The Birth of Surf Rock 1933-1962
The Birth of Surf Rock 1933-1962
Ref.: FA5859

The Birth of Surf Rock 1933-1962

Ref.: FA5859

Direction Artistique : BRUNO BLUM

Label :  FREMEAUX & ASSOCIES

Durée totale de l'œuvre : 1 heures 55 minutes

Nbre. CD : 2

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Présentation

Au début des années 1960 est né un style de rock évoquant la nouvelle mode du surf en Californie. Initialement instrumental à la guitare électrique, cet univers ensoleillé, symbole de liberté, de rencontres en maillot de bain, d’athlètes bronzés et de grosses vagues, a ensuite inspiré des chansons sur ce thème. Bruno Blum revient sur les racines et la naissance du surf rock en dévoilant et commentant d’irrésistibles enregistrements de ses précurseurs, comme le Hawaïen Sol Ho’opi’i, Chet Atkins, Duane Eddy mais aussi de ses premiers interprètes, dont les Ventures, Dick Dale et les Revels. Sans oublier les groupes vocaux comme les Beach Boys, qui ont commencé leur carrière en chantant le monde du surf, une partie intégrante du mythe américain.
Patrick FRÉMEAUX



 1. THE HULA BLUES - Sol Ho’opi’i 2’55
 2. I LIKE YOU - Sol Ho’opi’i 3’11
 3. TEN GALLON BOOGIE - Pee Wee King 2’35
 4. INDIAN LOVE CALL - Chet Atkins 2’37
 5. FIRECRACK STOMP - Jimmie Lane 2’46
 6. CUDDLE UP A LITTLE CLOSER LOVEY MINE - Merle Travis 2’32
 7. DANCING GIRL - Bo Diddley 2’23
 8. BLUE BELL - Merle Travis 2’20
 9. (UP A) LAZY RIVER - Gene Vincent 2’22
10. STOOD UP - Ricky Nelson 1’52
11. BYE BYE LOVE - The Everly Brothers 2’18
12. IT’S SO EASY - Buddy Holly 2’10
13. STROLLIN’ GUITAR - Eddie Cochran 1’53
14. WHERE OR WHEN - Dion & the Belmonts 2’37
15. BLUES FOR HAWAIIANS - Chuck Berry 3’24
16. FOURTH MAN THEME Eddie Cochran 2’02
17. PETER GUNN - Duane Eddy 2’18
18. WALK DON’T RUN - The Ventures 2’04
19. RAUNCHY - The Ventures 2’17
20. PERFIDIA -The Ventures 2’04
21. CARAVAN - The Ventures 2’09
22. THE WANDERER - Dion 2’47
23. PAPA-OOM-MOW-MOW [Surfin’ Bird] - The Rivingtons 2’26
24. MAMA-OOM-MOW-MOW- The Rivingtons 2’30

DISC 2 - THE BIRTH OF SURF MUSIC
 1. BLUE STAR - The Shadows 2’44
 2. THE WIND - The Jesters 3’23
 3. BARBARA-ANN - The Regents 2’14
 4. SURFIN’ - The Beach Boys 2’10
 5. LET’S GO TRIPPIN’ - Dick Dale 2’09
 6. TEQUILA - The Ventures 2’44
 7. MOON DAWG - The Beach Boys 2’01
 8. YOUR LOVE - Lewis Reed [Lou Reed] 2’01
 9. CONEY ISLAND BABY - The Excellents 2’11
10. MISERLOU - Dick Dale 2’13
11. SLOOP JOHN B - Dick Dale 2’50
12. SURFIN’ SAFARI - The Beach Boys 2’05
13. 409 - The Beach Boys 1’59
14. PIPELINE - The Chantays 2’18
15. THE ROCKET MAN - The Spotnicks 1’59
16. ORANGE BLOSSOM SPECIAL - The Spotnicks 2’17
17. THE JAMES BOND THEME - John Barry 1’46
18. THE SHIFT - The Beach Boys 1’52
19. SURFING DRUMS - Dick Dale 4’50
20. SHAKE AND STOMP - Dick Dale 2’09
21. JACK THE RIPPER - Link Wray and the Ray Men 2’26
22. BUSTIN’ SURFBOARDS - The Tornadoes 2’28
23. CHURCH KEY - The Revels 1’57
24. COMANCHE - The Revels 2’09

DIRECTION ARTISTIQUE : BRUNO BLUM

Presse
« Surf music. La simple association de ces deux mots évoque des images de plages de sable fin ensoleillées, ainsi que des rouleaux de vagues chevauchées, telles de sauvages destriers, par des éphèbes blonds et musclés, eux-mêmes en équilibre instable sur des planches effilées… Jan & Dean et les Beach Boys, voilà à peu près tout ce que l’imaginaire collectif en retient. Ce serait hélas ignorer la genèse de la culture qui s’y rattache, bien plus profonde, diverse et ancienne que le culte désuet d’une jeunesse enfuie et idéalisée ne le laisse supposer. Plus érudit et documenté que jamais, Bruno Blum en fait remonter l’origine à la fin du XIXème siècle, quand les populations hawaïennes s’approprièrent les premières guitares importées par les colons. En jouant posée à plat sur les genoux, un certain Joseph Kekuku en développa alors un usage des plus atypiques, sur son île Oahu, en frottant sur son manche un simple clou d’acier, et produisant dès lors les fameux effets de glissando qui estampillèrent l’identité de l’archipel. Le premier virtuose autochtone à populariser ce style sur le continent américain se nommait Sol Hoopii (imaginez Django Reinhardt au bottleneck), et le musicologue de la slide guitar Bob Brozman en devint marteau. Des années 20 jusqu’à la fin des années 40, Hoopii connut un tel succès que son influence s’étendit jusqu’à la country (la pedal-steel résulte du désir d’y transposer ses sonorités ondulantes) et au blues (avec la lap-steel sur resonator, Durandal de la note bleue). L’évolution technologique rapide qu’enclencha l’amplification électrique des instruments à cordes aboutit ensuite aux prémices de nos pédales d’effets actuelles (la réverb, les pick-ups et les tremolos Bigsby), dont l’usage se répandit rapidement dans le rockabilly, puis le rock n’ roll naissant et ses diverses ramifications jusqu’au doo-wop, accouchant ainsi du caractéristique twangy sound. Cette évolution et ses développements depuis ses tout débuts jusqu’à l’avènement des Beatles sont brillamment illustrés ici, au fil de 48 plages soigneusement sélectionnées et magistralement restaurées. De la Sol music de Hoopii jusqu’au rock instrumental des Ventures, Spotnicks, Dick Dale, Chantays, Link Wray, Tornadoes et autres Shadows, en passant par le teenage doo-wop des Rivingtons, Regents, Excellents et Dion & The Belmonts, sans oublier les contributions de pionniers tels que Cliff Gallup (auprès de Gene Vincent), ou encore Chuck Berry, Bo Diddley, Eddie Cochran, Buddy Holly et les Everly Brothers, ainsi que de country pickers tels que Chet Atkins, Jimmy Lane, Pee Wee King et Merle Travis, pour conclure sur les premiers pas des Beach Boys (qui associaient pour leur part guitares réverb et chœurs hérités du doo-wop), cette remarquable anthologie s’enorgueillit de quelques incunables. Ainsi des tout premiers efforts enregistrés du New-Yorkais Lewis Reed (appelé à la célébrité au sein du Velvet Underground, sous le sobriquet de Lou), ou le “James Bond Theme” qu’enregistra en 1962 son co-auteur John Barry, avec son propre septette et orchestre. Un pan de notre histoire musicale moderne, et un régal de bout en bout. » Par Patrick DALLONGEVILLE – PARIS MOVE
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    The Hula Blues
    Sol Ho Opi I
    Avery Noble John
    00:02:55
    1933
  • 2
    I Like You
    Sol Ho Opi I
    Andy Iona
    00:03:11
    1934
  • 3
    Ten Gallon Boogie
    Pee Wee King
    Pee Wee King
    00:02:35
    1947
  • 4
    Indian Love Call
    Chet Atkins
    Oscar Hammerstein II
    00:02:37
    1953
  • 5
    Firecrack Stomp
    Jimmie Lane
    Jimmie Lane
    00:02:46
    1953
  • 6
    Cuddle up a Little Closer LOVEY mine
    Merle Travis
    Karl Hoschna
    00:02:32
    1955
  • 7
    Dancing Girl
    Bo Diddley
    Bo Diddley
    00:02:23
    1955
  • 8
    Blue Bell
    Merle Travis
    Edward Madden
    00:02:20
    1956
  • 9
    (Up a) Lazy River
    Gene Vincent and his Blue Cap
    Hoagy Carmichael
    00:02:22
    1956
  • 10
    Stood Up
    Ricky Nelson
    Herrold Erma
    00:01:52
    1957
  • 11
    Bye Bye Love
    The Everly Brothers
    Felice Bryant
    00:02:18
    1957
  • 12
    It’s so Easy
    The everly brothers
    Buddy Holly
    00:02:10
    1958
  • 13
    Strollin Guitar
    Eddie Cochran
    Eddie Cochran
    00:01:53
    1959
  • 14
    Where OR When
    Dion and the Belmonts
    Richard Rodgers
    00:02:37
    1959
  • 15
    Blues for Hawaiians
    Chuck Berry
    Floyd Smith
    00:03:24
    1958
  • 16
    Fourth Man Theme
    Eddie Cochran
    Anton Karas
    00:02:02
    1959
  • 17
    Peter Gunn
    Duane Eddy
    Henry Mancini
    00:02:18
    1959
  • 18
    Walk Don’t Run
    The Ventures
    Johnny Smith
    00:02:04
    1960
  • 19
    Raunchy
    The Ventures
    Bill Justis
    00:02:17
    1960
  • 20
    Perfidia
    The Ventures
    Alberto Dominguez
    00:02:04
    1961
  • 21
    Caravan
    The Ventures
    Juan Tizol
    00:02:09
    1960
  • 22
    The Wanderer
    Dion
    Peter Maresca Ernest
    00:02:47
    1961
  • 23
    Papa-Oom-Mow-Mow (Surfin’ Bird)
    The Rivingtons
    Al Frazier
    00:02:26
    1962
  • 24
    Mama-Oom-Mow-Mow
    The Rivingtons
    Al Frazier
    00:02:30
    1962
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Blue Star
    The Shadows
    Victor Young
    00:02:44
    1961
  • 2
    The Wind
    The Jesters
    Nolan Strong
    00:03:23
    1960
  • 3
    Barbara-Ann
    The Regents
    Fred Fassert
    00:02:14
    1961
  • 4
    Surfin’
    The Beach Boys
    Brian Wilson
    00:02:10
    1961
  • 5
    Let’s go Trippin
    Dick Dale and the Del Tones
    Dick Dale
    00:02:09
    1961
  • 6
    Tequila
    The Ventures
    Chuck Rio
    00:02:44
    1962
  • 7
    Moon Dawg
    The Beach Boys
    Derry Weaver
    00:02:01
    1962
  • 8
    Your Love
    Lou Reed
    Lou Reed
    00:02:01
    1962
  • 9
    Coney Island Baby
    The excellents
    Vinny Catalano
    00:02:11
    1962
  • 10
    Miserlou
    Dick Dale and the Del Tones
    Compositeur Inconnu
    00:02:13
    1962
  • 11
    Sloop John B
    Dick Dale and the Del Tones
    Compositeur Inconnu
    00:02:50
    1962
  • 12
    Surfin Safari
    The Beach Boys
    Brian Wilson
    00:02:05
    1962
  • 13
    '409
    The Beach Boys
    Brian Wilson
    00:01:59
    1962
  • 14
    Pipeline
    The Chantays
    Brian Carman
    00:02:18
    1962
  • 15
    The rocket man
    Spotnicks
    Lev Knipper
    00:01:59
    1962
  • 16
    Orange Blossom Special
    Spotnicks
    Ervin Rouse
    00:02:17
    1962
  • 17
    The James Bond Theme
    The John Barry Seven and Orchestra
    Monty Norman
    00:01:46
    1962
  • 18
    The Shift
    The Beach Boys
    Brian Wilson
    00:01:52
    1962
  • 19
    Surfing Drums
    Dick Dale
    Dick Dale
    00:04:50
    1962
  • 20
    Shake and Stomp
    Dick Dale and the Del Tones
    Dick Dale
    00:02:09
    1962
  • 21
    Jack the Ripper
    Link Wray and His Ray Men
    Link Wray
    00:02:26
    1961
  • 22
    Bustin’ Surfboards
    The Tornadoes
    Gerald Sanders
    00:02:28
    1962
  • 23
    Church Key
    The Revels
    Norman Knowles
    00:01:57
    1959
  • 24
    Comanche
    The Revels
    Robert Hafner
    00:02:09
    1961
Livret

