLL
IN FRANCE
1953-1958
Batteur de jazz, chanteur, François-Alexandre Galepidès, dit Moustache, doit son surnom à ses magnifiques bacchantes qui ont su populariser sa figure débonnaire auprès du grand public. Des clubs de Saint-Germain des Prés où il se produit avec Claude Luter ou Sydney Bechet, aux détournements rock potaches au mitan des années 1950, jamais aucun musicien de jazz n’aura eu une carrière aussi contrastée : entre jazz traditionnel et détournements rigolards. Cette rétrospective réalisée par Jean-Baptiste Mersiol réussit à mettre en lumière le testament jazz du personnage et son humanité.
Patrick Frémeaux
The singer and jazz drummer François-Alexandre Galepides was better known as Moustache, a nickname he owed to the magnificent whiskers that helped make this debonair personality highly popular with the French public. In the Fifties he appeared in jazz clubs in Saint-Germain des Prés with Claude Luter and Sidney Bechet, and then became known to younger audiences for his own versions of popular rock pieces. Never did a jazz musician have such a contrasting career, ranging from traditional jazz to hilarious spoofs. This retrospective compiled by Jean-Baptiste Mersiol puts the spotlight on the man’s jazz legacy as well as his humanity.
Patrick Frémeaux
Jazz & rock n roll in France
1953-1958
Par Jean-Baptiste Mersiol
Il est parfois bon de renverser les idées préconçues. Est-il imaginable que le jazz puisse être une affaire à la fois très sérieuse et faire preuve de fantaisie et d’humour ? Peut-on envisager qu’un batteur puisse entraîner derrière lui des musiciens et rester à la fois sur le devant de la scène ? C’est pourtant ce qui résume la carrière musicale de François-Alexandre Galépidès alias Moustache. Également acteur de cinéma, on sait finalement très peu de choses de lui, sinon qu’il est d’origine grecque, et qu’il naquit le 14 février 1929. Enfant, il découvre le jazz par le biais de la radio et se met à étudier la musique classique tout en apprenant la flûte. En 1944, il décide d’abandonner cet instrument qu’il ne trouve pas très utile pour jouer du jazz et s’oriente vers la batterie, instrument bien plus bruyant qui suscite par ailleurs le désespoir de ses voisins. Dès l’adolescence il trouve son style en laissant pousser ce qu’il appelle de « belles bacchantes » et qui lui vaut très vite le surnom de « Moustache ». Dès 1948, il rejoint Les Lorientais, l’orchestre de Claude Luter, avec lequel il se produit dans les clubs de Saint-Germain des Prés. C’est le batteur noir Babby Dodds qui lui conseilla de se professionnaliser et de rejoindre cette formation qu’il ne quittera finalement qu’en 1953. Il accompagne également Sidney Bechet avec qui il prend définitivement goût au jazz. Dès 1950, il dirige ses propres orchestres et formations qu’il surnomme Les Sept Complices et Les Gros Minets. S’il n’effectue pour l’heure aucun enregistrement sous ces appellations, il utilisera pourtant le nom Les Gros Minets à la fin des années soixante pour une série de disques chez CBS. Dès 1953 il intègre la firme Pathé pour laquelle il enregistre dans un premier temps plusieurs disques sous le nom Moustache Jazz Seven. On devine qu’il s’agit là de sa formation Les Sept Complices rebaptisée ainsi pour des raisons commerciales. Viendra ensuite l’heure des disques à thèmes pour la firme Vega où il enregistrera sous le nom de Moustache et ses Moustachus en tant que batteur et chanteur. Il enregistre l’un des premiers 45 tours parodique de Rock and roll qui rivalise sans rougir avec celui d’un certain Henri Cording (Henry Salvador) en 1956. Dans une troisième période, il intègre la maison de disques Barclay où il se produit essentiellement comme chanteur dans des parodies de rock and roll sous le simple nom de Moustache. C’est dans cette période qu’il épouse le 14 août 1958, la danseuse Simone Van Lancker à Antibes rencontrée quelques années auparavant au Vieux Colombier. Ce coffret trois CD met la lumière sur ces trois périodes courtes que Moustache a connues à ses débuts et qui constituent son testament jazz. C’est à cette même époque qu’il devient acteur pour le cinéma : retour sur une période artistique riche.
