CLIQUER POUR TELECHARGER LE LIVRET

SACHA DISTEL - JAZZ 1955-1962

Alexandre Sacha Distel est né le 29 janvier 1933 dans le treizième arrondissement de Paris. Son père, Lionia (Léonide), est russe, né à Odessa en 1894. Sa mère, Andrée Ventura, née en 1902, est d’origine turque et de religion juive. Elle est pianiste et ancienne lauréate du Conservatoire, et son frère se nomme Ray Ventura. Le père de Sacha Distel arrive en France au moment de la révolution russe en 1917. Son frère étant propriétaire d’une usine de produits chimiques, Lionia fait des études d’ingénieur pour intégrer l’entreprise mais, à la suite de difficultés financières, le frère s’exile au Mexique. Lionia devient alors garagiste, puis commerçant en produits électroménagers. Sacha, après le jardin d’enfants, intègre le cours préparatoire à l’âge de trois ans et apprend très tôt à jouer du piano. Il ne voit que très peu son oncle, Ray Ventura, sauf lorsqu’il est de passage à Paris avec son orchestre ; il monte ainsi un dimanche après-midi sur scène pour jouer du saxophone miniature. En plus des leçons de piano imposées par sa mère, Sacha Distel chante et imite Maurice Chevalier et participe à l’âge de six ans à un radio-crochet en public, salle Washington, qu’il remporte.

Pendant l’occupation, Andrée Ventura est arrêtée par la police française le 7 février 1942 à sept heures du matin pour des raisons politiques, Sacha se met alors à jouer du piano et à chanter pensant interférer avec la situation ; elle ne sera pas déportée mais sera emprisonnée à la prison militaire parisienne du Cherche-Midi. Son père l’envoie alors en Provence à La Baconnière où il est confié à Fernande Chaboche, ancienne collègue de travail de ses parents. Sacha est alors caché avec treize autres enfants juifs par Constant Domaigné au collège de l’Immaculée-Conception, rue Crossardière à Laval. On le renomme Alexandre Ditel dans cette institution où il restera deux ans, jusqu’à la libération de Laval début août 1944, lorsque son père vient enfin le chercher. Il retrouve sa mère lors de la libération de Paris. Sacha Distel poursuit des études laborieuses au lycée Janson-de-Sailly, puis au lycée Claude-Bernard. Il s’intéresse au jazz grâce à son oncle Ray Ventura et assiste aux répétitions et aux enregistrements de son orchestre : Les Collégiens. Le guitariste au sein de l’orchestre se nomme Henri Salvador ; en 1947, lors du tournage du film Mademoiselle s’amuse qui se déroule pendant les vacances scolaires, il enseigne à Sacha Distel les rudiments de la guitare en lui prodiguant ses quatre premières leçons sur l’instrument acheté avec son argent de poche.

Sacha fait partie du groupe de son lycée : Les Noise Makers aux sonorités jazz Nouvelle-Orléans. Invité par son oncle à l’Alhambra où se produit Dizzy Gillespie à l’hiver 1948, c’est entouré de Bruno Coquatrix, Paul Misraki, et André Hornez qu’il y découvre le be-bop. Pour Sacha Distel, c’est un choc et une révélation. Au lendemain de ce concert mémorable, il emporte avec lui une partie des Noise Makers dans l’aventure d’un nouveau groupe : Les Aficionados à la couleur cool jazz et be-bop. Avec Sacha à la guitare, Hubert Damisch au saxophone, Jean-Marie Ingrand à la basse, Mimi Perrin au piano et Jean-Louis Viale à la batterie, le groupe remporte le prix du meilleur petit orchestre moderne à la Nuit du jazz du Coliséum tandis qu’Hubert Damisch récolte un prix de saxophoniste ténor et Sacha Distel, un prix de guitariste. Ils se produisent ensuite tous les samedis au café-restaurant Sully d’Auteuil et le tromboniste Jean-Louis Durand propose alors à Sacha de l’accompagner pour une tournée en Bretagne. Baccalauréat en poche, il débute alors une carrière de musicien de jazz jusqu’à ce que Ray Ventura l’envoie à New York pour y apprendre l’anglais et le métier d’éditeur. Il y fréquente alors la scène musicale bouillonnante locale et rencontre notamment Stan Getz et Jimmy Raney. Il découvre aussi les crooners que sont Nat King Cole, Frank Sinatra et Tony Bennett.

