-
Document sonore socioculturel par Big Bear
Catégories : Article de presse ( Article de presse )31 titres qui sortent pour l’exposition « Mayas » au musée du Quai Branly. En 1969 et 1970, François Jouffa et Serge Rotterman organisèrent plusieurs expéditions en Amérique latine en commençant par Mexique dans le but d’enregistrer des musiques populaires avant qu’elles ne disparaissent. C’est du pris sur le vif à l’extérieur et du spontané. Quelques instruments rudimentaires comme des flûtes accompagnant les chants. Des musiques de danses de processions et pèlerinages sont en fin de disques avec évidemment des accompagnements de pétards comme ils aiment si bien le faire. C’est surtout un document sonore socioculturel.Par Yves GUSTIN – BIG BEAR
-
Albums somptueux par Jazz news
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Exhumant des concerts exceptionnels d’artistes en tournée, le précieux label Frémeaux & Associés a offert tout au long de l’année quelques albums somptueux dans sa série « Live in Paris ». Une Emma au sommet de son art, radieuse, joyeuse, qui enchante l’Olympia. Un Ray Charles fringant, qui à trente-et-un ans, mène un big band de vingt musiciens depuis son orgue Hammond, et triomphe plusieurs soirs de suite au palais de sports devant un jeune public subjugué. L’imparable Sinatra qui se refait une réputation de gentilhomme en tournée caritative après quelques amitiés compromettantes avec le milieu. Quand au jeune Quincy Jones, passé par les cours de Nadia Boulanger, revenu en leader d’un ensemble de premier plan (Clark Terry, Benny Bailey, Jimmy Cleveland…), il déploie des trésors d’opiniâtreté pour maintenir à flot une visite torpillée par les événements d’Algérie. Juste le temps de vérifier son talent d’arrangeur hors pair, au milieu du chaos.Par R. G. – JAZZ NEWS
-
« Essentiel (et superbe mastering) » par Rock&Folk
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Trois CD bien tassés et bien conçus pour aborder le ska. D’abord, via ses influences américaines (Louis Jordan, Professor Longhair, T-Bone Walker, puis Johnny Guitar Watson ou BB King), lorsque les musiciens noirs US mirent en place un shuffle caractéristique devant considérablement influencer le backbeat fondateur du reggae, puis en Jamaïque. C’est sur ce dernier CD qu’on peut découvrir ou redécouvrir les trésors fondateurs de Bob Marley (en 1962), Count Ossie, Roland Alphonso, Don Drummond, Laurel Aitken, etc. Les Jamaïcains émigrés à Londres feront découvrir cette précieuse musique aux jeunes mods anglais qui eux-mêmes, en le transmettant aux jeunes skinheads, permettront au genre de prendre une dimension internationale lorsque Chris Blackwell en fera une affaire personnelle (et hautement lucrative). Essentiel (et superbe mastering). Nicolas UNGEMUTH-ROCK&FOLK
-
Une merveille par Soul Bag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Frémeaux nous propose une évocation (comme toujours remarquablement documentée) de l’esclavage dans la musique afro-américaine. Elle se présente en 3 CD (66 titres) qui constituent autant de chapitres distincts : « Slavery », « Songs of Freedom » et « Racial Segragation & Modern Slavery ». Si l’actuel territoire des Etats-Unis a vu débarquer beaucoup d’esclaves venus d’Afrique, une partie a essaimé sur la côte sud-américaine (au Brésil) et aux Antilles. Il est donc également question ici de traditions musicales d’Haïti, de Trinidad et Tobago, de Cuba, de Jamaïque, de Guadeloupe… En termes de musique, le premier CD considère des œuvres africaines souvent basées sur des chants et des percussions, des danses traditionnelles, de magnifiques works songs immortalisés par Alan Lomax en milieu pénitentiaire, un peu de jazz et de blues. Sur le deuxième CD, on retrouve ces styles avec une représentation accrue des spirituals et du gospel (superbes réalisation de John Davis et Bessie Jones), [...]
