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  • « Une genèse du rock instrumental » par Juke Box Magazine
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    Le rock instrumental apparaît aux USA à la fin des années 50 et connaît son âge d’or de 1960 à 1964, avant que l’invasion anglaise ne change la donne et que les jeunes américains n’essayent massivement  d’imiter les Rolling Stones. Ce coffret aurait pu s’appeler « genèse du rock instrumental » car il s’attache essentiellement aux origines de la guitare solo. Le premier CD évoque donc le western-swing de Bob Wills à travers ses guitaristes Junior Barnard et Eldon Shamblin, le jazz de Les Paul, le jump-blues de T. Bone Walker, le « picking » country de Merle Travis et Chet Atkins, le rockin’blues de Earl Hooker et même le swing manouche de Django Reinhardt. Les choses de précisent dans le volume 2 avec Bill Doggett et son guitariste Billy Butler (« Honky Tonk ») qui influence grandement les rockers de Buddy Holly à Eddie Cochran. On est en 1956 et le rock‘n’roll fait fureur depuis deux ans sous l’impulsion de Billy Haley, Chuck Berry et bien sûr Elvis Presley. Malgré les instrumenta [...]

  • « Une remarquable compilation » par Jazz News
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    L’esclavage à destination des Amériques ne fut pas une mince affaire : au bas mot, douze millions d’Africains déportés en deux siècles par le biais du très lucratif commerce triangulaire à partir des colonies européennes, portugaises surtout anglaises, espagnoles, françaises, hollandaises et même danoises, relais pris en 1783 par la nouvelle nation étasunienne qui se voulait pourtant exemplaire. Cette compilation en trois CD et soixante-douze plages n’échappe pas au côté un peu fourre-tout (mais agréable à l’écoute) des précédents coffrets concoctés par Bruno Blum (Voodoo in America, Africa in America). Composée de chansons et d’airs à propos de, inspirés par, n’ayant rien à voir mais qui auraient pu (« 16 Tons » par le chanteur country Tennessee Ernie Ford), macumba, santeria, calypso, mento, merengue, quadrille, jazz (y compris sa composante free), R’n’B, gospel, blues, work song, fanfares s’entremêlent en un montage impressionniste où l’on retrouve le rastafari jamaïcain Count [...]

  • « Une influence énorme… » par Juke Box Magazine
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    Crime contre l’humanité, l’esclavage laisse de profondes cicatrices. Massivement déportés d’Afrique vers l’Amérique, les esclaves ont parfois trouvé refuge, consolation ou espoir dans le chant et la musique. C’est ce qu’illustre ce CD triple (70 titres, livret 44 p. bilingue). La musique afro-américaine prend bien des aspects et son influence est énorme, d’où une sélection où voisinent chant de travail, gospel, blues, soul, etc. La présence d’esclaves capturés au Brésil ou dans les Caraïbes a également une incidence. La belle préface du livret est due à Christiane Taubira.Par Jean-William THOURY – JUKE BOX MAGAZINE

  • Document sonore socioculturel par Big Bear
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    31 titres qui sortent pour l’exposition « Mayas » au musée du Quai Branly. En 1969 et 1970, François Jouffa et Serge Rotterman organisèrent plusieurs expéditions en Amérique latine en commençant par Mexique dans le but d’enregistrer des musiques populaires avant qu’elles ne disparaissent. C’est du pris sur le vif à l’extérieur et du spontané. Quelques instruments rudimentaires comme des flûtes accompagnant les chants. Des musiques de danses de processions et pèlerinages sont en fin de disques avec évidemment des accompagnements de pétards comme ils aiment si bien le faire. C’est surtout un document sonore socioculturel.Par Yves GUSTIN – BIG BEAR