Nous venons de souligner que les débuts de Moustache se composent de trois parties. La première est dédiée au jazz pur et dur, aux accents de la New-Orleans. Sous l’étiquette Pathé il va reprendre avec le Moustache Jazz Seven, les grands standards du jazz, allant du negro-spiritual en passant par le jazz New-Orleans, et en touchant même le rock and roll. Nous avons peu d’informations concernant ces débuts, toutefois nous avons pu retrouver la liste des musiciens qui constitue le premier enregistrement de 1953 sous le titre « Surprise Partie au Palm Beach ». La formation se compose de…neuf personnes et non pas sept comme son nom pourrait l’indiquer. La batterie est bien entendu assurée par Moustache. Guy Longnon assure la trompette, Bernard Zacharias est au trombone. André Ross joue du saxo-ténor, Raymond Fol du piano, Alix Bret tient la basse. Quelques parties de chant sont assurées par Anita Haulbert alias Anita Love. Géo Daly est au vibraphone mais un nom retient vite l’attention, celui de Russel Moore alias Big Chief qui assure des parties de trombone. En effet ce dernier nom est à l’honneur à l’arrière de la pochette du 33 tours où nous apprenons des éléments fort intéressants dans un texte de Guy Vincent-Heugas :
« En 1935, “Big Chief” Russel Moore, se rend en Californie où il est aussitôt engagé dans l’orchestre de Lionel Hampton, en 1937 il émigre à la Nouvelle-Orleans où on le retrouve dans l’orchestre de “Papa Celestin”. Après différents passages dans les ensembles de Noble Sissle et d’Harlan Leonard, il joue de 1945 à 1947 avec l’orchestre de Louis Armstrong et, en 1949 avec Sidney Bechet.
Dernièrement, Big Chief est venu en France avec l’orchestre de “Mezz” Mezzrow et avec l’orchestre de Moustache il fait maintenant les beaux soirs du Palm Beach à Cannes. »
Panassié écrit de lui :
« C’est un remarquable technicien du trombone, au jeu extraordinairement chantant, très mélodieux dans les temps lents, jouant en force et avec beaucoup de “swing” dans les tempos vifs. Sa sonorité, extrêmement ample et vibrante, est une des plus belles qui soient. »
Ce premier enregistrement est constitué d’airs célèbres et traditionnels incontournables. Il démarre fort avec une version très convaincante de When the Saints Go Marching In qui dès le départ donne le ton et le rythme à coup de grosse caisse et de caisse claire. Nous entrons dans un univers typique du jazz New-Orleans où Moustache prête également sa voix. Que dire des magnifiques versions de Get Happy et Whispering qui nous sont ici offertes ? Blue Moon est suggéré en mode mineur et semble sortir des sentiers battus. Il y a dans ce disque à la fois un univers de reprises mais aussi de l’interprétation, de la création d’univers à la fois américain et français qui est certainement dû à cette alliance entre Moustache et Russel Moore. L’aventure de cette formation aurait pu s’arrêter à ce seul disque mais elle continue avec un deuxième album publié l’année suivante qui connaîtra hélas moins de succès mais qui contient de magnifiques versions de Always d’Irving Berlin ou encore I Only Have Eyes For You.
Dès 1956, une deuxième période qui démarre pourtant sous le signe d’un jazz New-Orleans du même acabit, paraît sous le label Vega. Sous le nom « Original Dixieland Jazz Band » paraît un 33 tours 25 centimètres très étonnant. Il sort sous une pochette très humoristique et qui semble rappeler à l’arrière de manière subtile l’ensemble du catalogue de la maison de disque. Sous forme de journal et de titre-choc, Moustache y est désormais présenté comme un artiste drôle. Il faut rappeler qu’entre temps il a fait ses débuts dans le cinéma. Dès 1954 il tourne pour Jules Dassin dans Du rififi chez les hommes, puis en 1955 dans Ce sacré Amédée de Louis Félix. En cette même année il va pour la première fois jouer simultanément dans plusieurs films : La Châtelaine du Liban de Richard Pottier, La loi des rues de Ralph Habib et Paris, Palace Hôtel d’Henri Verneuil. Mais revenons à la musique. Au niveau du contenu ce disque 25 centimètres se veut orienté davantage sur l’esprit français tout en gardant une couleur américaine. Toutes les heures qui sonnent n’est autre que le titre adapté de Rock around the clock. On y retrouve aussi La ballade de Davy Crockett, succès adapté par Francis Blanche qui fait la joie du jeune public en ce milieu des années cinquante. Ce premier disque pour la firme Vega va amener Moustache à populariser le jazz à travers de nombreux disques 45 tours à thèmes parus en 1956 et 1957. Moustache à Moscou, Moustache en Italie, Moustache Toréador, Moustache au Tyrol, Calypso, Moustache à Hawaï, Boston à la Moustache, Moustache à Harlem. Ainsi Moustache popularise le jazz en revisitant les répertoires de nombreux pays comme la Russie, l’Italie, L’Espagne, Les États-Unis etc. en reprenant des versions insolites