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Lu par JEAN DESAILLY
JEAN DESAILLY
Ref.: FA8052
Direction Artistique : INA
Label : Frémeaux & Associés
Durée totale de l'œuvre : 2 heures 56 minutes
Nbre. CD : 3
Coffret 3 CD présentant l'enregistrement historique de 1959 (INA)
Ecouter Werther, c’est aujourd’hui dépoussiérer un mythe. En effet tout le monde connaît “l’histoire” de Werther et son suicide, mais peu sont ceux qui connaissent véritablement le parcours intérieur de ce geste solitaire… Geste magnifique, mais aussi geste de désespoir social face à ses blocages intimes et aux barrières convenues par une société fière de ses convenances.
Lorsque Jean Desailly lit Werther, en 1959, il est au milieu d’une histoire de la lecture de cette œuvre. D’un côté il l’ancre dans une sorte de romantisme échevelé, magnifique et torturé, mais il sait aussi en faire une apologie. Non celle désespérée d’un suicide – même si l’on peut parfois considérer qu’un suicide peut être moral, peut être une renonciation brutale pour s’ouvrir à d’autres réalités – mais celle d’un monde qui doit renaître et savoir, pourquoi non, sourire à l’Utopie.
Patrick Frémeaux & Claude Colombini
Coédition : INA - Groupe Frémeaux Colombini SAS
LU PAR SERGE REGGIANI
Lu par ANDRE MAUROIS
LU PAR BRUNO CREMER
Lu par JEAN PIAT (INA)
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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1PREFACEJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:361959
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2LE 4 MAI 1771 QUELLE JOIE D ETRE PARTIJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:03:261959
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3LE 15 MAI LES BONNES GENS DU PAYS ME CONNAISSENTJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:292004
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4LE 16 JUIN POURQUOI JE NE T ECRIS PASJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:18:351959
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5LE 8 JUILLET QUE L ON EST DONC ENFANTJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:351959
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6LE 13 JUILLET NON JE NE ME TROMPE POINTJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:021959
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7LE 16 JUILLET AH DANS TOUTES MES VEINES QUEL FRIJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:03:241959
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8LE 19 JUILLET JE LA VERRAI TEL EST MON CRI QUANDJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:211959
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9LE 20 JUILLET JE NAI PAS ENCORE PU FAIRE MIENNE LJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:431959
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10LE 25 JUILLET OUI CHERE LOTTE JE M OCCUPERAI JE MJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:211959
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11LE 26 JUILLET JE ME SUIS PLUS D UNE FOIS DEJA PROJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:091959
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12LE 30 JUILLET ALBERT EST ARRIVE ET JE VAIS PARTIRJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:03:181959
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13LE 8 AOUT JE TEN PRIE CHER WILHELM CE N ETAIT PASJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:481959
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14LE MEME JOUR AU SOIR MON JOURNAL QUE JE NEGLIGEAIJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:291959
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15LE 10 AOUT JE POURRAIS MENER LA VIE LA MEILLEUREJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:381959
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16LE 21 AOUT CEST EN VAIN QUE JE TENDS LES BRAS VERJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:351959
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17LE 22 AOUT QUEL MALHEUR WILHELM QUE MES FORCES ACJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:291959
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18LE 28 AOUT EN VERITE S IL Y AVAIT UN REMEDE A MAJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:02:001959
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19LE 30 AOUT MALHEUREUX N ES TU PAS INSENSEJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:02:141959
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20LE 3 SEPTEMBRE IL ME FAUT PARTIR JE TE REMERCIEJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:381959
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21LE 10 SEPTEMBRE AH QUELLE NUIT WILHELMJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:10:361959
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22LE 20 OCTOBRE 1771 NOUS SOMMES ARRIVES HIER ICIJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:02:201959