À son retour, il se produit comme guitariste de jazz dans les boîtes de Saint-Germain-des-Prés et du Quartier latin, notamment au Caveau de la Huchette. Il multiplie les collaborations avec les plus grands noms et débute dans le Raymond Le Sénéchal Sextet composé de Francis Weisc à la clarinette, Fats Sadi au vibraphone, Raymond Le Sénéchal au piano, Sacha Distel à la guitare, Marcel Dutrieux à la contrebasse et Andre Baptiste « Mac Kac » Reilles à la batterie ; ils enregistrent un album pour Vogue en juin 1953. Toujours avec « Mac Kac », Sacha accompagne Hubert Fol et son saxophone alto avec Rene Urtreger au piano et Pierre Michelot à la contrebasse pour Jazz Boom No. 1 enregistré au théâtre Apollo en mai 1954. Il joue également deux titres au sein de l’orchestre de Pierre Michelot. Le 17 mars 1955, Sacha participe à l’enregistrement du disque Don Rendell et Bobby Jaspar – Rencontre à Paris notamment sur Pot luck et A long way from home, accompagnant à la guitare Don Rendell et Bobby Jaspar aux saxophones, Dave Amram au cor, Maurice Vander au piano, Guy Pedersen à la contrebasse et toujours Mac Kac à la batterie, le tout arrangé par Christian Chevallier (33 tours 25 cm Swing LDE 14). Le 19 mars, Sacha enregistre huit titres avec le vibraphoniste Lionel Hampton accompagné par René Urtreger au piano, Mac Kac à la batterie, Guy Pedersen à la contrebasse, Maurice Meunier à la clarinette et au saxophone ténor, William Boucaya au saxophone bariton, Dave Amram au cor et Benny Bailey, Bernard Hullin et Nat Adderley aux trompettes. On y retrouve notamment Crazy rhythm et Night and day (33 tours 30 cm Emarcy MG-36034). Le 16 avril, c’est avec un autre guitariste, Jean-Pierre Sasson, que Sacha enregistre trois titres signés de celui-ci : Winter holiday, Two guitar blues, Joan et un autre signé Distel : Goofy the cat ; ils sont accompagnés de Christian Garros à la batterie et Benoît Quersin à la contrebasse (45 tours EP 17 cm Columbia – ESDF 1111). Le pianiste Gérard Gustin forme le Trio Gérard Gustin avec Sacha à la guitare et Gilbert Gassin à la contrebasse, ils enregistrent ensemble un très rare album pour le label Barclay : Somebody loves me, Romano’s dilemna, Y’a qu’ca d’vrai, « Greek » gone crazy, For you, for me, for anymore, Looking for a boy, Autumn nocturne, Equation (33 tours 25 Barclay 84041). Sacha multiplie alors les séances avec Bobby Jaspar puis c’est à son tour d’enregistrer son premier album tout simplement appelé Jazz d’aujourd’hui, les 28 mai, 1^er et 2 juin 1956. Il y est accompagné par Jean Liesse à la trompette, Billy Byers au trombone, Georges Grenu au saxophone ténor, William Boucaya à la clarinette basse et baryton, Pierre Michelot à la contrebasse et Christian Garros à la batterie. Le disque comporte six titres signés Bill Byers, un titre de Michel Legrand et un titre de Thelonious Monk : Olympia orgy, On serait des chats, Round about midnight, N° 1 for Sacha, Thank’s Bill, Avec ces yeux-là, A piece of pizza, Blues for Tiny (33 tours 25 cm Versailles - STD 2010). Les 4 et 7 décembre, Sacha est en studio avec John Lewis pour un album, aujourd’hui devenu un standard : Afternoon In Paris : I cover the waterfront, Dear old Stockholm, Afternoon in Paris, All the things you are, Bags’ groove, Willow weep for me (33 tours 30 cm Versailles MEDX 12005). Les musiciens sont : Barney Wilen au saxophone ténor, John Lewis au piano, Percy Heath et Pierre Michelot à la contrebasse Kenny Clarke à la basse et Connie Kay à la batterie. Le disque est édité en France, aux États-Unis, au Canada, au Japon, en Grande-Bretagne et en Espagne ; il remporte un large succès international. Après une participation au Jack Diéval et le J.A.C.E. All-Stars pour l’album Jazz aux Champs-Elysées, il retrouve Bobby Jaspar en studio le 11 et 12 septembre 1957 pour enregistrer un EP Bobby Jaspar, Sacha Distel Jazz hors-série : Scotch hop, Everything happens to me, Competition, Sacha Bill et Bobby (45 tours EP Versailles 90 M 302) accompagnés par René Urtreger au piano, Paul Rovere et Benoit Quersin à la contrebasse, Al Levitt à la batterie et Billy Byers au trombone.

