Sammy Davis Jr. - Mr. Entertainment
Sammy Davis Jr. - Mr. Entertainment
Ref.: FA5864

1949-1962 

Sammy Davis Jr.

Ref.: FA5864

Direction Artistique : OLIVIER JULIEN

Label :  FREMEAUX & ASSOCIES

Durée totale de l'œuvre : 3 heures 39 minutes

Nbre. CD : 3

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Distinctions
Recommandé par :
  • - Sélection Noël - Le Monde
  • - Choc Classica
Présentation

Né à Harlem de parents artistes de music-hall, Sammy Davis Jr. savait tout faire : chanter, jouer, danser... Sa voix si reconnaissable, son look, son attitude et son inébranlable sens du show ont fait de cet artiste touche à tout, l’un des crooners les plus célèbres du XXe siècle. Réalisée par Olivier Julien, cette anthologie 3 CD met en lumière les enregistrements de celui que l’on surnommait « Mr. Entertainment ». Sans doute la première superstar noire aux États-Unis, compère de Frank Sinatra et Dean Martin.
Patrick Frémeaux



CD1
 1 - Bebop the Beguine 2’47
 2 - Can’t You See I’ve Got the Blues 2’46
 3 - Hey There 2’46
 4 - Because of You (part 1) 2’44
 5 - Because of You (part 2) 2’46
 6 - Glad to Be Unhappy 3’04
 7 - The Red Grapes 2’47
 8 - Love (Your Magic Spell is Everywhere) 2’09
 9 - The Birth of the Blues 3’17
10 - I’ll Know 3’01
11 - Adelaide 2’49
12 - The Lonesome Road 2’09
13 - September Song 2’52
14 - These Foolish Things 4’04
15 - Six Bridges to Cross 3’01
16 - All of you 2’40
17 - Stan’ up and Fight 4’08
18 - Easy to Love 2’22
19 - My Funny Valentine 3’08
20 - Something’s Gotta Give 2’03
21 - You do Something to Me 2’17
22 - Love Me or Leave Me 2’58
23 - The Man with the Golden Arm 3’10
24 - In a Persian Market 2’31
25 - Five 2’16
26 - You’re Sensational 3’00
27 - Don’t let Her Go 2’57


CD2
 1 - Love Me or Leave Me 2’56
 2 - Frankie and Johnny 3’17
 3 - Circus 3’05
 4 - That Old Black Magic 3’18
 5 - Too Close for Comfort 2’18
 6 - Guess I’ll Hang my Tears Out to Dry 4’40
 7 - New York’s My Home 3’13
 8 - Just One of Those Things 2’50
 9 - Earthbound 3’09
10 - Dangerous 2’52
11 - All About Love 2’35
12 - The Gypsy in My Soul 2’52
13 - Begin the Beguine 3’23
14 - You’re the Top (avec Carmen Mc Rae) 3’03
15 - Happy to Make Your Acquaintance 3’12
16 - Baby, it’s Cold Outside (avec Carmen Mc Rae) 3’13
17 - The Golden Key 3’01
18 - Long Before I Knew You 2’59
19 - French Fried Potatoes & Ketchup 2’15
20 - Goodbye so Long I’m Gone 3’02
21 - Someone to Watch Over Me 3’23
22 - All the Way 2’58
23 - Night and Day 2’28
24 - On a Slow Boat to China 2’36
25 - When I Fall in Love 3’28


CD3
 1 - They Can’t Take that Away from Me 2’04
 2 - I Can’t Get Started 3’27
 3 - I Ain’t Gonna Change 2’16
 4 - Song and Dance Man 3’07
 5 - No Fool Like an Old Fool 2’40
 6 - Unspoken 3’07
 7 - You’d Be so Nice To Come Home To 3’09
 8 - Pennies From Heaven 4’24
 9 - Love Letters 4’17
10 - It’s Magic 3’25
11 - I’ve Heard that Song Before 3’39
12 - I Loves You Porgy (avec Carmen Mc Rae) 3’49
13 - There’s A Boat Dat’s Leavin’ Soon for New York 2’16
14 - The Lady Is A Tramp 4’22
15 - What Kind of Fool Am I 3’23
16 - Gonna Build a Mountain 2’23
17 - Once in a Lifetime 2’10
18 - Someone Nice Like You 2’24
19 - As Long as She Needs Me 3’05
20 - Let’s Face the Music and Dance 2’23
21 - Deed I Do 2‘11
22 - Falling in Love Again (I can’t help it) 3’26

