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1959-1962
THE SHADOWS - BRENDA LEE
Ref.: FA5826
Direction Artistique : Michel Brillié et Gilles Pétard
Label : Frémeaux & Associés
Durée totale de l'œuvre : 1 heures 7 minutes
Nbre. CD : 1
Pionniers du rock britannique les Shadows sont l’un des groupes instrumentaux les plus populaires de tous les temps. Leur tube « Apache » a révolutionné le rock n roll en 1960 et est considéré comme la première pierre fondatrice de la brit-pop, qui déferlera sur le monde au milieu des sixties. Enfant-star née à Atlanta, Brenda Lee fut l’une des premières chanteuses pop à être mondialement connue. Sa voix rauque et puissante lui vaut le surnom de « Little Miss Dynamite », elle sait mélanger country et rhythm & blues comme personne. Regroupant des enregistrements de 1959 à 1962, cet album renvoie l’audience sur les pas d’un nouveau phénomène, alors en pleine gestation sur les deux rives de l’Atlantique : l’avènement du pop rock.
Patrick FRÉMEAUX
La collection Live in Paris, dirigée par Michel Brillié, permet de retrouver des enregistrements inédits (concerts, sessions privées ou radiophoniques), des grandes vedettes du jazz, du rock & roll et de la chanson du XXe siècle. Ces prises de son live, et la relation avec le public, apportent un supplément d’âme et une sensibilité en contrepoint de la rigueur appliquée lors des enregistrements studios. Une importance singulière a été apportée à la restauration sonore des bandes, pour convenir aux standards CD tout en conservant la couleur d’époque.
Patrick FRÉMEAUX & Gilles PÉTARD
THE SHADOWS : SHAZAM • SHADOOGIE • STRANGER ON THE SHORE • THE FRIGHTENED CITY • DO YOU WANT TO DANCE • MAN OF MYSTERY • NIVRAM • KON TIKI • MIDNIGHT • APACHE • GUITAR BOOGIE • JET BLACK • FBI • DRIFTIN’.
BRENDA LEE : DYNAMITE • LOVER COME BACK TO ME • DUM DUM • JAMBALAYA • I’M SORRY • SWEET NOTHIN’S • KANSAS CITY • WHAT’D I SAY • TUTTI FRUTTI • LET’S JUMP THE BROOMSTICK • SOME OF THESE DAYS • JAMBALAYA.
DIRECTION ARTISTIQUE : GILLES PÉTARD ET MICHEL BRILLIÉ
THE SHADOWS • LES PAUL • CHUCK BERRY • EDDIE COCHRAN...
ROCK COUNTRY JAZZ BLUES R&B (1935-1962)
31 Oct. / 13 Déc. 1962
LIVE IN PARIS
-
PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1ShazamThe ShadowsDuane Eddy00:02:041962
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2ShadoogieThe ShadowsJet Harris00:02:581962
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3Stanger on the shoreThe ShadowsAcker Bilk00:02:561962
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4The frightened cityThe ShadowsNorrie Paramor00:02:561962
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5Do you want to danceThe ShadowsBobby Freeman00:01:591962
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6Man of mysteryThe ShadowsMichael Carr00:02:111962
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7NivramThe ShadowsJet Harris00:03:191962
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8Kon TikiThe ShadowsMichael Carr00:02:181962
-
9MidnightThe ShadowsHank Marvin00:03:171962
-
10ApacheThe ShadowsJerry Lordan00:03:011962
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11Guitar boogieThe ShadowsTommy Emmanuel00:02:521961
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12Jet blackThe ShadowsJet Harris00:02:151961
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13FBIThe ShadowsPeter Gormley00:02:311961
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14Driftin'The ShadowsHank Marvin00:02:501961
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15DynamiteBrenda LeeMort Garson00:01:181962
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16Lover come back to meBrenda LeeOscar Hammerstein II00:02:411962
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17Dum DumBrenda LeeJackie Deshannon00:02:321962
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18JambalayaBrenda LeeHank Williams00:02:121962
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19I'm sorryBrenda LeeDub Albritton00:02:521962
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20Sweet Nothin'sBrenda LeeKirby Stone Four00:02:341962
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21Kansas CityBrenda LeeJerry Leiber00:02:121962
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22What'd I sayBrenda LeeRay Charles00:03:011962
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23Tutti FruttiBrenda LeeDorothy LaBostrie00:02:281962
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24Let's Jump the BroomstickBrenda LeeCharles Robins00:02:281962
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25Some of these daysBrenda LeeShelton Brooks00:02:411959
-
26JambalayaBrenda LeeHank Williams00:02:371959
THE SHADOWS + BRENDA LEE LIVE IN PARIS 1959-1962
Par Michel Brillié
Une gratte « Fiesta Red »
1959. Quelque part dans les coulisses du Royal Albert Hall, la salle de spectacle historique de Londres. Cinq jeunes garçons viennent de participer au concert multi-stars “the 1958/1959 Annual Poll Winners » organisé par le journal musical dominant de l’époque, le « New Musical Express ». Chaque année, les lecteurs votent pour leurs artistes favoris. Les lauréats de 59: Petula Clark, Chris Barber, un tromboniste de jazz New Orleans, Lonnie Donegan, le roi du Skiffle, et les cinq acolytes : Cliff Richard et les Drifters, les futurs Shadows.