Sacha, devenu une vedette de la chanson, notamment grâce au succès de Scoubidou, retrouve Raymond Le Sénéchal pour Danse party chez Sacha Distel avec Raymond Le Sénéchal et son orchestre, Sacha Distel joue pour vous ses succès à la guitare. Il revisite ses chansons et des morceaux de jazz : Quand tu es partie…, Epi blues, Ouah ! Ouah ! Ouah ! Ouah !, Oh ! Quelle nuit « Lonesome me », Tania cha cha, Nuages, Drôle de rêve « The Preacher », Scoubidou « Pommes et poires », Paradis, Là, Près de la fenêtre « In the wee small hours », Garde ça pour toi « Catch a falling star », Esquinade cha cha, Quand j’y pense, Everything happens to me, Personnalités (Elle a le… Elle a la… Elle a les…), Allez ! Va ! « My heart is an open book » (33 tours 30 cm Philips – P 77.139 L). Le disque est un véritable succès et permet au large public de connaître les talents de guitariste de Sacha mais il est définitivement appelé par la variété et il ne participera plus que rarement à des enregistrements de jazz. On le retrouve le 18 décembre 1961 pour l’enregistrement d’un hommage à Django avec Claude Bolling et son orchestre : Minor swing, Swing, Nuages, Swing 39, Daphné (45 tours EP Philips 424.296 PE). Dernière incursion jazzy en 1962 pour la bande originale du sketch L’orgueil du film Les 7 péchés capitaux de Roger Vadim, il compose et enregistre Marina et Blue waltz de l’orgueil avec Raymond le Sénéchal à l’orgue, Bernard Hulin à la trompette, Pierre Michelot à la contrebasse et Kenny Clarke à la batterie (45 tours EP Philips 432.760 BE). Le thème de Marina devient l’année suivante la chanson La belle vie qui est aujourd’hui un standard international repris par de nombreux artistes sous le titre The good life. Sacha devient une star de la variété et représente le charme à la française à travers le monde, il enregistre en français, anglais, allemand, espagnol et italien. Il est également une vedette de la télévision en qualité d’animateur présentant des shows et des émissions en France et à l’étranger. N’oubliant jamais le jazz, il se consacre dans les années quatre-vingt-dix à des disques de reprises de chansons de son oncle, avec la participation d’Henri Salvador, Paul Misraki, Salvatore Adamo, Michel Fugain, Philippe Lavil, Guy Marchand, Francis Perrin, Claude Brasseur, Jean-Pierre Foucault, Michel Legrand, Gérard Holtz, Michel Drucker, Enrico Macias, Christian Morin, Popeck, Jean-Pierre Cassel, Darry Cowl, Jacques Martin, Carlos, Sim et Stéphane Grapelli. Un premier album sort en 1993 : Sacha Distel et ses collégiens jouent Ray Ventura, suivi par Swinguer la vie en 1995. En 2003, sort En vers et contre vous, qui mélange reprises de standards et nouvelles compositions sur des arrangements jazzy. Après avoir survécu à un cancer de la peau et à un cancer de la glande thyroïde, Sacha Distel meurt le 22 juillet 2004 à l’âge de 71 ans des suites d’un cancer du côlon. Il repose dans la crypte familiale de la propriété de ses beaux-parents au Rayol-Canadel.

