La naissance de la batterie - Guillaume Nouaux

Les origines de la batterie et les premiers batteurs à La Nouvelle-Orléans

Réf. : FAL3205

Livre 400 pages

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Présentation

« Les tout premiers batteurs à avoir joué sur un set de batterie sont des néo-orléanais : John Robichaux et Dee Dee Chandler. Ils sont les créateurs du concept de la batterie, qu’une seule personne puisse jouer tous les éléments en même temps. » Herlin Riley, Interview d’Herlin Riley par Guillaume Nouaux, La Nouvelle-Orléans, 2004 Bulletin du Hot Club de France, n°556, 2006

Née avec le jazz à La Nouvelle-Orléans au début du XXe siècle, la batterie est devenue l’un des instruments les plus emblématiques de la musique contemporaine. Guillaume Nouaux, est l’un des plus grands batteurs de jazz de sa génération (Prix de l’Académie du Jazz, Grand Prix du Hot Club de France,...), membre fondateur de la Section Rythmique (Choc Jazz Magazine, disque de l’année 2015), il est très recherché par ses pairs et s’est produit avec de nombreux artistes tels que Chuck Berry, Donald Harrison, Steve Lacy, Jason Marsalis, Harry Allen ou Evan Christopher. Il établit ici une typologie claire et précise des éléments historiques, culturels, techniques et contextuels qui ont permis l’émergence de cet instrument. Il revient également sur les pionniers, les premiers grands maîtres et les figures incontournables qui ont façonné et stylisé la batterie. Des vrombissements des brass bands aux premiers génies du jazz drumming, ce livre est l’ouvrage de référence sur la naissance de la percussion la plus populaire du monde.
Augustin BONDOUX & Patrick FRÉMEAUX

Guillaume Nouaux est batteur, auteur, compositeur, directeur artistique et chef d’orchestre de jazz. Il s’est produit sur de nombreuses scènes et festivals de jazz à travers le monde. Il a développé un style personnel à la fois unique et novateur, tout en demeurant profondément ancré dans l’héritage des grands maîtres de la batterie jazz. En tant que pédagogue et auteur d’ouvrages de référence, il est unanimement reconnu par ses pairs et la presse comme l’un des meilleurs spécialistes du genre en Europe.

Presse
« Active depuis plus de trente ans, la maison d'édition Frémeaux & Associés s'est spécialisée dans la vente de livres audio dans les domaines des sciences humaines et de la musique. En février 2024, elle a lancé pour la première fois deux collections de livres en format papier. Livres Hebdo s'est entretenu avec son fondateur, Patrick Frémeaux. Livres Hebdo : Pouvez-vous présenter Frémeaux & Associés ? Patrick Frémeaux : La maison Frémeaux & Associés, active depuis plus de 30 ans, propose un vaste catalogue de plus de 1 000 œuvres, enrichi chaque année d’une cinquantaine de nouveautés. Elle publie des livres audio disponibles en CD, streaming et ebooks, couvrant des domaines variés tels que les sciences humaines, les sciences sociales, la musique, la philosophie, ainsi que des cours universitaires et des extraits de discours. Nous nous appuyons sur des partenariats solides, notamment avec les Presses Universitaires de France et la Grande Mosquée de Paris. La diffusion est principalement assurée par Frémeaux - La Librairie Sonore, avec qui nous collaborons depuis 30 ans. Quant au chiffre d’affaires, il est réparti entre les ventes en librairie (40%) - 200 librairies en France disposent d’un rayon dédié aux livres audios -, la vente en ligne de livres audio physiques (15%), le téléchargement (35%) et le streaming (10%).L’ensemble des titres de votre catalogue sont-ils disponibles en streaming ? Une cinquantaine jusqu’à récemment, et la totalité du catalogue sur Spotify depuis deux mois en raison des nouveaux accords entre Frémeaux, Gallimard, Flammarion et Spotify, valables pour les catalogues Frémeaux et Frémeaux/PUF. Cette année, vous avez fait vos premiers pas dans la production de livres papier…Effectivement, en février dernier nous avons publié notre premier livre papier Deux petits bouts de bois d’Alain Gerber. Pour l’instant, nous développons deux collections : une dédiée à la musique et une autre à l'histoire-philosophie-sciences humaines. Celles-ci comptent respectivement sept et huit titres avec des premiers tirages entre 1 000 et 1 500 exemplaires. Pourquoi ce choix ? Le marché du livre musical a quelque peu été délaissé ces dernières années par les grands éditeurs comme Actes Sud, laissant un vide à combler. Il était donc important qu'une maison d'édition se consacre pleinement à ce sujet. Dernièrement