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The Birth of Surf Rock 1933-1962

Au début des années 1960 est né un style de rock évoquant la nouvelle mode du surf en Californie. Initialement instrumental à la guitare électrique, cet univers ensoleillé, symbole de liberté, de rencontres en maillot de bain, d’athlètes bronzés et de grosses vagues, a ensuite inspiré des chansons sur ce thème. Bruno Blum revient sur les racines et la naissance du surf rock en dévoilant et commentant d’irrésistibles enregistrements de ses précurseurs, comme le Hawaïen Sol Ho’opi’i, Chet Atkins, Duane Eddy mais aussi de ses premiers interprètes, dont les Ventures, Dick Dale et les Revels. Sans oublier les groupes vocaux comme les Beach Boys, qui ont commencé leur carrière en chantant le monde du surf, une partie intégrante du mythe américain.      Patrick Frémeaux

In the early 1960s, an instrumental, electric guitar rock sound alluding to the California surf trend was born. This sunny world, a symbol of freedom, dating in bathing suits, big waves and suntanned athletes soon inspired songs on this theme. Bruno Blum reflects on the roots and birth of surf rock and its precursors, unveiling and commenting on compelling recordings by Sol Ho’opi’i from Hawaii, Chet Atkins, Duane Eddy and some early surf rock performers including The Ventures, Dick Dale and The Revels. And of course vocal groups such as the Beach Boys, who started off singing about the surf world, an integral part of the American myth.            Patrick Frémeaux

 

DISC 1 - THE ROOTS OF SURF MUSIC

 1. THE HULA BLUES - Sol Ho’opi’i       2’55

 2. I LIKE YOU - Sol Ho’opi’i        3’11

 3. TEN GALLON BOOGIE - Pee Wee King       2’35

 4. INDIAN LOVE CALL - Chet Atkins    2’37

 5. FIRECRACK STOMP - Jimmie Lane 2’46

 6. CUDDLE UP A LITTLE CLOSER LOVEY MINE - Merle Travis  2’32

 7. DANCING GIRL - Bo Diddley 2’23

 8. BLUE BELL - Merle Travis       2’20

 9. (UP A) LAZY RIVER - Gene Vincent   2’22

10. STOOD UP - Ricky Nelson        1’52

11. BYE BYE LOVE - The Everly Brothers           2’18

12. IT’S SO EASY - Buddy Holly   2’10

13. STROLLIN’ GUITAR - Eddie Cochran           1’53

14. WHERE OR WHEN - Dion & the Belmonts   2’37

15. BLUES FOR HAWAIIANS - Chuck Berry      3’24

16. FOURTH MAN THEME Eddie Cochran        2’02

17. PETER GUNN - Duane Eddy    2’18

18. WALK DON’T RUN - The Ventures     2’04

19. RAUNCHY - The Ventures         2’17

20. PERFIDIA -The Ventures           2’04

21. CARAVAN - The Ventures          2’09

22. THE WANDERER - Dion         2’47

23. PAPA-OOM-MOW-MOW [Surfin’ Bird] - The Rivingtons    2’26

24. MAMA-OOM-MOW-MOW- The Rivingtons 2’30

DISC 2 - THE BIRTH OF SURF MUSIC

1. BLUE STAR - The Shadows      2’44

 2. THE WIND - The Jesters            3’23

 3. BARBARA-ANN - The Regents            2’14

 4. SURFIN’ - The Beach Boys       2’10

 5. LET’S GO TRIPPIN’ - Dick Dale        2’09

 6. TEQUILA - The Ventures           2’44

 7. MOON DAWG - The Beach Boys         2’01

 8. YOUR LOVE - Lewis Reed [Lou Reed]           2’01

 9. CONEY ISLAND BABY - The Excellents       2’11

10. MISERLOU - Dick Dale            2’13

11. SLOOP JOHN B - Dick Dale     2’50

12. SURFIN’ SAFARI - The Beach Boys    2’05

13. 409 - The Beach Boys      1’59

14. PIPELINE - The Chantays         2’18

15. THE ROCKET MAN - The Spotnicks  1’59

16. ORANGE BLOSSOM SPECIAL - The Spotnicks      2’17

17. THE JAMES BOND THEME - John Barry    1’46

18. THE SHIFT - The Beach Boys  1’52

19. SURFING DRUMS - Dick Dale            4’50

20. SHAKE AND STOMP - Dick Dale       2’09

21. JACK THE RIPPER - Link Wray and the Ray Men    2’26

22. BUSTIN’ SURFBOARDS - The Tornadoes      2’28

23. CHURCH KEY - The Revels    1’57

24. COMANCHE - The Revels        2’09

 

 

THE BIRTH OF SURF ROCK - 1933-1962

            Par Bruno Blum         

 

 

Commentaire d’un extraterrestre survolant la terre : Although your world wonders me,

With your majestic and superior cackling hen

Your people I do not understand, So to you I shall put an end

And you’ll never hear surf music again.

- Jimi Hendrix, “Third Stone From the Sun”, 1967

 

Bien que votre monde m’émerveille

Avec vos poules caquetantes majestueuses et supérieures

Je ne comprends pas vos peuples

Je vais donc mettre fin à votre existence

Et vous n’entendrez plus jamais de musique de surf.

- Jimi Hendrix, “Third Stone From the Sun”, 1967

 

LA NAISSANCE DU SURF ROCK

Le surf est une pratique traditionnelle, un divertissement sportif originaire de Hawaï. Il consiste à descendre, debout sur une planche, la pente des grosses vagues formées par la houle, nombreuses et particulièrement énormes à l’île de Maui.

Après avoir renversé la reine de Hawaï Lili’uokalani en 1894, les États-Unis ont annexé en 1898 l’archipel de Hawaï au cœur de l’océan Pacifique. Un grand nombre d’Américains a ensuite découvert le surf pendant la Seconde Guerre Mondiale en raison d’une forte présence de soldats de la Navy à la base de Pearl Harbor située à Honolulu. Le 21 août 1959, Hawaï est devenu par référendum le 50e état américain. Cette date marque aussi le début d’une véritable popularité du surf, spécialité hawaïenne, sur les plages du continent américain. Une vague de rock au son particulier et aux thèmes associés à ce sport a surgi de l’océan à son tour.

Le surf conquit d’abord le sud de la Californie, puis s’est progressivement répandu dans le monde, là où les vagues le permettent. En Europe, les premiers surfeurs modernes sont apparus sur la Côte des Basques, près de Biarritz, en 1956. Le surf y a succédé à la pratique traditionnelle du bodysurf où, depuis le XIXe siècle, le nageur se laisse porter par la vague à plat ventre sur une planche.