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23LE 26 NOVEMBRE DANS UNE CERTAINE MESURE JE COMMENJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:541959
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24LE 20 JANVIER IL ME FAUT VOUS ECRIRE CHERE LOTTEJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:03:491959
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25LE 8 FEVRIER NOUS AVONS DEPUIS UNE HUITAINE LE TEJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:511959
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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1LE 17 FEVRIER MON AMBASSADEUR ET MOI JE LE CRAINSJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:171959
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2LE 20 FEVRIER QUE DIEU VOUS BENISSE O MES AMISJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:05:311959
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3LE 16 MARS TOUT ME POURCHASSE AUJOURDHUIJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:02:271959
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4LE 24 MARS J AI ENVOYE MA DEMISSION A LA COURJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:171959
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5LE 19 AVRIL MERCI POUR TES DEUX LETTRESJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:411949
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6LE 5 MAI DEMAIN JE QUITTE CES LIEUX ETJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:341959
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7LE 9 MAI J AI ACCOMPLI LE PELERINAGE A MON PAYS NJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:04:241959
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8LE 25 MAI J AVAIS EN TETE UN PROJET DONT JE NE VOJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:341959
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9LE 11 JUIN DIS CE QUE TU VOUDRAS JE NE PUIS RESTEJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:571959
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10LE 16 JUIN OUI CERTES JE NE SUIS QU UN VOYAGEURJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:121959
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11LE 18 JUIN OU JIRAI JE VAIS TE LE DIRE EN CONFIDJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:301959
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12LE 29 JUILLET NON C EST BIEN TOUT EST BIENJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:291959
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13LE 21 AOUT EN UN TOURNEMAIN MON HUMEUR CHANGE PARJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:121959
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14LE 3 SEPTEMBRE PARFOIS JE NE COMPRENDS PAS COMMENJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:191959
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15LE 4 SEPTEMBRE OUI IL EN EST AINSI DE MEME QUE LAJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:04:411959
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16LE 5 SEPTEMBRE ELLE AVAIT ENVOYE A SON MARI QUE SJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:541959
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17LE 6 SEPTEMBRE IL M EN A COUTE BEAUCOUP DE ME RESJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:281959
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18LE 12 SEPTEMBRE ELLE S ETAIT ABSENTEE QUELQUES JOJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:351959
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19LE 19 OCTOBRE AH CE VIDE CE VIDE EPOUVENTABLEJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:231959
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20LE 26 OCTOBRE OUI MON AMI JE SUIS CERTAIN MAINTENJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:431959
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21LE 27 OCTOBRE SOUVENT JE VOUDRAIS ME DECHIRER LAJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:231959
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22LE 27 OCTOBRE LE SOIR J AI TANT DE RICHESSES ET MJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:161959
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23LE 30 OCTOBRE SI JE NAI PAS ETE CENT FOIS SUR LEJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:221959
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24LE 3 NOVEMBRE DIEU LE SAIT JE ME METS SOUVENT AUJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:02:401959
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PisteTitreArtiste principalAuteurDuréeEnregistré en
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1LE 8 NOVEMBRE ELLE M A REPROCHE MES EXCESJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:461959