DIRECTION ARTISTIQUE : OLIVIER JULIEN

Presse
« Ténor et danseur exceptionnel, Sammy Davis Jr (1925-1990) était surnommé Mr. Entertainment par la presse américaine des années quarante et cinquante. Le triple CD que le label Frémeaux et associés lui consacre démontre que la gourmandise n'est pas un péché : des succès par grappes et du swing à foison, c'est tout ce qu'il faut quand les angoisses menacent. Est-il nécessaire de le rappeler ? Naître en 1925 à Harlem, ce n'est pas exactement le destin le plus facile. Mais les parents de l'artiste étaient artistes eux-mêmes - d'où le Junior. Enfant de la balle plus que doué, génial à plus d'un titre, Sammy connut la gloire - et cependant les déboires de la ségrégation. Frank Sinatra l'a produit, soutenu, mais aussi maintenu dans un rôle subalterne - une façon pour le crooner de se protéger d'un rival. En écoutant ces disques, les mélomanes oublieront tout cela, se laisseront porter par le talent d'un artiste incomparable. Bonne journée à tous ! » Par Frédérick CASADESUS - MEDIAPART
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Noir, juif et borgne, Sammy Davis Junior fut cependant une véritable star aux USA tant sur scène qu’à la télévision et au cinéma. L’«entertainer», comme il fut surnommé, faisait parfois oublier le chanteur accompli qui bénéficiait du respect, pour le moins, de Frank Sinatra lui-même. Il enregistra une cinquantaine d’albums au cours d’une carrière discographique marquée par des rencontres réussies avec de grandes personnalités telles que Count Basie, Carmen McRae et Buddy Rich. Le coffret de trois CD réunis par Olivier Julien rassemble en soixante-quatorze plages le meilleur de ses prestations de 1949 à 1962, permettant de redécouvrir un chanteur à la voix suave et swinguante distillant avec une élocution et une justesse impeccables les standards inaltérables de l’American Songbook. Plus de trente ans après sa disparition il revit pour nous. Le charme opère à nouveau. Par Jean-Pierre JACKSON -CLASSICA
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A l’âge de 4 ans, Sammy Davis Jr. débute dans le vaudeville au sein du Will Mastin trio où figure Howard M. Colbert Jr. et son père. Avec eux, il apprend le métier, danse, chante, joue la comédie et pratique la batterie. Devenu un entertainer tout-terrain dans les années d’après-guerre, il enregistre en 1949 les faces Capitol qui débutent cette compilation. S’y révèle un vocaliste inspiré par Frank Sinatra et dont le talent ne demande qu’à s’épanouir. Dans les faces Decca (1954-1960) et Reprise (1961-1962) qui suivent, son répertoire propose des standards et des titres à la mode servis par des orchestres flanqués de sections de cordes qui ajoutent une touche commerciale à sa production (Sy Oliver, Marty Paich). Son chant prend une tournure personnelle, en particulier sur le plan du phrasé, même si l’influence de Sinatra reste là. Bref, on se trouve en présence d’un crooner de grande classe donnant parfois dans l’emphase, mais capable aussi de swinguer à fleurets mouchetées (« You ‘re the top » avec Carmen McRae, « You’d be so nice to come home to). Une figure importante du showbizz. Par Alain TOMAS – SOUL BAG
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Acteur, chanteur, danseur, Sammy Davis Jr (1925-1990) était déjà une vedette lorsqu’il rejoignit en 1960, Frank Sinatra, Dean Martin, Peter Lawford et Joey Bishop au sein du Rat Pack. Cette compilation, qui porte le nom de l’un des albums de Sammy Davis Jr, publié en 1961, présente soixante-quatorze titres dont il est l’interprète entre 1949 et 1962. Ténor à la voix moelleuse, puissante à l’occasion, Sammy Davis Jr. est à (re)découvrir ici avec grand orchestre de jazz et arrangements de cordes – formations notamment dirigées par Sy Oliver, Morty Stevens, Jack Pleis – dans un répertoire qui, s’il est constitué surtout de romances va à l’occasion vers la fantaisie, le dynamisme musical. Un délice. Par Sylvain SICLIER – LE MONDE
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« 33 ans après sa disparition, que faut-il retenir de la carrière de Sammy Davis Jr. ? Le rejeton d’un couple afro-cubain de saltimbanques trop tôt séparé, ballotté par son paternel de coulisses en chambres de motels, pour y contracter tout jeune le virus du spectacle ? Le flamboyant businessman mondain qui, au sein du fameux Rat Pack, animait les nuits du Sands Hotel de Las Vegas tout en faisant sauter la banque auprès de Peter Lawford, Dean Martin et Frankie ole blue eyes in person? L’acteur populaire au demi-siècle de présence ininterrompue sur le grand écran (et le petit aussi)? Ou bien ce parangon de la lutte pour les droits civiques, qui se paya le culot d’acheter un hôtel dont on lui refusait l’accès afin d’en licencier tout le personnel ? Ce panorama des 14 premières années de sa discographie (au cours desquelles il publia près d’une vingtaine de LPs) restitue avant tout un vocaliste et interprète au faîte de son art. De ténor mellow mais parfois grandiloquent (“Glad To be Unhappy”, “The Birth Of The Blues”, “The Lonesome Road”, “These Foolish Things”, “Six Bridges To Cross”, “You’re Sensational”… ) en baryton profond (“I’ll Know”, “September Song”), celui auquel on prêta le manifeste apocryphe “je suis Noir, borgne et Juif, cela vous suffit-il, comme handicap?”  fut avant tout l’un des plus brillants crooners de l’âge d’or du genre. Moins gâté sur le plan instrumental qu’un Nat King Cole (également pianiste doué), mais guère moins virtuose que son pote Sinatra sur le plan vocal, Davis était en mesure d’aborder tous les registres avec le swing, la classe et l’humour “tongue in cheek” qui présidaient à l’exercice de ce standing. Les orchestrations soyeuses que lui prodiguaient alors des chefs étoilés tels que Sy Oliver, Jack Pleiss, Morty Stevens et Marty Paich, ainsi que le soin qu’il apportait à sélectionner son répertoire (des standards tels que “Easy To Love”, “Something’s Gotta Give”, “You Do Something To Me”, “That Old Black Magic” ou “My Funny Valentine” – jusqu’à l’air du Toréador du “Carmen” de Bizet) incarnent aujourd’hui encore l’épitomé d’une forme d’Eden feutré où son esprit perdure, un Martini dry en pogne et un havane au bec, en tuxedo impeccable et boutons de manchettes assortis. En trois CDs et 74 titres magistralement restaurés, l’amateur n’est assurément pas volé. Demandez donc à Eddy Mitchell et Dany Brillant ce qu’ils en pensent (puisque Montand et Aznavour passent leur tour). »Par Patrick DALLONGEVILLE – PARIS MOVE
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Bebop the Beguine
    Sammy Davis Jr
    Dick Hazard, Bill Jordan
    00:02:47
    1949
  • 2
    Can’t You See I’ve Got the Blues
    Sammy Davis Jr
    Sammy Davis Jr, Jeff Dane
    00:02:46
    1949
  • 3
    Hey There
    Sammy Davis Jr
    Richard Adler, Jerry Ross
    00:02:46
    1954
  • 4
    Because of You (part 1)
    Sammy Davis Jr