  • Albums somptueux par Jazz news
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    Exhumant des concerts exceptionnels d’artistes en tournée, le précieux label Frémeaux & Associés a offert tout au long de l’année quelques albums somptueux dans sa série « Live in Paris ». Une Emma au sommet de son art, radieuse, joyeuse, qui enchante l’Olympia. Un Ray Charles fringant, qui à trente-et-un ans, mène un big band de vingt musiciens depuis son orgue Hammond, et triomphe plusieurs soirs de suite au palais de sports devant un jeune public subjugué. L’imparable Sinatra qui se refait une réputation de gentilhomme en tournée caritative après quelques amitiés compromettantes avec le milieu. Quand au jeune Quincy Jones, passé par les cours de Nadia Boulanger, revenu en leader d’un ensemble de premier plan (Clark Terry, Benny Bailey, Jimmy Cleveland…), il déploie des trésors d’opiniâtreté pour maintenir à flot une visite torpillée par les événements d’Algérie. Juste le temps de vérifier son talent d’arrangeur hors pair, au milieu du chaos.Par R. G. – JAZZ NEWS

  • « Essentiel (et superbe mastering) » par Rock&Folk
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    Trois CD bien tassés et bien conçus pour aborder le ska. D’abord, via ses influences américaines (Louis Jordan, Professor Longhair, T-Bone Walker, puis Johnny Guitar Watson ou BB King), lorsque les musiciens noirs US mirent en place un shuffle caractéristique devant considérablement influencer le backbeat fondateur du reggae, puis en Jamaïque. C’est sur ce dernier CD qu’on peut découvrir ou redécouvrir les trésors fondateurs de Bob Marley (en 1962), Count Ossie, Roland Alphonso, Don Drummond, Laurel Aitken, etc. Les Jamaïcains émigrés à Londres feront découvrir cette précieuse musique aux jeunes mods anglais qui eux-mêmes, en le transmettant aux jeunes skinheads, permettront au genre de prendre une dimension internationale lorsque Chris Blackwell en fera une affaire personnelle (et hautement lucrative). Essentiel (et superbe mastering). Nicolas UNGEMUTH-ROCK&FOLK

  • Une merveille par Soul Bag
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    Frémeaux nous propose une évocation (comme toujours remarquablement documentée) de l’esclavage dans la musique afro-américaine. Elle se présente en 3 CD (66 titres) qui constituent autant de chapitres distincts : « Slavery », « Songs of Freedom » et « Racial Segragation & Modern Slavery ». Si l’actuel territoire des Etats-Unis a vu débarquer beaucoup d’esclaves venus d’Afrique, une partie a essaimé sur la côte sud-américaine (au Brésil) et aux Antilles. Il est donc également question ici de traditions musicales d’Haïti, de Trinidad et Tobago, de Cuba, de Jamaïque, de Guadeloupe… En termes de musique, le premier CD considère des œuvres africaines souvent basées sur des chants et des percussions, des danses traditionnelles, de magnifiques works songs immortalisés par Alan Lomax en milieu pénitentiaire, un peu de jazz et de blues. Sur le deuxième CD, on retrouve ces styles avec une représentation accrue des spirituals et du gospel (superbes réalisation de John Davis et Bessie Jones), [...]

  • « La plus grande. » par Télérama
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    Une compilation pour mettre tout le monde d’accord à Noël. Voici la plus grande chanteuse de jazz : Sarah Vaughan. Quoi ? Et Billie Holiday ? Ella Fitzgerald ? Du calme ! Et d’abord cette histoire qu’affectionne notre confrère Francis Marmande. Une lettre arrive à la poste centrale de New York City, simplement adressée « Au plus grand batteur de jazz ». Un employé black s’écrie : « Je le connais, il habite près d’ici, c’est Roy Haynes ». Il lui apporte la lettre. Roy Haynes sourit : « Le plus grand, c’est Max Roach. Voici son adresse ». Max Roach, flatté, dit : « Ecoutez, le plus grand vit encore, c’est Jo Jones. Il habite pas loin. ». Jo Jones ouvre l’enveloppe et lit ceci : « Cher Ringo Starr… ». Donc, Sarah Vaughan (1924-1990), la plus grande, ça se discute. Mais Billie Holiday est un cas à part : pas une grande vocaliste, mais une artiste géante, les pieds dans le blues et la tête dans le désespoir. L’émotion pure. Ella, au contraire, est le swing primesautier qui emporte paro [...]

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