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« Une belle réussite » par Paris bibliothèques
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Un très bon choix de 5 contes collectés par Afanassiev et adaptés par Olivier Cohen : contes de ruse ("Cosma le riche" s’apparentant au Chat Botté) ou à épreuves (le célèbre Oiseau de feu), où l’on côtoie le diable ("Le déserteur et le diable" qui inspira ensuite "L’histoire du soldat"), un dragon, des animaux qui parlent et bien sûr Baba Yaga. Pierre Arditi est un bon passeur d’histoires avec sa voix sobre et posée. Il parvient à varier son expression, son débit et sa voix pour faire vivre ces récits et incarner les différents personnages. Olivier Calmel a composé une musique d’inspiration slave (piano, violon, violoncelle, accordéon, percussions) mais puisant aussi dans le jazz contemporain. Une belle réussite. »Par LES BIBLIOTHEQUES MUNICIPALES DE LA VILLE DE PARIS
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« Bird Lives à jamais ! » par Tout Prévoir
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Génie, révolutionnaire et innovateur dans les champs harmoniques et les schémas rythmiques, improvisateur et compositeur hors pair, Charlie Parker (1920-1955) fut aussi malheureusement un homme à la vie écourtée plus que chaotique, en grande partie à cause de sa dépendance aux drogues. Devenu un mythe et une référence pour des générations de saxophonistes alto, Bird (l’Oiseau), comme il était surnommé, était certes un personnage complexe, mais surtout un instrumentiste qui avait, avec ses comparses de l’école be-bop, ouvert de nouveaux horizons. « I Remember You » (1953-1954), 13e et ultime volume de l’intégrale Charlie Parker (Frémeaux & Associés), conçue et commentée par le birdologue Alain Tercinet, est un nouveau témoignage poignant – même si toutes les faces ne présentent pas la même intensité, voire utilité, mais ceci est le défaut des intégrales – d’un jazz totalement chamboulé et en rupture. Bird Lives à jamais ! »Par Didier PENNEQUIN – TOUT PREVOIR
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« Une véritable secousse tellurique » par Paris MOVE
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Ne pas se fier à la photo de jaquette. Si le type en costard, tenant négligemment son pardessus et son chapeau à la main, son célèbre accroche-cœur surplombant des Ray-Ban, ses pommettes hautes et son sourire poupin, arbore de faux-airs d’Oncle Paul, et si les joyeux drilles l’accompagnant sur le tarmac d’Orly passeraient presque pour une délégation de l’École de Marcinelle, ce document n’en témoigne pas moins d’une véritable secousse tellurique. Sous leurs dehors affables, ces gentlement étaient en fait en mission pour le Seigneur. Le Saigneur, devrait-on plutôt écrire, car si le cogneur Ralph Jones ne semble pas déterminé à vous passer le steak à l’attendrisseur, ni le sax de l’hystérique Rudy Pompilli, ni la lead guitar de Francis Beecher n’étaient manifestement guère plus disposés à concéder le moindre quartier. Bref, pour leur première incursion en terre hexagonale, Bill Haley & His Comets paraissaient résolus à ne pas faire de prisonniers. 14 ans après le débarquement de N [...]
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« Le twist revit avec force dans ce passionnant coffret » par Chants…Songs
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Surprenante, cette Anthologie Twist français 1961-1962 car, à côté des tubes incontournables, on découvre quelques raretés oubliées. 1961, c’est la France d’un gaullisme assumé, celle où les usines tournent rond et le plein emploi n’est pas de l’ordre du mirage. 1961, c’est une France en guerre coloniale mais qui a tourné la page de la saignée de 39-45 et du long labeur de reconstruction. 1961, c’est aussi l’année de l’irruption du twist, une musique de danse que fait découvrir dans son nouveau répertoire un certain Johnny Hallyday qui clame VIens dans le twist. Un temps mis sur la touche, les chanteurs « classiques » vont voir débouler une bande de jeunes artistes qui déclinent le genre sur toutes les ondes. Danse, musique, état d’esprit, le twist – de l’anglais « tordre » ou « se tortiller » - et tout cela à la fois tant la jeune génération a besoin de secouer le cocotier et d’exprimer une certaine rage de vivre dans une France bourgeoise qui sommeille. Issue du rock, cette mu [...]