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2LE 15 NOVEMBRE JE TE REMERCIE WILHELM DE TA CORDIJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:591959
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3LE 21 NOVEMBRE ELLE NE VOIT PAS ELLE NE SENT PASJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:091959
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4LE 22 NOVEMBRE JE NE PUIS ADRESSER A DIEU CETTE PJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:281959
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5LE 24 NOVEMBRE ELLE RESSENT CE QUE J ENDURE AUJOUJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:371959
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6LE 26 NOVEMBRE IL MARRIVE DE ME DIRE TON DESTINJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:00:291959
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7LE 4 DECEMBRE JE TE PRIE VOIS TU C EN EST FAIT DEJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:411959
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8LE 6 DECEMBRE COMME SON IMAGE ME POURSUITJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:011959
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9LEDITEUR COMBIEN JE SOUHAITERAIS QUE SUR LES DERNJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:02:571959
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10PRIS D UN MALAISE QUI LE RETENAIT A LA CHAMBRE LEJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:07:401959
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11LA SOIREE ETAIT DOUCE ET LE TEMPS DEJA INCLINAIT AJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:02:131959
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12LE 12 DECEMBRE CHER WILHELM JE SUIS DANS L ETAT OJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:03:061959
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13LE 14 DECEMBRE QU EST CE LA MON CHER J AI PEURJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:02:501959
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14LE 20 DECEMBRE JE RENDS GRACES A TON AMITIEJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:081959
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15CE QUI SE PASSAIT A CETTE EPOQUE DANS L AME DE LOTJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:06:491959
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16C EST CHOSE RESOLUE LOTTE JE VEUX MOURIR ET JE TEJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:04:491959
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17TU NE M ATTENDS PAS TU CROIS QUE JE POURRAIS T OBJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:02:571959
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18IL ETAIT DEJA SIX HEURES ET DEMIE LORSQU ELLE ENTEJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:02:001959
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19DAURA MA FILLE TU ETAIS BELLE AUSSI BELLE QUE LA LJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:03:431959
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20UN FLOT DE LARMES QUI JAILLIT DES YEUX DE LOTTEJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:03:321959
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21IL ARRIVA A LA PORTE DE LA VILLE LES GARDESJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:06:141959
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22VERS ONZE HEURES WERTHER DEMANDA A SON DOMESTIQUEJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:07:381959
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23APRES LE REPAS IL ORDONNA A SON DOMESTIQUEJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:01:561959
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24APRES ONZE HEURES TOUT EST SI CALME AUTOUR DE MOIJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:04:351959
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25UN VOISIN VIT L ECLAIR DE LA POUDRE ET ENTENDIT LEJEAN DESAILLYJOHANN WOLFGANG GOETHE00:03:111959
Les souffrances du jeune Werther
LES SOUFFRANCES DU JEUNE WERTHER
GOETHE
ENREGISTREMENT HISTORIQUE DE 1959 PAR JEAN DESAILLY
CD1
01. Préface 0’36
02. Le 4 mai 1771 - Quelle joie d’être parti ! 3’26
03. Le 15 mai - Les bonnes gens du pays me connaissent déjà 1’29
04. Le 16 juin - Pourquoi je ne t’écris pas ? 18’35
05. Le 8 juillet - Que l’on est donc enfant ! 1’35
06. Le 13 juillet - Non, je ne me trompe point ! 1’02
07. Le 16 juillet - Ah ! Dans toutes mes veines quel frisson,… 3’24
08. Le 19 juillet - "Je la verrai !" Tel est mon cri quand je m’éveille… 0’21
09. Le 20 juillet - Je n’ai pas encore pu faire mienne l’idée… 0’43
10. Le 25 juillet - Oui, chère Lotte, je m’occuperai, je m’acquitterai… 0’21
11. Le 26 juillet - Je me suis plus d’une fois déjà proposé... 1’09
12. Le 30 juillet - Albert est arrivé et je vais partir ; 3’18
13. Le 8 août - Je t’en prie, cher Wilhelm, ce n’était pas pour toi 1’48