« Ecoute, Hank » dit le jeune chanteur un peu poupon, « je vais t’acheter une vraie guitare de pro. A quoi tu penses ? » Cliff se tourne vers Hank Marvin, son guitariste solo, une espèce de grand escogriffe aux lunettes bon marché. Bruce Welch, l’autre membre fondateur du groupe, dit de lui qu’« il ressemble plus à Buddy Holly que Buddy Holly lui-même ». Hank contemple sa guitare du moment, une version japonaise un peu pourrie. « J’ai dit à Cliff, hé bien Buddy Holly lui se sert d’une Fender, et puis on aime le son du grand guitariste rock James Burton… et on est sûr que lui aussi utilise une Fender. »
Hank Marvin raconte la suite dans ce magasin londonien aux murs tapissés de guitares légendaires : « Cliff a fait commander le catalogue des instruments Fender. Avec Bruce et les autres, on a repéré celle qui était la plus chère… Une Stratocaster rouge, une « Strat » avec un manche en érable piqué, et des mécaniques plaqué or… Et là on a dit : c’est celle là ! »
Cette gratte mythique couleur “rouge fiesta” avait en plus un truc génial: un bras de vibrato permettant des effets de glissé de tonalité. « J’avais toujours eu envie de faire sonner ma guitare comme la voix humaine, » précise Marvin.
Sortir de l’ombre
La Strat bien calée dans son étui doublé de velours rouge, les Drifters, leur nom de scène du moment, partent ainsi en tournée avec Cliff Richard, qui est devenu le représentant majeur du Rock version british. Norrie Paramor, leur manager chez EMI Records, après un ou deux singles chantés sans succès, laisse enregistrer le groupe, toujours sous le nom des Drifters, un instrumental « Jet Black » , composé par leur bassiste - Jet Harris. Quelques mois plus tard, on est toujours en 59, gros problème sous la forme d’une action en justice émanant du producteur du groupe black américain de R’n’B The Drifters, les sommant de changer de nom. Et pour cause : les Drifters « made in USA » existent depuis 1956… Réunion de crise des garçons au Six Bells Pub dans la banlieue londonienne. Perplexes, Hank et Jet se grattent la tête… Quel nom choisir ? Les Four Jets ? les Trucmuches ? Jet Harris réfléchit : « En fait, on est toujours un peu dans l’ombre de Cliff Richard, non ? Et pourquoi pas alors… Les Ombres, Les Shadows ? »
British Surf Guitar
1960. Les tournées s’enchainent…En avril/mai, à Douvres, Portsmouth, Newcastle, Manchester, Liverpool…Selon la coutume, il y a une première partie avant la star, Cliff. Sur scène se succèdent plusieurs artistes : The Four Jones Boys, Kathy Kirby, les Billy Woods Five. Et un auteur-compositeur-interprète britannique de 25 ans, Jerry Lordan. Un soir, les Shadows et Lordan parlent métier en attendant le début du show. Hank Marvin : « Jerry nous demande si on allait enregistrer quelque chose. On lui répond que oui, en fait après la tournée on doit aller en studio, et il faut qu’on écrive une chanson. Jerry dit : ça vous intéresse, un instrumental ? Ca s’appelle Apache. Et nous, ben oui, pourquoi pas ? Jerry sort son ukulele, et il commence à jouer la mélodie au son grêle de son petit instrument. Jet et moi, on a pensé, tiens ça c’est différent… Dans ma tête, c’était comme un film, avec les Apaches galoppant dans les plaines de l’Arizona. »
Le mégatube des Shadows va grimper dans les charts anglais jusqu’à atteindre la première place – en détrônant « Please Don’t Tease », le single du moment du boss, Cliff Richard. Le morceau, la référence du son « British Surf Guitar » pour tous les guitaristes, se maintient N°1 pendant cinq semaines et se vend à plus d’un million d’exemplaires. « Apache » a déclenché de nombreuses vocations : « Il est très difficile d’imaginer le plaisir et l’excitation d’écouter un morceau comme celui-là, car c’est un simple morceau de guitare, » avoue David Gilmour du Pink Floyd. « Ça a vraiment touché une corde sensible en moi, j’ai aimé ça, j’ai voulu apprendre à le jouer ».