nous avons publié La Naissance de la batterie de Guillaume Nouaux, un ouvrage de 400 pages, écoulé à plus de 500 exemplaires en trois semaines. « Notre objectif est de rester accessibles et ouverts à tous » Le format papier s'est imposé comme une nécessité : d'une part, certaines personnes n'ont pas accès ou n'optent pas pour l'écoute audio ; d'autre part, pour des œuvres aussi volumineuses que celles énoncées précédemment, il est essentiel de disposer d'un support matériel solide. Cela dit, je suis convaincu qu'il est indispensable d'être présent sur différents formats pour offrir une approche aussi complète que possible. C'est pour cette raison que nous continuons à proposer des lecteurs CD et MP3 - dont nous vendons des centaines d’exemplaires chaque année : notre objectif, depuis 30 ans, est de rester accessibles et ouverts à tous autant en termes de vocabulaire qu’en temps à consacrer à chaque sujet. Par exemple, nous avons adapté Histoire de l'Empire Islamique de Gabriel Martinez-Gros : l'ouvrage initialement publié chez Passés Composés compte 320 pages, tandis que notre version en livre audio se résume à 110 pages, avec une durée d'écoute inférieure à trois heures. »Par Adèle BUIJTENHUIJS – Livres Hebdo
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C'est dans un territoire de brassages de cultures - celles issues de colons venus d'Europe, notamment de France, celles des esclaves africains et des autochtones amérindiens - qu'est né l'un des instruments symboles du jazz, la batterie. Guillaume Nouaux, batteur, compositeur, chef d'orchestre, a rassemblé dans La Naissance de la batterie, sous-titré « Les origines de la batterie et les premiers batteurs à La Nouvelle-Orléans », des informations, anecdotes, explications, éléments historiques. Il raconte les premiers temps, entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, de cet assemblage d'instruments jusqu'alors indépendants, la grosse caisse, la caisse claire, les cymbales, utilisés dans les fanfares. Sont présentées des innovations « technologiques ». Par exemple, la pédale de grosse caisse qui permet d'avoir les deux mains libres pour jouer en même temps sur la caisse claire. Ou l'apparition de la double cymbale dite « charleston », elle aussi jouée avec une pédale. Ou encore l'ajout d'éléments comme des petits toms chinois, des formes en bois, pour diversifier les sonorités. Guillaume Nouaux fait aussi le portrait de pionniers oubliés et des personnalités qui entreront plus ou moins dans l'histoire, évoque l'évolution du jeu, passant d'un accompagnement basique à des formes plus sophistiquées… Une somme passionnante, qui s'adresse à tout un chacun et pas seulement aux batteurs. S. Si. - Le Monde
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« Ouverte de par son passé aux influences française, espagnole, américaine et caraïbéenne, La Nouvelle-Orléans a été, à la fin du XIXe siècle, un lieu de métissage culturel d’où émergeront le jazz et, dans sa foulée, la batterie qui en débordera le cadre strict pour marquer de son empreinte toute la musique à venir.Ce sont les débuts de cette belle aventure que conte ici d’une plume alerte et savante Guillaume Nouaux, co-auteur d’ouvrages de référence sur le sujet* dont on rappelle au passage qu’il est lui-même un excellent batteur.Le chapitre intitulé « De la percussion à la batterie« , nous apprend que l’accompagnement rythmique dans les brass bands était assuré, dès 1880, par trois puis deux percussionnistes, l’un utilisant une grosse caisse équipée d’une cymbale, l’autre une caisse claire. Cette pratique fut le fait de la génération des « pionniers du rythme », nés entre 1865 et 1890.Quand les brass bands quitteront la rue pour se produire dans des dancings, une innovation de première importance, la pédale de grosse caisse, permettra au trap drummer de jouer simultanément de la grosse caisse et de la caisse claire en utilisant la technique du double drumming. Les cymbales intègreront ensuite l’équipement des « premiers maîtres batteurs » (nés entre 1890 et 1905) marquant ainsi la naissance de la batterie moderne. Ces derniers influenceront Baby Dodds (1896-1959) et Zutty Singleton (1898-1975), deux maîtres néo-orléanais de l’instrument dont la carrière a largement débordé le cadre de la Cité du Croissant.Se trouve aussi dans ces pages une histoire fort utile de La Nouvelle Orléans et une description détaillée des éléments de la batterie, le tout évoqué au travers de la carrière de deux cents batteurs et de nombreux et précieux témoignages.Remarquablement rédigée et solidement étayée par une biographie imposante rassemblée durant trois décennies, cette histoire de la naissance de la batterie en terre louisianaise a sa place dans la bibliothèque de tout amateur de jazz sérieux.Un ouvrage de référence qui fera date. »Par Alain TOMAS – COULEURS JAZZ