    Arthur Hammestein, Dudley Wilkinson
    00:02:44
    1954
  • 5
    Because of You (part 2)
    Sammy Davis Jr
    Arthur Hammestein, Dudley Wilkinson
    00:02:46
    1954
  • 6
    Glad to Be Unhappy
    Sammy Davis Jr
    Laurenz Hart
    00:03:04
    1954
  • 7
    The Red Grapes
    Sammy Davis Jr
    Roos Bagdasarian, Frank Cady
    00:02:47
    1954
  • 8
    Love (Your Magic Spell is Everywhere)
    Sammy Davis Jr
    Edmund Goulding, Elsie Janis
    00:02:09
    1954
  • 9
    The Birth of the Blues
    Sammy Davis Jr
    Buddy DeSylva, Lew Brown
    00:03:17
    1954
  • 10
    I’ll Know
    Sammy Davis Jr
    Franck Loesser
    00:03:01
    1954
  • 11
    Adelaide
    Sammy Davis Jr
    Franck Loesser
    00:02:49
    1954
  • 12
    The Lonesome Road
    Sammy Davis Jr
    Nathaniel Shilkert, Gene Austin
    00:02:09
    1955
  • 13
    September Song
    Sammy Davis Jr
    Maxwell Henderson
    00:02:52
    1955
  • 14
    These Foolish Things
    Sammy Davis Jr
    Holt Marvell
    00:04:04
    1955
  • 15
    Six Bridges to Cross
    Sammy Davis Jr
    Jeff Chandler
    00:03:01
    1955
  • 16
    All of you
    Sammy Davis Jr
    Cole Porter
    00:02:40
    1955
  • 17
    Stan’ up and Fight
    Sammy Davis Jr
    Georges Bizet, Oscar Hammerstein II
    00:04:08
    1955
  • 18
    Easy to Love
    Sammy Davis Jr
    Cole Porter
    00:02:22
    1955
  • 19
    My Funny Valentine
    Sammy Davis Jr
    Laurenz Hart
    00:03:08
    1955
  • 20
    Something’s Gotta Give
    Sammy Davis Jr
    Johnny Mercer
    00:02:03
    1955
  • 21
    You do Something to Me
    Sammy Davis Jr
    Cole Porter
    00:02:17
    1955
  • 22
    Love Me or Leave Me
    Sammy Davis Jr
    Walter Donaldson
    00:02:58
    1955
  • 23
    The Man with the Golden Arm
    Sammy Davis Jr
    James Van Heten
    00:03:10
    1955
  • 24
    In a Persian Market
    Sammy Davis Jr
    Albert W. Ketelbey, Mack David
    00:02:31
    1955
  • 25
    Five
    Sammy Davis Jr
    Billy Martin, Larry Martin
    00:02:16
    1956
  • 26
    You’re Sensational
    Sammy Davis Jr
    Cole Porter
    00:03:00
    1956
  • 27
    Don’t let Her Go
    Sammy Davis Jr
    Abner Silver
    00:02:57
    1956
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Love Me or Leave Me
    Sammy Davis Jr
    Walter Donaldson
    00:02:56
    1955
  • 2
    Frankie and Johnny
    Sammy Davis Jr
    Sammy Cahn
    00:03:17
    1956
  • 3
    Circus
    Sammy Davis Jr
    Louis Alter
    00:03:05
    1956
  • 4
    That Old Black Magic
    Sammy Davis Jr
    Johnny Mercer
    00:03:18
    1957
  • 5
    Too Close for Comfort
    Sammy Davis Jr
    Jerry Bock, Larry Holofcener
    00:02:18
    1956
  • 6
    Guess I’ll Hang my Tears Out to Dry
    Sammy Davis Jr
    Sammy Cahn, Jule Styrne
    00:04:40
    1958
  • 7
    New York’s My Home
    Sammy Davis Jr
    Gordon Jenkins
    00:03:13
    1956
  • 8
    Just One of Those Things
    Sammy Davis Jr
    Cole Porter
    00:02:50
    1956
  • 9
    Earthbound
    Sammy Davis Jr
    Jack Taylor, Clive Richardson
    00:03:09
    1956
  • 10
    Dangerous
    Sammy Davis Jr
    Bill Mure, Hall Hackady
    00:02:52
    1956
  • 11
    All About Love
    Sammy Davis Jr
    Jeff Myrow, Mack Gordon
    00:02:35
    1956
  • 12
    The Gypsy in My Soul
    Sammy Davis Jr
    Moe Jaffe
    00:02:52
    1957
  • 13
    Begin the Beguine
    Sammy Davis Jr
    Cole Porter
    00:03:23
    1957
  • 14
    You’re the Top (avec Carmen Mc Rae)
    Sammy Davis Jr
    Cole Porter
    00:03:03
    1957
  • 15
    Happy to Make Your Acquaintance
    Sammy Davis Jr
    Franck Loesser
    00:03:12
    1957
  • 16
    Baby, it’s Cold Outside (avec Carmen Mc Rae)
    Sammy Davis Jr
    Franck Loesser
    00:03:13
    1957
  • 17
    The Golden Key
    Sammy Davis Jr
    Don Marcotte, Abner Spector
    00:03:01
    1957
  • 18
    Long Before I Knew You
    Sammy Davis Jr
    Betty Comden, Adolph Green
    00:02:59
    1957
  • 19
    French Fried Potatoes & Ketchup
    Sammy Davis Jr
    Robbie Kirk
    00:02:15
    1957
  • 20
    Goodbye so Long I’m Gone
    Sammy Davis Jr
    Robbie Kirk
    00:03:02
    1957
  • 21
    Someone to Watch Over Me
    Sammy Davis Jr
    Ira Gershwin
    00:03:23
    1958
  • 22
    All the Way
    Sammy Davis Jr
    James Van Heusen
    00:02:58
    1958
  • 23
    Night and Day
    Sammy Davis Jr
    Cole Porter
    00:02:28
    1958
  • 24
    On a Slow Boat to China
    Sammy Davis Jr
    Franck Loesser
    00:02:36
    1958
  • 25
    When I Fall in Love
    Sammy Davis Jr
    Edward Heyman
    00:02:28
    1958
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    They Can’t Take that Away from Me
    Sammy Davis Jr
    Ira Gershwin
    00:02:04
    1958
  • 2
    I Can’t Get Started
    Sammy Davis Jr
    Ira Gershwin
    00:03:27
    1958
  • 3
    I Ain’t Gonna Change
    Sammy Davis Jr
    Jerry Foster, Wilburn Rice
    00:02:16
    1958
  • 4
    Song and Dance Man
    Sammy Davis Jr
    David Mann, Bob Hilliard
    00:03:07
    1958
  • 5
    No Fool Like an Old Fool
    Sammy Davis Jr
    Joseph Myer, Joseph McCarthy
    00:02:40
    1958
  • 6
    Unspoken
    Sammy Davis Jr
    Mack Discant
    00:03:07
    1959
  • 7
    You’d Be so Nice To Come Home To
    Sammy Davis Jr
    Cole Porter
    00:03:09
    1959
  • 8
    Pennies From Heaven
    Sammy Davis Jr
    Johnny Burke
    00:04:24
    1959
  • 9
    Love Letters
    Sammy Davis Jr
    Edward Heyman
    00:04:17
    1959
  • 10
    It’s Magic
    Sammy Davis Jr
    Sammy Cahn, Jule Styrne
    00:03:25
    1959
  • 11
    I’ve Heard that Song Before
    Sammy Davis Jr
    Sammy Cahn, Jule Styrne
    00:03:39
    1959
  • 12
    I Loves You Porgy (avec Carmen Mc Rae)
    Sammy Davis Jr
    Ira Gershwin, Dubose Heyward
    00:03:49
    1959
  • 13
    There’s A Boat Dat’s Leavin’ Soon for New York
    Sammy Davis Jr
    Ira Gershwin, Dubose Heyward
    00:02:16
    1959
  • 14
    The Lady Is A Tramp
    Sammy Davis Jr
    Laurenz Hart
    00:04:22
    1960
  • 15
    What Kind of Fool Am I
    Sammy Davis Jr
    Leslie Briscure, Anthony Newley
    00:03:23
    1962
  • 16
    Gonna Build a Mountain
    Sammy Davis Jr
    Leslie Briscure, Anthony Newley
    00:02:23
    1962
  • 17
    Once in a Lifetime
    Sammy Davis Jr
    Leslie Briscure, Anthony Newley
    00:02:10
    1962
  • 18
    Someone Nice Like You
    Sammy Davis Jr
    Leslie Briscure, Anthony Newley
    00:02:24
    1962
  • 19
    As Long as She Needs Me
    Sammy Davis Jr
    Lionel Bart
    00:03:05
    1961
  • 20
    Let’s Face the Music and Dance
    Sammy Davis Jr
    Irving Berlin
    00:02:23
    1961
  • 21
    Deed I Do
    Sammy Davis Jr
    Walter Hirsch
    00:02:11
    1961
  • 22
    Falling in Love Again (I can’t help it)
    Sammy Davis Jr
    Friedrich Hollander
    00:03:26
    1961
Livret