Pete Townshend, le lead guitar légendaire des Who, est encore plus enthousiaste : « Le premier titre que j’ai appris était «Apache», c’était aussi crucial pour moi que mon premier orgasme, plus crucial qu’Elvis Presley ou mon premier verre… Le truc avec Apache, c’est que ca venait de nous ! C’était les British, c’était notre musique. Ça m’a réveillé. »
Après « Apache », les titres et les succès s’enchainent rapidement ensuite : « Man of Mystery », « F.B.I. », « The Frightened City », « Kon-Tiki ». « Des mélodies simples, magnifiquement jouées » (David Gilmour) qui plaisent partout, en France, en Europe, en Asie, en Australie. Un tel succès que Hank Marvin, se demandait à chaque fois : et si c’était le dernier ?
Virés de la scène
Avec leur son métallique « clean » si caractéristique, leur jeu de scène parfaitement réglé – le « Shadows Walk », pas glissés et rotations hyper synchronisées- le groupe va dominer la scène musicale britannique pendant la première moitié des sixties. Mais petit à petit leur succès faiblit. « C’est ça, la pop music… » admet David Gilmour. « Les Shadows n’ont pas su évoluer après. » Bruce Welch : « Nous, on était devenus la vieille garde, quatre types avec des vestes de smoking.. »
La nouvelle vague avait effectivement déferlé. Et un peu paradoxalement, ce sont les Shadows qui l’ont initiée. Les quatre musiciens, avec leur chanteur Cliff Richard, était si populaires au début des sixties qu’un autre groupe émergeant de jeunes artistes anglais a cru ne jamais pouvoir réussir dans son pays. Et cela les a décidés à partir chercher fortune en Allemagne, à Hambourg.
Cliff Richard : « Cela a été déterminant pour eux…Ils en sont revenus et ils nous ont proprement virés du paysage musical ! »
Les Beatles étaient arrivés.
Brenda et John
Ce séisme culturel, La petite Brenda Tarpley l’avait aussi perçu en cette année 1962. Brenda Lee, son nom de scène, s’est retrouvée dans la seconde moitié de cette année-là comme vedette du show donné au Star Club de Hambourg. En première partie, les « petits gars de Liverpool » ouvrent le spectacle. Elle a été un peu surprise par les futurs Fab Four, même si elle a déclaré par la suite qu’elle « les a aimé beaucoup ! J’ai beaucoup parlé avec John, surtout. »
Après leur prestation, elle est allée près de lui pour lui parler. « Je voulais vous demander, où trouvez-vous vos chansons ? » John : « Oh… Hé bien, c’est nous qui les écrivons. » Ensuite, Brenda et Lennon vont se balader souvent sur le port. « Il était excessivement intelligent, et caustique, mais gentil. Plus tard j’ai découvert qu’ils avaient déclaré être des grands fans de ma musique. Ca m’a fait un choc. »
Une naine à Paris ?
Quelques mois avant le passage au Star Club, en avril 1962, la jeune chanteuse de 17 ans est passée pour la seconde fois à Paris, à l’Olympia. Eddie Constantine, le playboy du ciné de l’époque, l’accueille à l’aéroport d’Orly, en compagnie de Bruno Coquatrix. C’est en véritable vedette mondiale de la chanson qu’elle va se produire à l’Olympia. Pour cette pimpante jeune fille, c’est une sorte de revanche. Lors de son premier passage sur le sol français, au début 1959, elle avait été considérée comme une sorte de phénomène de cirque : comment une petite fille d’1m45 peux-elle avoir une voix si puissante, si timbrée ? La légende veut que son manager, pris de court, fasse répandre la fake news qu’elle est en fait une naine de 35 ans… Pour se rétracter ensuite. En tout cas, elle est bel et bien à l’affiche du spectacle de Gilbert Bécaud à compter du 19 Février 59. « Miss Dynamite » est présentée dans toute sa simplicité dans le programme du music-hall :
Brenda Lee n’est pas une enfant prodige : elle chante parce qu’elle aime chanter. C’est une vedette de la chanson, mais une vedette dont les loisirs sont le patin à glace, lire, les comics et faire des bulles de chewing-gum… Et si des millions de téléspectateurs s’étonnent de la voix de cette gamine aux grands yeux marrons, aux cheveux frisés, à l’air candide, Brenda, elle, pense à ses problèmes de maths et à ses dictées.