de O sole mio, Les bateliers de la Volga, Frankie et Johnny, Goodnight Irene etc. La formule a tant de succès qu’elle s’étend même sur les chansons de Noël où quatre titres sont magnifiquement interprétés : Vive le vent, Douce nuit, Mon beau sapin et White Christmas. La firme Vega permet également à Moustache d’apparaître aux côtés de Georges Ulmer, grand interprète de chanson française dans un duo étonnant : Laisse les filles. Un autre 45 tours qui deviendra légendaire voit le jour en 1956 : il s’agit de Moustache et le rock’n’roll. Devenu incontournable, il fait partie des témoins des premières parodies de rock and roll en France, comme celles de Henri Salvador sous le pseudonyme de Henri Cording, deux années avant D’où reviens-tu Billie Boy ? par Danyel Gérard. Ce disque a un grand intérêt pour la simple raison qu’il s’agit d’une création en collaboration avec Sacha Distel, il se démarque donc de la démarche de popularisation des grands standards en formule jazz, quoique dans cette intention, on se demande si Moustache ne tente pas de populariser le rock lui-même. J’tuerai le voyou qui a bu tout mon vin d’messe devient un standard du rock and roll français, que Moustache interprétera dans l’émission Télé-show de Frédéric Rossif diffusée le mardi 9 septembre 1968 à 19 heures 30. L’ensemble de ces 45 tours propose également un 33 tours compilation, Moustache autour du monde, qui permet de revisiter sporadiquement l’ensemble de ce projet. En 1957, Moustache tourne dans plusieurs films dont Le Grand Bluff de Patrice Dally mais surtout Comme un cheveu sur la soupe de Maurice Regamey où il apparaît en tant que batteur de l’orchestre. Il y joue aux côtés de Louis de Funès qu’il retrouvera dans un duo comique l’année suivante dans Ni vu, ni connu. Son rôle de garde champêtre face à Louis de Funès en braconnier malin, marque les esprits et demeure à ce jour son film le plus célèbre adapté du roman d’Alphonse Allais : L’affaire Blaireau.
Cette publication va découler sur la troisième période de ses débuts, qui amène Moustache à devenir interprète de rock and roll à temps plein pour la firme Barclay. Il est difficile de prendre totalement au sérieux ces publications qui détournent en version rock and roll certains airs traditionnels français. Les titres du premier 45 tours publiés sont assez révélateurs du côté parodique et commercial de la chose : C’est ça le blues, Il était un bonhomme de cire, J’ai j’té ma clef dans un tonneau d’goudron, J’ai du beaujolais. On devine aisément les parodies et adaptations de Il était un petit navire et J’ai du bon tabac. Sur le deuxième 45 tours Viens donc Bergère, rappelle Il pleut Bergère. Dans ces disques aucune prouesse musicale n’est proposée, pas de solo de batterie, ni même de grands ensembles instrumentaux, il semblerait que Moustache ait cédé à un peu plus de légèreté. Est-ce sa popularité dans un cinéma plutôt orienté vers la comédie qui l’amène sur ce terrain ? Nous n’avons pas d’explication à ce sujet mais cela semble étroitement lié. Fin 1958, Moustache en profite pour surfer sur une nouvelle vague, où plutôt une nouvelle danse : Le Hula-Hoop. Son adaptation connaît un grand succès et son disque est édité dans différents pays d’Europe, dont l’Espagne qui l’accueille chaleureusement. En 1959, il confirme son engagement pour le rock français en figurant dans La nuit des traqués de Bernard Roland, dans lequel jouent également Samy Frey, Philippe Clay et Danyel Gérard. Étonnement, malgré un succès commercial sans précédent, la carrière musicale de Moustache va connaître un arrêt, ce qui n’est pas vraiment le cas de sa carrière cinématographique, plus riche que jamais. En 1959 il tourne dans cinq films, en 1960, il tourne uniquement dans Chien de pique d’Yves Allégret. En 1961, on ne compte pas moins de quatre films, et bien que 1962 n’en propose aucun, il revient sur le grand écran en 1963. Il faudra donc attendre 1964, pour que Moustache édite à nouveau un disque (toujours sous le label Barclay) en présence de Big Ben. Leur collaboration durera jusqu’en 1966 où il se produira enfin sous l’appellation Les Gros Minets. Enfin, il fonde Moustache et Les Petits Français dès 1970, formation avec laquelle il accompagnera Georges Brassens son fidèle ami et amateur de jazz en 1979 et 1980 en compagnie de Marcel Zanini, Michel Attenoux, François Guin. Moustache a eu d’autres activités et d’autres passions : il a été restaurateur (le restaurant Moustache, avenue Duquesne à Paris) d’où ses quelques absences sur le plan discographique. Il a été membre du Star Racing Team, club de compétitions automobiles avec ses amis Jean-Louis Trintignant et Guy Marchand. Ironie du sort, il décède le 25 mars 1987 à l’âge de 58 ans d’un accident de voiture dans l’Essonne à Arpajon. Il est inhumé auprès de sa femme au cimetière de Le Perreux-sur-Marne.
