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  • « Entre gospel et rock déjanté, un recueil avec du panache » par ABS Mag
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    Richard Wayne Pennyman, comme une majorité de Noirs américains, commença sa carrière comme chanteur de gospel dans les années 50. Il fréquentait les milieux homosexuels et sa passion pour le chant le guida vers des spectacles de travestis puis vers le R&B et, grâce au chanteur Billy Wright, lui aussi homosexuel, il enregistra ses premières faces dans les studios de la radio WGST de Macon, Georgie, pour RCA avec les musiciens de Wright en octobre 1951 et en janvier 1952 (les cinq premières faces de ce recueil) et encore du R&B teinté de gospel pour Peacock Records à Houston, Texas, avec The Deuces Of Rhythm et les Tempo Toppers en février 1953. En octobre de la même année, Peacock lui adjoignit le Johnny Otis Orchestra pour quelques faces plus blues mais une altercation avec Don Robey, Le boss de Peacock, l’obligea à chercher son bonheur ailleurs. Entre temps, il avait appris le piano et, suivant les conseils de Lloyd Price, il envoya une démo à Art Rupe (Speciality Records, Los An [...]

  • « Une genèse bien retracée ici » par Juke Box
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    Le terme funk désigne aujourd’hui un style dont les champions sont James Brown, George Clinton, Bootsy Collins, Maceo Parker, Sly Stone et qui connaît son apogée dans les années 70/80 notamment sur les pistes de danse des discothèques avec Hamilton Bohannon, Jimmy Castor Bunch, Isaac Hayes, Ohio Players, Chic, Earth Wind & Fire, Prince. Basé sur une section rythmique syncopée propice à la danse et un chant répétitif exhortant à la transe des corps, le style trouve son incarnation avec le légendaire « Sex Machine » de James Brown en 1969. Le long cheminement qui permet d’en arriver là est retracé dans ce coffret agrémenté d’un livret rédigé de main de maître par Bruno Blum. Le premier disque, « Syncopated Creole Music – The Deep Caribbean Roots Of Funk », appréhende les racines avec comme point d’ancrage la Nouvelle-Orléans, veritable creuset et point de passage obligé des musiques des Caraïbes. Machito, Tito Puente voisinent avec Allen Toussaint, Bo Diddley (indispensable précurse [...]

  • « Dégustez et surtout ne laissez pas refroidir. » par ABS Mag
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    Comme bien des musiques de tradition orale, le funk n’est peut être pas à l’abri, un jour ou l’autre, d’une révélation qui chamboulera tous nos savoirs sur ses origines. Pour l’heure, c’est par la musique syncopée des Caraïbes à la fin des années quarante que le spécialiste Bruno Blum débute un voyage torride - et sans la clim’- en 67 escales qui nous mènent de l’Afro-cubain Machito au Louisianais Eddie Bo. Comme le rappelle le compilateur, le terme « funk » signifie mauvaise odeur corporelle. Ce qui peut aussi endosser une connotation positive dans certaines communautés noires quand on désigne comme « funky » celui qui a travaillé et transpiré. Un premier CD titré « The Deep Caribbean Roots of Funk » voyage de Kingston à Port-au-Prince, via La Havane, les Bermudes et Pointe à Pitre. On y découvre comment « El Loco Cha Cha Cha »  de René Touzet prépare le terrain au « Louie Louie » de Richard Berry, ou encore quatre manières de décliner du limbo. Avec en fil rouge les influences c [...]

  • « Une musique agréablement mélodique » par Opéra Magazine
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    « 22 octobre 1962. Trois jours avant la première officielle, le Tout-Paris se presse au Théâtre des Champs Élysées : le rideau va bientôt se lever sur L’Opéra d’Aran, deux actes, un livret de Jacques Emmanuel, Louis Amade et Pierre Delanoë, mais surtout une musique de Gilbert Bécaud (1927-2001). Combien sont-ils, dans la salle, à penser qu’un auteur de chansonnettes n’a pas à se frotter au domaine réservé de l’art lyrique, et à arborer un air ironique en espérant bien assister à la chute du présomptueux ? Mis en scène par Margarita Wallmann, le spectacle n’est pas le triomphe espéré et vaut à ses producteurs des pertes financières sévères ; il n’attire pas le jeune public escompté, qui commence à se détourner d’un genre déclinant, avant le sursaut des années 1970. La critique, quant à elle, est partagée, les tenants de l’avant-garde tirant, bien sûr, à boulets rouges sur la partition à une époque où l’opéra n’était pas vraiment en odeur de sainteté. Pourtant, l’ouvrage continuera [...]