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SAMMY
DAVIS JR.

Mr. Entertainment

1949-1962

These Foolish Things

Something’s Gotta Give 

Hey There

The Lady is a Tramp

I Got a Woman

 

Né à Harlem de parents artistes de music-hall, Sammy Davis Jr. savait tout faire : chanter, jouer, danser... Sa voix si reconnaissable, son look, son attitude et son inébranlable sens du show ont fait de cet artiste touche à tout, l’un des crooners les plus célèbres du XXe siècle. Réalisée par Olivier Julien, cette anthologie 3 CD met en lumière les enregistrements de celui que l’on surnommait « Mr. Entertainment ». Sans doute la première superstar noire aux États-Unis, compère de Frank Sinatra et Dean Martin. Patrick Frémeaux

He was born in Harlem, and his parents were music hall artists. Sammy Davis Jr. would learn how to do everything: sing, perform, dance, act... He had such an unmistakeable voice, and together with his look, his “attitude” and his unshakable feeling for putting on a show, it made him a complete artist and he became one of the most famous crooners of the 20th century. Prepared by Olivier Julien, this 3CD anthology throws light on recordings by the man they called “Mr. Entertainment.” He was no doubt the first black Superstar in America, a figure whose peers included Frank Sinatra and Dean Martin.  Patrick Frémeaux

 

CD1

 1 - Bebop the Beguine        2’47

 2 - Can’t You See I’ve Got the Blues        2’46

 3 - Hey There          2’46

 4 - Because of You (part 1)  2’44

 5 - Because of You (part 2)  2’46

 6 - Glad to Be Unhappy     3’04

 7 - The Red Grapes 2’47

 8 - Love (Your Magic Spell is Everywhere)           2’09

 9 - The Birth of the Blues  3’17

10 - I’ll Know            3’01

11 - Adelaide 2’49

12 - The Lonesome Road     2’09

13 - September Song 2’52

14 - These Foolish Things    4’04

15 - Six Bridges to Cross      3’01

16 - All of you            2’40

17 - Stan’ up and Fight        4’08

18 - Easy to Love      2’22

19 - My Funny Valentine     3’08

20 - Something’s Gotta Give           2’03

21 - You do Something to Me          2’17

22 - Love Me or Leave Me   2’58

23 - The Man with the Golden Arm           3’10

24 - In a Persian Market      2’31

25 - Five         2’16

26 - You’re Sensational        3’00

27 - Don’t let Her Go           2’57

 

 

CD2

 1 - Love Me or Leave Me   2’56

 2 - Frankie and Johnny     3’17

 3 - Circus     3’05

 4 - That Old Black Magic  3’18

 5 - Too Close for Comfort  2’18

 6 - Guess I’ll Hang my Tears Out to Dry 4’40

 7 - New York’s My Home   3’13

 8 - Just One of Those Things 2’50

 9 - Earthbound       3’09

10 - Dangerous          2’52

11 - All About Love  2’35

12 - The Gypsy in My Soul  2’52

13 - Begin the Beguine         3’23

14 - You’re the Top (avec Carmen Mc Rae)            3’03

15 - Happy to Make Your Acquaintance   3’12

16 - Baby, it’s Cold Outside (avec Carmen Mc Rae)          3’13

17 - The Golden Key 3’01

18 - Long Before I Knew You         2’59

19 - French Fried Potatoes & Ketchup      2’15

20 - Goodbye so Long I’m Gone     3’02

21 - Someone to Watch Over Me    3’23

22 - All the Way        2’58

23 - Night and Day   2’28

24 - On a Slow Boat to China         2’36

25 - When I Fall in Love      3’28

 

 

CD3

 1 - They Can’t Take that Away from Me 2’04

 2 - I Can’t Get Started       3’27

 3 - I Ain’t Gonna Change  2’16

 4 - Song and Dance Man    3’07

 5 - No Fool Like an Old Fool        2’40

 6 - Unspoken           3’07

 7 - You’d Be so Nice To Come Home To  3’09

 8 - Pennies From Heaven   4’24

 9 - Love Letters       4’17

10 - It’s Magic           3’25

11 - I’ve Heard that Song Before    3’39

12 - I Loves You Porgy (avec Carmen Mc Rae)      3’49

13 - There’s A Boat Dat’s Leavin’ Soon for New York     2’16

14 - The Lady Is A Tramp    4’22

15 - What Kind of Fool Am I          3’23

16 - Gonna Build a Mountain         2’23

17 - Once in a Lifetime         2’10

18 - Someone Nice Like You            2’24

19 - As Long as She Needs Me        3’05

20 - Let’s Face the Music and Dance         2’23

21 - Deed I Do           2‘11

22 - Falling in Love Again
(I can’t help it)            3’26

 

 

 

 

Sammy Davis Jr. “Mr. Entertainment” 1949-1962

Par Olivier Julien

 