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« Un univers d’une indéniable originalité » par Chants…Songs
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« L’homme n’était pas toujours d’un abord sympathique, mais une chose est sûre : Guy Béart a marqué la chanson française de sa voix cassée et de son style sûr et délié. Guy Béart et ses interprètes permet de retrouver l’intégralité de ses premières chansons, mises en boite entre 1957 et 1962 avec des classiques : Qu’on est bien, Bal chez Temporel, Laura, Changernagor et, bien entendu, L’Eau vive. Ce fils d’une comptable et autodidacte et d’une mère sans profession, et qui était né le 16 juillet 1930 au Caire, s’intéressa très tôt aussi bien à la musique qu’aux mathématiques. Et c’est au Liban où sa famille s’installa en 1940 qu’il se découvrit une passion pour la littérature française. Installé en France, il décrochera un diplôme d’ingénieur, suite à son passage à l’École Nationale des Ponts et Chaussées sans pour autant oublier sa passion pour la chanson. Et ses premières chansons, Béart les fera découvrir au public en se produisant le soir, après son travail dans un laboratoire [...]
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« Un sommet du jazz improvisé » par Libération
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Deux concerts inédits du pianiste Oscar Peterson à l’Olympia (1957 - 1962) enregistrés par Daniel Filipacchi, nous laissent interdit. Le feeling, la tradition, l’invention, la virtuosité, signent un sommet du jazz improvisé. Sans la rigueur de Daniel Peterson, le père d’Oscar, qui a imposé à chacun de ses cinq enfants l’apprentissage intensif du piano, le monde entier aurait pas découvert le phénomène canadien. (…) La collection Live in Paris (label Frémeaux et Associés) propose deux concerts du Trio de Peterson à l’Olympia (1957 - 1962). Deux formidables soirées produites pour Europe1 par le tandem Ténot/Filipacchi, restaurées par Michel Brillié (ancien directeur des programmes d’Europe1), et numérisées par Gilles Pétard. Le Maharajah du Piano (ainsi surnommé par ses pairs), ou O.P. (comme l’appelait affectueusement Duke Ellington), ne révolutionne pas le langage du jazz. Et pourtant. Le mariage de la grande tradition du jazz et de l’influence classique, de l’aisance dans les var [...]
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« Des années d’or du jazz sur la West Coast »
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Des années d’or du jazz sur la West Coast, que l’on a parfois assimilé au jazz cool (même si celui-ci débordait largement vers la Cote Est), l’on connait surtout les instrumentistes et leur sens de l’expérimentation, l’exploration de nouvelles textures, un autre rapport au rythme… Les vocalistes ont été rarement mis en lumière dans ce mouvement. C’est tout le mérite d’Alain Tercinet d’avoir concocté ce florilège. (…) »Par Alex DUTILH - FRANCE MUSIQUE
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« Allez, ça twiste » par Juke box Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Cette compilation (deux CD d’artistes français, 50 titres, et un d’artistes canadiens, 25 titres, livret 24 pages de Pierre Layani) illustre bien mes trois hors séries « Juke box Magazine, Les Années Rock & Twist 1960 – 1964 ». Sur le CD 1, tout le monde est là : Johnny, les Chats, les Chaussettes, les Pirates, les Champions, Les Vautours, les Pingouins, les Loups Garous, Claude et ses Tribuns et encore Danny Boy (« Le Twist A Danny », un inédit exhumé par JMB), Billy Bridge, Danyel Gérard, Richard Anthony, Danny Fische, etc. Le CD 2 alterne le très bon (Petula Clark, Gillian Hills, Sylvie, Gélou), les iconoclastes et savoureux Henri Salvador (« Twist SNCF ») et Serge Ginsbourg (« Requiem Pour Un Twisteur ») et les horreurs dont l’humour incertain n’a pas gagné avec les années (Jean-Claude Darnal, Henri Genes, Annie Duparc, Pierre Doris…). Le CD 3 nous entraîne au Québec où la démarche est sympathique mais bien loin de l’impact des Chats Sauvages et des Chaussettes Noires où les [...]