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  • « Un magnifique album » par Le Figaro
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    Le printemps est propice à Laïka Fatien, déjà remarquée au sein du big band de Claude Bolling. Comédienne et chanteuse rompue aux sortilèges du répertoire, elle sort aujourd’hui un magnifique album produit par un homme de goût, Gilles pétard. Elle a tout pour elle : une voix ample et parfaitement maîtrisée, un phrasé tantôt sensuel, tantôt sauvage et un sens aigu  de la rythmique jazzy. Entourée par un solide quintet dominé par le contrepoint subtil du saxophoniste David El Malek, elle reprend quatorze titres parmi lesquels un bouleversant « Throw it away » (composé par Abbey Lincoln dont elle chante également « Bird alone »), suivi dans la foulée de thèmes qui collent à merveille à sa riche personnalité : le tonique « Shallows » et le mélancolique « Silver town » du saxophoniste Joe Henderson, l’émouvant « This is for Albert Ayler », signé Wayne Shorter, et une version très personnelle du très usité « Eleanor Rigby » du tandem Lennon-McCartney. L’année 2004 sera celle de Laïka.Pa [...]

  • « L’auditeur se sent en terrain familier » par Jazz Hot
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    Bien qu’elle nous présente-là son premier disque en leader, Laïka Fatien est loin d’être une novice des studios et du jazz. Sept ans de classes chez Maître Bolling et diverses expériences scéniques, dont la comédie musicale dans une mise en scène de Jérôme Savary dirigé par ce même Bolling (« A Drum Is a Woman »), ont permis à la chanteuse de trouver sa voie sans s’égarer dans une recherche d’originalité à tous crins. Laïka cite parmi ses références Dianne Reeves et cela s’entend. On retrouve clairement une parenté avec la diva de Detroit : une voix chaude qui instaure une troublante intimité, particulièrement dans sa façon de susurrer les ballades, même si tessiture et puissance s’éloignent du modèle. Car Laïka a de belles cartes dans son jeu et s’exprime avec une sincérité touchante. Elle maîtrise le langage du swing avec parfois quelques accents funky (« Just Say Goodbye ») très accrocheurs. Ce « Look at Me Now ! » relève d’un travail respectueux de la réalité culturelle du jaz [...]

  • « Une étape importante du jazz en France » par Classica Répertoire
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    Le premier festival de jazz au monde se déroula du 22 au 27 février 1948 à Nice. Tous les concerts du All-Stars de Louis Armstrong, le meilleur de sa carrière, à l’Opéra et dans les salons de l’Hôtel Négresco fournissent la matière des deux premiers CD, le troisième étant consacré au concert de Paris salle Pleyel. En outre figurent le concert du Carnegie Hall de novembre 1947, ainsi qu’un duplex radio entre l’aéroport de New York et le vol Air France « Constellation 48 » au-dessus de l’Atlantique le 19 février 1948 où Armstrong et ses musiciens s’envolaient vers la France. La confusion a longtemps régné sur ces événements (différés ? simultanés ? directs ?). Le livret très documenté remet les choses au clair à propos de cette musique qui marque une étape importante de l’histoire du jazz en France. Par CLASSICA REPERTOIRE

  • « Un règne de dix années durant… » par Jazzmag -Jazzman
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    Michel Warlop régna sur le violon jazz dix années durant … à l’ombre de Stéphane Grappelli qui portait sa couronne. Au risque d’être accusé de blasphème, il m’a toujours semblé que le véritable règne du gracieux Stéphane Grappelli ne commençait qu’après guerre, un règne sans autre royaume que la modernité intemporelle de son art parvenu à une maturation qui ne cessa d’embellir. Auparavant, le grand violoniste de jazz, à mon sens, c’est Michel Warlop dont le timbre et le phrasé voraces se combinent à un lyrisme ouvragé, évoquant le rococo fauve des grands ténors Coleman Hawkins et Chu Berry. A quoi s’ajoute son talent de chef d’orchestre et arrangeur qui mit souvent son violon en sourdine. Daniel Nevers qui signe cette « Quintessence » a retenu de son œuvre orchestrale ou de ses séances de variétés (Grégoire et ses Grégoriens, André Claveau, Jean Tranchant, les Chanterelles) ce qui met le mieux son violon en valeur. Il n’oublie pas de nous faire entendre son Swing Concerto interpré [...]