S

ammy Davis Jr. était connu pour savoir tout faire : chanter, danser, jouer la comédie et de nombreux instruments en plus d’un jeu de scène teinté d’humour caustique. Pendant soixante ans, de ses débuts d’enfant star à l’age de quatre ans à la fin des années 20, jusqu’à sa mort en 1990 à l’age de soixante-quatre ans, il n’a jamais usurpé son titre de Mr. Entertainment (Monsieur divertissement) Lorsqu’il ne faisait pas parler de lui pour ses performances scéniques, il faisait les gros titres de la presse comme membre fondateur du Rat Pack aux cotés de ses compères superstars Frank Sinatra et Dean Martin. Sammy Davis Jr. dans les années 50 et 60 contribua à faire évoluer les mentalités sur le racisme notamment à Las Vegas où il se produisait régulièrement,

 

Samuel George Sammy Davis Jr.. naît dans le quartier de Harlem, à Manhattan, à New York. Il est le fils d’Elvera Sanchez, une danseuse d’origine cubaine et afro-américaine et de Sammy Davis Sr., star du vaudeville d’origine afro-américaine. Le couple gagne sa vie en jouant dans des comédies populaires au théâtre, Sammy est alors élevé par sa grand-mère paternelle. Il n’est âgé que de trois ans lorsque ses parents divorcent. Pour ne pas perdre la garde de son fils, Sammy Sr. l’emmène avec lui en tournée. C’est dans la troupe de Will Masin dont fait partie son père que Sammy Davis Jr. apprend à danser, jouer la comédie et chanter. C’est avec Howard M. Colbert Jr qu’ils forment le Will Mastin trio. Colbert devient son professeur et il l’appellera « son oncle ». Pour la première fois Sammy apparaît dans un film en 1933, Rufus Jones for président, dans lequel il danse. Lorsque Colbert est enrôlé dans les troupes américaines en Décembre 1941, Sammy, alors âgé de seize ans le remplace au sein du trio jusqu’à son propre départ à l’armée. Pour la première fois, il est confronté aux problèmes de racisme, petit et râblé, il était souvent la cible d’attaques physiques de la part de ses acolytes costauds et blancs et les officiers l’affectaient aux tâches les plus ingrates alors que son père et Howard M. Colbert Jr l’avaient toujours protégé du racisme ambiant. « La nuit, le monde était différent. Ce n'était plus une question de couleur. C'est là que je me suis rendu compte que mon père et Will m'avaient protégé jusque-là. Ils avaient espéré que je puisse échapper aux moqueries et à la haine. Je leur en étais reconnaissant, mais ils avaient eu tort. C'était comme si j'étais passé par une porte battante pendant dix-huit ans, une porte qu'ils avaient secrètement toujours laissé ouverte ». Dans l’armée, il intègre une unité spéciale de divertissement et se rend compte pendant ses prestations que la foule oublie vite la couleur de l’acteur. A son retour du service militaire le trio se reforme et devient célèbre à Las Vegas, Sammy est alors surnommé le gamin du milieu. Il est repéré par la maison de disques Decca et enregistre un premier album en 1954 : Starring Sammy Davis Jr.. Le 19 Novembre 1954, alors qu’il se rend à l’enregistrement du générique du film de Joseph Pevney, avec Tony Curtis, Six Bridges to Cross (La Police était au rendez-vous) , il est victime sur la route de Los Angeles sur un passage à niveau de la Route 66 à hauteur de San Bernardino (Californie), d’un très grave accident de voiture. Il y perd son œil gauche et portera un œil de verre jusqu’à la fin de sa vie. Durant sa longue hospitalisation, il se convertit au judaïsme, établissant un parallèle avec la condition des noirs américains. Un deuxième album Just for lovers paraît en 1955 toujours chez Decca. En 1956, alors que sa carrière décolle, il décroche un second rôle à Broadway dans la comédie musicale Mr. Wonderful aux côtés de son père et de Will Mastin. Le spectacle est un succès, représenté près de quatre cent fois et un disque est édité. La même année, il enregistre un album supplémentaire Here’s looking at you. Il devient une tête d’affiche du casino Frontier à Las Vegas, il n’est cependant pas autorisé à séjourner à l’hôtel ou à boire un verre au bar parce qu’ils refusent la clientèle noire. Durant la fin des années 50 Sammy Davis Jr. apparaît dans les films Anna Lacusta, Porgy and Bess et Ocean’s eleven (L’Inconnu de Las Vegas). C’est durant le tournage d’Ocean’s eleven en 1960, qu’il fait la connaissance et se lie d’amitié avec Frank Sinatra. Avec Dean Martin, Peter Lawford et Joey Bishop, ils deviennent connus sous le nom de Rat Pack. La même année, il se marie avec l’actrice d’origine suédoise May Britt. Ils auront une fille biologique et adopteront deux garçons. Le mariage interracial créa la controverse ; interdit à cette époque dans trente et un états, ce n’est qu’en 1967 qu’un arrêté de la cour suprême abolira cette loi. Bien qu’étant probablement l’artiste noir le plus connu aux États-Unis en 1961, il est écarté des convives lorsque Frank Sinatra arrange que le Rat Pack se produise lors d’un bal inaugural pour l’investiture du président Kennedy. C’est en partie à la suite de cet incident que Sammy Davis Jr. se liera d’amitié avec le rival politique de Kennedy, Richard Nixon. Bien qu’ayant rejoint le parti républicain, il supporte activement le mouvement pour les droits à l’égalité raciale pendant les années 60 apparaissant publiquement avec le Dr. Martin Luther King Jr et récoltant des milliers de dollars pour venir en aide aux activistes du « civil rights ». Il devient le premier artiste noir à signer avec la maison de disques Reprise pour qui Frank Sinatra enregistre également. Le Rat Pack sort des dizaines d’albums et tourne de nombreux films de qualités inégales, parmi lesquels Robin and the Seven Hoods (Les Sept Voleurs de Chicago) en 1964. De 1960 à 1966, la troupe joue à guichets fermés dans toute l’Amérique avec un spectacle mêlant musique et comédie. Le Sands Hotel de Las Vegas dont Frank Sinatra est l’un des propriétaires devient le quartier général du Rat Pack et voit défiler certaines des plus grandes célébrités et hommes politiques des années 60. Alors que Las Vegas est connue majoritairement pour ses casinos, ils en font un haut point du divertissement. Dans ses différentes autobiographies, Sammy décrit un style de vie dissolue, où se mêlent alcoolisme, cocaïne et femmes. Il fait également état de problèmes financiers réguliers. En 1960, il est nommé pour le Grammy award du disque de l’année pour son titre What kind of fool am I ? Il joue également dans des films en dehors du Rat Pack, notamment dans A man called Adam dans lequel il tient le rôle principal face à Louis Amstrong. En 1966, il décroche son propre show télévisé The Sammy Davis Jr. show. Il divorce de May Britt en 1968 et se marie deux années plus tard à Altovise Gore, danseuse dans la comédie musicale Golden boy dont il est la vedette. Bien qu’étant initialement un succès, des tensions internes, des problèmes de production et des mauvaises critiques amenèrent à une fin prématurée. On reprocha notamment à Sammy de jouer un rôle initialement écrit pour un blanc et reçoit même des lettres de menaces. Il joue un rôle inoubliable en 1969 dans le film de Bob Fosse Sweet charity aux côtés de Shirley MacLaine. En 1972 il décroche un tube et devient numéro un avec The candy man qui lui vaut une nomination aux Grammy awards, cette même année il cause la controverse en accolant Richard Nixon durant la convention du parti républicain à Miami. De 1975 à 1977, il anime le show télévisé Sammy and company. Sammy Davis Jr. fait son retour à Broadway en 1978 avec Stop the world – I want to get off. Il apparaît en 1981 dans The cannonball run avec Burt Reynolds et Roger Moore et en 1989 dans Tap aux côtés de Gregory Hines. Il est un invité régulier des shows télé dont The tonight show, The Carol Burnett show, All in the family, The Jeffersons et apparaît également dans des feuilletons dont il est l’un des premiers à avouer qu’il en est friand : General hospital et One life to live.