 

Un style de musique instrumentale, popularisée par le surfeur et guitariste américain originaire du Massa- chusetts Dick Dale a fait surface en Californie du sud pendant cette période, à la charnière des années 1950 et

60. Le succès de ses concerts, qu’il appelait les « stomps », notamment au Rendezvous Ballroom sur la plage de Balboa (Californie du Sud) de 1960 à 1961 ont beaucoup contribué à lancer ce phénomène de mode. Son premier succès instrumental Let’s Go Trippin’ en 1961, peu original, est réputé avoir lancé la vogue du rock surf. Gaucher utilisant une Stratocaster aux cordes très dures et montées pour un droitier, Dick Dale avait un doigté très personnel puis qu’il jouait sur des cordes montées à l’envers, comme le bluesman Albert King. Il a fait réaliser par Leo Fender un ampli spécial, plus puissant que ceux existants jusque-là, équipé d’un haut-parleur de 15 pouces J.B. Lansing. En outre, Freddie Tavares, un virtuose de la guitare slide qui conçut et dessina la Fender Stratocaster et différents amplis Fender avec Leo Fender, était un natif de Hawaï.

 

Le style rock de Dick Dale « le roi de la guitare surf » était principa- lement dérivé de ceux des guita- ristes solistes de country boogie comme Jimmie Lane en 1953 sur l’instrumental Firecracker Stomp, c’est à dire grosso modo du rockabilly, un style qu’il avait joué à ses débuts1. Il était aussi marqué par Bo Diddley2 (ici sur Dancing Girl de 1955, un titre proche du Surfing Drums de Dick Dale (inclus dans le disque 2) et de Bob Bogle avec les Ven- tures. Comme ses contemporains du petit monde du surf, Dale pui- sait dans différentes influences résumées ici chronologiquement. D’autres musiciens, comme Eddie Cochran3 à Los Angeles, les Ventures à Tacoma, les Shadows à Londres (« Apache4 », Blue Star) ou les Spotnicks à Gothenburg en Suède, utili- saient ce son de réverb pour guitare électrique dans ce genre fondamentalement instrumental.

 

La chanson américaine s’est ensuite approprié cette image ensoleillée, notamment avec les Beach Boys apparus en 1962 et Jan & Dean, qui ont donné une nou- velle dimension plus vocale à ce courant musical. Après une popularité importante, le rock surf a fait place à l’ex- traordinaire succès des Beatles, qui a rebattu les cartes du rock en 1964 et a modelé une nouvelle génération.

 

La culture surf et le son rock qui lui est associé ont connu un renouveau au début des années 1980 avec des groupes américains comme Jon & the Nightriders, les Surf Raiders, ou les Forgotten Rebels au Canada, anglais comme les Barracudas ou les Flying Pado- vanis et français comme les Play- Boys à Nice.

 

RÉVERB POUR GUITARE

Le son « surf » à la mode à partir de 1962 s’est principalement maté- rialisé avec une guitare électrique au son très clair, limpide, utilisant un effet artificiel de suggérant de grands espaces, de grandes vagues, comme ici sur Blue Star. Cette réverb était obtenue avec un boîtier contenant des ressorts vibrants, imitant la réverbéra- tion du son dans une grande salle. Ce dispositif avait été breveté en 1939 par Laurens Hammond, qui en équipait ses orgues depuis les années 1930. L’effet de réverb avait initialement été obtenu en enregistrant dans de grands studios comme celui, immense, de Columbia sur la 30e rue à New York (où fut enregistré le Kind of Blue de Miles Davis par exemple). Le producteur Bill Putnam fut le premier à enregistrer volontairement une réverb artificielle sur un harmonica et une guitare en plaçant un haut-parleur repris par un micro dans la salle de bains d’un studio à cet effet (« Peg o’ my Heart » par les Harmonicats en 1947). Toutefois, un effet de réverb artifi- cielle peut aussi être obtenu avec un système de grandes plaques de métal dont certains studios étaient équipés à la fin des années 1950 et d’autres mécanismes encore, mais ce sont les réverbs à ressorts, facilement trans- portables, que les guitaristes de cette période utilisaient principalement sur scène. La marque Fender a équipé son fameux amplificateur pour guitare, le Fender Twin, d’une réverb à ressorts à partir de la fin de l’été 1963 en réponse à la demande de ce son particulier, utilisé à cette époque par des groupes de premier plan comme les Ven- tures (album Surfing, 1963) ou encore les Beatles (« I Saw Her Standing There », 1963). Dès 1960 les Ventures ont compté parmi les pionniers des instrumentaux au son clair avec réverb sur leur premier succès, une reprise de Chet Atkins, Walk Don’t Run, composée initiale- ment par le guitariste de jazz Johnny Smith.

 

Le rock instrumental à la guitare électrique connaissait déjà une vogue importante depuis quelques années dans le monde blanc, notamment avec le succès de titres de Duane Eddy comme Peter Gunn (1960) au son clair « twang » caractéristique5, bien que sans réverb. The Tornadoes (à ne pas confondre avec les Anglais de « Telstar ») de Redlands, Californie ont également surfé sur la vague avec Bustin’ Surfboards — toujours sans réverb. Le style spécifiquement « surf » des instrumentaux rock pourrait néanmoins être, en principe, défini en partie par l’utilisation d’un son clair mais avec réverb, qui contraste avec le son plus sec, sans réverb, des prédécesseurs des Ventures et Dick Dale, notamment les grands guitaristes de rockabilly comme James Burton, Chet Atkins ou Scotty Moore. Avec l’exception notable de Cliff Gallup, le brillant guitariste des débuts de Gene Vincent, qui dès 1956 utilisait un effet analogue de délai (écho court) sur des titres de rockabilly comme « Be-Bop-A-Lula » ou, ici, le délicieux (Up a) Lazy River. Cet effet de délai était parfois couplé à la réverb, notamment par les Beatles et les Spotnicks.

 

VIBRATO POUR GUITARE

En outre, comme on peut l’entendre dans cette antho- logie, Cliff Gallup, Duane Eddy et Dick Dale utili- saient tous les trois la « barre trémolo », en fait un effet vibrato (« whammy bar »), le levier permettant de tendre et détendre les six cordes de leurs guitares tout en jouant. Cet effet vibrato installé sur le chevalet avait été introduit en 1929 par Clayton Orr « Doc » Kauffman, qui dès 1932 équipa de son dispositif Vibrola des gui- tares Rickenbacker. La marque Bigsby a appliqué ce principe à une guitare de Merle Travis dès la fin des années 1940, puis à différentes guitares Bigsby à partir de 1952. Rickenbacker, Gretsch, Hofner, Gibson et autres ont adopté son système. Les mécanismes de bras vibrato Kauffman ont équipé les guitares Fender Stratocaster à partir de 1954. La maîtrise du vibrato pour guitare a été remarquée chez Chet Atkins, Bob Bogle puis Nokie Edwards avec les Ventures et Hank Marvin avec les Sha- dows à Londres — entre autres.

 

LES RACINES

Le son particulier de ce jeu « twang » au bras vibrato rappelait ostensiblement l’effet des glissandos/portamendos de la guitare hawaïenne, c’est à dire du son « surf » originel. Les Hawaïens connaissaient la guitare espagnole depuis au moins les années 1830 mais ils l’accordaient en accords ouverts « slack », le k ho¯‘alu, et la jouaient à plat sur les genoux. Joseph Kekuku avait lancé ce style à l’île d’Oahu vers 1885.

 

La guitare hawaïenne est jouée à plat sur les genoux et les effets glissando sont obtenus par un morceau de métal pressé et glissé sur les cordes, le long du manche. Une version américaine moderne, la lap steel, est née dans les années 1920. Sol Ho’opi’i, un Hawaïen virtuose très influent, a participé à la mode américaine de la guitare hawaïenne, qui a fait une sensation exotique à Broadway dès les années 19206. Il a ensuite utilisé une lap steel moderne et son style attrayant a bouleversé la musique country américaine. La hula évoquée dans son Hula Blues de 1933 est une danse traditionnelle hawaïenne exécutée au son de tambours et d’un chant, le oli.

La lap steel acoustique s’est métamorphosée en guitare resonator en acier, avec résonateurs en acier, plus puissante, jouée contre le corps, notamment par des musiciens de blues et de bluegrass, avec un tube autour d’un doigt pour effectuer les glissandos slide sur le manche. Elle a été inventée par John Dopyera dans les années 1920.

 

La lap steel a aussi précédé la création de la guitare électrique inventée par George Beauchamp et construite par Adolph Rickenbacker, qui cherchaient à produire une amplitude sonore suffisante pour jouer dans les orchestres au côtés des puissants instruments à vent, et a électrifié une lap steel7.

 

La lap steel a aussi évolué vers la guitare pedal steel, une guitare électrique jouée à plat sur une table,

 

toujours avec un morceau de métal glissé d’une case à l’autre. La pedal steel permet de jouer dans plusieurs tonalités différentes grâce à un ingénieux système de pédales modifiant facilement l’accordage. Dérivée de la guitare hawaïenne et d’instruments africains (diddley bow), elle est vite devenue partie intégrante du son de la country du sud des États-Unis, comme on peut l’écouter ici à 0’ 56’’ sur un country boogie blanc, un proto-rockabilly, Ten Gallon Boogie8. Le roi du rock Chuck Berry a rendu un hommage vibrant aux Hawaïens et donc au surf avec son instrumental joué sur un instrument analogue sur Blues For Hawaiians en 19599.

 

La pedal steel n’a pas pour autant détrôné les guitaristes électriques plus conventionnels qui, comme les excellents Chet Atkins et Merle Travis, ont brillé dans la musique country avec un son très clair, sans distortion, « twang », avec bras vibrato mais sans effets de son artificiels dans les années 1940-50. Appliqué à des rythmes boogie, rock, issus des musiques afro- américaines, ce style de guitare country très efficace s’est transformé en guitare rockabilly (ici Ricky Nelson avec Joe Maphis à la guitare solo dans le pur rockabilly Stood Up, 1957). La guitare hawaïenne, la country, le country boogie, Chet Atkins, Merle Travis et le rockabilly ont vraisemblablement inspiré Dick Dale, et bientôt tout la vague du surf rock.