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Le batteur Guillaume Nouaux vient de signer un livre dont le titre est « La naissance de la batterie » (Frémeaux & Associés). On sait les qualités d’interprète, de leader ou de sideman, de pédagogue aussi de Guillaume Nouaux qui a été plusieurs fois couronné, notamment par l’Académie du Jazz et par le Hot Club de France. Personne qui s’intéresse de très près aux « drums » n’oublie ses ouvrages techniques. Tout le monde s’est enthousiasmé (sauf peut-être quelques grincheux – il y en a toujours des gens comme ça) pour ses enregistrements, comme « Clarinets Kings » ou « Stride Pianos Kings. » C’est avec grand intérêt que l’on doit ouvrir son dernier né sous forme de 400 pages. « Grand intérêt » assurément, mais peut-être pas pour les seules raisons d’une sorte d’histoire de la batterie jazz. D’abord parce que la batterie c’est le jazz. C’est l’instrument qui s’inventa en même temps que le jazz. Et l’on peut dire ainsi que l’histoire de ces baguettes, peaux et autres caisses et cymbales c’est sans aucun doute la même histoire que celle du jazz. Ici, dans le livre de Nouaux, on découvrira assurément tout ce que l’on peut connaître dans ce domaine. Et, ce n’est pas peu dire ! Parce qu’enfin tout ça « nous en bouche un coin. » L’auteur est précautionneux néanmoins : il agit en historien et il le dit. Il sait qu’il y a, concernant l’origine, parfois plus des légendes que des certitudes. Mais l’auteur se forge bien davantage qu’une opinion. Par sa logique propre, par son attention minutieuse des faits rapportés. Donc, l’histoire commence à La Nouvelle-Orléans, une sorte déjà de « ville-monde » qui fut, peut-être bien espagnole, avant d’être ceci ou cela. Ce qui expliquerait – c’est une idée comme une autre – que le mot « jazz » lui-même ait désigné cette musique, somme toute étrange. Mais ce n’est pas ici le propos de Nouaux… Ce que nous devons retenir de ce livre est bien plus important que tout cela. Refermées, les 400 pages que l’on peut lire d’un trait ou deux, nous disent autre chose. Si on lit entre les lignes, si on contextualise, si l’on prend un peu de « hauteur », de distance…en même temps que l’on s’y plonge aussi profondément qu’il est possible, ce qu’il faut retenir c’est qu’il y a là toute l’histoire du jazz. Mais pas son histoire « factuelle, » finalement non, pas son histoire : il vaudrait mieux dire sa « généalogie. » Il me semble en effet qu’il faut proposer de ce livre la lecture suivante : le jazz est la musique de la liberté, la liberté des hommes et la liberté de la musique. Il y a bien sûr des règles, mais parfois, moins il y en a, plus elles sont détournées ou transgressées, plus l’invention s’offre à qui veut la découvrir, plus il y a de jazz. Le jazz n’est pas une musique « réglée » comme on l’aurait dit « du papier à musique. » Comme un temps, certain, du côté du Sud-Ouest, l’aurait voulu et aurait voulu l’imposer. Si l’on veut bien le dire autrement : le jazz est une musique qui s’offre, qui se dénude, qui se donne. Là est la liberté. Comme donation de soi.On me dira que cela n’a rien à voir avec la batterie. En deux mots, je voudrais affirmer que si. Et même au plus haut point (ce qui, de ce fait, les malicieux l’auront décelé, fait plus que deux mots). Parce que le batteur est sans doute celui (ou celle – et dire « la batteuse » serait mal venu) qui s’implique le plus : le corps tout entier, absolument tout entier. Et donc l’âme aussi. Ou plutôt : de même ! Ce que montre Guillaume Nouaux, peut-être « entre les lignes, » mais sans aucun doute, est tout à fait passionnant : la naissance d’un genre musical qui cependant n’en n’est jamais un, se déformant, se reformant, se déstructurant et se retrouvant sans cesse et peut-être sans but et sans raison et qui (de ce fait ?) invente l’instrument suprême, identique en tout point au corps du musicien, véritable épreuve physique en même temps qu’épreuve de soi et qu’épreuve du monde tout entier. Un voyage infini pourrait-on dire. Et, en 400 pages, le tour du monde accompli. Mais sans fin. Par Michel Arcens – Notes de Jazz
