« Grâce à Dizzy Gillespie surtout, le jazz s’est afro cubanisé au milieu des années 40. Grâce à Stan Getz entre autres, le jazz s’est brésilianisé au début des années 60. A cette nuance près qu’on n’emploie jamais le terme. Sans doute parce que, loin de Rio, on n’est jamais certain, lorsqu’on l’évoque, de respecter l’esprit (...). » Alain GERBER « Comment expliquer que la bossa nova, ce style informel élaboré par de jeunes bourgeois (Nara Leão, Roberto Menescal…) et de moins jeunes (Jobim, Vinícius de Moraes …) de Rio de Janeiro, ait conquis le monde ? Sans doute par ses qualités harmoniques et rythmiques, son chant intimiste et un certain art de vivre ; mais aussi par le coup de pouce donné par les majors du disque américains. (...) Des jazzmen comme Dizzy Gillespie et Stan Getz sauront l’illuminer d’une touche personnelle. »
Philippe LESAGE
De Rio de Janeiro à New York et Los Angeles, paraît enfin le livre sur la bossa nova qui raconte comment une musique du monde enrichit la première musique savante du XX siècle, celle qui accompagnera les noirs dans leurs luttes contre la ségrégation raciale. De João Gilberto à Quincy Jones, de Chico Buarque à Stan Getz, Alain Gerber se réapproprie un statut d’historien pour nous livrer une histoire de la plus belle des douceurs métissées du monde...
Patrick FRÉMEAUX
Alain Gerber a reçu le prix Goncourt de la nouvelle, mais aussi le prix Interallié pour « Le verger du diable ». Critique à Jazz Magazine et Diapason, producteur à France Musique et France Culture, auteur d’une vingtaine de biographies de grands jazzmen, Alain Gerber est le directeur artistique de la collection « The Quintessence » regroupant chez Frémeaux les 80 coffrets offrant une relecture historique parfaite du jazz.
320 pages