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« L’esthétique chicagoane » par Jazz Magazine-Jazzman
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Retour sur le répertoire des années 1920 (Fletcher Henderson, Jelly Roll Morton…) dont on aurait tort de se lasser. Les arrangements pour format néo-orléanais de Nicolas Fourgeux (as, cl) réinvente avec bonheur l’esthétique chicagoane dans d’inégales performances dominées par la voix de Daniel Huck (saxophoniste et/ou chanteur) invité sur sept titres : poignante importation d’If I Could Be With You, formidable chorus scatté sur Body and Soul. AS-JAZZ MAGAZINE /JAZZMAN
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“delightfully unpredictable” by The New York City Jazz Record
Catégories : Article de presse ( Article de presse )“Orphéon Célesta is a French quartet with a consistently humorous take on swing, drawing on direct or indirect influences ranging from Slim & Slam, Louis Armstrong, Fats Waller and Cab Calloway to the satirical Spike Jones. Orphéon Célesta have their Francophile influences as well, including cabaret singer Maurice Chevalier. When they aren’t offering wordless scat vocals, Orphéon Célesta sing in French (or occasionally English). The quartet consists of leader Emmanuel Hussenot (alto saxophone, flute, trumpet, kazoo and vocals), Christian Ponard (banjo, acoustic guitar, cornet, kazoo and vocals), Patrick Perrin (tuba, kazoo and vocals) and Romain Ponard (drums, washboard, percussion and vocals). The combinations of instruments vary, helping to make the CD delightfully unpredictable. Some of Orphéon Célesta’s groove-oriented songs draw on post ‘40s influences. “Chat Bada”, for example, incorporates the vocal group harmonies of ‘50s doowop while “L’Asile” combines French lyrics with [...]
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« Les moments sublimes y sont nombreux » par Juke Box Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Léo Ferré (1916-1993) se produit pour la première fois en public en février 1941 à Monaco d’où il est originaire. Il s’installe à Paris en 1946 et débute au Bœuf sur le Toit. Bien que fréquentant la Fédération Anarchiste, il signe un contrat avec Le Chant du Monde, éditions liées au Parti Communiste. En septembre 1947, Yvette Giraud enregistre « La Chambre », première musique due à Léo Ferré à paraître en disque. Les débuts d’une carrière pas ordinaire sont copieusement évoqués par ce CD triple (livret 20 p.). Les deux premiers volets sont consacrés à Léo Ferré interprétant ses œuvres pour Le Chant du Monde puis Odéon (47 titres, 1950-56). Les moments sublimes y sont nombreux, « La chanson Du Scaphandrier », « La Vie D’Artiste », « Monsieur William », « Le Pont Mirabeau », « Paris Canaille », « Le Piano Du Pauvre », « Pauvre Rutebeuf »… Le troisième CD propose d’apprécier le répertoire par d’autres voix (23 titres, 1947-56). Les enregistrements d’Edith Piaf (« Les Amants De Paris [...]
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« Une genèse du rock instrumental » par Juke Box Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Le rock instrumental apparaît aux USA à la fin des années 50 et connaît son âge d’or de 1960 à 1964, avant que l’invasion anglaise ne change la donne et que les jeunes américains n’essayent massivement d’imiter les Rolling Stones. Ce coffret aurait pu s’appeler « genèse du rock instrumental » car il s’attache essentiellement aux origines de la guitare solo. Le premier CD évoque donc le western-swing de Bob Wills à travers ses guitaristes Junior Barnard et Eldon Shamblin, le jazz de Les Paul, le jump-blues de T. Bone Walker, le « picking » country de Merle Travis et Chet Atkins, le rockin’blues de Earl Hooker et même le swing manouche de Django Reinhardt. Les choses de précisent dans le volume 2 avec Bill Doggett et son guitariste Billy Butler (« Honky Tonk ») qui influence grandement les rockers de Buddy Holly à Eddie Cochran. On est en 1956 et le rock‘n’roll fait fureur depuis deux ans sous l’impulsion de Billy Haley, Chuck Berry et bien sûr Elvis Presley. Malgré les instrumenta [...]
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« Une remarquable compilation » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )L’esclavage à destination des Amériques ne fut pas une mince affaire : au bas mot, douze millions d’Africains déportés en deux siècles par le biais du très lucratif commerce triangulaire à partir des colonies européennes, portugaises surtout anglaises, espagnoles, françaises, hollandaises et même danoises, relais pris en 1783 par la nouvelle nation étasunienne qui se voulait pourtant exemplaire. Cette compilation en trois CD et soixante-douze plages n’échappe pas au côté un peu fourre-tout (mais agréable à l’écoute) des précédents coffrets concoctés par Bruno Blum (Voodoo in America, Africa in America). Composée de chansons et d’airs à propos de, inspirés par, n’ayant rien à voir mais qui auraient pu (« 16 Tons » par le chanteur country Tennessee Ernie Ford), macumba, santeria, calypso, mento, merengue, quadrille, jazz (y compris sa composante free), R’n’B, gospel, blues, work song, fanfares s’entremêlent en un montage impressionniste où l’on retrouve le rastafari jamaïcain Count [...]
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« Une influence énorme… » par Juke Box Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Crime contre l’humanité, l’esclavage laisse de profondes cicatrices. Massivement déportés d’Afrique vers l’Amérique, les esclaves ont parfois trouvé refuge, consolation ou espoir dans le chant et la musique. C’est ce qu’illustre ce CD triple (70 titres, livret 44 p. bilingue). La musique afro-américaine prend bien des aspects et son influence est énorme, d’où une sélection où voisinent chant de travail, gospel, blues, soul, etc. La présence d’esclaves capturés au Brésil ou dans les Caraïbes a également une incidence. La belle préface du livret est due à Christiane Taubira.Par Jean-William THOURY – JUKE BOX MAGAZINE
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Document sonore socioculturel par Big Bear
Catégories : Article de presse ( Article de presse )31 titres qui sortent pour l’exposition « Mayas » au musée du Quai Branly. En 1969 et 1970, François Jouffa et Serge Rotterman organisèrent plusieurs expéditions en Amérique latine en commençant par Mexique dans le but d’enregistrer des musiques populaires avant qu’elles ne disparaissent. C’est du pris sur le vif à l’extérieur et du spontané. Quelques instruments rudimentaires comme des flûtes accompagnant les chants. Des musiques de danses de processions et pèlerinages sont en fin de disques avec évidemment des accompagnements de pétards comme ils aiment si bien le faire. C’est surtout un document sonore socioculturel.Par Yves GUSTIN – BIG BEAR
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Albums somptueux par Jazz news
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Exhumant des concerts exceptionnels d’artistes en tournée, le précieux label Frémeaux & Associés a offert tout au long de l’année quelques albums somptueux dans sa série « Live in Paris ». Une Emma au sommet de son art, radieuse, joyeuse, qui enchante l’Olympia. Un Ray Charles fringant, qui à trente-et-un ans, mène un big band de vingt musiciens depuis son orgue Hammond, et triomphe plusieurs soirs de suite au palais de sports devant un jeune public subjugué. L’imparable Sinatra qui se refait une réputation de gentilhomme en tournée caritative après quelques amitiés compromettantes avec le milieu. Quand au jeune Quincy Jones, passé par les cours de Nadia Boulanger, revenu en leader d’un ensemble de premier plan (Clark Terry, Benny Bailey, Jimmy Cleveland…), il déploie des trésors d’opiniâtreté pour maintenir à flot une visite torpillée par les événements d’Algérie. Juste le temps de vérifier son talent d’arrangeur hors pair, au milieu du chaos.Par R. G. – JAZZ NEWS