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Allons enfants de la batterie… Batteur lui-même (et non des moindres), Guillaume Nouaux est déjà l’auteur de “Jazz Drums Legacy” chez 2Mc Éditions, et co-auteur des deux tomes de “La Section Rythmique” chez Frémeaux & Associés. Il nous livre cette fois le fruit de trois décennies de recherches aux sources louisianaises du jazz, et concomitamment, de celle de l’instrument qui en cristallisa les caractéristiques (et s’en avère en quelque sorte le produit dérivé). D’une rigueur et d’une exhaustivité impressionnantes, cet ouvrage ne manque toutefois pas du souffle épique sans lequel tout historien ne peut emporter l’adhésion du lecteur. Car ce que démontre ici Nouaux, par-delà le recensement des origines complexes du jazz en terres créoles vers la fin du XIXème siècle, c’est en quoi l’accouchement sui generis d’un courant musical révolutionnaire préfigure autant qu’il l’accompagne un bouleversement technologique. Issu des brass bands itinérants typiques du folklore néo-orléanais (judicieusement dits marching bands), le “jass“, comme on le nommait à l’origine, est en quelque sorte la résultante d’une sédentarisation progressive de ses instrumentistes. En effet, dès lors que ces orchestres s’installaient dans des théâtres, cabarets et autres garden parties, la déambulation n’était plus de mise, et cette immobilisation favorisa l’évolution pragmatique des percussions. Certains joueurs de grosse caisse ambulants se mirent à imaginer des dispositifs permettant d’actionner simultanément leur instrument principal et la caisse claire (jusqu’alors dévolue à un tiers). Et en l’actionnant au pied, posée au sol, de libérer suffisamment le bras gauche pour lui permettre de jouer de cette dernière tout en se consacrant à d’autres accessoires. Si Jean-Sébastien Bach n’inventa certes pas l’orgue ni le clavecin, le jazz est indéniablement l’un des premiers courants musicaux modernes à avoir suscité autant d’innovations techniques. Ce ne sont pas les fabricants établis qui conçurent la batterie, mais bien une kyrielle de musiciens débrouillards, qui tels des Monsieur Bricolage au concours Lépine, élaborèrent, par tâtonnements successifs, des systèmes mécaniques permettant de développer cet instrument tel que nous le connaissons de nos jours… Pour nous conter ce processus, Guillaume Nouaux déploie sur près de 400 pages un panégyrique signalétique de plus de 200 batteurs locaux (pour la plupart méconnus ou oubliés), dont il met en exergue quelques figures parmi les plus emblématiques et significatives (notamment les historiques Baby Dodds et Zutty Singleton). À nos morts, la batterie reconnaissante ! Par Patrick Dallongeville – Paris-Move
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Qu’y a-t-il de commun entre un tempérament amusant comme Ringo, un homme tout en retenue comme Charlie Watts, et des fous furieux comme Keith Moon ou John Bonham ? Ce sont tous des batteurs. Dans l’hebdomadaire “Marianne”, Stéphane Koechlin, qui a lu “La naissance de la batterie” de Guillaume Nouaux (éditions Frémeaux et Associés), nous dresse une galerie de batteurs emblématiques. Dans laquelle il y a même… un manchot. Dans “La naissance de la batterie”, Guillaume Nouaux explore les origines fascinantes de cet instrument devenu pilier de la pop culture aux côtés de la guitare électrique. L’ouvrage évoque comment, au début du XXe siècle, les enfants des villes américaines suivaient les fanfares militaires et les carnavals, en ajoutant leurs propres fantaisies avec clochettes et cymbales. Nouaux retrace les parcours de figures légendaires, telles que Baby Dodds (1898-1959) et “Red Happy” (1885-1928), “virtuose capable de jongler avec cinq ou six baguettes en même temps pendant un solo”, qui ont marqué l’émergence de la batterie. Dans sa recension de l’article, Koechlin décide de faire le portrait de batteurs très différents. L’un n’a pas fait carrière : la vie de Pete Best, l’ancien batteur des Beatles, est un exemple poignant. “Il ne roula pas en Rolls” comme son successeur Ringo Starr, mais sombra dans le désespoir après avoir été évincé. Les mythiques, Keith Moon (The Who) et John Bonham (Led Zeppelin) incarnent l’excès et la puissance. “Leur jeu était si brutal qu’ils marquèrent les esprits” et leur carrière. À l’opposé, Charlie Watts, batteur des Rolling Stones, “n’était pas passionné par le rock and roll”, mais son jeu précis et retenu a été crucial pour le groupe. Celui qui était surnommé “le Sphinx”, se distinguait sa vie calme, sa maniaquerie (“Il alignait ses baguettes soigneusement, mettait des heures à classer sa collection de disques” raconte Koechlin) et quand son temps libre le lui permettait entre deux giga-tournées, il jouait du jazz. Enfin, Koechlin met à l’honneur Rick Allen, batteur de Def Leppard, illustre la résilience. Ayant perdu un bras dans un accident, il a adapté son jeu et c’est ensuite qu’il a enregistré « Hysteria », le plus grand succès du groupe. Le plus fou de la bande s’appelle Jim Gordon et on vous laisse découvrir son histoire sous la plume de Stéphane Koechlin. Par Épiphanies Mag