14. Le même jour au soir - Mon journal que je négligeais… 0’29
15. Le 10 août - Je pourrais mener la vie la meilleure… 1’38
16. Le 21 août - C’est en vain que je tends les bras vers elle... 0’35
17. Le 22 août - Quel malheur, Wilhelm, que mes forces actives… 1’29
18. Le 28 août - En vérité, s’il y avait un remède à ma maladie… 2’00
19. Le 30 août - Malheureux ! N’es-tu pas insensé ?… 2’14
20. Le 3 septembre - Il me faut partir ! Je te remercie Wilhelm,… 0’38
21. Le 10 septembre - Ah ! Quelle nuit, Wilhelm ! 10’36
CD2
01. Le 20 octobre 1771 - Nous sommes arrivés hier ici. 2’20
02. Le 26 novembre - Dans une certaine mesure, je commence à… 0’54
03. Le 20 janvier - Il me faut vous écrire, chère Lotte,… 3’49
04. Le 8 février - Nous avons depuis une huitaine le temps,… 0’51
05. Le 17 février - Mon ambassadeur et moi, je le crains,… 1’17
06. Le 20 février - Que Dieu vous benisse, ô mes amis,… 5’31
07. Le 16 mars - Tout me pourchasse aujourd’hui… 2’27
08. Le 24 mars - J’ai envoyé ma démission à la cour… 1’17
09. Le 19 avril - Merci pour tes deux lettres… 0’41
10. Le 5 mai - Demain je quitte ces lieux, et… 0’34
11. Le 9 mai - J’ai accompli le pèlerinage à mon pays natal… 4’24
12. Le 25 mai - J’avais en tête un projet dont je ne voulais rien… 0’34
13. Le 11 juin - Dis ce que tu voudras, je ne puis rester… 0’57
14. Le 16 juin - Oui certes, je ne suis qu’un voyageur,… 0’12
15. Le 18 juin - Où j’irai ? Je vais te le dire en confidence. 0’30
16. Le 29 juillet - Non, c’est bien ! Tout est bien ! 1’29
17. Le 21 août - En un tournemain mon humeur change. Parfois,… 1’12
18. Le 3 septembre - Parfois, je ne comprends pas comment… 0’19
19. Le 4 septembre - Oui, il en est ainsi. De même que la nature… 4’41
20. Le 5 septembre - Elle avait envoyé à son mari, que ses affaires… 0’54
21. Le 6 septembre - Il m’en a coûté beaucoup de me resoudre… 0’28
22. Le 12 septembre - Elle s’était absentée quelques jours… 1’35
23. Le 19 octobre - Ah ! ce vide ! ce vide épouvantable que je sens… 0’23
24. Le 26 octobre - Oui, mon ami, je suis certain maintenant… 1’43
25. Le 27 octobre - Souvent je voudrais me déchirer la poitrine… 0’23
26. Le 27 octobre, le soir - J’ai tant de richesses et mon sentiment… 0’16
27. Le 30 octobre - Si je n’ai pas été cent fois sur le point de… 0’22
28. Le 3 novembre - Dieu le sait ! Je me mets souvent au lit… 2’40
29. Le 8 novembre - Elle m’a reproché mes excès !… 0’46
30. Le 15 novembre - Je te remercie Wilhelm, de ta cordiale… 1’59
31. Le 21 novembre - Elle ne voit pas, elle ne sent pas… 1’09
32. Le 22 novembre - Je ne puis adresser à Dieu cette prière… 0’28
33. Le 24 novembre - Elle ressent ce que j’endure. Aujourd’hui… 1’37
34. Le 26 novembre - Il m’arrive de me dire : "Ton destin est unique… 0’29
35. Le 4 décembre - Je te prie… Vois-tu, c’en est fait de moi,… 1’41
36. Le 6 décembre - Comme son image me poursuit ! 1’01
CD3
01. L’éditeur - Combien je souhaiterais que sur les derniers jours… 2’57
02. Pris d’un malaise, qui le retenait à la chambre, le père de Lotte… 7’40
03. La soirée était douce et le temps déjà inclinait au dégel… 2’13
04. Le 12 décembre - Cher Wilhelm, je suis dans l’état où durent… 3’06
05. Le 14 décembre - Qu’est-ce là, mon cher ? J’ai peur… 2’50
06. Le 20 décembre - Je rends grâces à ton amitié… 1’08
07. Ce qui se passait à cette époque dans l’âme de Lotte … 6’49
08. "C’est chose résolue, Lotte, je veux mourir et je te l’écris … 4’49
09. "Tu ne m’attends pas ! Tu crois que je pourrais t’obéir… 2’57
10. Il était déjà six heures et demie lorsqu’elle entendit Werther… 2’00
11. Daura, ma fille, tu étais belle, aussi belle que la lune… 3’43
12. Un flot de larmes qui jaillit des yeux de Lotte et soulagea son… 3’32
13. Il arriva à la porte de la ville. Les gardes, qui avaient déjà… 6’14
14. Vers onze heures Werther demanda à son domestique si… 7’38
15. Après le repas il ordonna à son domestique d’achever les… 1’56
16. "Après onze heures. Tout est si calme autour de moi… 4’35
17. Un voisin vit l’éclair de la poudre et entendit le coup… 3’11
Johann-Wolfgang von Goethe (1749-1832)
Né à Francfort-sur-le-Main en 1749, au sein d'une famille de la grande bourgeoisie, Goethe étudie d’abord le droit à Leipzig… mais sa passion profonde l’entraîne vite vers la littérature et la peinture. On attribue généralement à sa grave maladie de 1768 (il a alors 19 ans) non seulement sa découverte de Lessing (1729-1781)* mais son penchant pour l'ésotérisme, l'astrologie et l'alchimie qu’il étudie pendant sa convalescence à Francfort. Une fois rétabli, c’est à Strasbourg qu’il termine ses études de droit non sans approfondir ses connaissances en musique, en art, en anatomie et en chimie. C’est encore à cette époque qu’il fait la connaissance de Frédérique Brion, la fille du pasteur de Sessenheim… De cet amour très platonique, il conserve une forte émotion et n’hésitera pas à la transcender lorsqu’il