Jean-Baptiste Mersiol
Merci à Thierry Liesenfeld
© Frémeaux & Associés 2021
ENGLISH SUMMARY
Jazz & rock n roll in France
1953-1958
Sometimes it’s good to throw out preconceived ideas. Is it believable that jazz drumming can be such a serious business and still show fantasy and humour at the same time? Can anyone entertain the idea that a drummer can lead the musicians behind him and stay at the front of the stage? Yet that could well sum up the musical career of François-Alexandre Galepides, alias “Moustache”.
He also acted in films, yet not much else is known about him, apart from the fact he had Greek origins and was born in Paris on February 14, 1929. He discovered jazz as a child thanks to radio, and studied classical music while learning to play the flute. In 1944 he gave up the idea of being a flautist – he didn’t think the instrument suited jazz – and took up drumming instead. It was much noisier… and of course it drove his neighbours to despair. By the time he was in his teens he’d found a style for himself: he gave free rein to the whiskers on his upper lip, and in no time at all everyone was calling him “Moustache”. The name would stick. By 1948 he’d joined Claude Luter’s band Les Lorientais, and he appeared with them in the clubs that made Saint-Germain des Près unavoidable for jazz fans. It was the famous black New Orleans drummer Warren “Baby” Dodds who’d advised him to turn professional, and Moustache would stay with the band on and off until 1953. Moustache also accompanied Sidney Bechet, and that gave him a taste for jazz that never left him. He started fronting his own bands in 1950, groups of varying size called Les Sept Complices and Les Gros Minets.
Then he started recording, making concept albums for Vega with “Moustache et ses Moustachus” on the labels. He was also credited as drummer and singer, which was new. One of his first rock ’n ‘roll parodies was released on a 45rpm single in 1956, ad Moustache had no need to be ashamed of it because it rivalled the work of a certain Henri Cording (none other than Henry Salvador). And then he enjoyed a new third period in his career when he joined Barclay Records, where his releases were essentially vocal and almost entirely parodies of rock, under the simple name Moustache. This 3CD set constitutes his jazz legacy.
MOUSTACHE – Anthologie 1953-1958
CD 1 :
1. When the Saints Go Marching In (Domaine Public) 3’17
33 tours 25 cm Pathé « Surprise partie au palm Beach » ST 1011.1953.
2. Get Happy (Harold Arlen) 3’34
33 tours 25 cm Pathé « Surprise partie au palm Beach » ST 1011.1953.
3. Blue Moon (Saul Chaplin / Sammy Cahn) 3’31
33 tours 25 cm Pathé « Surprise partie au palm Beach » ST 1011.1953.
4. Avalon (Al Jolson) 2’31
33 tours 25 cm Pathé « Surprise partie au palm Beach » ST 1011.1953.
5. Cocktails For Two (A.Johnston / Sam Coslow) 3’29
33 tours 25 cm Pathé « Surprise partie au palm Beach » ST 1011.1953.
6. Wabash Blues (Meinken) 4’34
33 tours 25 cm Pathé « Surprise partie au palm Beach » ST 1011.1953.
7. Whispering (Schonberger) 3’34
33 tours 25 cm Pathé « Surprise partie au palm Beach » ST 1011.1953.
8. Always (Irving Berlin) 3’58
33 tours 25 cm Pathé « Whispering » ST 1039. 1954.
9. Who (Jérôme Kern) 5’22
33 tours 25 cm Pathé « Whispering » ST 1039. 1954.