Star ordinaire
Normale, Brenda Lee l’est restée toute sa carrière : « En fait j’ai toujours mené une vie normale, » confie –t-elle dans un grand article du magazine américain Rollingstone. « Et je suis peut-être l’une des seules artistes à l’avoir fait. » Une enfant-star, certes, mais bien entourée dès ce séjour de 1959 : elle est chaperonnée par sa mère, et un professeur de l’école américaine est en permanence attaché à sa personne. Gilbert Bécaud la prend aussi sous son aile, l’accueille dans sa propriété du Chesnay, près de Versailles. Photos pour la presse française : Mademoiselle Dynamite joue à cache-cache avec Monsieur 100.000 volts dans le parc voisin…Tout est fait pour atténuer l’étiquette « petit monstre » qu’on lui a collé.
Il n’existe pas de setlist de la prestation de 59 de Brenda Lee à l’Olympia ; si on peut en juger par les deux archives sonores que l’équipe de Live in Paris a retrouvé, elle a visiblement panaché ses hits rock de l’époque, « Rock the Bop », « Sweet Nuthin’s », « Dynamite », avec un choix de standards, « Lover Come back to Me », « Some of These Days », plus compatibles avec le public de Bécaud et les musiciens de Raymond Bernard…
Shopping parisien
Retour dans la capitale française trois ans plus tard donc. Accueil enthousiaste. « La Nouvelle Brenda Lee », titre la presse parisienne : « le «Petit Monstre » est devenu une charmante jeune fille. » Bruno Coquatrix l’a couronnée reine d’un spectacle au nom prometteur : Concentration Rock. Elle est précédée par les groupes français tendance : les Fantômes, les Champions, ainsi qu’un rocker italien, Little Tony. Et toujours surveillée par sa mère Grace… Ainsi, dit-on, que par David Glyde, l’un des deux saxos des Sound Incorporated, le groupe anglais qui l’accompagne sur scène. Sa maman est toujours à ses côtés quand Brenda visite Jacques Estérel, couturier à la mode cette année là, puis se rend chez un grand bijoutier de la place de l’Opéra pour acheter une bague. Ensuite la chanteuse saute dans un taxi pour passer à l’émission « Salut les Copains ». La photo prise avec Daniel Filipacchi servira quelques mois plus tard de couverture pour son nouveau super 45 tours, « All Alone Am I ».
La plus grande
En Angleterre, elle enchaîne tournée sur tournée, avec Gene Vincent, puis en vedette à part entière. En écoutant sa voix à la fois puissante et fragile, les jeunes teddy boys locaux sont sous le charme de ce culture-mix mêlant les influences du country blues rural et du gospel de sa petite ville natale de Géorgie avec le style sophistiqué des crooners, Tony Bennett, Frank Sinatra.
« Quand je l’ai vue sur scène, » se souvient Elton John, « j’étais scotché. Je n’avais jamais rien entendu de pareil. » Le chanteur était alors ado. « Dans l’histoire de la musique rock, il y les trois plus grandes : Janis Joplin, Tina Turner, et Brenda Lee. » Lennon, lui, a déclaré que c’était la plus grande voix rock de tous les temps.
Une voix exceptionnelle pour une femme toujours normale. A part sa taille : « C’est une énorme artiste » va dire la chanteuse de country et amie Dolly Parton « mais je l’aime surtout parce que c’est l’une des rares copines qui soit plus petite que moi… » Elle mène sa vie de femme, de mère, de grand-mère, avec le même mari depuis 1963, Ronnie. Et avec son vieux chien.
Une fan
Et des passions elles aussi normales. Dans le salon de sa maison de Nashville, on peut admirer sa collection d’autographes. Elle en est très fière. Judy Garland, les Beatles, Fats Domino, Jerry Lee Lewis... « Je suis une fondue d’autographes » dit-elle.
Il y en d’autres qui collectionnent…les guitares, par exemple. A propos, la fameuse Fender Stratocaster rouge qui a marqué les débuts des Shadows, qu’est-elle devenue ? « En fait, elle appartenait à Cliff » dit Hank Marvin dans le docu de la BBC « les Shadows, 60 ans après » en 2020. La caméra se tourne vers Bruce Welch, qui confesse avec un petit sourire malicieux : « Et je l’ai toujours. Je lui ai piqué… ».