écrira son premier Faust… elle sera Marguerite. En 1773, alors qu’il est Avocat-Auditeur à la Chambre d'Empire à Francfort, Goethe publie à compte d’auteur Götz von Berlichingen. Rapidement représentée cette pièce, qui rencontre un vif succès, donne naissance au mouvement littéraire allemand “Sturm und Drang” (Tourmente et Urgence) véritable fondateur du romantisme germanique. Goethe alors fait figure de proue. Il se démarque de la tragédie classique française – dont Voltaire passait pour l’un des meilleurs maîtres – et se tourne vers l’œuvre de Shakespeare, plus féconde et fantasque, plus libre et vigoureuse aussi. Dans cet état d’esprit, il se fait le chantre de la poésie populaire, âpre et mystérieuse, ainsi que de l'architecture gothique… alors très déconsidérée par les “classiques”. C’est encore à cette période que, dans le feu de cette exaltation, il rencontre Charlotte Buff, la fiancée de l'un de ses amis. C
ette passion tourmentée lui inspire les Souffrances du jeune Werther publiées en 1774. Mais ses œuvres suivantes (Clavigio, en 1774, et Stella, en 1775) ne continuent pas d’exploiter le succès ce cette veine. Goethe se rend ensuite à Weimar en 1776, où il entre au service du grand-duc Charles-Auguste de Saxe-Weimar. Il devient son conseiller politique et économique. Son habileté lui vaut, en 1782, un titre de noblesse. Durant cette période Goethe ne s’occupe – d’un point de vue littéraire – que de poésie et compose la célèbre ballade du Roi des Aulnes (1778, qui inspirera notamment F. Schubert). Parallèlement, il entreprend – en prose – Iphigénie en Tauride (1779), Egmont et Faust. Il est alors au faîte de son influence littéraire. Beethoven s’inspirera bientôt d’Egmont, et toute une génération d’artiste le révère. Mais il fuit cette gloire. Il entreprend, en 1786, un voyage en Italie et finalement s’installe à Rome jusqu'en 1788. (Il publiera d’ailleurs le récit de ce voyage écrit entre 1811 et 1814). A son retour, il réécrit en vers Iphigénie en Tauride et Egmont et entreprend Torquato Tasso. C’est aussi à cette époque qu’il reprend son travail sur Faust. (Fragments de Faust). A partir des années 1789, son activité est à son comble. C’est aussi cette année-là que Christiane Vulpius, sa maîtresse, lui donne un enfant. En 1791, il est nommé directeur du Théâtre de Weimar (jusqu’en 1817). Parallèlement, il se consacre à des études scientifiques qui l’écartent de la littérature jusqu’en 1794. Mais sa rencontre avec Friedrich von Schiller le décide à continuer son œuvre. Il termine alors les Élégies romaines, mais surtout Les Années d'apprentissage de Wilhelm Meister (1796). Wilhelm Meister, jeune fils de bourgeois, passionné de théâtre entreprend un voyage pour oublier son dépit amoureux : il aime une actrice et la croit infidèle. Ce voyage, initiatique à tout le moins, lui apprend la vie, le théâtre, l'amour et la sagesse, thèmes chers à Goethe. Hermann et Dorothée paraît en 1798, puis Schiller l'encourage à poursuivre Faust, dont la première partie sera publiée en 1808, suivie des Affinités électives en 1809. Entre temps, il a épousé Christiane, en 1806 – qui mourra en 1816 – et s’attaque à la composition d’un récit autobiographique, Poésie et Vérité, en 1811. La version complète ne sera publiée qu'en 1831. Si l’on excepte Le Divan occidental et oriental, recueil de poésie où il veut concilier les esthétiques de l'Occident et de l'Orient, (1819), Les Années de voyage de Wilhelm Meister (1821) et la Trilogie de la passion (1823), Goethe s’attachera essentiellement à l’achèvement de Poésie et Vérité et à la deuxième partie de Faust. Elle est terminée enfin en 1832, l’année de la mort du poète et sera publiée à titre posthume.
“Les Souffrances du jeune Werther”
“Ce qui est sans égal et sans pareil [dans les romans allemands], c’est Werther. On voit surtout là ce que le grand génie de Goethe pouvait produire quand il était passionné. L’on dit qu’il attache maintenant peu de prix à cet ouvrage de sa jeunesse. L’effervescence d’imagination qui lui inspira presque l’enthousiasme pour le suicide doit lui paraître maintenant blâmable. (…) Ce ne sont pas seulement les souffrances de l’amour, mais les maladies de l’imagination dans notre siècle, dont il a su faire le tableau. Ces pensées se pressent dans l’esprit sans qu’on puisse les changer en acte de volonté, les contrastes singuliers d’une vie beaucoup plus monotone que celles des anciens, et d’une existence intérieure beaucoup plus agitée, causent une sorte d’étourdissement semblable à celui que l’on prend sur le bord de l’abîme : et la fatigue même qu’on éprouve après l’avoir longtemps contemplé peut entraîner à s’y précipiter. Goethe a su joindre à cette peinture des inquiétudes de l’âme, si philosophique dans ses résultats, une action simple, mais d’un intérêt prodigieux”
Germaine de Staël “De L’Allemagne”.
