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  • « Ça plane au firmament » par Franck MALLET
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    « Didier Lockwood en plongée jazz-rock pour son dernier opus, Apesantar, qui s’ouvre sur Yellosphories, majestueuse introduction d’esprit post-Weather Report, ourlée d’un swing élégant à la Jon Hassell : décidément les sortilèges de In a Silent Way ne sont pas près de s’éteindre… Le violoniste attend un peu, puis se lance dans un solo explosif, largement électrifié du plus bel effet avec Tambura, rejoint par la batterie furieuse d’André Charlier. Ça plane au firmament avec Incertitude, sur les cordes glacées de son instrument, pour rapper un brin sur Turbulion. Ailleurs, les sources vocales sont masquées : indiennes, dans Py 538 ou orientales dans Shantideva ? Qu’importe, nulle pause dans cette succession de morceaux qui se bousculent et se transforment en un long périple où l’instrument résonne avec gravité (In Process) ou swingue gaillardement – Snotnot. Avec Moon Fever Lockwood s’affiche en « Petit-Fils » spirituel de Grappelli, toujours capable de reprendre le flambeau d’un vi [...]

  • « Indispensable bien sûr ! » par Django Station
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    « Réédition bienvenue de ces deux disques parus il y a une bonne quinzaine d’années sur Le jazzetal, petit label créé par Dave Kelbie , qui sort de grands disques (Angelo, Django à la créole, Tcha Limberger…). L’histoire remonte à 1986-87 ; pour fêter les 50 ans du jazz club d’Eastleigh près de Southampton, le Jazz, quartet récemment formé s’exprimant dans le style Hot Club (Steve Elworth, violon, Dave Kelbie et Pete Finch, guitares et Tony Bevir, contrebasse), a l’idée d’inviter Fapy Lafertin, déjà connu en Angleterre pour y avoir joué à maintes reprises avec Waso. S’en suivront 10 ans de compagnonnage, des centaines de concerts un peu partout et l’enregistrement de ces deux disques considérés comme le top du top dans le pur style Django. De plus les deux disques ont été enregistrés à l’ancienne, en mono, avec un seul micro de la fin des années 30, histoire de s’approcher du son du quintette du hot club de France ; deux disques remastérisés, réédités en un seul coffret avec 8 bon [...]

  • « Repousser les frontières du jazz » par L’Echo Républicain
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    « Depuis ses débuts il y a quarante ans, Didier Lockwood n’a jamais cessé de repousser les frontières du jazz. Cet état d’esprit, il le conserve sur Apesantar, véritable film audio qui s’écoute de bout en bout. Tour à tour planant ou électrique, le disque fait vite décoller l’auditeur, qui n’a plus du tout envie d’atterrir. »Par Rémi BONNET – L’ECHO REPUBLICAIN

  • « Un périple électroacoustique » par L’Humanité
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    Nomade sur les routes de notre planète autant que sur les pistes musicales qu’il ne cesse d’explorer, Didier Lockwood se produit en diverses formules. Dans l’intimité d’un club de jazz, le Sunside, le violoniste présente un nouveau quartet, à la dimension européenne, avec l’italien Antonio Farao (piano), l’américain Darryl Hall (contrebasse) et le niçois André Ceccarelli (batterie), pour de savoureuses agapes jazz. Une épopée qu’il poursuivra au FJ5C, à Marseille. Au Festival Django-Reinhardt (Samois), puis à Juan-les-pains et aux Nuits de Fourvière (Lyon), il proposera une création avec les Violons barbares et Guo Gan, pour une expédition à travers l’Europe centrale, Asie et Moyen Orient. Il a enregistré en une prise directe son CD tout frais, « Apesantar », auquel la radio TSFa attribué sa distinction « Must TSF Jazz ». Là, c’est à un périple électroacoustique qu’il nous convie, avec le beatmaker Philippe Balatier et le fidèle tandem André Charlier et Benoît Sourisse. La soprano [...]