 

Il part pour une tournée mondiale en 1989 avec Frank Sinatra et Liza Minnelli. Fumeur invétéré, il est atteint d’un cancer de la gorge et meurt à Beverly Hills en Californie en mai 1990.

 

Olivier Julien

 

 

 

 

 

© Frémeaux & Associés 2023

 

 

 

Sammy Davis Jr. “Mr. Entertainment” 1949-1962

S

by Olivier Julien

ammy Davis Jr. had a reputation for knowing how to do everything: sing, dance, perform, play different instruments, not to mention the fact that his stage persona was tinged with a caustic sense of humour. For six decades – from his beginnings at the end of the twenties (as a child star aged four), up until his death in 1990 at the age of 64, he never lost his justified title as Mr. Entertainment. When he wasn’t on the front pages because of his stage exploits, he still made the headlines as a founder-member of the notorious “Rat Pack” alongside his superstar cronies Frank Sinatra and Dean Martin. In the fifties and sixties, Sammy Davis Jr. contributed to improve American mentality with regard to racism, notably in Las Vegas where he made regular appearances.

 

Samuel George Sammy Davis Jr. was born in Harlem, on Manhattan Island, New York. His mother was Elvera Sanchez, a Cuban dancer of Afro-American origin, and his father, Sammy Davis Sr., also an Afro-American, was a vaudeville star. The parents of Sammy Junior earned a living in theatres with appearances in popular comedies, and Sammy was raised by his paternal grandmother. He was only three when his parents divorced, and his father, to keep custody of his son, took Sammy Jr. on tour with him. Sammy Sr. was in the troupe led by Will Mastin, and it was there that Junior learned how to sing, dance, and play the actor. Together with Howard M. Colbert Jr. he formed the Will Mastin Trio and Colbert would become his teacher (Jr. called him “uncle”). The first time Sammy appeared on the screen was in 1933 (dancing in the film Rufus Jones for President). When Colbert was drafted into the U.S. Army in December 1941, Sammy was aged 16 and he replaced Colbert in the trio until he entered the draft in turn. Once in uniform he faced the problem of racism for the first time, and his small, unimposing stature led him to become a target for physical attacks from bigger, white fellow soldiers, while officers placed him on degrading duties. Up until then he had always been shielded from racism by his father and Howard M. Colbert Jr... “Overnight the world looked different. It wasn’t one color any more. I could see the protection I’d gotten all my life from my father and Will. I appreciated their loving hope that I’d never need to know about prejudice and hate, but they were wrong. It was as if I’d walked through a swinging door for 18 years, a door which they had always secretly held open.” In the Army he joined an entertainment-unit called “Special Services” where he learned during his performances that a crowd quickly forgot an actor’s color. After his release from the military the trio was re-formed, and they became famous in Las Vegas where Sammy was known as “the neighbourhood kid”. Decca’s talent scouts spotted him and recorded his first album for the label in 1954, “Starring Sammy Davis Jr.” On 19 November that year, while on his way to a session to record the title theme for a Joseph Pevney film with Tony Curtis, “Six Bridges to Cross,” the car he was travelling in was involved in a serious accident at a railroad crossing in San Bernardino, California. Sammy lost his left eye as a result, and had to wear a glass replacement for the rest of his life. He spent a long time in hospital, converting to Judaism and establishing a parallel with the condition of black Americans. A year later, a second album was released for Decca, “Just for lovers,” and then in 1956, when his career was taking off, he obtained a second Broadway role in the musical Mr. Wonderful alongside his father and Will Mastin. The show was a hit and there were almost four hundred performances, plus a record release. He also recorded the album “Here’s looking at you”. Sammy would top the bill at the Frontier casino in Vegas but didn’t have the right to a room at the hotel or a drink in the bar: black customers were banned.

At the end of the fifties Sammy Davis Jr. appeared in the films Anna Lacusta, Porgy and Bess and Ocean’s Eleven. It was during the shooting of the latter in 1960 that Sammy first made acquaintances with Frank Sinatra, and they became friends. Together with Dean Martin, Peter Lawford and Joey Bishop, the four men formed a bunch of pals who became notorious as “The Rat Pack”. That same year, Sammy married Swedish actress May Britt, with whom he would have a daughter before the couple adopted two boys. Such an interracial celebrity-marriage created a controversy: mixed marriages were still forbidden in thirty-one U.S. States, and it was only in 1967 that the Supreme Court abolished that law in America. Even so, Sammy was still probably America’s best-known black artist, but in 1961, when Sinatra was organising his Rat Pack’s appearance at the ball celebrating President Kennedy’s investiture, Sammy Davis Jr. was clearly not invited... Partly due to that incident, Sammy formed a friendship with Kennedy’s political rival Richard Nixon.

Although he joined the Republicans, Sammy became an active supporter of the sixties’ movement to obtain rights to racial equality, and he made public appearances with Dr. Martin Luther King Jr., collecting thousands of dollars in aid of the Civil Rights cause. He became the first black artist to sign a contract with Reprise, the label for which Frank Sinatra recorded. The Rat Pack released dozens of albums, also making many films. The movies’ quality may have been irregular, but they included such gems as the 1964 film Robin and the Seven Hoods. Between 1960 and 1966, the Rat Pack “troupe” appeared before full houses all the way across America, playing shows that mixed music with comedy routines. Frank Sinatra co-owned the Vegas hotel called The Sands, and the establishment became the Rat Pack’s HQ: the greatest celebrities and political figures passed through its doors during the sixties.