Ce petit roman “par lettres”, pratique d’écriture dont le XVIIIe siècle est si friand, connaît, alors qu’il a été publié de manière presque furtive à Leipzig en 1774, immédiatement un succès phénoménal. Non seulement en Allemagne, mais dans toute l’Europe où il est vite diffusé. Aux travers de lettres, adressées à un unique correspondant, et dont les réponses ne sont jamais données, l’on revit le drame d'un jeune homme passionné. Car c’est bel et bien un drame, puisque Charlotte, son égérie, est déjà fiancée à Albert, un des amis du “jeune Werther”… Cette situation inextricable ne trouve sa solution que dans le suicide de l’amoureux trop malheureux... La réussite immédiate de l’œuvre contribue à la notoriété de l'auteur et provoque une vague de suicides sans précédent. Un parfum de scandale entoure l’œuvre. Devant un tel succès Goethe – qui cette fois se fait connaître – en donne une nouvelle version, révisée, car il est conscient des faiblesses d’écriture de sa première édition. Instantanément, les autorités religieuses et conservatrices condamnent ce texte “amoral”. En effet le suicide, très réprouvé, passe pour un acte “contre nature” que le public, dans sa majorité, n’est pas prêt à recevoir. En revanche la jeunesse, désœuvrée et désabusée, dévore le livre et, comme Werther, voit dans le suicide un geste passionnel – “chevaleresque” – qui touche au sublime et transcende tout. Pour un peu le suicide devient la preuve absolue de la grandeur de l’amour, un geste qui par sa beauté fatale abolit toutes les distinctions sociales et fait entrer les amants au Panthéon des Grandes passions, sans connaître ni souillure, ni dégradation. C’est en quelque sorte une vision “moralisatrice” – par l’inverse – de l’abnégation… mais c’est aussi un très moral avertissement – par un jeu de miroir – du danger des passions. Ne risquent-elle pas de dérégler “les rouages de la machine humaine” si on les laisse trop librement parler ? C’est pourquoi, in fine, la société, par son pouvoir régulateur, apparaît comme le contrepoids des passions funestes… Une autre lecture, plus contemporaine, et marquée par la psychanalyse, nous montre ce livre comme une expiation à la tentation du suicide éprouvée par Goethe lui-même. Car finalement, n’est-ce pas sa passion pour Charlotte Buff (fiancée à l’un de ses amis) qui l’a poussé à écrire ce roman ? Ses tourments intérieurs, cette longue promenade “sur le bord de l’abîme” ne débouche-t-il pas sur autre chose qu’un suicide littéraire ? C’est le Goethe auteur, le Werther, qui se suicide et se lave de sa passion – qu’au XIXe siècle encore, on aurait qualifié de “funeste” – plutôt que le Goethe de chair et de sang. D’ailleurs n’a-t-il pas ressenti lui-même la puissance symbolique de ses “Souffrances du jeune Werther” lorsque finalement, il a donné une seconde version de son livre qui ressemble – moins que la première – à un cri de douleur. En sentant les faiblesses de son premier jet, ne s’est-il pas – à la manière d’une introspection – analysé lui-même ? D’ailleurs, c’est bien cette deuxième version, plus claire et mieux construite, libérée de ses tensions intimes – “sensibles” selon le mot du XVIIIe siècle –, qui, par l’universalité de sa désespérance a rencontré le plus vaste public et fait montre de ses plus belles qualités “philosophiques”.
Jean-Yves Patte
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS - GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SA, 2004
*Théologien, journaliste et dramaturge, Lessing écrit également des traités de philosophie et d'esthétique, des fables, des épigrammes. Il défend la liberté de pensée et la tolérance propres au siècle des Lumières. En 1774, sa publication “Fragments d'un Inconnu”, d’après les écrits de l’orientaliste Samuel Reimarus, attaque le dogme chrétien de la révélation comme vérité absolue. Cette publication lui attire les foudres du clergé allemand et il se voit interdit du droit de réponse.
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