Michel Brillié
© Frémeaux & Associés 2022
1 Les citations verbatim des artistes sont issues des documentaires suivants:
BBC4 : The Shadows at Sixty, directed and produced by Satiyesh Manoharajah, 2020. 59 minutes.
https://www.youtube.com/watch?v=wdU5BsKdGCc
Hank Marvin 1958 Strat and Hank himself – With Graham Hoskins ( Concept Music, 2016)
https://www.youtube.com/watch?v=5YfBs6rigys
Stratocaster Legend, produced by David Rixon, (Grindelwald Productions, 2004.) 77 minutes
http://www.grindelwald.co.uk/html2/strat.htm
2 Les citations verbatim des artistes sont issues des sources suivantes :
The Life and Times of Brenda Lee, Melanie Blythe, The Nashville Network, /Greystone Prod, 2002. 42 minutes
https://www.youtube.com/watch?v=fcUbb-0WT_0
Inside the Life of Brenda Lee, the Pop Heroine Next Door, by Jonathan Bernstein. Rollingstone Magazine, 2018
https://www.rollingstone.com/music/music-features/inside-the-life-of-brenda-lee-the-pop-heroine-next-door-205175/
Articles de presse français :
http://www.amourdurocknroll.fr/pages/brenda_lee_24_heures_a_paris_samedi_21_avril_1962.html
THE SHADOWS
1 Shazam (Duane Eddy / Lee Hazlewood) 2’04
2 Shadoogie (Jet Harris / Hank Marvin / Tony Meehan / Bruce Welch) 2’58
3 Stranger on the Shore (Acker Bilk / Robert Mellin) 2’56
4 The Frightened City (Norrie Paramor) 2’56
5 Do You Want to Dance (Bobby Freeman) 1’59
6 Man of Mystery (Michael Carr) 2’11
7 Nivram (Jet Harris / Hank Marvin / Bruce Welch) 3’19
8 Kon Tiki (Michael Carr) 2’18
9 Midnight (Hank Marvin / Bruce Welch) 3’17
10 Apache (Jerry Lordan) 3’01
11 Guitar Boogie (Tommy Emmanuel / Arthur Smith) 2’52
12 Jet Black (Jet Harris) 2’15
13 FBI (Peter Gormley) 2’31
14 Driftin’ (Hank Marvin) 2’50
BRENDA LEE
15 Dynamite (Mort Garson / Tom Glazer) 1’18
16 Lover Come Back to Me (Oscar Hammerstein II - Sigmund Romberg) 2’41
17 Dum Dum (Jackie DeShannon - Sharon Sheely) 2’32
18 Jambalaya (Hank Williiams) 2’12
19 I’m Sorry (Dub Albritton - Ronnie Self) 2’52
20 Sweet Nothin’s (Kirby Stone Four - Ronnie Self) 2’34
21 Kansas City (Jerry Leiber - Mike Stoller) 2’12
22 What’d I Say (Ray Charles) 3’01
23 Tutti Frutti (Dorothy LaBostrie - Richard Penniman) 2’28
24 Let’s Jump the Broomstick (Charles Robins) 2’28
25 Some of These Days (Shelton Brooks) 2’41
26 Jambalaya (Hank Williiams) 2’37
Total 1:07:03
Recorded by:
Europe N°1 Technical Staff
Recording Dates:
Tracks 1 to 10: September 15, 1962
Tracks 11 to 14: December 11 or 12, 1961
Tracks 15 to 24: April 21,1962
Tracks 25 & 26: February 24, 1959
Recorded by Europe N°1 Technical Staff
Recording Place
Olympia Theater, Paris, France
Produced by: Norrie Paramor, Bruno Coquatrix & Lucien Morisse (Tracks 1 to 14 )
Produced by: Dub Allbritten, Bruno Coquatrix & Lucien Morisse (Tracks 15 to 26)
Personnel
Tracks 1 to 10:
Hank Marvin Lead Guitar
Bruce Welch Rhythm Guitar
Brian “Licorice” Locking Bass Guitar, Harmonica on track 3
Brian Bennett Drums
Tracks 11 to 14:
Hank Marvin Lead Guitar
Bruce Welch Rhythm Guitar
Jet Harris Bass Guitar
Brian Bennett Drums
Tracks 15 to 24:
Brenda Lee Vocals
Alan Holmes flute/saxophone
Griff West saxophone
John St. John guitar
Barrie Cameron keyboards
Wes Hunter bass guitar
Tony Newman drums
Tracks 25 & 26:
Olympia House Band
Director: Raymond Bernard
La collection Live in Paris :
Collection créée par Gilles Pétard pour Body & Soul et licenciée à Frémeaux & Associés.
Direction artistique et discographie : Michel Brillié, Gilles Pétard.
Coordination : Augustin Bondoux.
Conception : Patrick Frémeaux, Claude Colombini.
Fabrication et distribution : Frémeaux & Associés.