 

SURF ROCK

Le premier grand succès du rock instrumental joué avec une guitare au son clair, caractéristique du futur surf rock, date de l’été 1957 : le fameux Raunchy du saxophoniste Bill Justis, un membre de l’équipe de Sam Phillips au studio Sun de Memphis, avec Sidney Manker à la guitare et repris ici par les Ventures10. Duane Eddy a aussitôt adopté la formule (avec les interventions de saxophone mélodique caractéristiques de cette période) et en a tiré une série de succès, dont Peter Gunn en 1960 (en 1979 les B-52’s ont basé leur succès « Planet Claire » dessus). Le sax hurleur a aussi fait les beaux jours du surf rock des Revels, un groupe instrumental mis à l’honneur ici avec Church Key et dans le film Pulp Fiction de Quentin Tarantino avec Comanche. Sans oublier Link Wray, un des guitaristes emblématiques du son instrumental de cette époque.

 

Surtout connu pour ses compositions rock chantées, l’influent et doué Californien Eddie Cochran a néanmoins enregistré des instrumentaux à la guitare en précurseur, et ce avec réverb, dès 1959 : Fourth Man Theme et Strollin’ Guitar11 (passés inaperçus à l’époque) — avant même les Ventures. Les véritables fondateurs du son surf avec réverb ont bel et bien été les remarquables Ventures avec Bob Bogle à la guitare. Les Ventures ont ostensiblement surfé sur la nouvelle vague avec leur album Surfing en 1963, mais leurs instrumentaux au son clair de guitare électrique avec réverb était déjà établi avec leur premier album trois ans plus tôt. Leur succès Walk Don’t Run (paru en juin 1960) a marqué son époque, vite suivi par les Shadows en Angleterre (« Apache », juillet 1960). Les Ventures se spécialisaient dans l’interprétation à la guitare électrique de mélodies populaires arrangées en rock, comme Perfidia, Caravan ou Tequila ici12.

 

Le premier succès de Dick Dale, qui a débuté la mode estampillée « surf rock », a été enregistré un an plus tard. Son grand classique Miserlou, une reprise d’une composition traditionnelle de l’est méditerranéen (il était d’origine libanaise) arrangée en rock par Dick Dale and his DelTones n’a paru que le 21 avril 1962 après quelques disques chantés peu remarqués. Lui-même surfeur, Dick Dale organisait des concerts dans des clubs proches des plages de surf du sud de la Californie, attirant un public d’amateurs de surf. Un nombre croissant de groupes oubliés pour la plupart ont enregistré des instrumentaux à la guitare pendant cette période. Le plus inattendu fut peut-être les Spotnicks, le premier groupe suédois à réussir internationalement, qui en plein âge d’or de la conquête spatiale apparaissait sur scène avec des costumes de cosmonautes. Leur reprise de Orange Blossom Special, un classique du bluegrass rural des Rouse Brothers, qui initialement évoquait au violon le passage d’un train à vapeur, fut un succès en Australie et au Royaume-Uni en 1961. Même les Beach Boys, un groupe vocal, ont gravé des quasi instrumentaux de gui- tare claire avec réverb, comme ici Moon Dawg.

 

Le son de guitare « twang » avec réverb a fortement marqué l’époque pré-Beatles, culminant peut-être avec le célèbre thème de James Bond magistralement arrangé par John Barry. On le retrouve chez les Chan- tays, un groupe mené par le guitariste Bob Spickard à Orange County en Californie. Paru fin 1962, leur grand classique Pipeline fait allusion à une vague géante aussi dangereuse que légendaire, située sur des récifs au nord de l’île hawaïenne d’Oahu, où la formation de « tubes » sous la vague permet aux surfeurs les plus expérimentés de filer dans des tunnels d’eau.

 

VAGUE SURF

Mais pour le grand public améri- cain la vague du rock « surf » s’est véritablement concrétisée avec les morceaux chantés des Beach Boys, dont les premiers succès en 1962 ont rencontré un écho bien au-delà de la Californie. Influencé par une multitude de groupes vocaux afro-américains, le style des harmonies vocales et chœurs abondants était déjà largement employé par des artistes rock blancs comme Buddy Holly au Texas, les Everly Brothers à Memphis, et new-yorkais comme Lou Reed (alias Lewis Reed, son véritable nom ; Your Love est son premier enregistrement chanté, gravé en 1962). D’autres new-yorkais, les italo-américains Dion & the Belmonts, affirmaient eux aussi en chœur un esprit ultra-romantique, pas-de-sexe-avant-le-mariage avec leur balade à succès Where and When, un son que l’on retrouva chez les Beach Boys quelques mois plus tard (« The Lonely Sea »). Mais fatigué de ce conformisme cousu de fil blanc — et des reprises trop conventionnelles exigées par sa maison de disques —, l’héroïnomane Dion quitta son groupe vocal et interpréta une série de remarquables nouvelles chansons célébrant la liberté sexuelle avec un son volontairement plus rock. En phase avec l’esprit du surf, de ses bikinis et garçons bronzés, à l’aube des années soixante et de leur révolutionnaire libération sexuelle, avec The Wanderer (« Le vagabond ») bientôt repris par les Beach Boys, Dion DiMucci mettait en valeur de façon osée pour l’époque l’esprit de Casanova, du beau garçon charmeur qui va de fille en fille. Cette époque encore très conservatrice était sur le point d’être bou- leversée par l’élection en janvier 1961 du jeune Demo- crat progressiste John Kennedy — lui-même un infidèle notoire. New York, Boston et la Californie devinrent les fers de lance de ce courant de libération des stéréo- types du mariage, hébergeant volontiers libertins, gays et autres libres penseurs13. Quoique plus consensuels, les thèmes évoqués par les Beach Boys projetaient une image adolescente dessinant une Californie idyllique : belles voitures, hot rods14 (409), innocence, surf et amours.

 

D’une manière plus générale, le style des harmonies vocales qui ont inspiré Brian Wilson et ses Beach Boys emblématiques du surf avaient été développées avant eux par une pléthore de groupes de gospel, de variété et de rock à harmonies vocales, notamment les Four Freshmen qui ont marqué Wilson ou les Excellents chantant les amours à Coney Island. Ou à New York les Jesters, typiques d’un genre afro-américain que l’on a appelé plus tard le doo wop. Deux des morceaux les plus remarquables de la vague surf restent les succès « Surfin’ Bird » et « The Bird » des Trashmen en 1964, qui sont basés sur un mélange de Papa-Oom-Mow-Mow et Mama-Oom-Mow-Mow (1962) des Rivingtons, un groupe vocal afro-californien, caractéristique de cet esprit adolescent loufoque.

 

Toujours dans ce style, à New York le groupe de « doo wop » blanc The Regents a composé et enregistré en 1961 son grand succès Barbara-Ann, repris quelques mois plus tard par les Beach Boys avec un succès plus grand encore. Le style de ce classique a considérablement influencé les arrangements vocaux des Beach Boys, avec notamment la voix de tête en contrepoint à la mélodie du chant principal, une figure de style adoptée par Brian Wilson. L’utilisation de chœurs omniprésents se retrouve dans leurs classiques adolescents du genre, comme Surfin’ (leur premier enregistrement autoproduit), la reprise des Gamblers Moon Dawg, Surfin’ Safari, The Shift ou 409. Comme pour la soul naissante en cette période, l’héritage des groupes vocaux « bird groups » a façonné la musique populaire américaine grand public. Avec les Everly Brothers, Bo Diddley, Buddy Holly et quelques autres, il a constitué un ancrage stylistique définissant une partie substantielle et ensoleillée de l’esthétique dans la chanson américaine blanche des années 1960 qui a suivi, du « California Dreamin’ » des Mamas and Papas aux Byrds et à Simon & Garfunkel — sans oublier les Beatles.

 

Bruno Blum, été 2022.

 

Merci à Greg Alain, Denis “Chourave” Bouillet, Do Caillerez, Fred Martinez, Henry Padovani, Brian Setzer, Johnny Thunders, James

Trussart et Robin Wills.

 

© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS 2023

 

1.         Lire le livret et écouter The Indispensable Rockabilly 1951-1960 dans cette collection.

2.         Lire les livrets et écouter The Indispensable Bo Diddley 1955-1960 et volume 2 1959-1962 dans cette collection.

3.         Lire le livret et écouter The Indispensable Eddie Cochran 1955-1960 dans cette collection.

4.         «Apache» par les Shadows est aussi disponible sur Rock Instrumentals Story 1934-1962 dans cette collection.

5.         Lire le livret et écouter Rock Instrumentals Story 1934-1962 dans cette collection. Plusieurs titres extraits de cette anthologie auraient pu figurer ici.

6.         Lire le livret et écouter Hawaiian Music, Honolulu-Hollywood-Nashville 1927-1944 dans cette collection.

7.         Lire le livret et écouter Electric Guitar Story, Country Jazz Blues R&B Rock 1935-1962 dans cette collection. 6

8.         Lire le livret et écouter Country Boogie 1940-1948 dans cette collection.

9.         Blues for Hawaiians de Chuck Berry est un plagiat de «Floyd’s Guitar Blues» d’Andy Kirk avec le guitariste Floyd Smith, qui est disponible sur Electric Guitar Story, Country Jazz Blues R&B Rock 1935-1962 dans cette collection. Lire aussi le livret et écouter The Indispensable Chuck Berry 1954-1961 dans cette même collection.

10.       La version originale de Raunchy par Bill Justis est incluse dans Rock Instrumentals Story1934-1962 dans cette collection.