Las Vegas was mostly known for its casinos but the Rat Pack made the city a Mecca for gamblers and entertainment. In his various autobiographies, Sammy described a lifestyle that was a dissolute, a concoction of alcohol, cocaine and women in a milieu that was a source of Sammy Davis’ frequent financial worries. In 1960 he was nominated for a Grammy in the ‘Record of the Year’ category thanks to his record What kind of fool am I?”, and he also appeared in movies without the Rat Pack, such as A Man called Adam where he played opposite Louis Armstrong. In 1966, he began his own television show, and two years later he divorced May Britt (he remarried Altovise Gore, a dancer in the musical Golden Boy in which Sammy starred, in 1970.) Despite being an early success, the musical encountered internal tensions and problems with the production, ending the show’s run prematurely after poor reviews... some by people who reproached Sammy Davis for playing a role initially destined for a white actor. Sammy even received threatening letters, but a year later he bounced back in an unforgettable role alongside Shirley MacLaine in the Bob Fosse film Sweet Charity (1969).

In 1972 he had a smash hit (the record went to the top of the charts) with The Candy Man, which earned him another Grammy nomination, before the singer caused more controversy by appearing alongside Richard Nixon at the Republican Party Convention in Miami. Between 1975 and 1977 he presented the TV show Sammy and Company, and then returned to Broadway in 1978 with Stop the World, I Want to Get Off. In 1981 he appeared in The Cannonball Run with Burt Reynolds and Roger Moore, and in 1989 he starred with Gregory Hines in Tap. He also made regular appearances on The Tonight Show, The Carol Burnett Show, All in the Family and The Jeffersons for US television, and acted in series like General Hospital or One Life To Live (of which he freely admitted being a fan), before embarking on a world tour in 1989 with Sinatra and Liza Minnelli. Davis Jr. was an inveterate smoker – Sinatra once joked from from the wings, “Keep smiling so they can see you, Smokey” and the nickname stuck to his friend – but finally “Junior” died in Beverly Hills, California in May 1990, after contracting throat cancer.

 

Olivier Julien

Adapted into English by Martin Davies

 

 

© Frémeaux & Associés 2023

 

 

Discographie Sammy Davis Jr. “Mr. Entertainment” 1949-1962

 

CD1

1 - Bebop the Beguine (Dick Hazard / Bill Jordan)

2 - Can’t You See I’ve Got the Blues
(Sammy Davis Jr. / Jeff Dane)

Avec Dave Cavanaugh et son orchestre

78 tours 25 cm Capitol Records 78-135 - 1949

 

3 - Hey There (Richard Adler / Jerry Ross)

Orchestre dirigé par Sy Oliver

45 tours 17 cm Decca 9-29199 - 1954

 

4 - Because of You (part 1) (Arthur Hammerstein / Dudley Wilkinson)

5 - Because of You (part 2) (Arthur Hammerstein / Dudley Wilkinson)

Orchestre dirigé par Sy Oliver

45 tours 17 cm Decca 9-29200 - 1954

 

6 - Glad to Be Unhappy (Richard Rodgets / Laurentz Hart)

7 - The Red Grapes (Ross Bagdasarian /
Frank Cady)

Orchestre dirigé par Sy Oliver

45 tours 17 cm Decca 9-29310 - 1954

 

8 - Love (Your Magic Spell is Everywhere)
(Edmund Goulding / Elsie Janis)

9 - The Birth of the Blues (Henderson /
DeSylva / Brown)

Orchestre dirigé par Marty Stevens

45 tours 17 cm Decca 9-29393 - 1954

 

10 - I’ll Know (Frank Loesser)

11 - Adelaide (Frank Loesser)

Orchestre dirigé par Jack Pleiss

45 tours 17 cm Decca 9-29672 - 1954

 

12 - The Lonesome Road (Nathaniel Shilkret / Gene Austin)

13 - September Song (Weill / Henderson)

Orchestre dirigé par Sy Oliver

33 tours 30 cm Decca DL 8118 - 1955

14 - These Foolish Things (Holt Marvell /
Jack Strachey)

Orchestre dirigé par Sy Oliver – 1955

33 tours 30 cm Decca DL 8170 - 1955

 

15 - Six Bridges to Cross (Henry Mancini /
Jeff Chandler)

16 - All of you (Porter)

Orchestre dirigé par Joseph Gersenhon – 1955

45 tours 17 cm Decca 9-29402 - 1955

 

17 -
Stan’ up and Fight (Georges Bizet /
Oscar Hammerstein II)

18 - Easy to Love (Cole Porter)

19 - My Funny Valentine (Richard Rodgers / Lorenz Hart)

Orchestre dirigé par Sy Oliver

33 tours 30 cm Decca DL 8118 - 1955

 

20 - Something’s Gotta Give (Johnny Mercer)

Orchestre dirigé par Sy Oliver

45 tours 17 cm Decca 9-29484 - 1955

 

21 - You do Something to Me (Cole Porter)

Orchestre dirigé par Sy Oliver

33 tours 30 cm Decca DL 8170 - 1955

 

22 - Love Me or Leave Me (Walter Donaldson / Gus Kahn)

Orchestre dirigé par Sy Oliver

45 tours 17 cm Decca 9-29484 - 1955

 

23 - The Man with the Golden Arm
(James Van Heten / Sammy Cahn)

24 - In a Persian Market (Albert W. Ketelbey / Mack David)

Orchestre dirigé par Morty Stevens

45 tours 17 cm Decca 9-29759 - 1955

 

25 - Five (Billy Martin / Larry Martin)

Orchestre dirigé par Morty Stevens

26 - You’re Sensational (Cole Porter)

Orchestre dirigé par Jack Pleis

45 tours 17 cm Decca 9-29976 - 1956

 

27 - Don’t let Her Go (Abner Silver /
Aaron Schroeder)

Orchestre dirigé par Morty Stevens

33 tours 30 cm Decca DL 8531 - 1956

 

CD2

1 - Love Me or Leave Me (Gus Kahn /
Walter Donaldson)

Orchestre dirigé par Sy Oliver

45 tours 17 cm Decca 9-29484 - 1955

 

2 - Frankie and Johnny (Johnny Green /
Sammy Cahn)

Orchestre dirigé par Morty Stevens

3 - Circus (Louis Alter / Bob Russell)