Olivier Julien

FRÉMEAUX & ASSOCIÉS 2024

discographie

SACHA DISTEL JAZZ 1955-1962

CD1

 1 Pot luck (Johnny Mendell)

 2 A long way from home (Dave Amram)

 3 Crazy rhythm (Irving Caesar – Joseph Meyer – Roger Wolfe Kahn)

 4 Night and day (Cole Porter)

 5 Olympia orgy (Bill Byers)

 6 On serait des chats (Bill Byers)

 7 Round about midnight (Thelonious Monk)

 8 N° 1 for Sacha (Bill Byers)

 9 Thank’s Bill (Bill Byers)

10 Avec ces yeux-là (Michel Legrand)

11 A piece of pizza (Bill Byers)

12 Blues for Tiny (Bill Byers)

13 Scotch hop (Bill Byers)

14 Everything happens to me (Bill Byers)

15 Competition (Matt Dennis)

16 Sacha Bill et Bobby (Bill)

(1-2) Don Rendell et Bobby Jaspar – Rencontre à Paris : Don Rendell et Bobby Jaspar (saxophones), Dave Amram (cor), Sacha Distel (guitare), Maurice Vander (piano), Guy Pedersen (contrebasse), Mac Kak (Batterie), Christian Chevallier (arrangements). 33 tours 25 cm Swing LDE 14 – 1955.

(3-4) Lionel Hampton – Crazy rhythm : Lionel Hampton (vibraphone), Sacha Distel (guitare), René Urtreger (piano), MacKac (batterie), Guy Pedersen (contrebasse), Maurice Meunier (clarinette et saxophone ténor) William Boucaya (saxophone bariton), Dave Amram (cor), Benny Bailey, Bernard Hullin, Nat Adderley (trompettes). 33 tours 30 cm Emarcy MG-36034 – 1956.

(5-12) Sacha Distel – Jazz d’aujourd’hui : Jean Liesse (trompette), Billy Byers (trombone), Georges Grenu (saxophone ténor), William Boucaya (clarinette basse et baryton), Sacha Distel (guitare), Pierre Michelot (contrebasse), Christian Garros (batterie Byers). 33 tours 25 cm Versailles – STD 2010 – 1956.

(13-16) Bobby Jaspar et Sacha Distel – Jazz hors-série : Bobby Jaspar (saxophone ténor, flûte), René Urtreger (piano), Sacha Distel (guitare), Paul Rovere (contrebasse), Benoit Quersin (contrebasse), Al Levitt (batterie), Billy Byers (trombone). 45 tours EP Versailles 90 M 302 – 1957.

CD2

 1 Somebody loves me (George Gershwin)

 2 Romano’s dilemna (Gérard Gustin)

 3 Y’a qu’ca d’vrai (Gérard Gustin)

 4 « Greek » gone crazy (Gérard Gustin)

 5 For you, for me, for anymore (George Gershwin)

 6 Looking for a boy (George Gershwin)

 7 Autumn nocturne (Joseph Myrow)

 8 Équation (Gérard Gustin)

 9 I cover the waterfront (Johnny Green)

10 Dear old Stockholm (Traditionnel)

11 Afternoon in Paris (John Lewis)

12 All the things you are (Jerome Kern)

13 Bags’ groove (Milt Jackson)

14 Willow weep for me (Ann Ronell)

(1-8) Trio Gérard Gustin : Gérard Gustin (piano), Sacha Distel (guitare), Gilbert Gassin (contrebasse). 33 tours 25 Barclay 84041 – 1957.