11.       Lire le livret et écouter Eddie Cochran 1955-1960 dans cette collection.

12.       La version originale de Tequila par les Champs est incluse dans Rock Instrumentals Story1934-1962 dans cette collection.

13.       Lire le livret et écouter Beat Generation - Hep Cats, Hipsters & Beatniks 1936-1962 dans cette collection.

14.       Lire le livret et écouter aussi Road Songs - Car Tune Classics 1942- 1962 dans cette collection.


 

THE BIRTH OF SURF ROCK MUSIC

Comment from an alien flying over the earth: “Although your world wonders me,

With your majestic and superior cackling hen Your people I do not understand,

So to you I shall put an end

And you’ll never hear surf music again.”

- Jimi Hendrix, “Third Stone From the Sun,” 1967.

 

Surfing is a traditional practice, a sporting entertainment originating in Hawaii. It consists of riding down, standing on a surfboard, the slopes of big waves shaped by the swell, many of which — and particularly huge ones — are to be found by the Maui Island beaches.

 

After overthrowing the Queen of Hawaii, Lili’uokalani in 1894, the United States annexed the Hawaii archipelago in 1898, in the centre of the Pacific Ocean. Many Americans then discovered surf during World War II, because of the large number of Navy seamen and soldiers stationed at Honolulu’s Pearl Harbor base. On August 21, 1959, Hawaii became the fiftieth American state by referendum. This date also marks the beginning of surfing, a Hawaiian speciality, as a trend on the American continent’s beaches. In turn, a wave of rock music with a particular sound, and themes linked to this sport, also emerged “out of the ocean”.

 

Surfing first conquered California and gradually spread around the world, at least where waves would allow it.

In Europe, the first modern surfers appeared in 1956 on the French Côte des Basques (once named Guyenne), near Biarritz. Surfing came after the traditional bodysurfing practice, where swimmers would lie down on a plank and slide down the waves, which had been happening since the 19th century.

 

 

An instrumental music style, popularised by American surfer and Massachusetts-born guitar player Dick Dale, surfaced in California during the transition between the 1950s and 1960s. The success of his shows, which he called ‘stomps’, in particular at the Rendezvous Ballroom on Balboa beach (South California) in 1960/1961, contributed greatly to starting this trend. His first instrumental hit record, Let’s Go Trippin’ in 1961, is fairly run-of-the-mill, but reputedly kicked off the surf rock craze. A left-handed player, Dick Dale used a very personal fingering as he favoured a Stratocaster with heavy gauge strings, set for a right-handed guitarist — the wrong way around, like bluesman Albert King. He also had Leo Fender build him a special guitar amplifier, fitted with a 15 inch J.B. Lansing speaker, which was more powerful than the already existing ones. On top of this, Freddie Tavares, a slide guitar virtuoso who’d conceived and designed the Fender Stratocaster and several Fender amps with Leo Fender, was a Hawaiian native.

 

The Dick Dale ‘King of Surf Guitar’ rock style was mainly derived from that of country boogie soloists such as Jimmie Lane’s, heard here on his 1953 Firecracker Stomp — basically rockabilly, a style Dale had played in his formative years1. Bo Diddley2 had also left a mark on him, as heard on Dancing Girl, a tune similar to Dick Dale’s Surfing Drums (see Disc 2) and so did The Ventures’ Bob Bogle.

As did his contemporaries in the relatively small surf world, Dale drew from various influences, summarised chronologically here. Other musicians, such as Eddie Cochran3 in Los Angeles, The Ventures in Tacoma, The Shadows in London (“Apache4”, Blue Star) and The Spotnicks in Gothenburg, Sweden, also used this signature electric guitar reverb sound for what was essentially an instrumental genre.

 

American songsters got hold of this sunny image, most obviously with The Beach Boys, who first appeared in 1962, followed by Jan & Dean, giving a new vocal dimension to this musical wave. Shortly after its wide popularity, surf rock made way for the extraordinary success of The Beatles, which reshuffled the rock cards in 1964 and modeled a new generation.

 

Surf culture, and the rock sound associated with it, enjoyed a revival in the early 1980s, with American groups including Jon & the Nightriders, The Surf Raiders, The Forgotten Rebels in Canada, British bands like The Barracudas and The Flying Padovanis, and French ones like Les Play-Boys in Nice.

 

GUITAR REVERB

The “surf” sound became really trendy in 1962 and pretty much materialised into a clean, clear electric guitar sound, using an artificial reverberation effect, suggesting great waves and great spaces, as heard here on Blue Star. This reverb could be obtained with a box containing vibrating springs that imitated the reverberation sound of a large room.

This device was patented in 1939 by Laurens Hammond, who had been installing them on his organs since the 1930s. Initially, the reverb effect had been obtained by recording in large studios, such as the immense Columbia Studio on New York’s 30th street (where Miles Davis’ Kind of Blue was recorded, for instance). Producer Bill Putnam was the first to deliberately use an artificial reverb on a harmonica and a guitar, by placing a loudspeaker in a studio bathroom to create this effect (for The Harmonicats’ “Peg o’ my Heart”, in 1947).

 

However, an artificial reverb can also be created with a system of large metal plates, featured in some studios in the late 1950s, and yet other mecanisms, but guitar players favoured spring reverbs because they were small enough and easy to carry to their live shows. The Fender brand set its famous guitar amplifier, the Fender Twin, with a reverb, as from the late summer of 1963, to answer the demand for this specific sound, which was used at the time by leading bands like The Ventures (Surfing, 1963) and of course The Beatles (“I Saw Her Standing There”, 1963). As early as 1960, The Ventures could be counted as pioneers of clean guitar instrumentals with their first hit record, a Chet Atkins cover, Walk Don’t Run, composed by jazz guitar player Johnny Smith.

 

Instrumental rock on the electric guitar had already been popular for a few years in the white music world, particularly with the success of Duane Eddy tunes like Peter Gunn (1960) and its signature “twangy” sound5, although he did not use a reverb then. The Tornadoes (no relation to the British group of the same name, of “Telstar” fame) from Redlands, California also surfed this wave with their Bustin’ Surfboards — still without a reverb.

Nonetheless, the specifically “surf” style of instrumental rock might be, at least in principle, partly defined by the use of a clean sound, with a reverb, which contrasts with the more dry sound of The Ventures and Dick Dale predecessors, as typified by classic rockabilly lead guitarists including James Burton, Chet Atkins & Scotty Moore. A notable exception to this style is the brilliant Cliff Gallup, Gene Vincent’s first guitar player, who used a similar “delay” effect (short echo) on rockabilly numbers like “Be-Bop-A-Lula” as early as 1956 or, as heard here, on the fine (Up a) Lazy River. This delay effect was sometimes associated with reverb, as The Beatles and The Spotnicks used.

 

GUITAR VIBRATO

Furthermore, as heard on this anthology, all three guitarists, Cliff Gallup, Duane Eddy and Dick Dale used the “tremolo arm,” which was in fact a vibrato effect (“whammy bar”), a lever that could stretch or loosen their guitars’ six strings while they played. This vibrato effect, set on the guitar bridge, was introduced in 1929 by Clayton Orr “Doc” Kauffman, who installed his Vibrola device on Rickenbacker guitars as early as 1932. Bigsby built a similar system on one of Merle Travis’ guitars at the end of the 1940s, then did the same on several Bigsby brand guitars from 1952 onwards.

 

Rickenbacker, Gretsch, Hofner, Gibson and others adopted his system. The Kauffman vibrato arm mechanism was set on Fender Stratocaster guitars as early as 1954. A mastery of the guitar vibrato arm was noticed with Chet Atkins, Bob Bogle and then Nokie Edwards’ work with The Ventures and Hank Marvin’s with The Shadows in London — among others.

 

THE ROOTS

This particular vibrato arm ‘twang’ sound conspicuously reminded listeners of the slide/glissando/portamendo effect heard in vintage Hawaiian guitar — the original surf sound, that is. Hawaiians knew of the Spanish guitar, since at least the 1830s, but they tuned it in signature ‘slack key’ open tuning, the k ho¯‘alu, and played it flat on their lap. Joseph Kekuku had popularised this style on Oahu Island around 1885.

 

Played flat on the knees, Hawaiian guitar’s slide effects are obtained with a piece of metal pressed and slid on the strings, along the neck. A modern American version of it, the lap steel, was born in the 1920s6. Influential Hawaiian virtuoso Sol Ho’opi’i contributed to the Hawaiian guitar trend in America and caused a sensation on Broadway as early as the 1920s. He then used a modern lap steel and his appealing style was adopted by American country music for years to come. The hula alluded to in his Hula Blues is a traditional Hawaiian dance performed to the sound of drums and chanting, the oli.

 

The acoustic lap steel morphed into the resonator steel guitar, which features steel resonators. Louder, it is played held against the body, and was appreciated by many blues and bluegrass musicians who used a tube/bottleneck to play slide effects on the neck. It was invented by John Dopyera in the 1920s.

 

The lap steel guitar also preceded the creation of the electric guitar, invented by George Beauchamp and built by Adolf Rickenbacker.

 

Both sought to deliver enough volume to include a guitar in big bands, alongside loud horns, and so they electrified the lap steel7.

 

The lap steel also evolved into the pedal steel guitar, an electric guitar played on a flat table, still using a piece of metal slid from one fret to the other. The pedal steel allows one to play in different keys thanks to an ingenious pedals system that

can easily modify the tuning. Derived from the Hawaiian guitar and African instruments (such as the diddley bow), it soon became an integral part of Southern USA country music, as heard here at 0’ 56 on a white country boogie, a proto- rockabilly number entitled Ten Gallon Boogie8. The king of rock ‘n’ roll, Chuck Berry, paid a tribute to Hawaiians — and therefore to surf — with an instrumental tune played on a similar instrument, his 1959 Blues For Hawaiians9.