Orchestre dirigé par Sy Oliver

45 tours 17 cm Decca 9-29795 - 1956

 

4 - That Old Black Magic (Harold Arlen /
Johnny Mercer)

Orchestre dirigé par Sy Oliver

33 tours 30 cm Decca DL 8486 - 1957

 

5 - Too Close for Comfort (Jerry Bock /
Larry Holofcener / George Weiss)

Orchestre dirigé par Sy Oliver

45 tours 17 cm Decca 9-29861 - 1956

 

6 - Guess I’ll Hang my Tears Out to Dry
(Jule Styne / Sammy Cahn)

Orchestre dirigé par Morty Stevens

33 tours 30 cm Decca DL 8681 - 1958

 

7 - New York’s My Home (Gordon Jenkins)

Orchestre dirigé par Jack Pleiss

45 tours 17 cm Decca 9-30111 - 1956

 

8 - Just One of Those Things (Cole Porter)

Orchestre dirigé par Morty Stevens

9 - Earthbound (Taylor / Richardson / Musel)

Orchestre dirigé par Morty Stevens

45 tours 17 cm Decca 9-30035 - 1956

 

10 - Dangerous (Bill Mure / Hall Hackady / Hal David)

11 - All About Love (Josef Myrow / Mack Gordon)

Orchestre dirigé par Morty Stevens - 1956

45 tours 17 cm Decca 9-30158 - 1956

 

12 - The Gypsy in My Soul (Clay Boland / Moe Jaffe)

13 - Begin the Beguine (Cole Porter)

Orchestre dirigé par Morty Stevens

33 tours 30 cm Decca DL 8486 - 1957

 

14 - You’re the Top (avec Carmen Mc Rae)
(Cole Porter)

15 - Happy to Make Your Acquaintance
(Frank Loesser)

16 - Baby, it’s Cold Outside (avec Carmen Mc Rae) (Frank Loesser)

Orchestre dirigé par Jack Pleiss

33 tours 30 cm Decca DL 8490 - 1957

 

17 - The Golden Key ( Don Marcotte /
Abner Spector)

18 - Long Before I Knew You (Jule Styne /
Betty Comden / Adolph Green)

Orchestre dirigé par Jack Pleiss

45 tours 17 cm Decca 9-30189 - 1957

 

19 - French Fried Potatoes & Ketchup
(Robbie Kirk)

20 - Goodbye so Long I’m Gone (Robbie Kirk)

Orchestre dirigé par Sy Oliver

45 tours 17 cm Decca 9-30300 - 1957

 

21 - Someone to Watch Over Me
(George Gershwin / Ira Gerschwin)

Orchestre dirigé par Jack Pleiss

33 tours 30 cm Decca DL 8681 - 1958

 

22 - All the Way (James Van Heusen / Sammy Cahn)

23 - Night and Day (Cole Porter)

24 - On a Slow Boat to China (Frank Loesser)

25 - When I Fall in Love (Victor Young /
Edward Heyman)

Orchestre dirigé par Sy Oliver

33 tours 30 cm Decca DL 8779 - 1958

 

CD3

1 - They Can’t Take that Away from Me
(George Gershwin / Ira Gerschwin)

Orchestre dirigé par Jack Pleiss

33 tours 30 cm Decca DL 8779 - 1958

 

2 - I Can’t Get Started (Vernon Duke /
Ira Gershwin)

Orchestre dirigé par Jack Pleiss

33 tours 30 cm Decca DL 8641 - 1958

 

3 - I Ain’t Gonna Change (Jerry Foster / Wilburn S Rice)

4 - Song and Dance Man (David Mann / Bob Hilliard)

Orchestre dirigé par Jack Pleiss

45 tours 17 cm Decca 9-30679 - 1958

 

5 - No Fool Like an Old Fool (Joseph Myer / Joseph McCarthy)

Orchestre dirigé par Jack Pleiss

6 - Unspoken (Marvin Fisher / Mack Discant)

Orchestre dirigé par Morty Stevens

45 tours 17 cm Decca 9-30671 - 1958

 

7 - You’d Be so Nice To Come Home To
(Cole Porter)

Orchestre dirigé par Morty Stevens

8 - Pennies From Heaven (Johnny Burke /
Arthur Johnston)

Orchestre dirigé par Buddy Bregman

9 - Love Letters (Victor Young / Edward Heyman)

Orchestre dirigé par Morty Stevens

10 - It’s Magic (Sammy Cahn / Jule Styne)

11 - I’ve Heard that Song Before (Sammy Cahn / Jule Styne)

Orchestre dirigé par Buddy Bregman – 1959

33 tours 30 cm Decca DL 8921 - 1959

12 - I Loves You Porgy (avec Carmen Mc Rae) (George Gershwin / Ira Gerschwin /
Dubose Heyward)

Orchestre dirigé par Jack Pleis

13 - There’s A Boat Dat’s Leavin’ Soon for New York (George Gershwin / Ira Gerschwin / Dubose Heyward)

Orchestre dirigé par Morty Stevens

33 tours 30 cm Decca DL 8854 - 1959

 

14 - The Lady Is A Tramp (Lorenz Hart /
Richard Rodgers)

Orchestre dirigé par Morty Stevens

33 tours 30 cm Decca DL 8981 - 1960

 

15 - What Kind of Fool Am I (Leslie Bricusse / Anthony Newley)

Orchestre dirigé par Marty Paich

16 - Gonna Build a Mountain (Leslie Bricusse / Anthony Newley)

Orchestre dirigé par Marty Paich

45 tours 17 cm Reprise Records 048 - 1962

 

17 - Once in a Lifetime (Leslie Bricusse /
Anthony Newley)

18 -
Someone Nice Like You (Leslie Bricusse / Anthony Newley)

Orchestre dirigé par Marty Paich

45 tours 17 cm Reprise Records 087 - 1962

 

19 - As Long as She Needs Me (Lionel Bart)

Orchestre dirigé par Marty Paich

33 tours 30 cm Reprise Records R 6082 - 1961

 

20 - Let’s Face the Music and Dance (Irving Berlin)

Orchestre dirigé par Morty Stevens

33 tours 30 cm Decca DL 4153 - 1961

 

21 - Deed I Do (Fred Rose / Walter Hirsch)

Orchestre dirigé par Morty Stevens – 1961

22 -
Falling in Love Again (I can’t help it) (Friedrich Hollander)

Orchestre dirigé par Morty Stevens – 1961

33 tours 30 cm Reprise Records R 6033 - 1961

 

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