  • « Pierre Arditi se met au service des contes avec justesse et discrétion » par E
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    « La confrontation d'un déserteur avec le diable, l'affrontement d'un marchand avec un dragon pour sauver une princesse, la quête des trois fils du tsar à la poursuite de l'oiseau de feu. Deux de ces cinq contes sont devenus très populaires pour avoir inspiré Igor Stravinsky. Une fois de plus, Frémeaux poursuit son travail patrimonial. Ici il fait explicitement référence à Alexandre Afanassiev qui, au 19e siècle a rassemblé et édité plus de 600 contes populaires russes. L'adaptation d'Olivier Cohen suit de très près son texte sauf pour "L'oiseau de feu" qui escamote les métamorphoses du loup gris. Voix profonde et grave, le comédien Pierre Arditi se met au service des contes avec justesse et discrétion accompagné par la musique d'Olivier Calmel, qui tournant le dos au folklorisme joue sur les sonorités des cordes et de l'accordéon de Vincent Peirani... À quand un deuxième volume ? »Par Françoise TENIER – ENFANTS A L’ECOUTE

  • « Des mélodies éternelles » par Chants… Songs
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    « Avec Edith Piaf 1958-1962, « Live in Paris », on retrouve la Môme dans des enregistrements rares et avec des témoignages originaux. La collection « Live in Paris » permet de retrouver des prestations « live » dans des versions restaurées. Et l’on est presque surpris de découvrir, à côté de mélodies éternelles (de La Foule à Mon manège à moi, via l’incontournable Milord, signé Moustaki), des enregistrements moins connus. Ainsi quand Jean Cocteau présente celle qu’il admirait tant dans un extrait du Bel indifférent ou en découvrant Joseph Kessel présentant la chanteuse au Gala de la Tour Eiffel le 25 septembre 1962 lors d’un évènement organisé lors du lancement de Le Jour le plus long. Accompagnée de l’orchestre de Jean Leccia, elle y chante Le Droit d’aimer et Non, je ne regrette rien.  Il y a encore la voix si célèbre de Pierre Brasseur lisant une lettre à Edith Piaf sur Mon manège à moi. Le tout est accompagné de duos qui prouvent que, malgré le temps qui passe, il y a encore q [...]

  • « La quintessence de cette culture à part » par Djam
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    « Si l’on peut assurément mourir de la routine, le label Frémeaux & Associés s’assure que vous puissiez accéder aux musiques méconnues pour quitter un temps le train-train de vos propres goûts. Aujourd’hui le Zydeco, qui, précision phonologique d’importance, se prononce « z’haricots ». Comme le légume, ça vient de là. L’anthologie menée par les soins experts et distingués de Jean Buzelin, connaisseur difficilement surpassable des cultures blues, permet de se replonger dans près de cinquante d’histoire de cette musique si confinée et méconnue qu’on pourrait légitimement poser la question de son importance, et par suite la nécessité de lui consacrer une anthologie de tout de même deux disques. Comme souvent avec maître Buzelin, c’est par la démonstration de cette importance historique et culturelle qu’il impose la nécessité de son propre travail.Le zydeco naît en territoire cajun, dans les terres souvent marécageuses du sud de la Louisiane, aux lendemains de la Guerre de Sécession e [...]

  • « Un régal » par le Salon littéraire
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    « Après un premier volume de 3 CD consacré aux années américaines de la pleine gloire de Gene Vincent ce second opus ouvre le spectre du pionnier du Rock. Aux USA, il connaît plus qu’une éclipse à la fin des années 50. Le genre se meurt : on lui préfère les Everly Brother et Elvis capote en crooner. Gene Vincent s’accroche : il ne connait plus les charts mais multiplie les tournées avec ce qui reste des "Blue Caps" sur la Côte Ouest avant de rejoindre l’Angleterre. Ses anciens disques comme ceux qu’il va y enregistrer connaissent le succès. Aux USA ces derniers ne seront même pas commercialisés... En Angleterre Gene Vincent s’habille de cuir noir et devient l’icône auréolé de poudre chez les Rockers : l’artiste sort estropié d’un accident où Eddie Cochran trouva la mort. Après la production totalement rock du volume 1, celui-ci est plus varié et épouse les changements opérés par l’artiste. Les musiciens sont plus diversifiés. Les genres aussi. L’artiste enregistre même avec l’orch [...]

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