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« Peut-être un nouvel ouvrage de référence sur l'histoire de la batterie. On le doit à Guillaume Nouaux, lui-même batteur. Il va publier ce vendredi, chez Frémeaux & Associés, La Naissance de la batterie. L'occasion pour lui d'établir une typologie précise de tous les éléments, historiques, culturels et techniques, qui ont permis l’émergence de cet instrument. Une épopée menée tambour battant, si on peut dire, depuis les vrombissements des brass bands jusqu'aux aux premiers génies du jazz drumming. » Par TSF JAZZ
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« Tout ce que vous avez voulu savoir sur les origines de la batterie sans jamais oser le demander ! Et oui, avant d’exister la batterie n’existait pas ! Cet instrument est en fait un assemblage d’éléments qui eux existaient auparavant et que des musiciens bricoleurs, inventeurs ont peu à peu regroupés. Ce livre de Guillaume Nouaux lui-même (grand) batteur nous en révèle toutes les étapes. Elles correspondent bien sûr avec la naissance d’un type de musique, le jazz bien sûr !L’auteur replace l’arrivée progressive de la batterie dans son contexte, de la fin du XIXè siècle à la Nouvelle-Orléans, ce melting pot grouillant de communautés, de musiciens, où la musique est reine, de la naissance à la mort, des baptêmes aux enterrements, au début du XXè et l’arrivée en force du jazz.Très documenté (c’en est même impressionnant) ce livre est aussi une galerie de portraits des premiers maîtres du rythme, avant que la batterie proprement dite n’existe et à travers eux les façons de jouer la musique, la condition des musiciens d’alors. On y croise le jeune Louis Armstrong, Kid Ory, beaucoup d’autres moins connus comme Jean Vigne un des maillons importants de la création de la batterie et qui semait des enfants partout, incapable de les dénombrer, Edward « Dee Dee » Chandler capable de jouer aussi sobre que complètement saoul, bien d’autres…On voit apparaître les premiers vrais batteurs aux styles différents les uns des autres avec là aussi de sacrés zigues comme Benjamin « Black Benny » Williams, grand bagarreur, qui passait pas mal de son temps en prison (où à l’hôpital car poignardé par sa femme) mais qu’on venait « libérer » de sa géole pour la soirée pour jouer dans une gig…Deux grands pionniers ont droit à leur chapître complet, Baby Dodds (1896-1959) et Zutty Singleton (1898-1975) qui après avoir établi les bases du métier ont traversé activement de nombreuses époques du jazz. Un livre, que dis-je une Bible indispensable pour tout batteur attaché à son instrument et à son histoire et à tout amateur de jazz.Sachez que Guillaume Nouaux propose une conférence jouée sur les origines et les styles de la batterie où il présente du matériel d’époque. Pour l’avoir vue plusieurs fois je vous confirme qu’elle est passionnante. »Par Philippe DESMOND – ACTION JAZZ
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« « Au panthéon des instruments emblématiques de la pop culture, la batterie trône fièrement aux côtés de la guitare électrique », rappelle l’éditeur du livre « La Naissance de la batterie », écrit par Guillaume Nouaux. Cet ouvrage raconte comment la batterie a émergé au début du XXe siècle, à la Nouvelle-Orléans et à Chicago, dans le sillage des fanfares militaires et des carnavals qui défilaient dans les rues. Au début du XXe siècle, les enfants des villes américaines suivaient les fanfares militaires, celles des carnavals, éblouis par l’éclat des tambours. Quand ils se joignaient à la fête, ils y ajoutaient des fantaisies de leur cru, clochettes, cymbales, balais… Ces maîtres du rythme grandirent sauvagement, loin du conservatoire.Nouaux brosse les portraits attachants des premiers batteurs, Baby Dodds (1898-1959) qui jouait sur les bateaux du Mississippi souvent soûl, ou « Red Happy » (1885-1928), le virtuose capable de jongler avec cinq ou six baguettes en même temps pendant un solo. (…) »Par Stéphane KOECHLIN - MARIANNE
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