<< 1 ... 103 104 105 106 107 >>
  • « D’utilité publique » par Jazz News
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    S’il vous est aujourd’hui difficile de clamer votre amour de l’accordéon, imaginez votre peine à la fin des années 1980… Souvent réduit à ses clichés dans la variété pour le grand public et circonscrit aux thés dansants pour les plus âgés, l’orgue du pauvre s’était coupé de ses origines autant que de plusieurs générations. Sachons donc gré à notre confrère Franck Bergerot d’avoir initié pour La Lichère, le tout jeune label de Patrick Tandin, et aux côtés des historiens guitaristes Didi Duprat et Didier Roussin, une formidable passe de trois volumes, tous réunis ici alors qu’ils étaient devenus rares dans les bacs. Un triptyque majeur, probablement aux racines d’un renouveau swing manouche aussi inattendu qu’aux effets durables. Marcel Azzola, Jacques Bolognesi, Richard Galliano, Francis Varis et quelques autres avaient, en autant d’éclairs de génie, remis au goût du jour Tony Murena, Gus Viseur ou Jo Privat sur un répertoire transcendant les registres et les époques. D’utilité pub [...]

  • « Brûlant, troublant et indispensable » par Jazz News
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    Des publications que Frémeaux & Associés ont déjà consacrées à Ray Charles (« Live at Newport 1960 » et « Live in Paris 1961-1962 »), cette copieuse gravure des quatre concerts à Antibes-Juan-les-Pins de juillet 1961 est probablement la plus intéressante. Premièrement parce qu’elle documente l’intégralité des premiers pas du Genius loin de ses bases. Et ceci alors qu’il ne se doute pas que la France entière danse sur « What i’d Say ». Ensuite parce que le public français le découvre en transition : quittant Atlantic, qui lui a offert une incroyable rampe de lancement, Ray Charles s’avance avec ABC-Paramount ver un nouveau public, plus « mainstream ». La forme adoptée ici reste celle, plus près de l’os, encouragée par les frères Ertegün : un piano, un orchestre à la Count Basie (dont le principal intéressé rêvait, et qui offre de splendides pupitres, avec les saxophonistes Hank Crawford et David « Fathead » Newman, à reconsidérer) ainsi que les fidèles Raelettes. C’est brûlant, tro [...]

  • « Voilà un disque à se passer toute l’année » par Télérama
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    « Voilà un disque à se passer toute l’année, au fil des saisons, mais peut-être particulièrement en hiver, quand les journées sont à la fois courtes et longues parce que la nuit tombe tôt, contraignant les plus jeunes à rester au chaud à la maison… à écouter des chansons ! Joyeusement interprétées par le poète-musicien Marcel Zaragoza, accompagné de sa guitare mais aussi de voix d’enfants (Natacha et Jérémy mènent la danse, prenant les petits auditeurs par la main), ainsi que d’autres instrumentistes (harmonica, contrebasse… et même orgue de barbarie !), les chansons rassemblées ici, traditionnelles, réinventées ou carrément inédites, parlent des petits bonheurs de l’existence (en attendant la plage et les grandes vacances, il y a la neige, la pluie…), par le biais des animaux. Des animaux parfois fort rigolos, et même tout à fait exotiques, puisqu’il est question, dans certaine chanson, du bouquetin de Malaga, du kangourou de Canberra, ou du hérisson d’Alcantara… Bref, ce disque [...]

  • « Jazz et musette, le retour » par Jazz Magazine
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    1990 : La Lichère, le label de Patrick Tandin, publie « Paris Musette », premier volume d’une série de trois disques tous « best sellers ». Vincent Peirani a écouté la réédition des trois volumes en un coffret édité par Frémeaux & Associés. Un choc pour celui qui découvrit ces disques, encore adolescent, tandis qu’il apprenait le répertoire… « Grâce à « Paris Musette » [CHOC], je découvrais soudain réunies trois générations des meilleurs interprètes – de Jo Privat à Daniel Colin en passant par Marcel Azzola et Armand Lassagne -, mais aussi Richard Galliano, Francis Varis, Raoul Barboza ou Marc Perrone, qui en renouvelaient l’approche (jazz, chamané, folk). Le répertoire faisait la part belle à ce qu’il avait de plus noble : valses se Joseph Colombo, Tony Murena, Gus Viseur et Jo Privat (Passion, Valse Chinoise, Germaine, Mystérieuse…), mais aussi javas, paso dobles, tangos… et chansons, telle la sublime version d’« Accordéon » de Serge Gainsboug chantée par le batteur Jacques Mahi [...]