10. Small hôtel (Rodgers) 3’39
33 tours 25 cm Pathé « Whispering » ST 1039. 1954.
11. I Want to Be Happy (Vincent Youmans) 4’13
33 tours 25 cm Pathé « Whispering » ST 1039. 1954.
12. I Only Have Eyes for You (Feldman) 5’59
33 tours 25 cm Pathé « Whispering » ST 1039. 1954.
13. After You’ve Gone (Creemer/Layton) 2’29
33 tours 25 cm Pathé « Whispering » ST 1039. 1954.
14. Toutes les heures qui sonnent (M.C Freedman / J.de Knight) 2’48
33 tours 25 cm Véga « 10 œuvres, un seul disque » V35S742. 1956.
15. Hey Mister Banjo (F.Morgan / N.Malkin) 2’29
33 tours 25 cm Véga « 10 œuvres, un seul disque » V35S742. 1956.
16. Sugar Foot Stamp (W.Melrose – J.Olivier / L.Armstrong) 2’21
33 tours 25 cm Véga « 10 œuvres, un seul disque » V35S742. 1956.
17. La ballade de Davy Croquette (G.Bruns / F.Blanche) 2’22
33 tours 25 cm Véga « 10 œuvres, un seul disque » V35S742. 1956.
18. Basin Street Blues (Sp Williams / H.Macomber) 5’36
33 tours 25 cm Véga « 10 œuvres, un seul disque » V35S742. 1956.
19. Moi j’en ai marre (M.Yvain) 2’36
33 tours 25 cm Véga « 10 œuvres, un seul disque » V35S742. 1956.
20. Snag It (J.Olivier) 2’42
33 tours 25 cm Véga « 10 œuvres, un seul disque » V35S742. 1956.
21. Ory’s Creole Trombone (Ory Edward) 3’25
33 tours 25 cm Véga « 10 œuvres, un seul disque » V35S742. 1956.
22. Embrasse-moi Joséphine (F.Silverstri) 2’51
33 tours 25 cm Véga « 10 œuvres, un seul disque » V35S742. 1956.
CD 2 :
1. Bugle Call Rag (J.Pettis – E.Schoebel / B.Meyers) 3’01
33 tours 25 cm Véga « 10 œuvres, un seul disque » V35S742. 1956.
2. Les yeux noirs (Traditionnel) 2’58
45 tours Véga « Moustache à Moscou » V 45 P 1684. 1956.
3. Les bateliers de la Volga (Traditionnel) 3’20
45 tours Véga « Moustache à Moscou » V 45 P 1684. 1956.
4. O sole mio (Di Capua) 3’07
45 tours Véga « Moustache en Italie » V 45 P 1685. 1956.
5. C’est à Capri (W.Grosz) 3’02
45 tours Véga « Moustache en Italie » V 45 P 1685. 1956.
6. Santa Lucia (Traditionnel) 2’25
45 tours Véga « Moustache en Italie » V 45 P 1685. 1956.
7. Catari (Cardillo) 2’57
45 tours Véga « Moustache en Italie » V 45 P 1685. 1956.
8. Frankie et Johnny (Traditionnel) 3’41
45 tours Véga « Moustache à Harlem » V 45 P 1722. 1956.
9. Maria Dolores (F.Garcia) 2’56
45 tours Véga « Moustache Toréador » V 45 P 1724. 1956.
10. Mi Jaca (J.Mostazo) 3’50
45 tours Véga « Moustache Toréador » V 45 P 1724. 1956.
11. El Relicario (P.Marquina) 3’20
45 tours Véga « Moustache Toréador » V 45 P 1724. 1956.
12. Espana Cani (P.Marquina) 3’21
45 tours Véga « Moustache Toréador » V 45 P 1724. 1956.
13. Jingle Bell (Traditionnel) 3’20
45 tours Véga « Moustache chez le Père-Noël » V 45 P 1747. 1956.
14. Silent Night, Holy Night (Traditionnel) 2’49
45 tours Véga « Moustache chez le Père-Noël » V 45 P 1747. 1956.
15. Mon beau Sapin (Traditionnel) 3’03
45 tours Véga « Moustache chez le Père-Noël » V 45 P 1747. 1956.
16. White Christmas (Irving Berlin) 3’07
45 tours Véga « Moustache chez le Père-Noël » V 45 P 1747. 1956.
17. Le rock de Paris (Moustache / R.Fol) 2’43
45 tours Véga « Moustache et le Rock’n’roll » V 45 P 1758. 1956.