  • Toute une vie et une pensée éclairées par Patrick Tort par Joël Jégouzo
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    D’où vient Darwin ? Comment le théoricien de la filiation en est-il arrivé à cette intuition géniale sur l’évolution du vivant ? Et comment s’est-il défini lui-même par rapport à sa propre ascendance ? Né dans une famille riche, instruite, le jeune Charles fut très tôt exposé aux idées transformistes que son grand-père aimait volontiers théoriser. Très tôt il entendit s’exprimer dans sa propre famille une conception non fixiste de la formation des espèces vivantes. Pour autant, ces conceptions manquaient de fondements scientifiques et n’offraient guère d’issues intellectuelles au jeune Charles, qui ne savait que faire de sa vie, sinon qu’il se refusait à l’inscrire dans la volonté paternelle. C’est là toute l’intelligence de cette biographie, que de tenter de saisir moins le moment que la structure existentielle qui, très tôt, entraîna Charles Darwin sur des chemins de traverse. Charles, parce qu’il sut décevoir son père en refusant de lui ressembler, accomplit son d [...]

  • « Une généreuse sélection ! » par Jukebox Magazine
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    Né le 20 juillet 1921 à Paris, Francis Blanche, à l’image de son père et son grand-père, comédiens, est attiré par le spectacle. Il débute en 1938 comme chansonnier. Récitant ses fables-express, il se produit en première partie de Charles Trenet (1942) pour qui il écrit « Sur Le Fil » puis « Débit De L’Eau, Débit De Lait ». Il place des paroles sur des musiques de Django Reinhardt, « Crépuscule » et «  Fleur D’ennui » chantés par Lys Gauty et Guy Berry. Il signe « Stop ! » (Raymond Legrand), « Au Hasard » (Fred Hébert), « Ça S’Fait Pas » (Alix Combelle)… Il adapte des succès étrangers, « Besame Mucho » (Marie-José), « Frénésie » (Jacques Hélian, Victoria Marino), « Long Ago And Far Away » («  Loin Dans L’Ombre Du Passé », Renée Lebas), « Rhum Et Coca-Cola » (Jean Sablon), « You Belong To My Heart » (« La Chanson Du Bonheur », Roland Gerbeau), « White Christmas » (« Noël Blanc », Jean Sablon), « Polly Wolly Doodle » (« Le Gros Bill », Jacques Hélian, « Jingle Bells » (« Vive Le Ven [...]

  • « Un travail indispensable ! » par Jukebox Magazine
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    Frémeaux poursuit un travail indispensable, la réédition intelligente et aussi complète que possible de ce géant de la chanson française, Charles Trenet. Responsable de la série et auteur du texte, Daniel Nevers dédicace le 12e volet à Cabu (1938-2015), fanatique du « Fou chantant ». Dans ce CD double (46 plages, livret 32 p. français-anglais) se trouve un récital donné par Charles Trenet le 19 novembre 1956 à l’Olympia (16 chansons). Un temps cinéma, la célèbre salle parisienne est redevenue music-hall en février 1954, dirigée par Bruno Coquatrix. Charles Trenet s’y produit cette année-là puis en 1955 et à nouveau en 1956 pour un mois. Sa prestation lors de la générale est enregistrée puis publiée en album (Columbia 122), mise en vente le lendemain, soir de la première ! Succès confirmés et nouveautés sont interprétés : « Où Sont-Ils Donc ? », « A La Porte Du Garage », « Revoir Paris », « Mam’zelle Clio », « Boum ! », etc. Avec son humour habituel, parfois grinçant, Charles Trene [...]

  • « Rendons grâce au compilateur » par Soul Bag
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    Les anthologies compilées par Bruno Blum pour le label Frémeaux & Associés se comptent par dizaines. Ce spécialiste des musiques jamaïcaines et caribéennes est aussi un fin connaisseur des musiques américaines plus ou moins métissées. Après les excellentes compilations « Slavery en America », « Voodoo in America », « Race Records » et celles consacrées aux « roots » de la soul, du funk… ou du punk rock, il se concentre maintenant sur les origines de la soul de La Nouvelle-Orléans. Sa quête est articulée en trois volets d’un CD chacun. Le premier s’attache aux racines proprement dites, puisant dans le blues, le gospel, le jazz avec des enregistrements ne remontant guère au-delà des fifties. Le deuxième se consacre aux précurseurs des années 1950 qui ont codifié une forme de rhythm and blues propre à la Cité du croissant. (Même si curieusement Blum semble préférer le terme rock and roll à celui R&B). Avec le dernier CD, c’est l’avènement de la soul qui s’impose avec des titres des a [...]

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