  • « Un album rafraîchissant » par Jazz Magazine
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    Disciple de Didier Lockwood, Bastien Ribot a retenu de son maître, outre la virtuosité instrumentale, l’art de l’arrangement. A la tête d’une formation réunissant quelques-uns des meilleurs musiciens de la jeune génération, dont Laurent Coulondre à l’orgue, il parcourt en tout sens l’histoire du violon dans le jazz. Résultat, un album rafraîchissant, renouvelant quasiment de fond en comble un matériau auquel il confère une originalité retrouvée. Par Jacques ABOUCAYA – JAZZ MAGAZINE

  • « Au festival d’Antibes-Juan-les-Pins en 1961, Ray Charles fut l’incontestable v
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    Les premières apparitions de Ray Charles à Paris, en octobre 1961, ont déjà été documentées sur Frémeaux & Associés, tout comme le premier concert à Newport en 1960. Au tour, cette fois, de ses tout premiers concerts en Europe. Ceux du festival d’Antibes-Juan-les-Pins en 1961 dont Ray Charles fut l’incontestable vedette, clôturant quatre des sept soirées. Ce sont ces quatre concerts qui sont restitués dans leur intégralité. Ce qui implique des redites d’une soirée à l’autre. Mais beaucoup moins que prévu. Face à quatre thèmes récurrents, l’inspiration du moment semble guider Ray Charles dans le choix du répertoire. Chaque concert présente de nouveaux titres alors que d’autres évoluent, même si le déroulé des prestations reste immuable : une séquence instrumentale avec l’octette, puis deux titres chantés en solo avant l’arrivée des Raelets, et le final sur « What’d I Say ». Loin de la routine à venir, Ray Charles s’investit autant au piano qu’au chant, il faut l’entendre crier le b [...]

  • « Un jazz vivant et festif, avec un jeu mature » par Jazz Magazine
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    Le hasard – ou le destin – a voulu que Francis Lockwood termine l’enregistrement de son nouvel album la veille du décès de son frère Didier. Rien d’étonnant donc à ce que « Minton’s Blues » soit dédié au violoniste disparu. Et ce, même si la musique pratiquée aujourd’hui par le pianiste n’a plus grand-chose à voir avec le Jazz-rock fougueux et aventureux que les « frangins » exploraient à grands renforts d’électricité à leurs débuts, dans les années 1970. De fait, Francis est revenu à un jazz plus « mainstream », clairement enraciné dans la tradition. Mais sans perdre pour autant son énergie ni son imagination. Surtout quand il est, comme ici, propulsé par une rythmique bouillonnante et stimulé par un Baptiste Herbin en pleine forme – pour ne pas dire incandescent ! A défaut d’innover, Lockwood prend un plaisir évident à développer ses compositions sur des charbons ardents, en exploitant toute sa palette pour libérer son énergie et son inspiration. Passant allégrement du « hard bo [...]

  • « A placer dans la partie « bonnes anthologies » par Jazz Magazine
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    Pour de nombreux discophiles, Kurt Weill pose un sérieux problème de classement. Doit-on mettre sa musique dans la partie « classique » ou « populaire » ? Et avec cette anthologie « jazz », les choses se compliquent encore un peu plus ! On oublie pourtant ce modeste problème dès que l’on plonge dans les 54 plages qui constituent ce coffret. Outre quelques indispensables tel le « Mack the Knife » d’Ella Fitzgerald à Berlin en 1960, le jazzfan découvre nombre de trésors oubliés, des plus emmiellés (Frank Sinatra) aux plus audacieux (le « Bilbao Song » de Gil Evans), le tout entre 1938 et 1961 (avec un centrage sur la décennie 1950). On trouve par exemple : côté interprètes, Ernestine Anderson ou Joe Loco : quelques chansons moins connues de Weill comme « It Never Was You » ou « Here, I’ll Stay ; les étonnants arrangements très « third stream » des quintettes de Chico Hamilton ; les formidables reprises « classifiées » de Dick Hyman ; Le troisième disque porte une attention particuli [...]

<< 1 ... 103 104 105 106 107 >>