-
« La plus grande. » par Télérama
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Une compilation pour mettre tout le monde d’accord à Noël. Voici la plus grande chanteuse de jazz : Sarah Vaughan. Quoi ? Et Billie Holiday ? Ella Fitzgerald ? Du calme ! Et d’abord cette histoire qu’affectionne notre confrère Francis Marmande. Une lettre arrive à la poste centrale de New York City, simplement adressée « Au plus grand batteur de jazz ». Un employé black s’écrie : « Je le connais, il habite près d’ici, c’est Roy Haynes ». Il lui apporte la lettre. Roy Haynes sourit : « Le plus grand, c’est Max Roach. Voici son adresse ». Max Roach, flatté, dit : « Ecoutez, le plus grand vit encore, c’est Jo Jones. Il habite pas loin. ». Jo Jones ouvre l’enveloppe et lit ceci : « Cher Ringo Starr… ». Donc, Sarah Vaughan (1924-1990), la plus grande, ça se discute. Mais Billie Holiday est un cas à part : pas une grande vocaliste, mais une artiste géante, les pieds dans le blues et la tête dans le désespoir. L’émotion pure. Ella, au contraire, est le swing primesautier qui emporte paro [...]
-
« Un raz de marée émotionnel » par Le Temps
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Le Genius saisi en son émergence ? C’est ce que, emporté par l’enthousiasme, on aimerait dire de ces concerts parisiens qui se (re)vivent comme un raz de marée émotionnel. En 1961-62, le phénomène Ray Charles existe déjà depuis plusieurs années : c’est donc, plutôt, aux balbutiements de son exportation qu’on assiste ici - mais exhiber dans les salles de la vieille Europe la boussole de la soul est en soi quelque chose d’énorme, dont ces bandes bénies et amoureusement restaurées ont capté la magie. Sensible à cet accueil messianique, Brother Ray chante, joue, respire, se balance (on entend tout cela) comme si le destin du monde en dépendait. En quoi il avait parfaitement raison.Par Michel BERBEY – LE TEMPS (SUISSE)
-
« Daniel Mesguich sert avec tout son talent ce chef-d'œuvre » par l’Avant-scène
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Après un premier ensemble, déjà lu par Daniel Mesguich, Frémeaux & Associés poursuit avec A la recherche du temps perdu pour compléter son anthologie parlée de l'œuvre de Proust. Toujours aussi subtil, souple et distingué, Daniel Mesguich sert avec tout son talent ce chef-d'œuvre, continuant à épouser avec une remarquable justesse la langue de Proust, poursuivant sa déambulation littéraire, mélange de maîtrise imperturbable et de nonchalance, dans cette œuvre intemporelle. Ce deuxième volet raconte l'univers familial du jeune narrateur, la Normandie de sa grand-mère, son adolescence, moment privilégié des premiers émois, mais surtout le début de sa vocation littéraire, qui naît là, près de la mer, au creux des vagues, dans cette Normandie si chère à Proust et source d'inspiration. »Par L’AVANT-SCENE THEÂTRE
-
« Un prodigieux pianiste ! » par Blues & Co
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Sébastien Troendlé est un pianiste-auteur-compositeur-arrangeur et directeur musical qui aborde multiples facettes de la musique populaire. Cela va du jazz au blues… et même du reggae (il a partagé la scène avec Alpha Blondy, Ziggy Marley…) il a créé un ciné-concert en piano solo sur Faust de Friedrich Wilhelm Murnau (Maître du cinéma expressionniste allemand des années 20). Ce virtuose du piano nous propose un album dédié au ragtime et boogie woogie. Le Ragtime est un style musical joyeux et syncopé, essentiellement pianistique, probablement apparu dans la région de Saint Louis vers la fin de la guerre de Sécession et qui domine la musique populaire américaine entre 1880 et 1915 (lu dans Talkin’ that talk de Jean-Paul Levet). Le Boogie-woogie est un style qui se caractérise par un accompagnement basé sur les accords du blues inlassablement répété à la main gauche, tandis que la main droite brode des variations improvisées sur la trame harmonique du blues (Wikipédia). Les plus gra [...]