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  • « C’est un voyage dans le temps » par Big Bear
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    Comme le note le livret, c’est un voyage dans le temps, de 1954 à 1962, qui vous mène des Music-halls parisiens aux night-clubs de la Riviera, puis dans les cabarets de Naples à travers la Méditerranée jusqu’à Oran, pour revenir dans les cabarets orientaux de la Capitale. Bien que je connaissais les airs, j’en ignorais certains. Évidemment, nous avons le célèbre Jean Constantin, grand talent avec ses chansons parfois loufoques et qui a écrit de nombreux succès. Il fallait à l’époque fréquenter les cabarets parisiens pour mieux s’en rappeler, années où la vespa devenait aussi un symbole de liberté et de jeunesse. Il y avait aussi Dario Moreno qui avait beaucoup de succès à cette période. Avec ces trois CDs, nous revivons une histoire des cabarets rives gauche et droite, époque que l’on appelle aujourd’hui « les trente glorieuses ». Par BIG BEAR

  • « C’était une femme fatale » par Françoise Sagan
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    « … inimitable, le cri d’une personnalité triomphante et despotique, royale dans son parfait naturel, car il n’y avait rien de sophistiqué chez elle, rien d’apparemment compliqué. J’ignorais alors qu’une existence en elle-même pût combler tous les dédales du cerveau le plus renfermé et le plus pervers. (…) C’était une femme fatale, dans le sens où la fatalité s’en était prise à elle dès le départ et ne l’avait jamais quittée »Par Françoise SAGAN

  • « Une merveille d’anthologie » par Jazz News
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    Roborative anthologie, qui vaut déjà son pesant de syncope par les inédits de Roy Haynes, Zoot Sims, Gigi Gryce ou Clifford Brown. Généreuse compilation, qui sera hélas l’une des dernières du regretté Alain Tercinet et son impressionnante érudition. Outre cela qui est déjà sublime, on retient surtout le coup de projecteur sur les musiciens hexagonaux accompagnant ces Américains (Michelot, Wilen, l’immense pianiste Henri Renaud ici omniprésent). Ce que fait entendre le St-Germain de l’époque, en dehors d’un swing cristallisant des mondes de jazz autour du Chat-qui-Pêche, c’est cette histoire souvent tue qui voulut que la France se familiarisa au cool avant le hard bop. Un Paris « Strictly Romantic » et incandescent, dans une merveille d’anthologie.Par Pierre TENNE – JAZZ NEWS

  • « Véritable périple au cœur d’une autre Amérique » par Le Monde Diplomatique
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    « Dans l’actualité des DVD musicaux, surchargée d’objets sans intérêt, se détache un documentaire, véritable périple au cœur d’une autre Amérique, celle de la musique cajun. En 1972, Jean-Pierre Bruneau, amateur de musiques américaines, plonge dans les tréfonds d’une culture alors méprisée par les élites, celle héritée des Acadiens, réfugiés là après le grand désastre de 1755. « Nous sommes encore trois cent mille descendants directs, mais plus d’un million ici parlent français, assure un robuste fermier avec un accent typique de la Normandie. Le pays cajun, c’est soit le bayou, soit la prairie. En tout cas, c’est pas qu’une histoire de sang. C’est surtout une histoire de traditions ! », assure un autre, pour qui « les gens de couleur ajoutent juste du blues... du poivre ». Les images qui suivent le prouvent : on y retrouve les deux frères Chénier, Clifton à l’accordéon chromatique et Cleveland au frottoir, qui entament un zydeco aux couleurs du blues. Et de chanter « Laisse le bo [...]

  • « Des figures inoubliables, qui semblent surgies d’un univers englouti » par Oli
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    « Superbe documentaire de 1972 sur la musique cajun du bayou, filmé et monté de main de maître. Un monde en train de disparaître, une langue fragile et émouvante, et des figures inoubliables, qui semblent surgies d’un univers englouti. Descendants d’esclaves, fermiers, cultivateurs noirs et petits blancs se retrouvent dans un chant rural, âpre et endiablé, teinté de blues et de réminiscences européennes. Le film a su capter un monde sur le déclin, perplexe devant le progrès, qui s’adapte avec difficulté à l’univers de l’argent et de la technologie. Un voyage dans le temps, qui fait surgir de façon stupéfiante à travers sa musique un monde paysan, comme il a dû exister il y a longtemps chez nous. »Par Olivier FOREST, DIRECTEUR DU FESTIVAL « FILMER LA MUSIQUE », PARIS.

  • “My favorite film about Southwest Louisiana” by Cecil Doyle (KRVS/Radio-Acadie)
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    “'Dedans le Sud de la Louisiane' is actually even MORE than simply my favorite film about Southwest Louisiana. It captures it at a very special moment in time - a transitional period when we were still a relatively isolated culture on the cusp of a generation that would not only embrace what came before but build upon it. The film literally captures the very essence and wonder of both the music and lifestyle of prairie Cajun and Creole culture like few others.”By Cecil DOYLE, MUSIC DIRECTOR/PROGRAM PRODUCER AT KRVS/RADIO-ACADIE, LAFAYETTE, LOUISIANA.

  • “The best documentary on Louisiana's French music” by Dr D. Simpson, Louisiana S
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    "Dedans le Sud de la Louisiane, shot in 1972, may very well be the best documentary on Louisiana's French music and culture ever produced, so it is very good news indeed that this classic film by Jean Pierre Bruneau is now available as a DVD, handsomely packaged in a small book that contains discussions of songs and marvelous old photos. (…) The DVD notes are in both French and English, and the film has English subtitles. Bruneau obviously fell in love with the French-speaking people of South Louisiana and their world, and that love is apparent in every frame of this film (…) ».By Dr. DAVID SIMPSON, PROFESSOR EMERITUS, LOUISIANA STATE UNIVERSITY

  • « A l’apogée de son art » par Le Salon Littéraire
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    « A une époque où la tentation est grande, pour les jeunes musiciens, de diffuser d’emblée au public leur propre musique sans prendre le temps de la maturation – et il est vrai que cela ne leur a jamais été aussi facile –,  la réédition des œuvres du passé se révèle précieuse. Elle leur permet de mesurer, preuves à l’appui, que le jazz n’est pas né aujourd’hui, ni même hier, et qu’ils s’inscrivent dans un long continuum dont ils ignorent souvent les méandres. Quant aux anciens, ils y redécouvrent, souvent avec émotion, des musiciens et des œuvres enfouis dans leur mémoire. Quand il ne s’agit pas de découvertes pures et simples. Cette manière d’exhumation présente en outre l’intérêt de faire surgir des prises négligées lors de leur enregistrement. Un « coup de neuf » appréciable, propre, parfois, à modifier les perspectives. Ainsi le succès foudroyant de Ray Charles au début des années 60 se voit-il justifié par l’édition de « Ray Charles Live at Newport 1960 ». Celui que l’on surn [...]

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