18. J’tuerai le voyou qui a bu tout mon vin d’messe (Moustache / Sacha Distel) 2’50
45 tours Véga « Moustache et le Rock’n’roll » V 45 P 1758. 1956.
19. Un beau jour (Moustache / Sacha Distel) 2’18
45 tours Véga « Moustache et le Rock’n’roll » V 45 P 1758. 1956.
20. T’es partie en socquettes (Moustache / Sacha Distel) 2’21
45 tours Véga « Moustache et le Rock’n’roll » V 45 P 1758. 1956.
21. Polka du tonneau de bière (Claude Gousset) 2’11
45 tours Véga « Moustache au Tyrol » V 45 P 1790. 1956.
22. Ach ! Ach ! Ach ! Gundolf (Claude Gousset) 3’09
45 tours Véga « Moustache au Tyrol » V 45 P 1790. 1956.
23. Die Schmutz March (Claude Gousset) 2’51
45 tours Véga « Moustache au Tyrol » V 45 P 1790. 1956.
24. Auf Wierdersehen
(M.Ager / A.Hoffman / G.Goodheart / A.Nelson) 2’40
45 tours Véga « Moustache au Tyrol » V 45 P 1790. 1956.
CD 3 :
1. Twelve Street’s Rag (E.L.Bowman) 3’11
45 tours Véga « Calypso » V 45 P 1837. 1957.
2. Muskrat Ramble (Ory – Edward) 2’22
45 tours Véga « Calypso » V 45 P 1837. 1957.
3. South (B.Moten – Hayes / R.Charles) 3’10
45 tours Véga « Calypso » V 45 P 1837. 1957.
4. Yes Sir That’s My Baby (W.Donalson / G.Kann) 3’04
45 tours Véga « Calypso » V 45 P 1837. 1957.
5. Goodnight Irene (R.G Skipper) 2’23
45 tours Véga « Boston à la Moustache » V 45 P 1838. 1957.
6. When You Grow Too Old (Traditionnel) 2’43
45 tours Véga « Boston à la Moustache » V 45 P 1838. 1957.
7. Change Partner (Irving Berlin) 2’21
45 tours Véga « Boston à la Moustache » V 45 P 1838. 1957.
8. Long Ago and Far Away (Traditionnel)3’51
45 tours Véga « Boston à la Moustache » V 45 P 1838. 1957.
9. Méfie-toi des filles avec Georges Ulmer (Maurice Falconier / Georges Ulmer) 2’26
45 tours Véga V 45 P 1867. 1957.
10. Aloah (Moustache) 5’12
45 tours Véga « Moustache à Hawaï » V 45 P 1868. 1957.
11. Chant de guerre hawaïen (Moustache) 2’51
45 tours Véga « Moustache à Hawaï » V 45 P 1868. 1957.
12. La montagne blanche (Moustache) 3’06
45 tours Véga « Moustache à Hawaï » V 45 P 1868. 1957.
13. C’est ça le blues (Moustache) 2’36
33 tours 25 cm Barclay 82 150. 1958.
14. Il était un bonhomme de cire (Moustache) 2’42
33 tours 25 cm Barclay 82 150. 1958.
15. J’ai j’té ma clé dans un tonneau d’goudron (Moustache / Sacha Distel) 2’24
33 tours 25 cm Barclay 82 150. 1958.
16. J’ai du Beaujolais (Moustache) 2’14
33 tours 25 cm Barclay 82 150. 1958.
17. Viens donc Bergère (Moustache) 2’13
33 tours 25 cm Barclay 82 150. 1958.
18. Vieux frère « bon anniversaire » (Moustache / M.Attenoux) 1’47
33 tours 25 cm Barclay 82 150. 1958.
19. Charlemagne (Moustache / E.Dutham) 4’02
33 tours 25 cm Barclay 82 150. 1958.
20. Le fiacre (Xanros) 1’26
33 tours 25 cm Barclay 82 150. 1958.
21. The Hula-Hoop (A.Salvet / G.Bertret / D.Kohler / C.Moduric) 2’12
45 tours Barclay 72274. 1958.
22. Hé ! Youla (G.Aber / A.North / S.Cahn) 2’14
45 tours Barclay 72274. 1958.
23. Docteur Miracle (H.Ithier / R.Bagdassarian) 2’20
45 tours Barclay 72274. 1958.
24. Le croque crâne creux « The Purple People Eather » (B.Vian / S.Wooley) 2’29
45 tours Barclay 72274. 1958.