 

For all that, the pedal steel guitar did not dethrone more conventional electric guitar players who, like the excellent Chet Atkins and Merle Travis, shone in 1940-1950s country music with their very clear, clean, no-distortion sound and ‘twang’ with a vibrato arm, but without any artificial sound effects. Applied to boogie & rock, which were both inherited from African-American music, this type of very effective country guitar evolved into the rockabilly guitar (hear Ricky Nelson, with Joe Maphis on lead guitar, on Stood Up, genuine 1957 rockabilly). Hawaiian guitar, country, country boogie, Chet Atkins, Merle Travis and rockabilly sure enough inspired Dick Dale, and soon the whole surf rock wave.

 

SURF ROCK

The first big instrumental rock tune played with a crystal- clear clean sound, typical of surf rock, came up in the summer of 1957: the notorious Raunchy by sax player Bill Justis, featuring Sidney Manker on guitar, covered here by The Ventures10. Duane Eddy picked up on the formula right away (including the era-defining melodic sax licks of the time) and pulled off a bunch of hits including Peter Gunn in 1960 (in 1979 The B-52’s based their “Planet Claire” hit on it). The screaming sax also contributed to surf rock’s heyday with The Revels, given pride of place here with Church Key and in Quentin Tarantino’s film Pulp Fiction, which includes Comanche. Not forgetting Link Wray, one of the most emblematic instrumental guitarists of the time.

 

Mainly known for his vocal rock classics, the influential, gifted Californian Eddie Cochran was nevertheless a precursor of guitar instrumentals, including reverb, as he recorded Fourth Man Theme and Strollin’ Guitar11 in 1959 — even before The Ventures. The true founders of the surf rock sound with reverb were nevertheless the remarkable Ventures with Bob Bogle on guitar. The Ventures openly surfed the new wave with their 1963 Surfing album, but their instrumentals with a clean guitar sound were already a household style three years before this. Their big hit, Walk Don’t Run (released in June 1960), left a mark on this period, soon followed by The Shadows in England (“Apache”, July 1960). The Ventures specialised in performing rock arrangements of popular melodies on the electric guitar, as in Perfidia, Caravan and Tequila here12.

It was Dick Dale’s first hit record that started off the surf rock label. It was recorded a year later, in 1961. His big classic, Miserlou, a cover version of a traditional composition from the Middle East (he was of Lebanese origin) arranged in rock style by Dick Dale and his Del-Tones, was only released on April 21, 1962 after a few unnoticed vocal records. Himself a surfer, Dick Dale set up some shows in clubs near Southern California surfing beaches, attracting an audience of surfing amateurs.

 

A growing number of mostly forgotten groups recorded some guitar instrumentals at the time. The most unexpected of them all was perhaps The Spotnicks, the first internationally-famous Swedish group, who appeared onstage wearing their trademark astronaut outfits. Their cover version of Orange Blossom Special, a bluegrass classic first intended to evoke a steam-powered train on the violin, was a hit in Australia and the UK in 1961. Even The Beach Boys, a vocal group, recorded some instrumentals with a clean sound and reverb, as heard here on Moon Dawg.

 

The twangy guitar sound with a reverb left a strong mark on the pre-Beatles era, perhaps culminating with the world- famous James Bond Theme, masterfully arranged by John Barry. It can also be heard with The Chantays, a group led by guitarist Bob Spickard in Orange County, California. Released at the tail end of 1962, their great classic Pipeline alludes to a legendary, dangerous, giant wave on the north reef of the Oahu Island in Hawaii, where the building up of “tubes” allows the most experienced surfers to glide in tunnels of water.

 

SURF WAVE

However, to the general American public, the ‘surf’ wave mainly materialised in vocal performances by The Beach Boys. Their early hits of 1962 reached far beyond California.

 

The vocal harmony and backing vocal group’s style was much influenced by a multitude of African-American vocal groups, and was widely used by the likes of Buddy Holly in Texas, the Everly Brothers in Memphis, and Brooklyn New Yorkers, such as Lou Reed (aka Lewis Reed, his real name; Your Love is his first vocal recording, cut in 1962).

 

More New Yorkers, such as Italian-Americans Dion & The Belmonts also asserted an ultra-romantic, no-sex-before- marriage spirit, with a multitude of vocal harmonies on their successful Where and When balad, a style soon found again in The Beach Boys recordings a few months later (“The Lonely Sea”). But heroin addict Dion soon tired of this conformist, easy-to-see-through bore — and resented the cover versions of conventional Tin Pan Alley standards his record company demanded. He left his vocal group to perform a number of remarkable new songs celebrating sexual freedom, in a deliberate, rock style.

 

His approach was in phase with the spirit of surf, its bikinis and suntanned boys at the dawn of the Sixties and its revolutionary sexual freedom coming up. In a daring way for the time, Dion DiMucci’s The Wanderer (soon recorded by The Beach Boys) highlighted the spirit of Casanova, a charming young man who went from girl to girl. This still very conservative time was about to be shaken by the January 1961 election of a young, progressive Democrat, John Kennedy — himself a notoriously unfaithful man.

New York, Boston and California spearheaded this wave of progressive freedom, where some stood against marital stereotypes, welcoming gays, free-thinkers and libertines13.

 

Although more consensual, the themes sung by The Beach Boys projected a teenage image related to an idyllic California: nice cars, hot rods14 (409), innocence, surf and love. In a more general way, the style of vocal harmonies that inspired the surf-emblematic Brian Wilson and his boys had been developed earlier by plethoric gospel, pop and rock ‘n’ roll harmony groups before them, i.e. The Four Freshmen, who’d impressed Wilson, and the likes of The Excellents, who sing about love on Coney Island here. Also in New York, there were The Jesters, with a typical vocal style later dubbed “doo wop”.

 

Two of the most remarkable tracks from the surf era remain the 1964 hits “Surfin’ Bird” and “The Bird” by The Trashmen, both based on a mix of Papa-Oom-Mow-Mow and Mama-Oom- Mow-Mow (1962) by The Rivingtons, an Afro-Californian vocal group characteristic of this zany teenage spirit.

 

Also in this same style, the white “doo wop” group, The Regents, from New York, had composed and recorded their 1961 hit Barbara-Ann, soon recorded even more successfully by The Beach Boys. The style of this classic tune much influenced The Beach Boys vocal arrangements, especially the falsetto voice singing the counterpoint to the main melody, a stylistic device Brian Wilson made his own.

The use of constant backing vocals can be found on their classic teenage hits, including Surfin’ (their first self- produced recording), a cover of The Gamblers’ Moon Dawg, as well as Surfin’ Safari, The Shift and 409. Just as the legacy of vocal “bird groups” shaped the burgeoning soul music of this period, it indeed also molded pop music for the general American public. Along with The Everly Brothers, Bo Diddley, Buddy Holly and a few others, it established a stylistic anchor defining a sunny, carefree blueprint for the white American song of the 1960s, including The Mamas and Papas’ “California Dreamin’” to come, The Byrds and Simon & Garfunkel — not to mention The Beatles.

 

Bruno Blum, summer of 2022. Thanks to Chris Carter for proofreading.

© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS 2023

 

1.         Read the booklet and listen to The Indispensable Rockabilly 1951-1960 in this series.

2.         Read the booklet and listen to The Indispensable Bo Diddley 1955-1960 and volume 2 1959-1962 in this series.

3.         Read the booklet and listen to The Indispensable Eddie Cochran 1955-1960 in this series.

4.         The Shadows’ “Apache” is also included on Rock Instrumentals Story 1934-1962 in this series.

5.         Read the booklet and listen to Rock Instrumentals Story 1934-1962 in this series. Some tracks on that anthology could have been included here — and a few are.

6.         Read the booklet and listen to Hawaiian Music, Honolulu-Hollywood-Nashville 1927-1944 in this series.

7.         Read the booklet and listen to Electric Guitar Story, Country Jazz Blues R&B Rock 1935-1962 in this series.

8.         Read the booklet & listen to Country Boogie 1940-1948 in this collection.

9.         Chuck Berry’s Blues for Hawaiians plagiarises Andy Kirk’s “Floyd’s Guitar Blues,” featuring Floyd Smith on the guitar, which is available on Electric Guitar Story, Country Jazz Blues R&B Rock 1935-1962 in this series. Also read the booklet and listen to The Indispensable Chuck Berry 1954-1961 in this series.

10.       The original version of Raunchy by Bill Justis is included on Rock Instrumentals Story1934-1962 in this series.

11.       Read the booklet and listen to Eddie Cochran 1955-1960 in this series.

12.       The original version of Tequila by The Champs is included in Rock Instrumentals Story1934-1962 in this series.

13.       Read the booklet and listen to Beat Generation - Hep Cats, Hipsters & Beatniks 1936-1962 in this series.

14.       Also read the booklet and listen to Road Songs - Car Tune Classics 1942-1962 in this series.

 

 


 

DISCOGRAPHY

 

THE BIRTH
OF SURF ROCK
1933-1962

 

 

DISC 1 - THE ROOTS OF SURF ROCK

 

1. THE HULA BLUES - Sol Ho’opi’i and his Novelty Quartette

(John Avery Noble, Albert Cunha aka Sunny Cunha)

Salomon Ho’opi Ka’ai’ai as Sol Ho’opi’i-National Hawaiian lap steel acoustic guitar, v; ukulele, v; g, vb; b. Possibly Los Angeles or Hollywood. October 4, 1933.

 

2. I LIKE YOU - Sol Ho’opi’i and his Novelty Quartette

(Andy Iona, Samuel Koki)

Salomon Ho’opi Ka’ai’ai as Sol Ho’opi’i-National Hawaiian lap steel acoustic guitar; string b; vocal, vocal chorus. Possibly Los Angeles or Hollywood, 1934.