(9-14) John Lewis et Sacha Distel – Afternoon In Paris : Barney Wilen (saxophone ténor), John Lewis (piano), Sacha Distel (guitare), Percy Heath (basse), Kenny Clarke (batterie), Pierre Michelot (basse), Connie Kay (batterie). 33 tours 30 cm Versailles MEDX 12005 – 1957.

CD3

 1 Winter holiday (Jean-Pierre Sasson)

 2 Two guitar blues (Jean-Pierre Sasson)

 3 Joan (Jean-Pierre Sasson)

 4 Goofy the cat (Sacha Distel)

 5 Quand tu es partie… (Bruno Coquatrix)

 6 Épi blues (Sacha Distel)

 7 Ouah ! Ouah ! Ouah ! Ouah ! (Maurice Tézé – Sacha Distel)

 8 Oh ! Quelle nuit « Lonesome me » (Don Gibson – Maurice Tézé)

 9 Tania cha cha (Raymond Le Sénéchal)

10 Nuages (Django Reinhardt)

11 Drôle de rêve « The Preacher » (Horace Silver – Maurice Tézé)

12 Scoubidou « Pommes et poires »(Maurice Tézé – Sacha Distel)

13 Paradis (Paul Misraki)

14 Là, Près de la fenêtre « In the wee small hours » (David Mann – Maurice Vidalin – Bob Hillard)

15 Garde ça pour toi « Catch a falling star » (Lee Pockriss – Maurice Vidalin – Paul Vance)

16 Esquinade cha cha (Raymond Le Sénéchal)

17 Quand j’y pense (Paul Misraki – R. Rouzaud)

18 Everything happens to me (Matt Dennis – Tom Adair)

19 Personnalités (Elle a le… Elle a la… Elle a les…) (Harold Logan – Lloyd Price – Maurice Tézé)

20 Allez ! Va ! « My heart is an open book » (H. David – Lee Pockriss – Maurice Tézé)

21 Minor swing (Django Reinhardt)

22 Swing 41 (Django Reinhardt)

23 Nuages (1^ère & 2^e partie) (Django Reinhardt)

24 Swing 39 (Django Reinhardt)

25 Daphné (Django Reinhardt)

26 Marina (Sacha Distel)

27 Blue waltz de l’orgueil (Sacha Distel)

(1-4) Jean-Pierre Sasson plays with Sacha Distel : Jean-Pierre Sasson et Sacha Distel (guitares électriques), Christian Garros (batterie), Benoît Quersin (contrebasse). 45 tours EP 17 cm Columbia – ESDF 1111 – 1956.

(5-20) Danse party chez Sacha Distel avec Raymond Le Sénéchal et son orchestre – Sacha Distel joue pour vous ses succès à la guitare. 33 tours 30 cm Philips – P 77.139 L – 1959.

(21-25) Hommage à Django : Vincent Casino et Ivan Jullien (trompette), Raymond Katarzinsky et Claude Gousset (trombones), Claude Civelli (saxophone alto), Gerard Badini (saxophone ténor, clarinette), Jacques Hendricks (saxophone ténor), Pierre Gossez (baryton), Raymond Le Sénéchal (piano), Sacha Distel (guitare), Bob Quibel (contrebasse), Roger Paraboschi ou Jean-Louis Viale (batterie) direction d’orchestre (Claude Bolling), avec Claude Bolling et son orchestre. 45 tours EP Philips 424.296 PE – 1962.

(26-27) Bande originale du film Les 7 péchés capitaux, L’orgueil de Roger Vadim : Sacha Distel (guitare), Raymond le Sénéchal (orgue), Bernard Hulin (trompette), Pierre Michelot (contrebasse), Kenny Clarke (batterie). 45 tours EP Philips 432.760 BE – 1962.

Merci à Virginie Vincienne de la discothèque de Radio France