  • « C’est un must !!! » par Soul Bag
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    En 1959, Quincy Jones, trompettiste, chef d’orchestre et arrangeur, vient à Paris diriger le big band d’une nouvelle comédie musicale, « Free ans Easy ». La première a lieu le 15 janvier 1960 au théâtre de l’Alhambra. Les représentations sont programmées pour deux mois, malheureusement le public n’étant pas au rendez-vous, le spectacle s’arrête au bout de six semaines. Afin de continuer à faire vivre le big band, Franck Ténot et Daniel Filipacchi lui louent le grand studio Barclay, pendant une semaine, pour le transformer tous les soirs en club ouvert. Désormais disponibles ici, les extraits de ces prestations enregistrées les 5, 7 et 9 mars 1960 sont d’une bonne qualité sonore. Dans une ambiance détendue, Quincy, d’une main de maître, nous offre une sublime relecture très étirée des trois albums qu’il a récemment enregistrées pour le label Mercury. Il est assisté par un casting de dix-huit musiciens exceptionnels qui s’expriment tous avec virtuosité. Si, entre autres, les saxopho [...]

  • « Une créativité en constante évolution » par Soul Bag
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    Ce deuxième volume des aventures de Gene Vincent au pays du rock est celui d’une créativité en constante évolution. Rendue indispensable autant par les incessants changements de personnel dans les accompagnateurs et l’entourage du chanteur que par la quête de succès qui aideraient à remonter la pente un homme déchiré par la douleur à la jambe, le rythme harassant des tournées et ses conséquences, alcool, vie de couple difficile, et le manque de succès commercial aux Etats-Unis. Car ailleurs, ça marche. En Australie, en Angleterre, en France, le public aime son répertoire varié, fait de rock, ballade, R&B et blues. Pour nourrir la polémique, opposons ici ceux qui considèrent cette musique comme le modèle intemporel du rock et d’autres pour lesquels l’orchestration et les chœurs sont maniérés, dignes d’un rock n’ roll d’opérette. On ne peut nier en tout cas l’influence que ces faces auront sur le rock anglais et français du début des années 60. Y aurait-il eu un Vince Taylor, des Ch [...]

  • « L’un des plus grands dans le cœur des puristes » par Blues & Co
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    Suite au premier volume qui retrace la brillante carrière des années 1956 à 1958 du mythique Gene Vincent, les éditions Frémeaux et Associés proposent un deuxième coffret de 71 titres de cette icône du rock and roll. L’homme vêtu de cuir noir de la tête aux pieds (cette tenue vestimentaire sera reprise plus tard par Vince Taylor) était considéré comme le meilleur successeur d’un Elvis Presley parti sous les drapeaux en mars 1958. Voix douce ou agressive à la diction parfaite, celui qui représentait le mieux  l’esprit sauvage sans concession de la rébellion est devenu un culte pour les fans de rock and roll, face au King Elvis plus sexy mais moins teigneux. Ayant perdu son génial guitariste Cliff Gallup en octobre 1956, c’est Johnny Meeks qui aura la lourde tâche de le remplacer dans les sessions studio dès 1957. Ce coffret reprend, entre autres, les albums vinyles « A Gene Vincent record date » (une partie), Sounds like Gene Vincent » et « Crazy times » de l’éditeur Capitol. Des c [...]

  • « Que de bonnes surprises… » par le Cri du Coyotte
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    Bruno Blum signe un livret très circonstancié, qui retrace cette période agitée (mais en a-t-il connu de calme ?) de la carrière d’un Gene certainement frustré de rester sur le succès sans suite de « Be-bop-a-Lula » en 1956, en dépit de superbes morceaux. Même si cette période 1958-1962 ne lui vaudra aucun succès dans les hit-parades, elle a produit des titres devenus des classiques de son répertoire, comme « Say mama, Rocky road blues », pour les rocks et une brassée de ballades qui ont fait date. Cette compilation en 3CD permet aussi de redécouvrir le charme de morceaux moins connus. Réviser ses classiques peut apporter de bonnes surprises.Par LE CRI DU COYOTTE

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