 

3. TEN GALLON BOOGIE - Pee Wee King & His Golden West Cowboys

(Julius Frank Anthony Kuczynski aka Pee Wee King, Henry Ellis Stewart aka Redd Stewart)

Henry Ellis Stewart as Redd Stewart-lead v; Julius Frank Anthony Kuczynski as Pee Wee King-accordion; pedal steel g, el g, violin, b, Harold McDonald as Sticks McDonald-d; vocal chorus. RCA Victor 20-2366-A. Chicago, Illinois, April 11, 1947. 1947.

 

4. INDIAN LOVE CALL - Chet Atkins and his Colorado Mountain Boys

(Oscar Greeley Clendenning Hammerstein II, Otto Abels Hauerbach aka Otto Harbach, Rudolf Friml)

Chester Burdon Atkins at Chet Atkins-el g; George Warren Barnes as George Barnes-acoustic g, Harold Siegel-ac b. RCA Victor LPM-3163, 1953.

 

5. FIRECRACK STOMP - Jimmie Lane

(? as Jimmie Lane)

Possibly Jimmie Lane, el g; acoustic g, violin, ac b.

4 Star 45-1630, Los Angeles, California, 1953.

Note: Jimmie Lane is probably a pseudonym.

6. CUDDLE UP A LITTLE CLOSER LOVEY MINE - Merle Travis

(Karl Hoschna, Otto Abels Hauerbach aka Otto Harbach).

Merle Robert Travis as Merle Travis-el g. Capitol F3194, July 1955.

 

7. DANCING GIRL - Bo Diddley

Ellas Bates McDaniel as Bo Diddley-g, v; Jodie Williams, g; Willie Dixon-b; Clifton James-d; Jerome Green-maracas. Chess Studio, Chicago, November 11, 1955.

8. BLUE BELL - Merle Travis

(Edward Madden, Theodore F. Morse)

Merle Robert Travis as Merle Travis-el g.

Capitol T 650, 1956.

 

9. (UP A) LAZY RIVER - Gene Vincent & His Blue Caps

(Hoagland Howard Carmichael as Hoagy Carmichael, Sidney Arnandan as Sidney Arodin)

Vincent Eugene Craddock as Gene Vincent-v; Clifton e. Gallup as Cliff Gallup-el g; Willie Williams aka Wee-rg; Jack Neal-b; Richard Harrell aka Dickie Harrell-d. produced by Ken Nelson. Mort Thomasson, engineer. Owen Bradley’s studio, Nashville, Tennessee, June 25, 1956.

10. STOOD UP - Ricky Nelson

(Erma Herrold, Willis Dickerson as Dub Dickerson)

Eric Hilliard Nelson as Ricky Nelson-v; Otis Wilson Maphis as Joe Maphis-el g; James Burton-ac g; b, Earl Palmer-d. Hollywood, late 1957. Imperial, December 9, 1957.

 

11. BYE BYE LOVE - The Everly Brothers

(Felice Bryant, Diadorius Boudleaux Bryant as Boudleaux Bryant)

Isaac Donald Everly as Don Everly-v, ac g; Phillip Everly as Phil Everly-v; Chet Atkins-el g; Ray Quarles Edenton-g; Floyd Taylor Chance as Lightnin’ Chance-ac b; Murrey Mizell Harman as Buddy Harman-d. Produced by Archibald Martin Bleyer as Archie Bleyer. RCA Victor Studio, Methodist Television, Radio and Film Commission, 1525 McGavock St., Nashville, Tennessee, March 1, 1957.

 

12. IT’S SO EASY - Buddy Holly

(Charles Hardin Holley as Buddy Holly, Norman Eugene Petty)

Charles Hardin Holley as Buddy Holly-v, g; Tommy Allsup-lead g; Joe B. Mauldin-b on 2; George Atwood-b on 3; Jerry Ivan Allison-d; The Roses (Robert Linville, Ray Rush, David Bigham)-backing v overdubbed on May 27, 1958 (on 2 only). Produced by Norman Eugene Petty. Norman Petty Studio, Clovis, New Mexico, May 25, 26, 1958.

 

13. STROLLIN’ GUITAR - Eddie Cochran

(Ray Edward Cochrane aka Eddie Cochran, Jerry Capehart)

Ray Edward Cochrane as Eddie Cochran-g, overdubbed g; unknown b. Goldstar Studio, Hollywood, August 26, 1959:

 

14. WHERE OR WHEN - Dion & the Belmonts

(Richard Charles Rodgers aka Richard Rodgers, Lorenzo Milton Hart as Lorenzo Hart)

Dion Francis DiMucci as Dion -lead v; Carlo Mastrangelo-bass v-Angelo d’Aleo-tenor v; Fred Milano-v; ts, ac g, ac b, d. Produced by Gene Schwartz. New York. Laurie EP 302, November, 1959.

 

15. BLUES FOR HAWAIIANS - Chuck Berry [Floyd’s Guitar Blues]

(Floyd Smith)

Charles Edward Anderson Berry as Chuck Berry-g, v, overdubs: 2nd g, electraharp guitar, p, d; unknown b, possibly Berry. Produced by Lejzor Czyz as Leonard Chess and Fiszel Czyz as Phil Chess, Chess Studio, Chicago, February 28, 1958.

Note: Blues for Hawaiians is a Floyd Smith composition originally named Floyd’s Guitar Blues, as recorded in 1939 by Andy Kirk and his Clouds of Joy and available on Electric Guitar Story, Country Jazz Blues R&B Rock 1935-1962 in this series.

 

16. FOURTH MAN THEME Eddie Cochran

(Jerry Capehart, adapted from The Third Man Theme by Anton Karas)

Ray Edward Cochrane as Eddie Cochran-v, g; Jim Stivers-p; Dave Shrieber-b; Gene Ridgio-d; Goldstar Studio, Hollywood, August 25, 1959.

 

17. PETER GUNN - Duane Eddy, his “Twangy” Guitar and the Rebels

(Enrico Nicola Mancini aka Henry Mancini)

Duane Eddy-g; Steve Douglas or Plas Johnson-ts; Al Casey or Bobby Wheeler-b; Bob Taylor or Mike Bermani-d. Produced by Barton Lee Hazlewood as Lee Hazelwood and Lester Sill. Phoenix, Arizona, 1959.

 

18. WALK DON’T RUN - The Ventures

(Johnny Henry Smith III aka Johnny Smith)

Robert Lenard Bogle as Bob Bogle-lead g; Don Wilson-rhythm g; Nole Floyd Edwards as Nokie Edwards-b; Skip Moore-d. Produced and recorded by Joe Boles, Joe Boles basement studio, Seattle, Washington, 1960. Liberty, June 1960.

 

19. RAUNCHY - The Ventures

(William Everett Justis Jr. aka Bill Justis, Sidney Manker)

Same as above, Howie Johnson on drums. 1960.

 

20. PERFIDIA -The Ventures

(Alberto Domínguez Borrás as Alberto Domínguez)

Same as 18, Howie Johnson on drums. 1960. Liberty, 1961.

 

21. CARAVAN - The Ventures

(Juan Tizol Martínez, Edward Kennedy Ellington aka Duke Ellington)

Same as 18, Howie Johnson on drums. 1960.

 

22. THE WANDERER - Dion

(Ernest Peter Maresca)

Dion Francis DiMucci as Dion-lead v; The Del-Satins (Stan Zizka, Fred Ferrara, Tom Ferrara, Leslie Cauchi, Bobby Failla)-vocal chorus; Jerome Richardson-as; Alonzo Westbrook Lucas as Bobby Lucas-ts; Johnny Falbo-g; John Paul Pizzarelli as Bucky Pizzarelli-g; Milton John Hinton as Milt Hinton-ac b; David Albert Francis as Panama Francis-d. Produced by Richard Landis. New York, late 1961.

 

23. PAPA-OOM-MOW-MOW [Surfin’ Bird] - The Rivingtons

(Al Frazier, Carl White, John Harris, Turner Wilson, Jr. aka Rocky Wilson) Carl White-lead v; Al Frazier-tv; Turner Wilson, Jr. as Rocky Wil- son-bass v; John Harris as Sonny Harris-bar v. Produced by Kim Fowley, Jack Levy, Adam Ross. Los Angeles, 1962.

Note: The Trashmen based their 1964 hit song “Surfin’ Bird” on “Papa-Oom-Mow-Mow.”

 

24. MAMA-OOM-MOW-MOW [The Bird] - The Rivingtons

(Al Frazier, Carl White, John Harris, Turner Wilson, Jr. aka Rocky Wilson) Carl White-lead v; Al Frazier-tv; Turner Wilson, Jr. as Rocky Wil- son-bass v; John Harris as Sonny Harris-bar v. Produced by Kim Fowley, Jack Levy, Adam Ross. Los Angeles, 1962.

Note: In 1964 The Trashmen based their song “The Bird” on “Mama-Oom-Mow-Mow.”

 

 

DISC 2 - THE BIRTH OF SURF MUSIC

 

1. BLUE STAR - The Shadows

(Albert Victor Young, Edward Heyman)

Brian Robson Rankin aka Hank Brian Marvin as Hank Marvin-lead g; Bruce Cripps as Bruce Welch-rhythm guitar; Terence Harris as Jet Harris-b; Daniel Joseph Anthony Meehan as Tony Meehan-d. Produced by Norman William Paramor as Norrie Paramor, engineered by Malcolm Addey. Studio 2, Abbey Road Studios, London, February 28, 1961.

2. THE WIND - The Jesters

(Nolan Strong, Quentin Eubanks, Willie Hunter, Julian Guitierrez, Bob Edwards aka Chico Edwards, Devora Brown)

Lenny McKay-lead v; Adam Jackson-falsetto v; Anthony Smith as Jimmy Smith (second tenor), Leo Vincent-bar v; Noel Grant bass v; b, d. Produced by Paul Winley. Winley Records, 1960.

 

3. BARBARA-ANN - The Regents

(Fred Fassert)

Gaetano Villari as Guy Villari-lead v; Sal Cuomo-tenor v; Chuck Fassert- tenor v; Ernest Peter Maresca as Ernie Maresca-lead v; Don Jacobucci-ts; Tony Gravagna-b; d. New York, 1958. Cousins Records, March 1961.

 

4. SURFIN’ - The Beach Boys

(Brian Douglas Wilson aka Brian Wilson, Mike Edward Love aka Mike Love)

Brian Douglas Wilson as Brian Wilson-v, hand-tapped snare d; Dennis Wilson-v; Carl Wilson-v, ac g; Mike Edward Love as Mike Love-v; Alan Charles Jardine as Al Jardine-v, ac b. Produced by Brian Douglas Wilson aka Brian Wilson and Murry Gage Wilson.

World Pacific Studios, Los Angeles, November, 1961. Candix Records, November 27, 1961.

 

5. LET’S GO TRIPPIN’ - Dick Dale & his Del-Tones

(Richard Anthony Monsour aka Dick Dale)

Unknown-v; Richard Anthony Monsour as Dick Dale-ts, el g; Line-up may include Arthur Henry Munson as Art Munson-g; Nick O’Malley-g; William C. Barber as Bill Barber Sr.-p; Rick Rillera-b; Jerry Stevens-d. Produced by Richard Anthony Monsour as Dick Dale and Jim Monsour. Possibly Rendezvous Ballroom, Balboa, Southern Los Angeles. Deltone, 1961.

 

6. TEQUILA - The Ventures

(Danny Flores aka Chuck Rio)

Robert Lenard Bogle as Bob Bogle-lead g; Don Wilson-rhythm g; Nole Floyd Edwards as Nokie Edwards-b; Howie Johnson-d. Produced by Josie Wilson & Bob Reisdorff. Hollywood, California, 1962.

 

7. MOON DAWG - The Beach Boys

(Derry J. Weaver)

Brian Douglas Wilson aka Brian Wilson-v, b; Carl Wilson-lead g, v; Dennis Wilson-v, d; David Marks-rhythm g; Mike Edward Love as Mike Love-v. Produced by Brian Douglas Wilson aka Brian Wilson and Nikolas Kostantinos Venetoulis as Nick Venet. Capitol Basement Studios, Hollywood, August 1962. Capitol, October 1, 1962.

8. YOUR LOVE - Lewis Reed [Lou Reed]

(unknown, possibly Lou Reed)

Lewis Allen Reed as Lewis Reed aka Lou Reed-lead v; vocal chorus, ts; b, d. Produced by Abraham Shadrinsky aka Robert Abraham Shad as Bob Shad. New York City, 1962.

Note: Along with “Merry Go ‘Round” recorded at the same session, “Your Love” is Lou Reed’s earliest vocal recording.

 

9. CONEY ISLAND BABY - The Excellents

(Vincenza Catalano aka Vinny Catalano, Peter Alonzo)

John Kuse-lead v; George Kuse, Denis Kestenbaum, Phil Sanchez, Joel Feldman, Chuck Epstein-v; vibraphone, b, d. Produced and arranged by Vincenza Catalano aka Vincent Catalano as Vinny Catalano. Blast Records, 1962.

 

10. MISERLOU - Dick Dale & His Del-Tones

(unknown, possibly Dimitri Patrinos, adapted by Fred Wise, Nicholas Roubanis, Milton Lieberman aka Milton Leeds, Sidney Keith Rosenthal as Sidney Keith Russell, Chaim Tauber)

Unknown v; Richard Anthony Monsour as Dick Dale-el g; Line-up may include Arthur Henry Munson as Art Munson-g; Nick O’Malley-g; William C. Barber as Bill Barber Sr.-p; Rick Rillera-b; Jerry Stevens-d. Produced by Richard Anthony Monsour as Dick Dale and Jim Monsour. Possibly Rendezvous Ballroom, Balboa, Southern Los Angeles. Deltone, November 1962.

Note: The Middle East song “Misirlou” (recorded by Turkish, Jewish, Lebanese, Arabic, Greek, Armenian, musicians) is spelled “Miserlou” on original 1962 Dick Dale and his Del-Tones releases. Dimitri Patrinos, from Greece, first played this composition with his own lyrics over the radio in Athens in 1927. Although popular since at least the early 20th Century and recorded as early as 1927, Greek-American music teacher Nick Roubanis credited himself as composer on a jazz arrangement recording of the song in 1941. Others added lyrics and were credited for it. The composition has been credited to Wise, Roubanis, Leeds, Russell, and sometimes to Chaim Tauber instead of Russell ever since.

 

11. SLOOP JOHN B - Dick Dale & His Del-Tones

(unknown, credited to Carl August Sandburg aka Carl Sandburg, Lee Elhardt Hays aka Louis Hays)

Richard Anthony Monsour as Dick Dale-v, el g; Line-up may include Arthur Henry Munson as Art Munson-g; Nick O’Malley-g;

William C. Barber as Bill Barber Sr.-p; Rick Rillera-b; Jerry Stevens-d. Produced by Richard Anthony Monsour as Dick Dale and Jim Monsour. Possibly Rendezvous Ballroom, Balboa, Southern Los Angeles. Deltone, November 1962.

 

Note: “Sloop John B” is a Bahamian folk song also called “I Want to Go Home”, “The John B Sails” and “The Wreck of the John B.” Other wreckage songs from the Bahamas include Blind Blake’s “Run Come See Jerusalem” available on Bahamas Goombay 1951-1959 in this series.

 

12. SURFIN’ SAFARI - The Beach Boys

(Brian Douglas Wilson aka Brian Wilson, Mike Edward Love aka Mike Love)

Mike Love-lead and backing v; Carl Wilson-g, v; Brian Wilson-b, v, arr.; David Marks-rhythm g; Dennis Wilson-d, v. Produced by Murry Wilson. Western Recorders Studios, Los Angeles, April 19, 1962. Capitol, June 4, 1962.

 

13. 409 - The Beach Boys

(Brian Douglas Wilson aka Brian Wilson, Mike Edward Love aka Mike Love, Gary Lee Usher aka Gary Usher)

Same as above.

 

14. PIPELINE - The Chantays

(Brian Carman, Bob Spickard)

Brian Carman-g; Bob Spickard-g; Rob Marshall-p; Warren Waters-b; Bob Welch-d. Produced by Dale Smallins. Santa Ana, California, 1962. Downey 104-B, December, 1962.

 

15. THE ROCKET MAN - The Spotnicks

(Lev Konstantinovich Knipper, Viktor Mikhailovich Gusev, adapted by Stig Erik Leopold Andersson as Stig Rossner)

Bo Winberg-lead g; Bo Starander as Bob Lander-rhythm g; Björn Thelin-b; Ove Johansson-d. London, 1962. Oriole, 1962.

Note: “The Rocket Man” is based on Russian Soviet folk march “Polyushko-polye” (По́люшко-по́ле).

 

16. ORANGE BLOSSOM SPECIAL - The Spotnicks

(Ervin Thomas Rouse)

Same as above.

 

17. THE JAMES BOND THEME - The John Barry Seven and Orchestra

(Monty Noserovitch aka Monty Norman, John Barry Prendergast as John Barry)

Victor Harold Flick as Vic Flick-lead g; Patrick John O’Hara Scott as John Scott-ts; Orchestra. Produced and arranged by John Barry Prendergast as John Barry. Columbia Records, October 1962.

18. THE SHIFT - The Beach Boys

(Brian Douglas Wilson aka Brian Wilson, Mike Edward Love aka Mike Love, Gary Lee Usher aka Gary Usher)

Mike Love-lead and backing v; Carl Wilson-g, v; Brian Wilson-b, v, arr.; David Marks-rhythm g; Dennis Wilson-d, v. Produced by Brian Douglas Wilson aka Brian Wilson and Nikolas Kostantinos Venetoulis as Nick Venet. Western Recorders Studios, Los Angeles, April 19 or August 8, 1962. Capitol, October 1, 1962.

 

19. SURFING DRUMS - Dick Dale

(Richard Anthony Monsour as Dick Dale)

Same as disc 1, 23.

 

20. SHAKE AND STOMP - Dick Dale & his Del-Tones

(Richard Anthony Monsour as Dick Dale)

Same as disc 2, 9.

 

21. JACK THE RIPPER - Link Wray and the Ray Men

(Wray, Milton Grant aka Mark Cooper)

Fred Lincoln Wray Jr. as Link Wray-lead g; Brantley Moses Horton Jr. as Shorty Horton-b; Douglas Leon Wray Sr.-d. Produced by Vernon Ray as Ray Vernon. Rumble, July, 1961.

 

22. BUSTIN’ SURFBOARDS - The Tornadoes

(James Norman Sanders, Delaney)

James Norman Sanders-lead g; Jesse Wilbern Sanders-rhythm g; Gerald Sanders-b; Leonard Stedman Delaney-d. Produced by David Lee Aerni as Dave Aerni. Paul Buff’s Pal Recording, Cucamonga, California. Aertaun, 1962.

Note: Do not mistake this Redlands, California-based group later renamed The Hollywood Tornadoes in 1962 to avoid any confusion with the Joe Meek-produced London band of “Telstar” fame.

 

18. CHURCH KEY - The Revels

(Norman Knowles)

Unknown-v; Barbara Adkins-v; Norman Knowles-ts; Dan Darnold-g; Sam Eddy-p; Brian England-b; Jim MacRae-d. CT, 1959.

 

24. COMANCHE - The Revels with Barbara Adkins

(Robert John Hafner)

Barbara Adkins-v; v; Norman Knowles-ts; Dan Darnold-g; Sam Eddy-p; Brian England-b; Jim MacRae-d. Impact, 1961.

 

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